Le marchand désespéré [RP avec Leo, Rémélia, Istomir et Ranskaa]

Le marchand descendit de sa chambre fort bien vêtu. Un ensemble noire qui affichait l'aisance dans laquelle il vivait, biens qu'il affiche un air tendu. Visiblement, il n'était pas accoutumé à ce genre d'établissement, et il aurait préféré ne pas avoir à embaucher des mercenaires. Mais ses hommes avaient tous démissionnes en apprenant la présence de morts vivants sur le trajet du convois... Le barman luis désigna une table ou étaient installées quatres personnes qui visiblement n'étaient pas des habitués et le marchand s'approcha de la table.

La jeune femme sursauta en entendant un choc sourd devant elle et tourna des yeux un peut ronds vers la pièce de viande que se trouvait soudain en face d'elle. Le géant retourna à son "assiette", et la jeune femme le remercia en balbutiant un peut, gênée. Elle prit le bout de viande et commença à manger, sentant son estomac gronder silencieusement de contentement. Elle en était à peut près à la moitié de son morceau de viande que le géant se leva soudain et claqua un grand coup dans ses mains :

"Que tous ceux voulant participer à la mission d'escorte viennent par ici ! Les autres, continuez à cuver votre vin."

Pour le coup, Ashiyu laissa tomber son bout de viande sur la table en sursautant. En plus, étant à côté de la source du son, elle eut les oreilles qui sifflèrent un peut... Elle tourna des yeux ronds vers le géant qui se rassit comme si de riens n'était. ramassant son bout de viande sur la table, elle en prit une nouvelle bouchée en voyant avancer vers eux la jeune femme en robe qui avait commandée du thé.

" Bonjours. Je m'appelle Rémélia Undomiel et je viens pour escorter Delahait. Tout comme vous, je suppose. "

Une nouvelle participante donc... Ashiyu la salua de la tête puis retourna à son morceau de viande, presque achevée à présent, et continua à manger. Alors qu'elle finissait son repas avec un soupir de contentement, elle vit approcher un homme plutôt bien vêtu qui sortait justement de la porte de derrière. Se redressant sur sa chaise, elle se lécha un peut les doigts et examina l'homme plus en détaille. Vu sa tenue, il devait s'agir de Delahait... L'homme s'approcha et s'assit à la table avec un air visiblement contrarié même s'il se montra aimable quoi que directe en leurs adressant la parole.

-Bonjour. Alors on ne vas pas y aller par quatres chemins, je suis pressé et j'ai plein de choses à régler avant le départ demain... Je suis Delahait, je suppose que vous venez pour l'annonce que j'ai posée... Seriez-vous prêts à escorter mon convois jusqu'au Ranch Lonlon pour les 150 rubis ? Sachant qu'il y as quand-même des brigands, et que l'on as relevé sur le trajet des traces de la présence de morts vivants...

Le marchand attendit les réponses des quatres personnes installées avant de reprendre :

-Je voudrait un rapide résumé de vos capacités, si cela ne vous dérange pas...

Une jeune femme arriva à leur table après que Léo ait fait son annonce, elle disait s'appeler Rémélia Undomiel et qu'elle venait pour l'escorte aussi. Le Démon évalua rapidement le groupe : Lui, juste ça déjà suffisait pour que la mission réussisse, car si il n'avait toujours pas compris qu'il était extrêmement fort, il savait que très rares étaient les monstres capables de le déranger, et malgré la différence évidente entre lui et les humains, il croyait toujours que c'était les autres qui étaient faibles...
Bref, il y avait aussi ce gars encapuchonné, il semblait vouloir cacher son visage en le masquant dans l'ombre de sa capuche, mais les yeux spéciaux de Léo possédaient une bonne efficacité nocturne et voyaient qu'il était de peau sombre. Était-ce pour ça qu'il se cachait ? Car il était noir ? Mais où est le problème ?
Ils avaient aussi avec eux, deux jeunes femmes, ça fait plus de monde à protéger, tant mieux ! Et peut être une citrouille ? Le Démon pensait réellement qu'il s'agissait d'un légume qui regardait par là...
Puis un homme en noir arriva :

-Bonjour. Alors on ne vas pas y aller par quatre chemins, je suis pressé et j'ai plein de choses à régler avant le départ demain... Je suis Delahait, je suppose que vous venez pour l'annonce que j'ai posée... Seriez-vous prêts à escorter mon convoi jusqu'au Ranch Lonlon pour les 150 rubis ? Sachant qu'il y as quand-même des brigands, et que l'on a relevé sur le trajet des traces de la présence de morts vivants...

