Recherche numéro 1 (plante de l'eau) [PV avec Rose Noir]

Invité

L’on pouvait presqu’entre une jolie mélodie, celle du vent qui fracassait les parois rocheuses de la Valley de Gerudo. Le soleil avait frappé fort dans cette journée, ce qui avait ralenti la plupart des gens, dans leurs activités. Pour une fois, c’était enfin le temps de sortir pour Célesta. L’on lui avait donner la chance d’aller sur le terrain pour aller chercher une plante pour faire un mélange curatif à des fins d’utilisation. Mais trouvé cette plante restait une épreuve en soit, parce que chaque plante devait avoir un minimum de spécification pour la trouvé.

Assise sur son cheval, elle regarda la direction à prendre. Céleste descendit de son cheval et attacha les reines sur l’un des piliers du pont de bois. Elle fouilla dans son sac qui semblait être emplis de plein d’objet puis en sortit un livre. Doucement, la femme l’ouvrit pour regarder la carte. Elle portait aujourd’hui un habit rouge, pantalon bouffant dans le bas, un petit ruban pour cacher ses atouts féminins puis a les cheveux remontés, ressemblant à n’importe quelle femme de Gerudo. Son air n’était pas du tout invitant, comme si elle n’arrivait pas à trouvé le chemin à prendre.

-Plante d’eau, la Fughas se retrouve près des grandes étendues d’eau.

En lisant, elle passa la main sur son livre. Pour une personne qui a déjà visité le royaume d’Hurule, il lui serait facile de trouver la plante, mais pour Céleste, c’était presque, un combat. Elle était peut-être contente de sortir mais aurait préféré une visite guider! Puis elle finit par écouté le son des environs pour pencher sa tête vers la rivière qui était plus bas.

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La Rose Noire avait décidé de profiter de sa présence temporaire en Hyrule pour visiter les quelques lieux qui manquaient cruellement à sa culture géographique. Si le domaine Sheikah était encore à étudier, il manquait principalement à son répertoire le Fleuve Zora et le Désert Gerudo. Il allait de soi que pour un esprit curieux de sciences occultes et de moeurs étrangères, ce dernier s'imposait sans conteste. La Beauté que pouvait lui proposer les Zoras était alléchante, mais n'était qu'une sublime façade ne cachant pas grand chose d'autre que des grottes ou temples vides et inexplorables pour quelqu'un comme lui. A l'inverse, le Désert, outre sa ressemblance avec Ikana, lui ouvraient les portes de l'au delà, du Temple de l'Esprit, mais aussi et surtout de la race Gerudo, qui parvenait à l'intriguer presque autant que les Sheikahs. Presque.

Par ailleurs, se trouvant à ce moment au Lac Hylia, il lui était bien plus simple d'y accéder que de traverser de nouveau la plaine en vain.

Passant par les monts d'où s'écoulent l'eau qui nourrit le Lac, le Garo se retrouva bien vite sur les terres rouges de la Vallée Gerudo. Et logeant le long du ruisseau qui se faisait, à fur et à mesure qu'il avançait, de plus en plus calme, les pans de terre et de roche devenaient plus praticables, plus accessibles, et lui ouvrirent bientôt des secrets insoupçonnés. Il remarqua un pont au dessus de lui. Sans doute devrait-il monter pour continuer sa route. Mais alors qu'il s'apprêtait à bondir pour rejoindre les hauteurs, un élément du décors l'arrêta net.

Une pierre de Vérité. Plus communément appelée "Pierre à Potins". Elle était à demi encastrée dans la roche, et scrutait le ruisseau de son air froid et immortel. La Rose fut saisie de fascination, et s'arrêta en cours de route pour admirer et observer la sculpture qu'elle représentait. Pendant une seconde, son esprit fut subjugué. Les richesses et les mystères qui émanaient de ces pierres si rares et si intriguantes le fascinaient depuis toujours. Et elle n'avait eu que peu l'occasion de croiser le chemin de pareilles sculptures, quand bien même elles étaient plus nombreuses à Hyrule qu'à Termina. Cela dit, peu importe combien elle les découvrait ou les découvrirait, cette même hypnose agirait toujours sur sa psyché. Elle en était intimement persuadée.

Un instant il eut un geste imprudent. Il retira son masque, laissa ses longs cheveux roux dissimuler son visage au Monde, et posa le front contre la pierre froide et dure de la Vérité. Il frissona.

Mais sa divine contemplation fut arrêtée par un bruit venant d'au dessus. Quelqu'un était là. De la sublime fascination, le Garo fut prit d'un vent de panique. Quelqu'un l'aurait.... "vu"?... Non, non. Il focalisa son ouïe au maximum. L'individu était derrière lui. Il ne pouvait PAS avoir vu son visage. Mais un reflet dans l'eau? Une meche ballotée par le vent? Non non non non non! Il ne l'avait pas vu c'était physiquement impossible. Il le savait!

Et pourtant son esprit ne put se rassasier de cette simple auto persuasion. Il remit son masque lentement et d'un mouvement ample et aidé d'un peu de magie, bondit comme une balle rebondissante, prit deux ou trois appuis sur les parois de la vallée, et atterrit rapidement à côté de ce qui s'avéra être une belle jeune femme, probablement Gerudo. Sa main droite était posée sur son masque, le tenant fermement bien que cela ne fut pas nécessaire. Au dela des creux qui percaient ce visage d'or ses yeux bleus brillaient d'une lueur assassine.

Elle n'avait rien vu. Elle ne pouvait pas l'avoir vu. Et pourtant, si cette affirmation passait en boucle dans son esprit, il ne put s'empêcher de demander, la voix essoufflée et prise de panique:

"M'avez-vous vu?..."

