[Terminé]Un camp trop loin...

Pendant le moment d'absence de son compagnon, Hérésia récupéra un peu et fit un feu pour cuire la viande qui résulterait de la chasse d'Unuldur. Au loin, quelques Sakdoss curieux s'apprchèrent... Ils repartirent tous, une flèche planté dans la crâne. Hérésia soupira. Elle qui ne quittait pratiquement jamais sa fôret, la plaine était bien animée. De temps en temps, elle voyait des facteurs passer.

Unuldur : Me revoila, avec à manger en prime !

Hérésia fit un grand sourire. La viande lui passerait l'envie de sang pendant quelques heures. Après elle devrait chasser seule...

Hérésia : J'ai fait un feu, tu n'as plus qu'à faire cuire.

Elle n'ajouta pas pas qu'elle avait un peu galèrer pour le faire. Ca aurait plus facile si elle contrôlait le feu. Elle remarqua que Silver, son loup, était parti chasser lui aussi pour nourir sa famille...

-Merci beaucoup, ca m'évite de devoir en faire un moi même, ce qui pourrait etre long, dis-je en souriant.
J'étais parcourus de frissons, pas comme quand j'ai froid, ce qui arrive rarement, mais là, je frissonnais. Je ne savais pas pourquoi. Cela n'étais pas normal.
Suite à l'anormalité de cet evenement, je ressentais comme une boule dans l'estomac. Je ne savais pas ce que c'était, mais c'était assez agréable. Je crois qu'on appelle ça la peur. Mais la peur est sensée donner envie de fuir, de jeter les armes et d'implorer la pitié.
Mais pourquoi j'avais peur ?
Peut etre a cause des frissons que j'avais inexplicablement eu.
Mais pourquoi avoir peur de l'inconnu ? C'était stupide !
En tout cas, j'aimais bien la peur.
C'est après cette petite découverte que je m'aperçus que je n'avais pas bougé depuis quelques secondes.
-Désolé, j'ai quelques... Je... C'est étrange. Je commence a ressentir des émotions. J'apprends lesquelles sont lesquelles. C'est vraiment étrange.

Hérésia avait aussi senti une présence perturbante. Elle n'avait pas souvent peur mais là, elle ne pouvait s'empècher de frissonner et de tourner la tête dans tout les sens pour observer, découvrir cette précense. Et le fait qu'Unuldur ne bougeait pas pendant quelques instants ajouta un peu plus d'inquiètude à la jeune fille. Elle soupira lorsqu'il lui répondit.

Unuldur : Désolé, j'ai quelques... Je... C'est étrange. Je commence a ressentir des émotions. J'apprends lesquelles sont lesquelles. C'est vraiment étrange.

Hérésia : Je suppose que c'est plutôt bon signe non ?

Malgré le sourire de facade, la jeune fille savait que quelque chose n'allait pas. Pendant qu'il mangeait, aucun des deux jeunes gens ne remarqua les silhouettes qui se détachaient lentement de la fôret derrière Hérésia...

-Peut etre bien mais...
Je me retournais brusquement, mû par quelques instincts, empoignant mon arbalète. Il y avait des silhouettes qui s'avancaient, venant visiblement de la forêt.
-A terre, il y a des hommes qui viennent. Essaye de ramper discretement, de facon a disparaître dans les hautes herbes.
Je remit ma capuche, reprenant mon visage sans expression. Mes vieilles habitudes refaisaient surface. J'encochais un carreau, caché derriere une masse d'herbes assez vertes et hautes pour que l'on ne me voie pas lorsque je suis couché.
Je visais les individus qui s'approchaient de notre camp, attendant de savoir si ils étaient hostiles ou pas.