Le géant arrêta un instant de manger, et l'écouta, réfléchissant à la situation : Un convoi de civil et deux jeunes femmes du coté à protéger, et en face des bandits et des zombies, intéressant...

-Je voudrait un rapide résumé de vos capacités, si cela ne vous dérange pas...

Léo se renfrogna un peu, pour lui, sa magie était quelque chose sans grande importance, vu que la plupart des pouvoirs n'avaient aucune utilité pour lui à proprement parler, et que ses réelles techniques étaient toutes prévues pour arracher brutalement la vie à tous ses ennemis. Son art de l'épée était assez puissant pour menacer un dragon, et ses attaques spéciales avaient suffisamment d'efficacité pour mettre en pièce un hache viande en quelques secondes...Sans compter son pouvoir secret...

Soudain le Démon réalisa qu'il était plongé dans ses pensées depuis un certain temps, et se jugeant très impoli de ne pas avoir répondu tout de suite, engloutit en quelques instants tout ce qui restait de sa commande, puis attrapa la table, et à la grande surprise de toute la taverne, la souleva sans peine pour se la fracasser sur la tête, avant de reposer les morceaux au sol, son crâne parfaitement intact :

"Désolé tavernier ! Je rembourserais !"

Il ramassa ensuite un éclat de bois extrêmement pointu, et se tourna vers le marchand avant de se poignarder violemment en pleine tête...Avant de retirer un bout de bois écrabouillé, complétement explosé :

"Je peux faire ça en gros..."

Delahait arriva enfin.

-Bonjour. Alors on ne va pas y aller par quatre chemins, je suis pressé et j'ai plein de choses à régler avant le départ demain... Je suis Delahait, je suppose que vous venez pour l'annonce que j'ai posée... Seriez-vous prêts à escorter mon convoi jusqu'au Ranch Lonlon pour les 150 rubis ? Sachant qu'il y a quand-même des brigands, et que l'on a relevé sur le trajet des traces de la présence de morts vivants...Je voudrais un rapide résumé de vos capacités, si cela ne vous dérange pas...

Tout ce qu'on pouvait voir dans ma capuche, c'était mes yeux lavande qui analysaient tout les détails de la conversation.

Hrp: Au cas où vous ne savez pas c'est quoi des yeux lavandes:

Spoiler:

Le géant se renfrogna et partit dans ses pensées. Il était réticent à l'idée d'exposer ses capacités, c'était évident. Après un certains temps, il revint à lui. Il finit sa bouffe. Pour ne pas dire ses capacités, il va surement faire quelque chose "d'extraordinaire" mais qui pour lui, est anodin. Comme de fait, il prit la table puis se la fracassa dessus puis il prit un morceau ultra pointu et se la cr**sa dans le front. Il n'avait aucune égratignure bien sûr.

Je peux faire ça en gros...

**En gros? Mon oeil!**

Je me dis que si le besoin se faisait, on pourrait se servir de lui comme bouclier, mais je décidai de garder cette remarque pour moi.

Ce fut mon tour.

Bon moi c'est très simple. Je suis quasiment imbattable au corps à corps et ce, avec n'importe qu'elle arme et j'ai un instinct si puissant que je n'ai même pas besoin de voir ou encore d'entendre les attaques arriver que je les bloque ou les évites quand même. C'est aussi simple que cela.

J'avais gardé pour moi bien sûr de dire mes pouvoirs innés d'Elfe noir.