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Soudain, par un hasard assez étrange, la femme posa le regard sur un curieux personnage, qui était beaucoup plus bas. Cette chose semblait avoir trouvé un morceau de pierre d’une différente couleur que tout ce qu’on pouvait retrouver dans Gérudo Valley. En l’observant plus attentivement, elle remarqua que ce curieux personnage enlevait son masque. Mais un peu en angle à son regard, elle ne vu que des cheveux roux de l’inconnu. Alors quelle était intéresser par cette nouvelle découverte, elle remarqua qu’on l’avait repéré. Rapidement, Céleste recula son corps, loin du regard de l’étrange être, pour essayer de passer inaperçu. C’est alors que ce personnage imposant vint se poster devant elle, comme s’il avait sauté de parois en parois. C’était à rien n’y comprendre, comment ce personnage avait réussit à monté aussi rapidement des parois aussi apique. Même les femmes de Gérudo n’arrivait pas à faire ce genre de chose et elle restait des membres habillent de toute la communauté d’Hurule.

La jeune femme se leva, scrutant chaque détail du corps de l’individu. Mais les cheveux était si long, quelle avait peine et misère à croire qu’il s’agissait d’un homme derrière cette carapace. Elle sortit donc un couteau, orné de pierre verte et rouge et ayant comme symbole encastré, le lion de Naimé. Elle se mit tout de suite en position de combat, tenant la paume du couteau vers l’arrière. La femme fléchit légèrement les genoux puis resta silencieuse jusqu’à ce que l’être prononce des mots… décevant!

-La question serait plutôt, qui êtes vous et comment avez-vous fait pour monter aussi vite?

Les mots de sa bouche sortaient comme si la peste avait prit de chasse la région de Gérudo. C’était si vide, si froid que ça ne donnait n’y l’envie de continuer une quelconque conversation ou sinon d’en avancé une autre. Céleste resta sur ses gardes, gardant toujours le couteau à vu. Ses yeux trahissaient ses nombreuses questions qui auraient pus entretenir une belle et nouvelle conversation. En apprend plus sur les autres cultures restait une preuve de force.

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HJ-Merci. Ton RP est également très agréable à lire. -HJ

La Rose eut un soupir. Un soupir de soulagement. PEut-être la vérité n'eut-elle pas été si cruelle, mais dans son esprit, si cette étrangère avait vu son faciès, elle ne pouvait pas le considérer comme autre chose qu'un monstre. Et le fait qu'elle lui tienne tête, et ne s'enfuit pas en courant à son arrivée à son niveau, étaient pour le Garo la preuve la plus évidente qu'elle n'avait rien vu de ses traits. Il laissa sa respiration reprendre un rythme normal, sa main détacha son étreinte de son masque, et sa posture se détendit.

"Alors vous n'avez rien vu..."

Acheva-t-il, plus pour lui-même que pour un quelconque auditoire. Peu à peu les idées se firent plus claires dans son esprit, et il parvint mieux à analyser la situation. Il l'avait effrayé visiblement. S'il avait pu, il aurait essuyé l'océan de sueur de son visage en passant sa main dessus, mais mieux vallait éviter. La Rose attendit en silence que le calme reprenne sa place au sein de la Vallée, elle ne répondit rien de plus, puis, après un court moment de mutisme qui sembla durer des heures, elle leva la tête vers la Gerudo et entreprit de lui adresser la parole.

"Veuillez m'excuser de pareil acte de barbarie. Je me suis mépris, et j'ai du vous terroriser alors que votre seul crime fut votre présence en cette terre ancestrale. Je n'ai ni droit ni volonté de vous chasser. Néanmoins, si ardue que cette tâche puisse paraître, j'aimerais que vous acceptiez mes plus plates excuses."

Comme pour illustrer ses propos, la Rose s'inclina respectueusement. Elle ne reviendrait pas sur ce qui venait de se passer, autant laisser ca derrière soi. Si on l'interrogeait, elle donnerait quelque excuse de second ordre qui seraient toujous mieux que "mon corps entier est la fusion des démons que l'enfer n'a pas réussi à digérer." D'ailleurs, elle avait totalement occulté la question que la gerudo lui avait posé quant à ses sauts. Si elle voulait une réponse, il lui faudrait la reposer. Apparemment elle n'était pas magicienne, car sinon pareille performance n'aurait pas dû l'étonner.

Le Garo resta incliné, attendant que son homologue daigne briser la gêne dans laquelle il avait lui-même plongé la scène...

Invité

C’était tellement étrange, cette sensation de n’être que mal en présence d’autre personne de son clan. C’était la première fois qu’elle rentrait en connexion avec un autre être. Peut-être un peuple de ses masquer étranges? Même si l’on essayait de la convaincre de laisser tombé les armes, Céleste n’arrivait pas à faire la part des choses. Et si cette manœuvre n’était qu’une magouille pour lui planté le premier couteau dans son dos frêle et délicat. Quelle honte pour elle se serait de tomber dès la première mission !

-Vos excuses ne m’intéressent guère car vous osez caché votre regard derrière ce masque…

Pendant ses paroles, la femme scruta de bas en haut la tunique de l’inconnu pour essayer de trouver un symbole quelconque qui pourrait la guider sur le peuple de l’individu. Puis enfin, elle tourna la tête vers les pieds et remarqua que son livre était sur le bord de tomber de quelque étage. Si elle baissait sa garde, c’était peut-être la fin et si elle ne ramassait pas ce satané livre, c’était la honte! Mais étrangement, le Garo avait changer d’attitude. Elle sentait que sa respiration avait prit du mieux, laissant balayer le stress qui c’était imposé dès leur rencontre. Et enfin, la curieux personnage s’inclina, ce qui fit enfin baissé la garde de Céleste.