Hérésia n'en croyait pas ses yeux... Bien que la silhouette devant elle avait beaucoup changé par rapport à ses souvenirs, son identité ne faisait aucun doute pour la jeune fille. Elle avait devant elle son frère. Jeden, son frère disparu ! Il devait bien avoir 16 ans maintenant. Hérésia voulut courir vers lui mais elle remarqua que quelque chose n'allait pas. Ses cheveux étaient devenus entièrement noirs et ses yeux étaient colorés de rubis. Deux autres vampires de pur sang l'accompagnait tels des ombres. La jeune fille tenta un regard vers Unuldur.
Grossière erreur

Son frère lui sauta dessus. Hérésia reprit contre son gré ses instincts de vampire. Un magnifique corps à corps commença entre le frère et la soeur tandis que les deux soufifres s'occupaient d'Unuldur. Bien sûr, les carreaux de son arbalète étaient un peu léger pour parvenir à bout de ses assaillants. Hérésia, qui ne voulait pas blesser son frère, retenait ses coups même si elle savait que lui ne faisait rien pour essayer de modérer les siens. Elle réussi à le mordre à l'épaule et le poussa dans l'herbe. Haletante, elle se releva. Elle avait été blessée prêt de sa cicatrice et la douleur se lançait dans tout le bras.

Hérésia : Que Diable t'est-il arrivé Jeden ?

Jeden : Tu ne comprends pas "chère" soeur ? L'Empereur m'a sauvé. Il a fat de moi un être de sang pur. Pas un horrible hybride comme toi. Il m'a chargé de me sacrifier pour parasiter ton esprit. Tu seras moi et je serais toi.

Hérésia : Il n'en est pas question. je suis enfin libre de ton cauchemar, ce n'est pas pour que tu reviennes me hanter. Repars d'où tu viens où je serais obligée de te tuer.

Jeden : Tu tuerais ton frère ?

Hérésia : Tu n'es plus mon frère.

Elle dégaina son katana et courut vers son frère qui lui, avait dégainé une faux que la jeune fille ne connaissait que trop bien... Elle avait la même.

Je voyais trois hommes. Ou vampires, plutôt. Leurs yeux rouges indiquaient qu'ils l'étaient. Deux d'entre eux me repérèrent rapidement. Je lâchais un juron entre mes dents, puis lâchais mon trait, qui se planta dans la gorge de l'un d'entre eux. Un coup qui aurait dû le tuer immédiatement. Il regarda la large hampe qui était coincée dans son cou, puis me lorgna d'un sourire carnassier.
-Eh merde, murmurais-je, Hérésia, c'est quoi ce bor...
L'un d'entre eux essaya de me bondir dessus, je dus remettre mon arbalète dans le dos tout en sautant sur le côté. Je fis une roulade latérale pour l'éviter de justesse. Je délivrais ma lame de sa prison de cuir, puis portais un coup aux cuisses pour le faucher.
Je n'avais qu'entaillé ses jambes, et il me regardait toujours avec son sourire de carnivore. Il dégaina un long poignard acéré du fourreau qui pendait à sa ceinture, puis tenta un coup d'estoc, visant mon estomac. Je déviais l'attaque d'un coup de pommeau dans le crane de la chose, ce qui eut pour effet de le déstabiliser quelques secondes. J'en profitais pour planter mon épée dans son ventre.
Erreur de débutant.
Il me repoussa, laissant l'épée enfoncée dans son corps, la traversant de part en part. Je dus me défendre a mains nue contre un vampire. Dur. J'allais y passer, c'est certain.
Le vampire essaya de m'attaquer avec son poignard, pendant que l'autre regardait, amusé, en attendant son tour. Je n'eus d'autre choix que de parer avec mon bras gauche. Le poignard se planta dans ma main, en plein milieu de la paume.
Je hurlais. La douleur que cela provoquait fit monter une nouvelle sensation. Une sensation qui me fit en partie oublier la douleur, qui me donnais la force bouillonnante d'éventrer cette chose a mains nues.
Je pris le poignard, tirais un coup sec dessus, puis elle fut enfin libre. La lame couverte de mon sang, je fonçais, enragé, sur le propriétaire de cette arme, lui bondit dessus, et lui enfonçais son arme dans la cage thoracique. A l'endroit où se trouvais son cœur noirci par la méchanceté. Il me regarda avec de grands yeux, visiblement surpris et effaré de voir sa propre fin dans mes yeux illuminés d'un plaisir sadique.
Je récupérais mon arme sur le corps de l'affreuse créature, puis me relevais. Je regardais l'autre créature cesser de sourire tandis qu'au contraire, je souriais sadiquement. Il prit son arme, une épée a deux mains, puis tenta de me trancher en deux, avec l'allonge que lui conférait sa longue lame. J'évitais le coup d'un bond en arrière, mais la lame me toucha quand même, et me fit une profonde entaille au niveau du nombril.
Ce qui ne fit que m'enrager d'autant plus. Je lui fonçais dessus, en hurlant comme un ours en colère, puis lançais un coup d'estoc au niveau du thorax, encore plus puissant grâce à l'élan de ma charge. Je l'embrochais d'un coup sur mon épée. Il fis comme une marionnette dont on venait de couper tous les fils en même temps.
Je tombais sur le côté en hurlant de douleur.