Le commanditaire arriva enfin. Plutôt bien vêtu, d'ailleurs. La Dame blanche s'amusa que l'homme qui l'engageait ne portait que du noir. Et elle nota que l'air légèrement embarrassé qu'il affichait n'allait pas du tout avec cet ensemble sombre. Elle imaginait plus des gens mystérieux et plein d'assurance dans ce genre d'atours. L'homme résuma qu'il fallait se mettre rapidement en route et demanda un résumé général des capacités de chacun. Mais Rémélia ne l'écoutait déjà plus. elle songeait à des hommes en noir, encagoulés, mystérieux et mortel... Ce fut un bruit de chute qui la ramena à la réalité.

La table était en l'air. Les plats, eux, au sol. Et c'était désormais le plancher qui savourait son délicieux thé au citron. Sa bouche se pinça et elle allait se plaindre quand elle vit que la table tenait en l'air par un seul bras du colosse, qui se l'écrasa soudain sur le crâne avec une violence incroyable! Ce type était complètement malade, songea-t-elle. Quel genre de fou s'infligeait ainsi pareille douleur?! Mais à sa grande surprise, lorsque la poussière se fut dissipée, elle constata que le géant n'avait pas l'ombre d'une bosse. Il se planta ensuite un éclat pointu dans le front. Rémélia glapit. Mais une fois de plus il n'avait rien. Elle en resta sans voix.

L'encagoulé se décrivit lui comme purement et simplement invincible. De la fanfaronnade, de l'avis de la Dame Blanche. Pour elle, seul un démon ou un monstre légendaire pouvait se prévaloir de telles capacités. Pas un simple homme. Et un tel homme, s'il existait seulement, serait autre chose qu'un vagabond au visage dissimulé. Ce fut son tour.

" Euh... " Commença-t-elle un peu gênée, bien qu'elle n'eut rien à cacher. " Je suis très faible. Mais très rapide et très souple. Pour dire vrai je n'ai pas tellement le choix. " Termina-t-elle avec un sourire embarrassé. Toujours assise, elle fit faire un tour à 360° à son buste. " Dans mon village, ils disaient que je n'avais pas de squelette. Ce doit être pour ça que je suis si fragile... " Conclut-elle à voix basse.

C'était ça, Rémélia. Elle souffrait d'une constitution extrêmement faible et d'hémophilie, par dessus le marché. La moindre coupure pouvait la tuer par hémorragie. Un choc un peu violent lui causer une fracture. Et pour palier à cela, elle avait dévellopé, dans le but d'atteindre un jour sa vengeance, son agilité et sa rapidité à leur paroxysme. Elle avait jeté tout ses atouts dans la compensation de ses points faible. Ainsi savait-elle qu'elle ne pourrait jamais vaincre le géant, ses petits bras n'ayant sans doute pas la force de percer sa peau, peu importe le nombre de fois qu'elle le toucherait. Le genre d'adversaire contre lequel elle prenait immanquablement la fuite...

Ranskaa avait regardé, impressionné, la force et la résistance titanesque du géant, et la démonstration d'agilité de la jeune femme qui semblait si fragile. Il ne bougeait toujours pas, songeant que cet inconnu encapuchonné n'était qu'un fanfaron. Personne n'était invincible. Il en avait eu la preuve, plusieurs fois auparavant ; lui, qui était si verticalement limité et n'avait pas tant de force que ça dans les bras, avait réussi à survivre au travers de nombreuses épreuves depuis son admission au sein de l'ordre de Krynn.

Il pensa à ce qu'il savait faire. Maîtriser quelques éléments et objets au son de sa flute, et donner des coup de bilboquet qu'il avait lui même customisé avec des clous et des pics pour décupler ses quelques forces. Et il savait faire les bourses des gens sans qu'ils ne s'en rendent compte immédiatement.

Il dévisagea les compagnons qu'il suivra de quelques pas tout au long de la mission. Le géant ne l'effrayait pas, il semblait gentil et pas très réfléchi. Et sa tête lui était sympathique. Rémélia, comment la trouver repoussante? Elle était timide, n'était pas agressive et douce. Le genre de personne qu'il appréciait plutôt bien. La deuxième jeune femme, qui lui paraissait jusque là un peu plus réservée, il attendait simplement qu'elle fasse sa démonstration pour se forger un point de vue. Il ne repensa même pas au soit disant "invincible", et se concentra sur le commanditaire de la mission. À en croire ses vêtements, ce n'était pas un petit marchand de la campagne. Il devait avoir fait quelques bonnes affaires en ville, voire avec les nobles, pour en être là, et proposer autant de rubis pour une simple mission d'escorte.