-Tu es plus fou que je le pensais… Nul ne doit baisser la garde devant un inconnu. Ta confiance en les autres tu tueras un jour.

Céleste pencha alors son corps vers le livre, mais le coup de vent fit emporter le manuscrit. Céleste se dépêcha d’essayer de le rattraper mais ne réussit pas! Toutes les habilités quelle avait développé n’avait pas dû lui servir, encore une fois! Et le livre tombait comme le châtiment des siens...

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Les paroles de la jeune femmes contrastaient avec ses actes. Ou plutot il sembla bientôt évident au garo que ce livre qu'elle sembla protéger au péril de sa propre sécurité devait avoir quelque particularité. Entre autre, si elle ne lui faisait toujours pas confiance, ce qui était légitime, il était temps pour lui de rattraper sa faute. Ce que lui disait la Gerudo ne le touchait pas. Ce ne serait pas elle qui lui donnerait des conseils de stratégie à adopter en combat. Il en avait vu d'autres. Néanmoins il serait sans doute considéré comme responsable et un conflit serait inévitable si elle finissait par perdre ce bien qui lui avait l'air des plus précieux. La Rose brandit le bras et décrivit un arc de cercle. Un courant d'air fusa entre eux, et le livre sembla prendre un coup au milieu de sa chute, pour se laisser porter vers les cieux avant de retomber devant la jeune inconnue.

Si ce genre de procédé est assez honéreux en magie au vu de la précision et de la force qu'elle implique, un objet aussi léger qu'un livre (si épais soit-il) en faisait un tour de passe-passe de secours des plus appréciables. La Gerudo aurait récupéré son bien intact tandis que le Garo avait bon espoir que cela l'aide à gagner une parcelle de sa confiance.

"Nous avons tous un bien qui nous est cher, ou un fléau qui ne concerne nul autre que nous. Pardonnez si je suis contraint de me cacher derrière ce masque, et ne le prenez pas personnellement. Mais cette malédiction ne doit se répendre nulle part ailleurs que sur mon faciès."

Il posa sa main sur son torse et s'inclina de rechef

"Vous pouvez m'appeller La Rose Noire. Puisque je vous ai effrayé injustement, j'aimerais que vous me donniez une chance de me rattraper."

Objectivement, en sauvant le livre de cette illustre inconnue, il venait de le faire. Mais autant jouer la courtoisie si l'on voulait récupérer pareille bourde. La voix du Garo avait repris sa teinte naturelle. Et si l'agression qui l'avait assaillie les premières secondes lui avait donné un timbre masculin, il devenait désormais impossible de savoir si les accents mélodieux qui échappaient de ce visage doré appartenaient à un homme ou à une femme.

Invité

Elle tourna le corps dos à l’inconnu en donnant un coup sur une petite roche, fâcher d’avoir perdu son bien. Mais sur sa peau, le vent se mit a tourner. Elle tourna le visage, sa chevelure s’agitant sous la pression de l’air. Le cheval commença à s’agitter! Céleste tenta de le tenir calme mais n’y arriva pas. L’animal brisa les reines puis s’enfuie en direction du village. Puis soudain, elle remarqua que le livre était entrain de remonter. La bouche semi-ouverte, le visage questionnant, elle tourna la tête vers l’être. Que cachait-il comme secret pour avoir appris une maîtrise de l’air? Céleste sentit un peu de sable arrivé sur son visage fin. Elle posa son bras devant ses yeux. Quand elle le rebaissa, la femme posa le regard sur le livre qui était sur le sol.

-Mais… comment?

Elle pencha son corps pour ramasser le livre puis recula de quelque pas. Si c’était un monstre, il semblait vraiment puissant. Un peu apeuré par tout ce qui se passait, elle recula encore de quelques pas, essayant de ne pas perdre des yeux « ça »! En reculant, elle tomba sur le dos, le livre retombant sur le sol. C’était la honte, mais la peur était beaucoup que forte que tout. Céleste ne bougeait plus, comme si elle voyait la mort arrivé. C’était certain, il ne fallait qu’un instant pour tuer cette pauvre brebis égarer!

-Malédiction… je rêve…

Elle reprit lentement le livre en restant sur le sol, comme une idiote. Quelle honte pour son peuple de la voir dans un tel état ! Gérudo ne devait surtout pas être au courant de cette rencontre… Voyant que les paroles de l’être fut inoffensif, Céleste referma rapidement les barrières sur sa peur. Son visage revint froid et distant.

-Vous venez de porte honte sur ma tête... chance que personne n'est assisté à votre gloire! Je hais les glorieux...

Elle soupira longuement puis dit plus calmement.

-Vous savez, les vrais monstres se créé de l’intérieur… J'aurais tellement envie de... remédier à cette honte... et de prendre couteau pour vous montrez ce qu'est un vrai monstre!

La femme se mit à rire, un peu nerveusement.

-Céleste n'est pas un ange...

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La Rose écouta la jeune inconnue s'énerver, et plus elle parlait, plus son caractère spontanné semblait lui rappeler celui de quelqu'un qu'elle avait connu quelques années auparavant. Une vague de nostalgie s'empara du garo pendant un instant avant de disparaitre. D'un oeil extérieur, il n'avait pas bougé d'un millimètre. La chose plus intéressante à noter était qu'elle sembla terrorisée par ses capacités magiques. Etonnant. Les hyliens étaient-ils donc moins magicien qu'à Termina? Cela paraissait peu probable pourtant. Surtout pour des peuples tels que les gerudos ou les sheikahs. Le Garo l'écouta avant de lui répondre en haussant les épaules:

"Je suis un fou qui baisse sa garde comme un amateur, et pourtant vous semblez vous offusquer d'une défaite. Un vrai guerrier sait éviter les deux, chère amie."