Son épée à deux mains était enfoncée dans ma cuisse droite, la traversant entièrement. Ma cuisse avait l'air d'une saucisse embrochée sur un pic, préparée pour un barbecue.
Je saignais abondamment. Merde.
Je n'allais pas tenir très longtemps dans de telles conditions. Je poussais sur la garde de l'épée à deux mains pour la retirer. Quand elle laissa enfin ma jambe tranquille, j'entrevis un monde obscur, où je ne ressentais aucune douleur. Je m'étais évanoui quelques secondes.
Je pris ma ceinture et me fit un garrot, aussi vite que possible, puis me traînait jusqu'à ma paillasse où était resté le fil et l'aiguille. Je me recousais la jambe aussi vite et bien que l'on puisse aller avec une main non directrice toute tremblante de l'embrochage qu'elle aussi avait subi. Et je m'attaquais à la blessure de ma main, tandis qu'Hérésia s'affairait avec son adversaire, que j'avais entendu être son frère.
Quand j'eus terminé ma main, je n'avais plus de fil pour l'entaille que j'avais au ventre. Pas trop grave, elle me faisait souffrir atrocement, mais elle ne saignait pas beaucoup. Je devrais guérir rapidement, me dis-je. A moins qu'elle s'infecte.
Je pensais à quelque chose, mais éloignait cette pensée de mon esprit. Beaucoup trop douloureux.
Mais c'était le seul moyen.
J'étais couché sur le dos, en travers de ma paillasse, quand j'ouvris mon sac, et en sortis une bouteille d'alcool fort. Très fort. Je le débouchais à la barbare, avec les dents, puis versais un peu du liquide sur mes petites égratignures. Je dus serrer les dents pour ne pas hurler.
Je pris une longue respiration, puis en versais sur ma jambe blessée. Cette fois-ci je hurlais.
Ensuite, quand la douleur se calma un peu, j'en versais sur ma main gauche. La douleur était telle que j'en tremblais et en grelottais.
Enfin, je regardais, d'un air implorant, mon entaille a l'abdomen.
Je fermais les yeux, serrais les dents, puis en versais sur la profonde blessure.
Je n'eus même pas le temps de hurler, que je tombais dans les pommes...

Les deux adversaires se regardèrent dans les yeux. Le frère et la soeur. L'hybride et le sang pur. Jeden fit tournoyer sa faux avant de s'élancer à une vitesse affolante même pour un vampire. Il devait s'être entraîner très dur pour atteindre ce niveau. Même Hérésia, qui suivait un entrainement quotidien, avait du mal à suivre le mouvement. Jeden enchaina des nouvements compliqués avec sa faux que la jeune fille avait toutes les peines du monde à esquiver ou à bloquer. En voulant esquiver un coup d'estoc, elle sauta sur la faux de son frère, fit un rapide salto avant et entailla séverement le bras de celui-ci. Lorsqu'elle retomba sur le sol, tout le sang qu'elle avait perdu suite à sa blessure la fit chanceler. Son frère en profita. Il lui assena un coup de faux sur le côté. Hérésia hurla de douleur. La lame lui faisait l'effet d'être chauffée à blanc. Les larmes aux yeux, elle se tenait l'endroit blessé. Du sang coulait et laissait de petites gouttes sur l'herbe de la plaine.

