Occase de rêve

Je n'y crois pas, je crois que c'est un rêve. Non c'est bien réelle. J'ai un mission, une mission de VIP, une mission ou t'as pas le droit à l'échec sinon toute ta vie est gaché. Je parle bien sur d'une requête d'escorte de quelqu'un d'extremement important. L'empereur lui même, je parle bien sur d'Abysson. Tout à commencer lorsque je revenais d'une mission de mercenaria comme à mon habitude. N'ayant pas servie mon Empire pendant une mission officiel durant longtemps, je me demandais si je n'allais pas perdre mon post de garde d'élite de l'empire. De plus, c'était plutôt le contraire, je venais de défier la citadelle d'Hyrule elle même. Mais c'est une longue histoire.

Bref, tout ça pour en venir dans ma modeste (oui très modeste) demeure. Je nettoyait comme à mon habitude le sol avec un balai, et faisait toute chose de tâche ménagère. J'en profitait car c'était le week end, et à par à cette période, il m'était extremement rare de retourner chez moi, soit pour une mission, soit parce que j'avais plus souvent l'habitude de dormir dans des hotels du coins après une soirée bien arrosé de la taverne de la ville. C'est alors que je vis qu'un lettre m'étais posté. Ainsi, je reçus à ma extremement grande et rare surprise la mission de faire partie de la garde qui accompagnera l'empereur Abysson à Cocorico pour affaire.

La joie et ma surprise fut au comble évidemment, et je m'empressait d'aller à la taverne avec mes amis gardes pour fêtait ça. J'allais rencontrer l'empereur lui même dans moins d'un mois. Non en faite pile, mais peu importe. Les jours passèrent, je n'avais pris de service, au lieu de cela, j'attendais avec hate le jour J pour partir au pays de termina en jouant plutôt au poker avec des amis pendant la journée. Lorsque le jour de mon voyage à Termina arriva, je prépara mes affaires, pris mon cheval, et mis mob plus beau costume de guerrier histoire ne pas paraitre misérable envers mon empereur. C'était l'occasion pour moi de rencontrer celui que je sers tant finalement.

Le voyage dura à peu près une douzaine d'heure au galop. Je fut arriver ensuite au bourg clocher, acceuillit par un gardes locales qui me mit dans un hotel de la ville. La roi allait voyagé le lendemain de mon arrivé. En attendant ce jour promis plein d'exitation, je faisait mon touriste et visitait la ville. Leur lait était délicieux, leur manège était amusant, et les habitant agréable. Je ne sortit par contre pas de la ville, j'avais u mauvais sens de l'orientation et je ne devais pas prendre le risque me perdre dehors, non pas aujourd'hui. Je n'arrivais pas à dormir la nuit, j'étais trop impatient, au lieu de ça, je bu du lait, à longueur de nuit, comme à longueur de journée.

Le matin, j'étais à la sortit de la ville, attendant le seigneur que je devais escorter. Je me montrais très sérieux, puis arriva un carosse bien garnie accompagné d'une musique magnifique. C'était l'empereur sans aucun doute. Je m'inclinais doucement devant la porte qui allait s'ouvrir, en fermant les yeux au bas pour montrer mon infériorité envers celui ci. Le voyage allait se passait à deux, lui avec son cheval, moi avec le mien. Être seul avec l'empereur.. Je ne devais pas faire de gaffe, c'était l'occase en or. D'ailleurs j'avais une question qui me turbinait la tête. Quelle âge avait t-il ?

Une semaine, voilà une semaine qu'Abysson avait disparu du Bourg-Clocher, enfin, c'était un bien grand mot après chaque soirée où les pas se faisaient lourd dans les chambres de l'hôtel de ville dans les environs de 4h du matin. Il fallait avouer que lorsque l'empereur était en sortie incognito, il aimait profiter des soirées au bourg clocher, il n'aurait même pas été surprenant que sa couverture soit devenu un vrai pilier de bar en moins de quelques jours.

Le plus agaçant dans tout ça, c'était que Lucius, commandant des soldats wyvernes mais aussi garde du corps personnel de l'enfant, avait lui aussi disparu de la surface des matinées du bourg. La conclusion était évidente, qui mieux qu'un fêtard peu faire la fête avec un autre fêtard? Hein? La solution avait un goût un peu trop logique pour la petite.