Il eut un rire amusé avant de poursuivre:

"Vous n'avez pas de honte à ressentir. La magie ne fait pas tout, vous savez. D'ailleurs le plus souvent je n'utilise aucun sort pour me battre tant cela peut fausser la donne. Dépendre de ses pouvoirs revient à donner à son adversaire le meilleur moyen de se faire battre."

Suite à cela, la Rose décida de ne pas relever sa remarque sur les monstres. C'était là des propos cohérents et logiques.... pour tous ceux qui n'étaient pas des monstres eux-même. Le Garo n'ajouterait rien. Oh, plutôt, rien à son sujet, car il s'autorisa:

"Ce que vous ressentez m'a tout l'air d'être de la colère et de l'humiliation. Or ce sont là deux des sentiments les plus humains qui soient."

Sauter à la gorge d'un inconnu n'était pas l'oeuvre des monstres, mais l'oeuvre des bêtes.
Céleste. Elle disait qu'elle s'appelait Céleste.

"C'est un nom magnifique que vous portez, très chère. Et il vous va à ravir. Maintenant dites-moi..."

Sous cape, on pouvait deviner qu'il croisait les bras.

"Vous vous surprenez de quelque sortillège, et cela me parait étrange. La contrée d'où je viens dispose-t-elle de plus de magie qu'Hyrule, ou n'êtes-vous tout simplement pas une grande voyageuse?"

En dépit de la prétention que l'on pouvait interpréter dans ses mots, le ton de sa voix était tellement sincère, tellement serein et tellement innocent qu'il serait difficile de voir en ses paroles une quelconque offense ou provocation. D'ailleurs, le Garo ne souhaitait pas en faire ressentir. Son intrigue était réelle, et il avait hâte d'en découvrir d'avantage sur cette inconnue qui avait survécu sans magie dans un monde de sortillèges quasi omnipotents.

Invité

Elle s’abreuvait des mots de Rose noir, comme si c’était de l’eau. C’était là, de sage parole! Mais tous savent que la sagesse reste très près de la folie. Elle se leva lentement essuyant ses habits. Pendant la discussion, quand l’inconnu discuta des sentiments, Céleste crispa légèrement les muscle et elle ne put s’empêcher d’ajouter!

-Les sentiments pour les faibles…

Puis vint un petit coup, dans sa tête jusqu’à son âme. Il est vrai qu’une guerrière de sa tribu aurait vu depuis bien longtemps des pouvoirs sur les terres d’Hurule. Mais Céleste, face au poids qui logeait sur ses épaules n’avait pus vraiment prendre contact avec quiconque en dehors de son peuple. Elle essaya de laisser ses émotions de côté, puis resta statique, comme une statue.

-Vous croyez trop que vos belles paroles seront vous attirez les échos de Gérudo.

C’est à ce moment quelle remarqua que son couteau de cérémonie était tombé sur le sol pendant toute sa manœuvre. Céleste le ramassa rapidement, sera le couteau puis commença à ignorer le dit monstre! Elle ouvrit son livre et tenta de ce concentré, mais son regard semblait s’échapper du livre pour voir la réaction de l’être. Puis elle replongea ses yeux dans le livre.

-Vous cachez bien plus de secret que moi…

Elle continua à tourner les pages, cherchant celle de la plante d’eau.

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Pendant que Céleste continuait de chercher sa plante, la Rose revint sur ce qu’elle venait d’entendre.

« Certes… Mais l’on ne choisit pas toujours les secrets que l’on cache. »

Et dans ce domaine, le Garo avait été une véritable toile d’araignée. Attrapant à peu près tout et n’importe quoi, avec une forme de prédisposition pour l’indésirable. La majeure partie des secrets et des fléaux dont il était aujourd’hui souffrant, il ne les avait pas choisis. Et pour un certain nombre d’entre eux, il s’en serait bien passé. Mais qu’importe. L’orgueil de la gerudo eut toutefois raison sur un point. La Rose Noire cherchait à en savoir plus au sujet du peuple du désert. Aussi, il se décida à ne pas cacher ses interrogations.

« Je n’ai pas espoir de gagner la confiance Gerudo avec quelque lyrique propos. Cela dit, je suis venu de loin, et je dois admettre que votre peuple m’intrigue. Voire me fascine. »

Il marqua un temps et fit quelques pas.

« Les gerudos ont réussi à s’adapter au terrain qu’aucun peuple n’a osé affronter. Vous avez batti le Colosse du Désert, qui est sans nul doute une des constructions les plus merveilleurses et les plus monumentales au monde. Vous avez cerné les mystères de l’Esprit. Et la légende raconte même qu’une des Sages de l’ancien Temps était Gerudo. »

Il se tut de nouveau. Les Garos n’avaient aucun passé similaire. Il y avait fort à parier que ce n’était pas eux qui avaient construit la Forteresse de Pierre. Et s’ils avaient été responsable du Masque de Majora, ce n’était pas l’œuvre dont la Rose était la plus fière… Quelque part, il se reconnaissait en ce peuple du désert, à demi exclu du monde verdoyant d’Hyrule, tandis qu’au fond de lui, c’est une profonde jalousie qu’il ressentait.

« Vous avez l’air de chercher quelque chose, je me trompe ? Je ne pense pas être très utile, mais si mes pouvoirs peuvent vous aider… Vous n’aurez qu’à me raconter les merveilles de votre civilisation en compensation. »

On sentait dans cette dernière proposition un sourire naitre derrière le masque d’Or. Un sourire amusé, sincère là encore, où l’ironie se mêlait avec l’espérance.