Elle se releva avec difficulté. Une lueur sadique apparaissait dans les yeux de Jeden. Le vampire éclata de rire.

Jeden : Tu vois. Je te l'avait bien dit. Tu es faible et tu le resteras. Tu ne peux pas m'empècher d'intègrer ton esprit.

Hérésia ne répondit rien. Elle regarda les cadavres des deux vampires puis le corps inconscient d'Unuldur. Le pauvre. Contre son gré, elle l'avait attiré dans des problèmes qui ne concernaient qu'elle. Cette fois-ci elle ne pleurait pas de tristesse. Elle pleurait de rage et de douleur. Elle serrait tellement son arme que ses phalanges blanchirent. Elle se retourna vers son frère.

Hérésia : Tu veux mon esprit ? Qui me dit que tu ne tuera pas tout le monde une fois dans mon corps ?

Jeden : Ma mission ne s'arrête qu'à toi. Dommage. Je dois faire en sorte de te rammener chez nous.

Après un dernier regard pour Unuldur, Hérésia baissa les bras.

Hérésia : Vas-y je suis à toi.

Jeden ne se fit pas prier. Après une rapide transformation en Ombre, il s'intrégra facilement dans le corps de la jeune hybride qui ne se manifesta pas. Une fois l'Ombre absorbée, elle tomba à genoux et se tint la tête entre ses mains. C'était douloureux mais on pouvait sentir à l'aura autour d'elle qu'elle combattait son frère à même son esprit. De temps en temps, elle poussait des cris de douleur en criant " Sors de ma tête". Après une bonne heure de délibération, la jeune tomba sur le ventre. Des glyphes vampires de couleur rouge apparurent sur son bras. Elle était inconsciente mais avant de sombrer, elle avait réussi à "changer" un peu le caractère de son frère... Après une bonne minute, Hérésia revint à la raison. Elle sentait l'aura de son frère à l'intèrieur de son corps mais il semblait tranquille. Elle rampa jusq'à son sac où elle trouva une aiguille. La jeune fille serra les dents et se recousut à vif. Les petites blessures passèrent mieux que la grande sur le coté. Une fois le travail fini, elle avala d'un trait une potion de sa grand-mère qui lui redonna assez d'énergie pour rester éveillée. Elle resta sur le sol car sa tête lui tournait encore beaucoup. Elle posa celle d'Unuldur sur ses genoux et attendit patiemment son réveil, bien consciente que ce qui lui était arrivé était de sa faute...

J'ouvris les yeux... Ouch, j'avais encore mal partout...
Je voyais le visage d'Hérésia, au dessus de moi... Ah oui, je suis sur ses genoux, c'est normal qu'elle soit si proche de moi, et plus haute, d'ailleurs.
Je toussais un peu, car la douleur me comprimait la poitrine
-Coucou... Tu as reussi à vaincre, alors ?, dis-je, d'une voix faible.

Je regardais mes blessures et voyait que j'avais toujours mon garrot autour de la jambe. Je soulevais difficilement mon bras droit pour le défaire, je peinais, mais au bout de quelques essais, je réussis. Le sang re-circulait dans ma jambe engourdie, j'avais des fourmis, mais ca faisait du bien de sentir couler a nouveau son propre sang dans ses veines. Malheureusement, le sang qui circule implique de faire saigner les plaies. La jambe re-saigna, mais beaucoup moins grâce a la couture humaine que j'avais effectuée sur mon propre corps. Mon muscle était perforé dans le sens des fibres, ce qui voulais dire que la blessure ne pourrait pas me clouer dans un fauteuil toute ma vie. Juste me faire un peu claudiquer au début, ensuite ca devrait aller.