Récapitulons le vrai problème, Karen s'était rendue à Bourg-Clocher aux côtés de Candice, sa première dame de compagnie, pour cibler les magasins et les nombreuses animations qui pourraient s'avérer utiles dans l'organisation du grand bal prévu en l'honneur du retour des dragons sur les terres de l'empire d'Altiméria. Cependant, Abysson fit office d'invité surprise, prétextant qu'il aiderai l'enfant à faire ses choix. Malgré cela, la compagnie de Lucius aurai dû s'avérer suspecte dès le départ, étant un vrai fêtard, celui-ci n'hésita pas à conseiller l'empereur des mille et uns lieux où la fête battait son plein, ainsi on ne revît pas les deux hommes de toute la semaine...

Ce ne fût qu'en fin de semaine que l'on annonça qu'un soldat d'Altiméria serai recommandé pour raccompagner l'empereur et sa suite, de plus il était ajouté qu'une affaire "privée" dont seul Abysson connaissait les détails était prévu au village cocorico.

De ce fait, c'est en fin de semaine que l'enfant, accompagnée de sa dame, grimpa dans sa calèche privée pour rejoindre leur contact à la sortie de la ville, Pumtkiin, quant à lui chantait à tu-tête une mélodie très enjouée qu'il avait retenu lors d'un spectacle de jonglerie.

"Dame Karen, saviez-vous que le soldat qui compte nous accompagner à récemment accompli de grand faits face à la citadelle d'Hyrule? affirma Candice, cela doit être un grand guerrier!"

Karen soupira profondément, ses pensées étaient tournées vers Abysson qui ne se montrait toujours pas, la secrétaire de la mairie ayant affirmé que les deux hommes étaient partit très tôt dans la matinée pour la rejoindre au moment opportun.

C'est alors que la calèche s'arrêta, la porte s'ouvrit et l'enfant en descendit sans faire attention au larbin qui s'était agenouillé pour faire finalement office de marche. Elle observa un instant devant elle, ne voyant qu'un cheval, elle s'exclama doucement.

"Tient, on m'avait pourtant affirmé qu'un soldat serai ici pour nous escorter, pourquoi n'y a-t-il qu'un cheval?"

Candice suivi le pas, mais contrairement à Karen, elle descendit sur les marches que venait tout juste d'installer le coche, aidant Hashradim à se relever.

"Veuillez excuser Mademoiselle Altiméria, elle à l'esprit un peu ailleurs aujourd'hui"

La demoiselle rousse afficha un sourire charmant tandis que l'enfant fit volte-face, s'approchant puis se penchant aux côtés du soldat tout en lui relevant le visage d'un doigt pour le fixer dans les yeux.

"Hum, tu es nerveux toi, rassure-toi tu peux reprendre une grande bouffée d'air avant que l'Empereur arrive, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux, d'ailleurs il ne devrait pas tarder"

Le vent se fit alors un peu plus fort, deux hommes arrivèrent sur le dos d'une magnifique wyverne de guerre, le premier avait le teint typé propre aux gérudos, de long cheveux noirs et une cigarette en bouche, le second avait la prestance d'un dirigeant...si seulement il n'avait pas cet air enfantin en jouant avec les rennes de sa monture....

Quoi de mieux, après une nuit blanche agitée dans les bas-fonds du Milk Bar, que de débuter la journée par une petite escapade aérienne, qui-plus-est accompagné du meilleur cavalier wyverne de l'empire. La matinée était idéale, le ciel était découvert, le soleil perçait à peine à l'horizon et un mistral du sud-sud-ouest était parfait pour les planages. Le seul inconvénient était le froid, mais fort heureusement le taux d'alcool qui circulait encore dans les veines des deux dragonniers était largement suffisant pour permettre au corps d'éluder toutes notions de température.
Lucius et Abysson avaient monté leur dragon respectif et s'étaient lancés à l'assaut des vents. Il ne fallut que quelques battements d'aile aux reptiles pour survoler la ville, permettant ainsi aux deux cavaliers ivres d'apercevoir le royal-carrosse-de-dame-Karen qui s'était positionné non-loin des remparts de la glorieuse citée. Mais ils n'étaient tout deux pas pressé d'aller à sa rencontre : ils savaient parfaitement quel genre discours rébarbatif les attendait lorsqu'ils la rejoindraient. C'est pourquoi ils décidèrent de s'amuser encore un peu avant d'aller se prendre une brossée.