Invité

Elle releva le regard vers l’être, releva les lèvres légèrement, un air de dégoût. Les fleurs que Rose Noire tirait au peuple de Gérudo n’animaient guère l’enthousiasme de Céleste. Elle finit par fermé son livre, reprenant un air statique. Étrangement, son corps était complètement droit, ses bras placés exactement pareille, comme si la perfection faisait partie de leur quotidien. Et c’est là que tomba la discussion sur le sage du temple du temps. Il était de plus important de ne jamais, JAMAIS discuté des sages du temps et c’était même interdit au risque d’avoir la langue coupée. Puis soudain, l’être lui proposa son aide, mais à des conditions inacceptables. Elle prit un grand respire…

-Gérudo n’est pas à vendre et encore moins à échanger!

Elle commença à approcher vers la Rose avec un pas léger.

-Si nous possédons autant de secret, c’est que nous les protégeons bien!

Puis elle se mise à quelque pas de la Rose puis fit un léger sourire mesquin. Quand elle arriva près de l’être… elle le scruta encore plus attentivement !

-Et dite moi, cette malédiction, c’est mérité?

Elle prit le temps de dire le mot mérité, allongeant les syllabes. Encore une fois, la question se voulait avoir une réponse mais le ton fendant utilisé mélanger au sarcasme ne semblait pas très invitant. Elle leva lentement sa main gauche, vous touchez au masque mais se doutait bien que l’être n’allait pas se laisser faire. Elle resta donc sur ses gardes pour ne pas se faire prendre de cour.

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Céleste avait mal interprété ses propos. Il faudrait corriger cela. Mais avant que le Garo n’ait le temps de rectifier ses propos, la jeune étrangère avait entreprit un autre type de démarche. Plus… insolente cette fois. Cela aurait pu marcher, mais elle avait oublié quelque chose. Un instant, elle avait eu peur de ses pouvoirs. Et peu importe que la Rose se soit montré inoffensif, la jeune femme savait pertinemment qu’un claquement de doigt aurait suffit à la mettre à terre. Aussi, son manège d’insolence ne rimait à rien. Il la laissa poser la main sur son masque. Ca aussi, il en avait vu d’autre. C’était si jamais elle essayait de le lui retirer, qu’elle le regretterait pour l’éternité. Le garo se laissa donc faire, une main féminine et belle était déposée sur un visage qui n’était pas le sien. Son regard se fit mélancolique et il répondit :

« Les malédictions sont souvent méritées. A vrai dire, je ne me souviens pas même de ce qui m’a valu la mienne… »

Alors qu’il disait ces mots, son regard était focalisé sur l’apparence jeune et belle de Céleste, mesquine, cynique, intolérable. Et l’irréparable fut lancé. Une douleur aigue s’empara du crâne de la Rose qui se recula en retenant un cri et en posant les mains sur l’arrière de sa tête. Le tsunami de sueur qui l’avait assailli lorsqu’il pensait qu’elle l’avait vu lui monta de nouveau au visage alors que ses yeux prirent de nouveau une teinte ahurie. Il releva le regard. La douleur avait disparu aussi soudainement qu’elle était apparu. Mais alors qu’il revint à la jeune Gerudo, il aperçut une jeune fille, rousse, apparemment Gerudo, qui le regardait. Elle ne devait pas avoir plus de huit ans.

Le Garo cligna des yeux. Elle avait disparu. Il soupira. Ce n’était pas le moment de passer pour un fou. Aussi il déposa un genou au sol et fit mine de tousser bruyamment.

« Huhuhu. Vous voyez, vous vous considérez comme faible, comme humiliée. Mais je reviens d’un combat qui m’empêche d’utiliser les plus bas niveaux de mes compétences magiques. Quelle pitié…»

Il reprit son souffle et se releva, en époussetant sa robe.

« Vous m’avez mal compris Céleste. Ma proposition n’avait rien d’insultant. Je ne sais que trop bien ce que valent les secrets d’un peuple pour avoir l’outrecuidance de vous proposer de les vendre. »

Il épousseta son épaule avant de reprendre :

« Je me laisse le risque de découvrir les secrets par moi-même. Ce que j’aimerais savoir des Gerudos est plus… banal. Connaitre vos modes de vie. Savoir comment votre société fonctionne. Je veux comprendre et connaitre ces esprits brillants qui ont conçu une partie des mystères de notre monde. »

Il haussa les épaules et rit :

« Considérez-moi comme un fan qui aimerait en connaitre d’avantage sur sa vedette, voilà tout. »

La réticence de Céleste était logique. Légitime même. Cela dit elle ne serait pas gênante outre mesure. Si elle refusait de lui parler, il trouverait d’autres femmes du désert, quitte à cotoyer des traitresses bannies, afin d’en apprendre d’avantage sur ce peuple fascinant.

Invité

Quand Céleste avança sa main délicate vers le masque, un léger frisson passa dans son dos. Le contact chaud que produisait la chaleur d’un seul individu pouvait s’avérer être beaucoup mieux que de toucher le vrai visage. Sentir cette chaleur corporelle qui transperce le masque… Et l’histoire de la malédiction avait un goût triste, presqu’amer. Le visage de Céleste changea légèrement pour plus empathique, même si elle gardait un visage qui ne prononçait pas grande émotion. Elle posa ses yeux directement dans les siens. C’est exactement à ce moment qu’elle vu la pupille de son interlocuteur changer. Elle recula alors que l’être tomba sur le sol en criant. La douleur que la Rose pouvait ressentir affligeait une panique chez la femme. Elle se mit alors à ça hauteur, ne disant rien, ne faisant que le regarder. Puis soudain, plus rien… Céleste se leva puis vint porté sa main à menton. Elle passa ses doigts en dessous, l’air de réfléchir.

-Est-ce mon regard qui à provoquer ceci?

Céleste se mise à rire.