Ashiyu regarda les démonstrations des trois personnes, outre le marchand, qui étaient attablées ici. Elle préférait elle-aussi savoir avec quel genre de personne elle voyageait, et en général l'observation était le meilleur moyen d'y parvenir.

Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était de voir soudain la table se soulever du sol. Le géant avait empoigné le meuble et se l'était fracassé dessus. La jeune femme fit un bond en arrière. Elle eut peur pour l'homme, mais visiblement cela n'était pas un mouvement de folie car il en ressortit indemne, puis cria au tavernier qu'il rembourserait. D'ailleurs, ce dernier affichait un air furieux... Ensuite, le géant se... poignarda le front avec un éclat de bois ? et encore une fois, il en ressortit sans la moindre égratignure. Pour le coup, elle était quelque peu effrayée. Il suffisait qu'il soit un peu mauvais pour que la future troupe se retrouve en situation fâcheuse... mais bon, le géant n'avait pas l'air méchant, il avait juste l'air distrait. Et puis, même si ce n'était riens, il luis avait passé un morceau de son "assiette" sans riens demander... Décidant qu'il n'avait riens de dangereux - pour ses coéquipiers au moins - elle se concentra sur le discoure de l'homme à la capuche.

A l'en croire, il était invincible. Imbattable avec n'importe quel arme ? Mais ou avait-il trouvé le temps d'apprendre à manier toutes les armes ? Un instinct si puissant - riens que l'utilisation du mot "puissant" luis donnait un doute sur l'ego dont pouvait disposer le personnage - qu'il n'avait pas besoin de détecter les attaques pour les éviter... Alors soit c'était un surdoué, soit il était sacrément vantard, soit tellement désespéré de trouver du travail qu'il était prêt à inventer n'importe quoi pour être pris. d'autant qu'il n'avait riens fait pour justifier ses assertions... puis ce fut à la jeune femme en robe.

Elle, elle disait ne pas être très forte mais avoir tout misé sur une souplesse et une agilité hors du commun, dont elle fit la démonstration en tournant le buste de manière assez spectaculaire. Tout en disant cela, elle avait l'air très gênée, et bafouilla un peut. Ashiyu pensa qu'elle allait biens s'entendre avec la jeune femme, puisqu'elle semblait aussi timide qu'elle, et avoir développés les mêmes atouts biens que de manière assez différente.

Puis ce fut à son tour de présenter ce dont elle était capable. Elle prit une inspiration, et dégaina son poignard qu'elle présenta devant elle, à plat sur la table. Le poignard qui, comme à son habitude, se logeait dans sa paume comme si il avait été fabriqué alors qu'elle le tannait en main.

"Pour ma part, je sous pas mauvaise avec ça... Et je suis plutôt rapide et agile..." Elle eut un petit rire nerveux. "En même temps, pour se battre avec un poignard, il faut...

Elle n'aimait pas trop s'exposer, mais jugeant qu'il fallait une démonstration au marchand pour le convaincre, elle saisit vivement son poignard et le luis mit sous la gorge. l'action n'avait pas duré un souffle. Elle rétracta immédiatement son bras pour reposer le poignard sur la table, ne voulant pas avoir l'air plus menaçante qu'elle ne l'était déjà...
Elle serra ensuite imperceptiblement les dents tandis que sa main qui était posée à côté du poignard, la gauche, libérait par la paume un mince fil de fer qui passa aisément entre les mailles du tissu et capta la lumière d'une bougie, ce qui permit de le voir.

"Ça coupe, et c'est très solide, il m'est possible d'immobiliser quelqu'un avec une dizaine de comme ca..."