D'un coup de reine sec, Lucius fit prendre l'ascension à sa monture pour mieux gagner en vitesse par la suite. Abysson ayant compris sa démarche fit de même, mais de manière moins abrupte que son collègue. Les deux dragonniers s'élevèrent de quelques centaines de mètres puis entamèrent une soudaine descente dans le but de gagner en vitesse. Soudain, les dragons se redressèrent pour s'envoler à la verticale, profitant de la vitesse emmagasinée pour gagner rapidement en altitude. Puis, ils se laissèrent aller sur le dos, débutant ce qui semblait être un looping. Mais contre toutes attentes, les deux cavaliers qui volaient côte à côte se mirent à chuter par manque de force cinétique, tête contre terre. Ceci était bien évidemment volontaire. Ainsi, les deux créatures volantes tombaient en chute libre sur le dos, les ailes soigneusement recourbées pour éviter d'endommager leur membrane. Enfin, à environs milles pieds du sol, les deux lézards volants se retournèrent sur eux-mêmes tout en déployant leurs ailes gargantuesques avec une agilité surprenante, domptant la gravité de quelques battements et stabilisant leur hauteur pour continuer leur vol.
Loin d'en avoir terminé, Abysson et Lucius s'échangèrent un bref sourire puis donnèrent un coup de rein à leur moitié respective pour que celles-ci prennent leur envol, à la verticale cette fois-ci. Les battements brassaient l'air avec frénésie tandis que les deux dragonniers et leur monture s'élevaient à une vitesse stupéfiante vers les cieux de Termina. Tout en prenant leur ascension vertigineuse, les deux bêtes formaient des laçais entre elles, comme si elle dansait.

Nul homme ne devrait mourir sans découvrir l'allégresse des cieux. Mais pour tout dragonnier, le vrai bonheur est d'avant tout de partager ce moment avec son partenaire.

L'élévation acharnée continuait. Ils arrivèrent à une telle hauteur que même leur peau anesthésiée pouvait sentir la morsure du froid. Tout à coup, Vraël, le dragon mâle d'Abysson, souffla de ses naseaux une bruine d'ébène. De toute évidence, l'air devenait trop rare pour continuer d'alimenter les muscles d'une créature de cette envergure.
Abysson fit un signe de la main à Lucius qui le lui rendit, puis tout deux défirent leurs attaches et se laissèrent choir dans le vide, laissant leur destrier volant continuer leur course effrénée. Pendant ce temps, les deux hommes sortirent chacun une bouteille d'hydromel puis la débouchèrent. Boire en chute libre sous la pression de l'air était évidemment une épreuve de haut vol ! Mais les deux ivrognes n'en étaient pas à leur premier essai et ils réussir à trinquer convenablement, même si la plupart du nectar se dispersait aux quatre vents. Plus haut, les deux reptiles arrêtèrent de battre des ailes et les glissèrent le long de leur corps écailleux avant de se laisser chuter à leur tour, tête en avant. Il ne fallut qu'une poignée de secondes pour que les dragons ne rattrapent leur frère de cabriole, ceux-ci claironnant en chute libre avec une bouteille à la main. Aussitôt que les bêtes mythiques leurs passèrent à coté, ils s'accrochèrent à leur cou et abandonnèrent leur alcool, continuant la chute en piqué. Les muscles des bras étaient douloureusement sollicités pour ce dernier tour de force, mais le plaisir ressentit en valait largement la peine.
Les dragons arrivèrent finalement à quelques mesures du sol. Ce fut Abysson qui se redressa avec son compagnon en premier pour éviter de s'écraser au sol. Mais Lucius continua sa course jusqu'à l'ultime limite et fit étalage de son talent de dragonnier se redressant à quelques coudées du sol. Le dragon de Lucius déploya ses ailes pour perdre la vitesse accumulée, agrippant de temps à autre le sol de ses pattes griffues. Enfin, il se pausa avec maestria à coté de la calèche de Karen. À contrario, Abysson n'avait pas été très glorieux. Pour cause : l'empereur venait de passer par-dessus son dragon après un atterrissage trop abrupt, bien que celui-ci ait ravisé plus tôt sa trajectoire pour perdre plus de vitesse. Comble du comble, il venait de toucher terre au pied de Karen, cette dernière le dévisageant de son air si... si… si… accablant.

- Je sais… Boire ou voler, il faut ch-

Le mage de foudre n'eut hélas pas le temps d'achever sa phrase que son estomac contesta. Aussitôt, il vomit une substance atrocement nauséabonde de couleur rougeâtre sur les pieds de sa nièce.