-Vous comprendrez que notre mode de vie est l’un de nos points forts, mais que s’il s’ébruite, nous aurons beaucoup de voyageur sur les terres du sable. Mais je peux vous dire une seul chose… Je me présente, Céleste, Maître de rituel en devenir. Si un jour, vous trouvez ce rituel qui sera levé le châtiment sur votre tête, venez me voir, je serai lire la plupart des inscriptions codées, des parchemins étrange… et trouver les ingrédients sur les terres d’hurule.

La jeune femme commença alors à sortir une corde de son sac et l’attacha à un des piliers de bois du pont. Elle finit par placé ses mains en position, prête à descendre.

-Mais si vous traînez encore dans le coin pour les informations, sachez que je ne serai pas douce et n’y invitante. Peut-être ne suis-je pas la parfaite guerrière, mais les autres de mon peuple pourront vous montrez ce que sera la fin de votre vie.

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HJ- J'ai rarement vu un joueur de RP respecter le caractère et les moeurs Gerudo avec autant de justesse. Je t'en félicite. -HJ

Le Garo eut de nouveau un petit rire. D’abord agressive, la jeune Gerudo était désormais presque tendre avec lui. Ou du moins, elle semblait vouloir prendre soin de sa santé. Cynique, il répondit à sa première phrase :

« Hahaha, ne vous surestimez pas. Vous êtes d’une incroyable Beauté, mais le monde en contient d’autres auxquelles j’ai survécu. »

Paradoxalement, la Rose savait que ce n’était pas le degré d’une Beauté qui en définissait l’impact. Il avait été tétanisé par des engeances assez banales qui avaient pourtant su réveiller une corde sensible chez lui. Ce qui était regrettable, c’est qu’à cet instant précis, il aurait aimé se souvenir de ce qu’il avait ressenti, quelques secondes plus tôt, lorsqu’il avait plongé son regard dans celui de l’inconnue. Mais la douleur et l’hallucination avaient tout balayé, sans préavis, et sans pitié.

Ainsi Céleste était une Maitresse de Rituel. Et elle pensait qu’un rituel quelconque saurait lever le fléau des épaules du ninja d’Ikana. Le sourire sous son masque d’or redevint amusé et attendri. Encore une fois elle avait, sans le vouloir, manifesté le désir qu’il ne meurt pas tout de suite. C’était délicieux.

« Ne vous inquiétez pas pour moi, Amie. »

Il recula un moment, pris de l’élan, se mit à courir en avant, et bondit. Son saut n’avait rien de violent, il sembla soulevé comme une feuille porté par le vent. La Gerudo pouvait sentir le courant d’air lui caresser le visage. Lorsqu’il fut passé, la Rose Noire était de l’autre côté du précipice. Il se retourna vers elle, se pencha vers la falaise, et reprit :

« J’ai déjà vu la fin de ma Vie. Et ce n’est pas comme cela que je finis. »

Alors qu’il disait cela son regard se leva et il vit, assis sur la falaise qui lui faisait désormais face, un autre enfant, gerudo encore une fois. Mais cette fois, tout semblait indiquer que c’était un garçon. Il le regardait avec haine et mépris. Le Garo ne saurait dire pourquoi, mais sa colonne vertébrale se fit douloureuse. L’enfant disparu en une seconde, et le ninja tomba dans les pommes.

Tout devint noir, et après une toux qui laissa jaillir une gerbe de sang d’un rouge sombre presque noire de son masque, il tomba de son perchoir, inerte. Les roches étaient nombreuses de ce côté de la falaise. S’il ne se réveillait pas vite, il y laisserait probablement bien plus que des plumes.

Invité

(Je n’étais pas sure si tu es dans le précipice ou la rivière ou seulement en haut, l’autre côté du pont. J’ai opté pour la première idée! Le post ne se veut pas très long, parce que je ne veux pas faire trop d'action en si peu de temps. Si le post ne convient pas... dit le moi! Et merci pour le compliment... Moi j'aime tellement l'intégrité et la soif de connaissance de ton personnage!)

Les compliments ne semblaient êtres que du vent, comme cette Rose pouvait si bien le faire. Mais c’est quand il prononça le mot amie, la femme lui jeta un regard dure et lourd. Puis elle remarqua que l’être regardait en direction du vide. Puis la chute s’exécuta. Sans réfléchir, elle lâcha alors la corde, se tira dans le vide. Avec ses mains, elle rattrapa la corde, donna un coup sur la paroie ou elle descendait. Puis avec une justesse incroyable, elle relâcha la corde, essayant de tomber plus vite que l’être, arrivant près de l'autre côté du précipice. Elle stoppa son mouvement sur le bord d’un roche, se frappant le ventre contre le côté d'un rocher. Céleste glisse légèrement et elle s’agrippa attrapant de justesse la Rose Noir, tout ça en même temps. Mais sa main tenait juste, et la Rose n’était pas des plus léger. Les deux êtres étaient suspendu dans le vide! Elle criait de toutes ses forces.

-Réveille toi.. RÉVEILLE TOI

Maintenant, la femme était suspendue dans le vide et son corps crispait ses muscles au maximum. Mais le sable fit glissé légèrement sa main qui se tenait sur la paroie rocheuse.

-Rose… ROSE

La gérudo était honorable. L’être avait réussit à lui redonner son livre… elle lui devait bien un service. Mais peut-être avait-elle mal réagit. Elle ne tiendrait plus longtemps, son corps commençait déjà à faiblir.