Elle prit ensuite sa dague pour la ranger dans son fourreau à sa ceinture, rétracta le fil de fer et réajusta sa cape en lambeaux sur ses épaules. Puis elle reposa les mains sur la table dans l'attente du verdict.

Le marchand avait regardé tous les candidats faire leurs démonstration avec intérêt, puis avait croisé les bras.
"eh bien, ca me semble parfait... "
Puis il s'était levé et les avaient salués de la tête.
"si vous voulez participer au voyage, c'est demain matin devant les portes de la cité. En espérant pouvoir compter sur vous tous, et merci."
Visiblement, il était soulagé d'avoir trouvé autant de participants. Pour cela, il comptait sur la somme qu'il avait mis en récompense et visiblement ca avait marché...

Le lendemain donc... Faisant un signe de tête pour montrer qu'elle avait compris, elle se leva, salua une à une les personnes attablées et sortit de l'auberge en quête d'un endroit sufisament salubre pour passer la nuit...

Le lendemain, devant les portes de la cité, on pouvait voir un attelage plutôt garnit en denrées diverses et variées, mais qui tenait sur deux chariots seulement. Ensuite, il y avait un chariot réservé à l'"escorte" qui s'y relaieraient pour dormir, un autre destinée aux personnes chargées de l'entretien du convoi, c'est à dire un cuisinier et deux hommes de main, un autre ou étaient chargés les vivres et matériel de couchage pour toute la troupe et enfin un chariot destiné au marchand lui-même.

Ashiyu avait très mal dormi. Elle avait passé une bonne moitié de la nuit à chercher un endroit à peut près confortable, et avait finit sur un toit. La, elle avait dormi de façon plutôt agitée à cause de la nervosité. Au levé du soleil, elle décida de se lever pour aller au lieux du rendez-vous devant les portes...
Lorsqu'elle arriva, l'attelage était déjà prêt, et les hommes s'activaient à charger les dernières marchandises. Elle approcha, et se posta en queue de convoi pour attendre les autres.

Hrp: WTF!? J'ai jamais dis que j'étais invincible! Juste quasiment x) au corps à corps.

Ils ne me croyaient pas. Ce n'était pas étonnant. Pourtant, c'était la vérité. Exceptée un petit peu sur le point de "toutes les armes"; c'était vrai si les armes étaient de mon "calibre". Nous nous laissâmes. Je mis de côté mon idée de dormir dans la cité. Je fis de nouveau le tour de la cité pour passer le temps puis je sortie peu avant la fermeture des portes. Je m'éloignai un peu de la cité et je m'adossai sur un arbre tout en regardant le coucher du soleil. Je ne dormis pas cette nuit. Je regardais les étoiles tout en repensant à tout ce que j'avais accomplie en seulement 60ans, ce qui est très très...très jeune pour un elfe noir. Devrais-je révéler ce que j'étais vraiment à mes compagnons...? Oui. Je crois qu’il serait mieux que je leur apprenne par moi-même que si ma capuche tombe pendant que je me bats. Le risque qu'ils voudront me chasser est très grand. Je suis habitué. S’ils me chassent, ils perdront un combattant de valeur. Cette pensée me fit faire un court et petit sourire. Je vais attendre qu'on s'éloigne un peu loin de la citadelle. Ce serait plus judicieux.

------Plus tard------

L'aube arriva. J'entendis un coq chanté au loin. Je me levai et partit rejoindre le convoi qui n'était pas loin. En arrivant, je vis le géant ce planter d'à-plombs. Il ne s'était pas manqué... Il sortit du sol et fit comme si rien ne c'était passé. Je m'assis sur un rocher et attendis les autres.

Après la démonstration et les explications de chacun, ils s'en étaient tous allés. Un peu dans la lune, Rémélia n'avait même pas remarqué la présence de la Citrouille. Elle prit juste soudainement conscience qu'elle ferait mieux de s'en aller elle aussi avant que le Tavernier ne se souvienne d'elle comme la camarade de la brute qui avait détruit son mobilier! Vite vite, la Dame fila.