-T'en fait pas, je suis juste un peu comme un poulet rôti a la broche. Et toi, ca va ?
Je tentais un peu d'humour noir, je ricanais, ce qui me fit un mal de chien, et ce qui termina en quelques larmes de douleurs qui roulèrent sur mes joues.
-Ca picote un peu, quand même. Je suis pas a ça prêt, mais ca fait bizarre d'ajouter des vampires a mon tableau de chasse. J'en suis donc à 24 criminels et 2 vampires. Pas mal, pour un petit humain comme moi.
-Elle te plait hein ?
-Qui ca ? Hérésia ?
-Mais non abruti, je te parle de l'épée a deux mains !
Je soupirais de soulagement intérieurement.
-Bah euh ouais, c'est une belle épée, pourquoi ?
-Je vois que tu la lorgne beaucoup, depuis tout à l'heure.
-Huhu, tais toi, s'il te plait !
-Si tu veux, mais au moins, tu n'a pas mal quand tu me parles, a moi !
-Si, j'ai mal au crane.

Hérésia se mordit la lèvre. Du point de vue d'Unuldur, elle avait sûrement gagné puisque qu'il ne voyait plus Jeden, mais de son point de vue à elle, on ne pouvait pas tout à fait dire ça. Qui sait ce que fera son compagnon lorsque la jeune fille lui apprendra qu'elle l'a "gracieusement" acceuilli dans son corps. Hérésia hésitait toujours autant à lui dire. Pour l'instant elle devait le remmettre sur pieds. Elle le redressa doucement pour pouvoir bouger. Elle attrapa son sac qui n'était pas loin et fouilla dedans. Il lui fallait absolument une autre potion... Bingo! Hérésia remercia mentalement sa grand-mère de lui en avoir donné dans sa dernière lettre.

Hérésia : Tiens bois-ça. Elle te guérira de la douleur. Il te faut juste un peu de repos aprés sinon tu auras d'horribles nausées. Je reviens.

Unuldur la remercia et la bu d'un trait. Son goût amer le fit grimacer. Hérésia s'enfonça dans la fôret et grimpa sur un arbre. Dans sa tête elle sentait Jeden dans son âme.

Jeden : Que fais-tu ?

La jeune fille sursauta. Elle ne s'attendait pas à l'entendre dans son esprit.

Hérésia : Je chasse. Tu as usé toutes mes dernières forces.
Jeden : Laisse-moi t'aider.
Hérésia : C'est celà oui. Pour que tu reviennes au camps et que tu tues Unuldur. Et puis quoi encore ?
Jeden : J'ai changé en envahissant ton esprit, tôt ou tard tu t'en rendras compte.

Il se retira au fond de l'âme de la jeune hybride. Après un quart d'heure de chasse, Hérésia, rassasiée, revint au campement. Unuldur l'attendait sagement, surtout parce qu'il ne pouvait toujours pas bouger. Hérésia soupira, elle savait difficilement s'occuper de quelqu'un d'autre que d'elle-même.

Hérésia : Il faut que je te dises quelque chose. J'ai acceuillit mon frère dans mon corps parce que c'était le seul moyen pour ne pas quand se battent à mort. Ainsi, ni lui, ni moi, sommes morts. Je pense qu'à mon contact, il a changé mais je n'en suis pas certaine. En tout cas ( elle montra les glyphes), tant que je ne pense pas l'invoquer en touchant ces glyphes, il ne pourra pas te faire de mal.

-Bah, tu sais, je sais me défendre hein. Même sans tuer mon adversaire. Tu crois que je pourrais t'aider ?
En réalité je désirais tout sauf me battre avec elle, mais si c'était le seul moyen de survivre, je devrais le faire.

Elle n'avais pas vraiment vaincu, mais je pense que mes adversaires étaient les plus faibles du groupe, parce que j'étais encore en vie. Mais un peu amoché.
J'esperais que son frere n'était pas un monstre, car j'aurais du mal a la combattre, et en plus survivre.