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HJ- Ton post était parfait. J'espère que tu ne verras pas d'objection à ce que je profite du topic pour faire avancer le script de mon personnage. Je le ferai régulièrement de topics en topics, et c'est avec toi que j'inaugure le procédé. Envoie moi un MP si cela te pose problème -HJ

Le vide. Un vaste terrain blanc. Ni ciel, ni sol, ni murs. Et pourtant il marchait. Le garo était là, en tenue habituelle, et partout où il pouvait regarder il ne voyait que du blanc. Un blanc éclatant, aveuglant, mais dans lequel ses yeux pourtant clairs parvenaient à rester impeccablement ouverts et à discerner les différentes teintes claires de ce lieu si... vide. Il n'y avait pas d'autres mots. Certains considéraient l'au dela, le néant, comme noir. Mais en tombant ici, la Rose ne put s'empêcher de se dire que s'il devait y rester, il n'y aurait sans doute pas d'enfer plus effroyable que cette éternelle surface blanche dans laquelle il avait l'air de baigner.

Un flash.
En face de lui une jeune fille. La même qu'elle avait vu auparavant.
Un second flash.
A sa droite, le jeune garçon, gerudo.
Un dernier éclar.
A sa gauche, une silhouette teintée de tant d'éclat qu'il ne pavenait pas à poser ses yeux dessus.

Où était-il, que se passait-il? Etait-ce un rêve? Un cauchemar? Peu importe combien son esprit se concentrait, se focalisait, il n'arrivait à penser à rien, à ne se rappeler de rien. Ni comment il était arrivé ici, ni ce qu'il faisait avant, ni pourquoi il était là. Son esprit était comme ce lieu. Vide.

"Tu ne devrais pas être là."

Fit la première jeune fille avec une moue contrariée. Il releva la tête vers elle, interrogatif.

"Tu sais bien qu'on veut pas de toi ici!!"

C'était le petit garçon, il avait tappé du pied en disant cela. Le teint marronâtre presque vert de sa peau le faisait ressembler à une version enfantine des gravures qui représentaient Ganondorf dans le temps où les Gerudos avaient encore un roi. C'est d'ailleurs ce qui lui avait fait pensé que c'était un Gerudo. Mais au vu de cette insolence, il commenca à douter.

"...rarf."

La Rose se tourna vers la troisième entité, et cacha ses yeux pour ne pas s'aveugler à sa vue.

"Hein?" demanda-t-elle.

"Nous devons fuir, tu le sais."

"De quoi parlez vous?... Qui êtes vous?..."

"Deconne pas immonde déchet! On veut pas de toi ici! Les terres sacrées d'Hyrule veulent pas de toi!!"

"Qu'est-ce que tu racontes petit effronté? " La rage commenca à remplacer l'incompréhension. D'un geste de bras il fit jaillir une de ses lames de sa manche.

"Tu devrais pas êtreuh làààà-heu ~ Tu devrais pas êtreuh làààà-heu ~" Chantonna la fillette.

"LA FERME!" Hurla la Rose en envoyant son arme trancher l'avatar maudit qui le narguait comme jamais. A cet instant le troisième enfant, plus brillant et scintillant que jamais fut saisi d'un éclat nouveau, rouge et mauve, et stoppa net son mouvement en criant:

"ROSE!!"

*************************************************

-Rose... ROSE!!

Le Garo ouvrit les yeux. Une émanation terrifiante de magie jaillit de l'intégralité de son corps tandis qu'il brandit les bras droit devant lui en poussant un hurlement presque bestial. Une onde de vent fut propulsée de ses mains avec une puissance si démesurée qu'elle sépara les flots en dessous de lui et propulsa les deux individus en l'air, les faisant regagner la hauteur de la vallée, au niveau du pont qui menait à la forteresse Gerudo. Ce ne fut pas sans une chute violente et sans quelque frayeur, mais au moins il étaient saufs. Pour le moment.

La Rose Noire se redressa, essouflée. Que venait-il de se passer? Elle n'avait jamais eu pareille hallucination avant. D'ailleurs, les seules fois où elle hallucinait, c'était lorsqu'elle se regardait dans un mirroir. Non... Non ca n'avait aucun sens, elle était venu à Hyrule de nombreuses fois jusque là... Pourquoi ici? Pourquoi maintenant? Et qui étaient ces gosses qui parasitaient son inconscient? C'était trop pour elle, elle ne pouvait réfléchir pour le moment. Elle reprit ses esprit tant bien que mal, se redressa en s'épaulant à un bout de falaise proche d'elle et tourna le dos à Céleste avant de commencer, suffoquante:

"Je... Je suis désolé... Je ne sais pas ce qui s'est passé... Pardonnez-moi..."

Le Garo tremblait. Il ne s'était pas encore remis de ces événements. Il se savait monstrueux, il se savait porteur d'un fléau trop lourd pour les épaules d'autres que lui, mais jamais ce fléau ne s'était matérialisé de la sorte. Mais si jamais des songes étranges commencaient à l'assaillir en plein jour et à n'importe quel moment, il ne saurait plus quoi faire. Le simple contact avec les autres serait dangereux pour le monde. Plus il y pensait, plus il avait l'impression que, pour une raison ou pour une autre, quelque chose en lui l'avait rendu... risqué...

Invité

-Rose Noire respire… apprend à gérer ton corps. Tu as le contrôle, tu peux calmé ta respiration si tu le désire.

-Ne sursaute pas... et laisse moi faire.

-Ton esprit te parle… écoute le!

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Le stress, la peur, la confusion.

La chaleur, l'oubli, la sérénité.