Une fois hors de la taverne, elle se rendit compte que le jour se couchait et qu'elle n'avait absolument nulle part où dormir. Et l'idée de passer la nuit dans la rue, même s'il s'agissait de la prestigieuse Citadelle d'Hyrule, ne lui plaisait pas du tout! Mais elle n'avait plus énormément de rubis pour s'offrir une auberge. Pour être tout à fait franche, elle avait même espéré que la mission démarre dès ce soir, pour ne plus avoir à se soucier de ce genre de chose jusqu'à sa paye. Le simple thé au citron qu'elle s'était offert plus tôt lui semblait déjà un luxe rare. Elle soupira en se rendant compte qu'il lui faudrait planter sa tente hors de la ville. En soi ce n'était rien de grave, elle était habituée aux voyages, après tout. Elle n'aurait qu'à se planter devant les portes de la Citadelle. Comme ça elle serait la première arrivée, en plus. Mais c'est en songeant à ça qu'elle se souvint qu'il y avait trois entrées à la Citadelle. Et que le Marchand n'avait pas précisé de laquelle il s'agissait...

Il s'agirait de la partie sud en toute logique, conclut-elle. C'était d'elle que l'ont allait vers Toal et la Forêt de Firone. Même s'il existait le risque que le Marchant se rende à Cocorico ou autre... Bah, si elle ne voyait toujours personne poindre au lever du soleil, elle courrait d'une porte à une autre, tant pis. Elle était assez rapide pour se permettre ce genre de fantaisie. Elle prit donc la direction de la porte Sud, et descendit les escaliers qui encadraient la fontaine. Elle s'arrêta contempler la lune ici, écoutant le bruit de l'eau qui s'écoulait paisiblement. Des grillons émettaient leurs sons si caractéristique également.
Combien de temps elle passa ici, elle ne saurait le dire. Elle fut tirée de sa rêverie par une jeune fille, comme elle, mais visiblement de haute naissance, différemment d'elle.

" Bonsoir. C'est une jolie lune n'est-ce pas? Les grillons l'aiment beaucoup."
" Hein? Euh bonsoir. Les grillons vous dite? "
" Oui. Vous les entendez? Ils chantent la beauté de la lune. " Dit-elle avec un grand sourire.
" Ho, euh... oui. Oui c'est surement pour ça qu'ils chantent... " Répondit Rémélia, un peu gênée d'être tombé sur cet fille un peu bizarre.
" J'organise un bal animé par ces même chanteurs plus tard dans la nuit, voulez vous en être? "
" Euh... Désolé, mais je dois décliner l'invitation. Je dois partir à l'aube, demain. "
" Ho, je vois. Je vais vous laisser vous reposer alors. Bonne chance. " Lui dit-elle avec une petite courbette en soulevant sa jupe par les bords.
" Merci. " Répondit Rémélia en s'inclinant maladroitement, elle n'avait pas l'habitude de ce comporter de la sorte.

Un peu désorientée par sa rencontre surprise avec cette personne dont elle n'avait même pas prit connaissance du nom, elle alla planter sa tente à la faveur de la clarté lunaire car il commençait décidément à se faire tard. Elle passa une nuit paisible, bercé par les grillons. Elle eut juré qu'ils lui chantaient une berceuse... Les paroles de la petite princesse lui avait probablement embrumé l'esprit...

Elle se leva le lendemain avec le soleil. Fraiche et dispo. Un bruit de fond attira son attention et après avoir replié ses affaires, elle put constater avec soulagement qu'il s'agissait de son groupe. Elle y alla d'un pas presque dansant, mais ralentie en constatant que tout les "mercenaires" étaient séparés, chacun dans leur coin. L'un aiguisait son arme, l'autre était assis sur un rocher et la dernière, la seule qui semblait dans la mission, en fait, était en queue de file. Professionnellement, et aussi parce qu'il s'agissait d'une femme, Rémélia se dirigea vers elle. Ouvrant la conversation.