Navrant...il n'y avais rien de plus navrant à ce moment là pour l'enfant...
Abysson, son cousin, soi disant empereur d'Altiméria, connu pour de ombreuses prouesses au combat, venait encore une fois de prouver sa valeur en tant que franc buveur, et devant un soldat en plus, non, pire, sur les chaussures même de la gamine dont une veine tapait doucement sur son front alors que le front de môssieur Altiméria venait de percuter violemment la chaussure de l'enfant encore empreinte de cette substance immonde.

"Ooooh! Il l'a pas volée celle là!" s'exclama la peluche

Candice, surprise par cette entrée plutôt unique, ne savais s'il fallait rire ou être choquée, mais le choix n'avait pas à se faire puisque Karen passait avant tout car elle était l'une des rares personne à la voir vraiment en colère, et ce n'était pas du beau à voir...

Lucius quand à lui, descendit de Därlah, sa fidèle monture au féminin, clope encore en bouche, il souffla un petit nuage de fumée avant d'observer la scène de loin -soit-dit en passant, il ne valait mieux pas qu'il prouve lui aussi son taux d'alcool à Karen, ne préférant pas subir sa colère-

Ce n'est qu'après une bonne demi-heure que: Karen fût changée, Candice fatiguée, et Abysson réveillé, que le jeune soldat pût vraiment être acteur de cette unique/piteuse scène

"Franchement Abysson!appuya Karen, d'abord tu t'absente durant une semaine pour boire en douce avec Lucius, ensuite tu débarques complètement saoul alors que l'on doit rejoindre le village cocorico pour l'une de tes affaires ET sachant qu'un de nos soldat devait nous rejoindre pour faire office d'escorte! Mais où tu à la tête dis moi!? Souhaites-tu encore prouver au peuple que tu n'es pas dige de confiance!?

Lucius et Candice, restés en arrière aux côté du fameux soldat en profitèrent pour faire les présentation.

"Hey mon pote, moi c'est Lucius, capitaine des chevaliers wyvernes, à ta tête c'ets bien la première fois que tu assiste à une mission en cercle privé avec l'empereur!

- Moi c'est Candice, je suis la dame de compagnie de mademoiselle Altiméria, nous faisons aussi partie de la garde privé de mademoiselle!"

Elle afficha toujours un sourire malgré le fait qu'elle se sentait incapable d'oser couper le blabla que faisait l'enfant à son cousin.

Et ben, voila enfin l'occasion qui se présente, la révélation ultime, le rêve de tout soldat Altimérien, voici ainsi que sortit du carosse que esperait Hashradim, une... petite File ?! OMG ! Mais c'est quoi ça ? Une fille ? Devait-il faire tout ce voyage pour un môme ? La pression monta dans les veines du guerrier, il ne dit rien, il serra les dents, du fait que cette fille, avait en plus passer son chemin, ignorant Hashradim, le faisant passer pour un moins que rien, un larbin, un nulard, un bas de la société... Quelle toupet... Hashradim était bel et bien dégouté par ceci, mais bon, que pouvait-il y faire ? Un seconde personne lui leva la tête, affichant un sourire amicale, au moins, et heuresement, il n'était pas invisible au yeux de tous...

"Veuillez excuser Mademoiselle Altiméria, elle à l'esprit un peu ailleurs aujourd'hui"

Sûrement, qui était-ce ? Ce n'étais pas un enfant comme les autres, loin de là, c'était peut-être une noble proche d'Abysson, une enfant gaté peut-être, qui, se croit, come tout gosse de son jeune age, la maitresse de monde ? Ou pas, Mais ce qui était sur, c'est que plusieurs question assez étriqué sortit de la tête du guerrier n'y connaissant rien. La jeune fille fit Volt face, puis lui dis d'un air bien supérieur, comme si elle prenait Hashradim tel un vrai larbin de chambre, un incapable, un serviteur en gros :

"Hum, tu es nerveux toi, rassure-toi tu peux reprendre une grande bouffée d'air avant que l'Empereur arrive, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux, d'ailleurs il ne devrait pas tarder"

2 autre chevalier, a dos de monture splendides que l'on nomme wyverne de guerre arrivèrent. Il en avait déjà vu, mais jamais monté, il préférait les chevaux, et de loin. Ce fut ensuite au tour d'un autre d'arriver, il avait l'air pale... Limite mort, mal en point en tout cas, ceci était le mot. Puis, il tomba brusquement à terre. Hashradim s'approcha de lui, doucement, il devina qu'il avait bu, pitoyable homme, l'alcool, c'est mal, bien que Hashradim n'était pas non plus un exemple pour se limiter en matière de bières.