-Quand tu dis changé, ton frère est devenu comment ? Et qu'était il avant ?

Hérésia s'asseya en tailleur devant son ami. Elle ne voulait se battre contre lui mais elle savait que si elle devenait incontrôlable, il serait le seul qui pourrait l'arrêter. Au fond d'elle-même, elle sentit son frère s'agitait. Apparament, il était d'accord avec elle. Il voulait expliquer son histoire lui-même mais Hérésia l'en empècha. Intèrieurement, elle lui fit comprendre qu'elle ne lui faisait pas encore assez confiance. Elle prit donc la parole, avec ce que Jeden lui disait dans son esprit.

Hérésia : Quand il est rentré en contact avec mon esprit, le lavage de cerveau qu'il avait subi par l'Empereur des vampires s'est apparemment en partie volatilisé. Seulement, il ne retrouvera jamais son état d'hybride. Je ne sais pas comment il s'y est pris mais l'Empereur a fait de lui un vampire de sang pur. C'est en partie pour ça qu'il se cache au fond de mon âme. S'il prend trop de place sur moi je deviendrais un vampire de sang pur moi aussi...

-Ce qui impliquerait d'être incontrôlable à la vue d'humains au sang frais, je suppose ? Boah, j'ai jamais trouvé que le sang avait très bon gout. Mais je sais ce que c'est d'avoir cette faim, cette faim immonde qui nous ronge de l'intérieur, jusqu'à en devenir difficilement contrôlable. C'est même la chose que je suis le plus à même de comprendre.

C'était vrai, c'est cette faim qui m'avait poussé à tuer des criminels, des animaux, et récemment, des vampires. Cette faim qui revenait à chaque fois, qui monopolisait mes pensées, jusqu'à en devenir fou. Je sais la sensation que cela fait de l'assouvir, c'est grisant.
J'ai failli y devenir accro, mais j'ai reussi à résister, sachant que je deviendrais ce que je chassais. Un tueur en série sans pitié, tuant des innocents, des femmes, et des enfants.

Décidement, Unuldur avaient des points communs étranges, voire horribles, avec la jeune fille. Ceci-dit, elle ne comptait pas devenir un monstre assoiffé de sang et de meurtres. La jeune fille soupira. Elle fouilla dans son sac et trouva sa bourse pratiquement vide. La Citadelle était à même pas un jour de marche d'ici mais dans l'état d'Unuldur, le voyage en serait forcément plus long. Hérésia regarda son compagnon. Il était amoché mais il allait plutôt bien et la chasse de la jeune vampire lui avait permis de se reposer. Elle se leva et pris ses affaires.

Jeden : Tu vas faire quoi ?
Hérésia : Il faut que je trouve une mission.

Hérésia : Il faut que j'aille à la Citadelle trouver une mission. J'ai plus d'argent et il faut encore que j'achète des potions. Tu me suis ?

Je rangeai rapidement mes affaires dans mon sac a dos

-Yep, j'ai quelques peaux à vendre, et j'ai aussi besoin d'argent en ce moment. Allons a la citadelle, il y a toujours des bons plans pour récupérer de l'argent. D'autant que j'aimerais bien me racheter des carreaux et une épée longue. Voire une épée bâtarde. Et ca coute pas mal cher ces machins là.

J'étais fatigué de combattre avec un cure-dent pareil. Je n'avais rien à compenser, mais je préfère les grosses lames. Un peu comme la célèbre Master Sword, a la lame assez large, longue et épaisse. La manier ne devait pas etre facile pour le Héros du Temps, mais son effet fut dévastateur.

Quoique, un fauchon, c'est esthétique, et très puissant... Oui, finalement, je chercherais un fauchon. Enfin, un fauchon est assez lourd, mais cela ne me poserai aucun problème.

Spoiler:

Je pris mon sac, le jetais sur mon dos, et commença a marcher lentement, pour éviter de trop forcer sur ma jambe.