" Bonjours. " Commença-t-elle. "Moi c'est Rémélia. Rémélia Undomiel. Sais tu quand nous partons? "

[HRP]Désolée Ranskaa, j'aime pas sauter le tour des autres mais j'ai cru comprendre que tu était d'accord... Alors j'ai attendu encore au cas ou tu voudrait quand-même poster mais visiblement non...[/HRP]

Ashiyu se frotta un peut les yeux, encore légèrement endormie. Elle avait passée une mauvaise nuit, et si elle savait pouvoir tenir toute la journée ainsi elle présageait qu'elle allait finir ladite journée avec des cernes dignes de ceux qu'arboreraient un vampire...

La, un choc sourd la fit sursauter et elle se tourna vers la source du son. Deux jambes s'agitaient en l'air, visiblement quelqu'un s'était à moité planté dans le sol, et elle hésitait entre rire ou s'inquiéter... Finalement, l'inquiétude l'emporta et elle allait s'approcher lorsque Léo sortit du trou, et elle le reconnut enfin. Il se mit alors à regarder son épée, assez imposante d'ailleurs, avec l'air de celui qui n'as riens vu, riens entendu... Elle failli se mettre à rire mais elle se contint.

Arriva alors l'homme à la capuche, qui se posta simplement sur un rocher.

Haussant un peut les épaules, Ashiyu se mit à dessiner dans le sable et les graviers au sol des formes sans queue ni tête, attendant l'arrivée de la dernière personne...

La jeune femme arriva alors, et Ashiyu l'observa venir à elle avec un air vaguement interrogateur.

" Bonjours. " Commença-t-elle. "Moi c'est Rémélia. Rémélia Undomiel. Sais tu quand nous partons? "

Faire connaissance donc... Ashiyu se passa une main sur la nuque, un peut gênée. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de causer avec des gens, mais il faudrait bien qu'elle lie un minimum connaissance avec ses futurs camarades de route... Elle finit par sourire un peut.

"Moi c'est Ashiyu... Et non, je n'ai pas la moindre idée de quand on part...

Elle se racla un peut la gorge, et commença à s'entortiller in peut les cheveux autour des doigts, repoussant quelques mèches fuyantes derrière son épaule.

Le mrchand sort alors d'une rue proche, approchant d'un pas énergique vers le chariot qui luis est assigné, faisant un rapide signe de main pour signaler à ses hommes que c'est l'heure de partir. Les derniers préparatifs furent achevés...

[HRP]Quand viendras votre tour, vous poursuivez jusqu'au départ de la caravane, puis je mettrait le liens vers la suite du RP ^^ Sachant que la caravane part genre 5 minutes après...[/HRP]

Le-dude-géant-difficilement-blessable se pêta encore la gueule. Bien que je riais intérieurement, je ne fis et dis rien. j'eus envie de lui dire "Ramasser des petites gogosses inutile est trop dangereux pour toi. Ne le fais plus". Mais bon... En seulement 20 minutes, il a fait 2 épic fail. Est-ce une mauvaise journée pour lui, a-t'il la poisse ou c'est toujours comme ça? Bah...passons. Je détournai le regard et descendit du rocher. Je m'assurais que ma capuche me cachait comme il le faut mon visage et je me dirigeais vers le sponsor de la quête.

Bonjour M.Delahait. C'est un plaisir pour moi de protéger vous et votre convoie. Dites moi, dans combien de temps partons-nous?

Cinq minutes. Plus que cinq minutes à rien faire. Je fis le tour du convoi pour voir qui et quoi nous protégerons. Bon résumé de la situation. Je vais protéger un convoi aidé d' un géant bizzare qui arrête pas de ce pêter la gueule, une femme fragile, mais rapide, un petit voleur pas rapport avec un masque de citrouille et une autre femme. Bah, c'est pas mal. Si ce n'est que je sens que cette mission ne sera pas aussi facile qui semble l'être. Mais qu'est-ce que ça peut me fouttre la difficulté de la mission? Cela en ne sera que plus amusant. Le marchand nous appella enfin et nous embarquâmes dans notre caravane. Enfin nous partons.