Que venait-il de se passer? Quel espèce de sortilège était-ce là? Nombreux étaient les incantations permettant de soigner les blessures, mais à part en cas de possession démoniaque quelle qu'elle soit, le Garo n'avait jamais vu de magie pouvant soigner l'esprit. Non. Il était le premier à prétendre que trop se baser sur de la magie était la mauvaise chose à faire. Et si la peur avait initié dans ses réflexes récents quelque utilisation de ses compétences, il était le premier à tout faire pour éviter de s'en servir en règle générale. Par ailleurs, le détail ne lui revint que dans un second temps, mais il n'avait pas senti la moindre pulsion énergétique. Le Garo secoua la tête, comme pour sortir de sa rêverie, et leva un visage interloqué vers Céleste. Son regard était confus, mais aussi et surtout surpris. Il ne put s'empecher de commencer:

"Mais... Comment..."

La Rose s'arrêta. Quelle idiote. Elle venait de rencontrer une des Gerudos, les entités les plus puissante d'hyrule avec les Sheikahs et, pour clore le tout, celle qu'il avait sous les yeux s'était présenté comme une Maitre de Rituel. Evidemment qu'elle avait quelque compétence qui lui échapperait. Au départ, la Rose voulu lui demander plus de précisions, d'informations, voire même des cours. Mais il ne daigna pas poser la question pour deux raisons. La première était que cela faisait sans nul doute partie de ces secrets que les Gerudo gardent avec une certaine... efficacité. La seconde était qu'elle avait conscience, au fond, que si c'était un secret si bien gardé, c'était que son apprentissage devait être long et pénible. Dans son esprit, il imaginait déjà Céleste avoir du retenir les points sensibles du corps humain à l'age de 5 ou 6 ans pour commencer à pratiquer ensuite. Son regard se fit donc plus volontaire et le plissement de ses yeux indiqua un léger sourire.

"Les arts Gerudos sont surprenants, très chère. Et je comprends que vous les conserviez avec autant de mystère."

Il s'inclina, une fois encore.

"Veuillez me pardonner. Une fois encore j'ai une dette envers vous..."

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La Gérudo croisa lentement les bras, puis regarda le masque. Les pupilles de ses yeux ne semblait que bouger au balancement du corps de l’être. La question qui fut posé anima un sourire de quelque seconde dans son visage. Puis elle retourna ou la corde, recommençant à l’installé pour descendre. Ses gestes fut plus lent qu’à l’habituelle car elle semblait être en période de réflexion.

-Comment n’est pas la question… mais plutôt pourquoi je l’ai fait?

Puis elle resta fixe, posant son corps dans le vide. Elle bloqua de sa main gauche la corde pour ne pas descendre toute suite, pour finir la discussion avec l’être. La Rose semblait un peu perdu, mais Céleste trouvait qu’elle en avait déjà assez fait à ce sujet. Pendant un instant, elle tourna la tête vers le bas. La femme écoutait quand même ce qu’on lui disait, mais savait très bien que le temps commençait à lui manquer. Puis elle entendis le mot dette…

-Oublier cette dette… Personne ne doit savoir que je vous ai aider…

Elle crispa les muscles mais sentit quelle avait de la misère à se tenir. Elle finit par lâcher la corde pour se remettre droite sur la terre ferme. Céleste commença à passer ses mains sur ses bras. La douleur l’envahissait et si elle forçait davantage, ça n’allait pas avantager sa condition actuel. La force qu'elle avait déployer tout à l'heure l'avait priver de beaucoup d'énergie. Elle commença alors à rouler la corde, pour avouer dans sa tête que sa mission avait échouer. Mais il avait peut-être un moyen de pallier à l’humiliation qui l'attendait lors de son retour dans la tribu. Elle serra la corde dans son sac et leva le bras vers Rose.

- J’ai la réponse à votre dette… je veux un objet qui vous appartient et il peut être sans valeur.

L’on ne pouvait pas vraiment comprendre ou Céleste voulait en venir avec cette objet.

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La honte que ressentait presque Céleste à avoir aidé un inconnu fit sourire la Rose. S'il c'avait été dans ses cordes et dans son caractère, il aurait plissé les yeux et se serait permis un "KAWAAAIIII" de tout les diables. Mais dans le cas présent, elle se contenta de rire discrètement sous son masque. Elle avait une dette envers la Gerudo, qu'elle le veuille ou non. D'ailleurs cette absence de volonté fut bien vite remplacée par une demande des plus pittoresques. Le Garo croisa les bras. Un objet qui lui apartenait hein? Il se posa la question. Tout ce qui faisait partie de son équipement de base, toge anti-inflamable, masque d'or, lames en platine, ainsi que tout ce qu'il avait récupéré de l'équipement de son maitre, tout ca il était hors de question qu'il s'en sépare. Et paradoxalement il n'avait aucun bien dont il pourrait se défaire. Il réfléchit un long moment. L'idée lui vint. Il avait gardé cet objet trop longtemps, et s'était rendu compte qu'il n'en n'aurait plus jamais l'usage grâce à sa maitrise magique du vent. Aussi il acquiesca et fouilla dans les tréfonds de sa toge. De l'extérieur on ne le voyait que bouger les bras, remuant le tissus mauve qui le recouvrait, mais on ne devinait pas ses gestes. Il finit par sortir l'objet en question et le tendre à Céleste.

"Je ne sais pas si cela fera l'affaire. Mais c'est, je crois, la seule chose que je puisse vous offrir."

Le grappin semblait comme neuf. Quelques rayures sur la pointe prouvaient qu'il avait déjà servi, et pourtant il était si propre qu'il donnait l'impression d'être d'une excellente facture. Ce qui était le cas. A préciser que la chaîne à laquelle il était relié était particulièrement longue, et pouvait être d'avantage comparée à celle d'un Super grappin. La Rose Noire espérait que cela serait suffisant. Cela l'ennuyait de laisser une dette impayée, et elle se doutait bien que le caractère renfermé de la jeune femme l'empêcherait bien vite d'insister.

Invité

-Par…fais…

-Plus de dette… N'oublier pas mon offre...

(Merci pour le Rp, c’était super)

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