Ashiyu, puisque tel était son nom, ne semblait pas très loquace. Elle lui avait fournit une réponse minimaliste et n'avait pas tenté de relancer la conversation derrière. Rémélia espéra que la situation se détendrait par la suite, car elle n'avait pas vraiment envie de faire ami-ami avec les garçons. Déjà elle n'était pas très douée avec eux. Mais en plus ceux là ne l'inspiraient vraiment pas. Le géant lui faisait peur, et pour couronner le tout il avait l'air un peu simplet. S'il lui prenait l'envie de donner une tape sur l'épaule de la Dame, il pourrait la briser net. Cette idée l'effrayait. L'autre ce n'était pas mieux. Il s'était présenté avec une arrogance et une assurance incroyable, mais sous sa capuche, Rémélia était certaine qu'il cachait quelque chose de sombre. En tout cas elle se sentait mal à l'aise, proche de lui. Et ça ce n'était pas près de changer!
Le géant s'était éloigné, d'ailleurs. Malgré sa réticence, la Dame se demanda s'il ne fallait pas aller lui dire de rester à proximité du convoi, mais voilà que M.Delahait annonçait le départ de la procession. Dans un concert de grincement et un nuage de poussière, tout se mit à bouger. Toussotant, Rémélia adressa encore une fois la parole à Ashiyu.

" Dîtes, vous pensez qu'on va nous fournir des montures ou nous laisser monter dans un chariot? Ou bien allons nous devoir marcher pendant tout le trajet? "

Dans les faits, marcher ne la dérangeait pas. Mais l'allure de chariots tractés étaient probablement différente de celle qu'elle adoptait lorsqu'elle était seule. Elle craignait de finir sa journée des ampoules plein les pieds, ou perclus de courbature. Et pour elle qui misait tout sur sa vitesse et ses mouvements, elle serait bien en peine de faire ce pour quoi elle avait été engagé, si cela arrivait.

Peut-être pourrait-elle convaincre le géant de la porter. Elle ne pesait pas bien lourd.

Ranskaa avait suivi le géant simplet de loin, avec ses dons de cleptotiron furtif. Il l'avait vu se casser la figure plus d'une fois, et il avait failli éclater de rire lorsque seuls ses pieds dépassaient du sol. Ainsi donc il s'était retrouvé aux portes d'Hyrule, caché dans l'ombre à regarder l'escorte arriver au compte goutte. Il n'avait pas bien compris vers où elle allait se diriger, mais il comptait bien suivre discrètement le convoi. Il n'avait pas besoin d'argent plus que cela, ces derniers temps, et cette quête était plus là pour lui offrir du divertissement que pour quoi que ce soit d'autre.

Il ajusta son bilboquet à sa ceinture, sous sa cape, et sursauta lorsque le géant trébucha encore. Décidément, il n'était pas très vif d'esprit, ce gros bourrin. Enfin, il n'irait pas lui dire en face: un coup de sa grosse épée assez mal aiguisée ferait certainement office de coup de massue, sur sa citrouille. Et il ne tenait pas particulièrement à ce que quelqu'un voie son visage. Ni à mourir.

Le potiron haut d'un mètre vingt décida finalement de s'approcher de la caravane, et se jeta sur la jambe du géant. C'était un réflexe, il n'avait pas pu s'en empêcher. Certainement parce qu'il s'ennuyait à simplement attendre derrière le convoi à quelques mètres, caché dans l'ombre. De toute manière, Delahait et son escorte ne risquaient rien, venant de lui, il ne leur voulait pas de mal. Il voulait juste s'amuser un peu.

S'accrochant à la jambe du géant, donc, il le salua d'un air jovial, mais sa voix de Skull Kid restait tout de même relativement effrayante. Il fit un signe en direction de Rémélia, Ashiyu et les autres.

"Salut le gros! Qu'est ce que vous faites ici avec tous ces gens bizarres?"

Il grimpa d'un bond sur les épaules du géant et ajouta, moins fort, près de son oreille:

"Le plus bizarre, ça reste la type qui se planque sous sa capuche, personnellement, je serais sur mes gardes, avec lui aux alentours!"

Puis il sauta en arrière, n'écoutant pas si le géant avait eu une quelconque réaction orale. Si l'escorte s'était retournée, il ne l'aurait certainement pas vu, accroupi dans une gouttière quelques mètres au dessus d'eux.