"Je sais… Boire ou voler, il faut ch-"

Sans même avoir eut le temps de finir sa phrase, l'homme recracha son déjeuner par terre, dégoutant, sur les pieds de la petite fille. Si l'empereur voyait ceci, la scène serait plus ou moins bien comique, en tout cas, Hashradim ricana un peu de cette situation, il voulu se pouffer de rire en imaginant de l'hypothèse cpendant impossible que c'était roi qu'il avait devant lui. L'homme, après avoir fait l'action abjecte qu'il vient de comettre, se pris une baffe de la part de la victime au chaussure maintenant en piteuse état. Comme à dit la poupé, cet homme ne l'avait pas volé.

Après une bonne demi heure, les chose se remettait à peu près dans l'ordre, ou du moins, ou pouvant en jugeait ainsi. Hashradim s'était assis sur un banc à coté, le roi n'était apparament pas encore arrivé tant mieux. Il s'était chargé de nettoyé avec un chiffon le sol, histoire d'attendre, surtout que ce ne serai pas digne d'un roi de marcher sur du sol, ou du vomi puant venant de la bouche d'un alcolo pitoyable joncherait les les saint pieds de son altesse. La jeune fille prit ensuite parole à l'homme alcoolo, elle avait l'air de le connaitre, peut-être était-ce encore un garde...

"-Franchement Abysson !"

Soudain, Hashradim, buvant une petite bouteille d'eau du à la chaleur, recracha tout par terre par surprise. Cet homme était t-il Abysson ? Il fut surpris, lui qui avait pris cette homme pour un pauvre type perdu, il se trouvait en face d'une des plus importantes personnes de sa vie. Il était vraiment mal, aps à l'aise, et devint de plus en plus stressé dans un temps record, il se releva vite, pris son hallebarde et la mit droit...

"-D'abord tu t'absente durant une semaine pour boire en douce avec Lucius, ensuite tu débarques complètement saoul alors que l'on doit rejoindre le village cocorico pour l'une de tes affaires ET sachant qu'un de nos soldat devait nous rejoindre pour faire office d'escorte! Mais où tu à la tête dis moi!? Souhaites-tu encore prouver au peuple que tu n'es pas digne de confiance!?"

Le jeune fille parlait de la sorte à l'empereur en personne, et personne ne réagissait. Hashradim fut rassuré, de ne aps avoir répondu à la petite fille toute à l'heure du à son ton supérieur et extremement désagréable, apparamment, elle avait une certaine autorité sur Abyson. Ce qu'elle disait avait quand même une certaine vérité, même si je respectais mon empereur, ce qui venait de se produire m'a légèrement dégouté de sa part, cependant, je n'en fit rien, il faut toujours laisser de seconde chance, et lorsqu'il s'agit de l'empereur, on peut imaginer que ceci fait, était un cas exepetionnel, du moins, il esperait.

"-Hey mon pote, moi c'est Lucius, capitaine des chevaliers wyvernes, à ta tête c'est bien la première fois que tu assiste à une mission en cercle privé avec l'empereur!
- Moi c'est Candice, je suis la dame de compagnie de mademoiselle Altiméria, nous faisons aussi partie de la garde privé de mademoiselle!"

Dirent ceux qui était autour de lui.

"Hashradim, pour vous servir !"

L'empereur d'Altiméria avait dévisagé le soldat qui avait été délégué pour les accompagner lorsque ce dernier s'était mit à nettoyer le misérable résultat de sa virée aérienne.

"Quel guignol Karen m'a encore dégoté ?" songea-t-il, consterné par le dénommé Hashradim.

Abysson ne prit pas garde au sermon de Karen, sans doute le connaissait-il déjà par cœur. Néanmoins, elle avait relevé un point important : on l'attendait pour affaire à Cocorico et il ne tenait pas à être en retard. Il n'était peut-être pas un modèle en terme d'éthique, mais il savait respecter ses rendez-vous et ce avant tout par respect envers son interlocuteur. Hélas il était fort improbable qu'il puisse supporter un autre trajet à dos de wyverne au vu du piteux état dans lequel l'avait plongé ses négociations pour le grand carnaval du Bourg Clocher. Il n'avait donc pas le choix : il allait devoir utiliser ~~l'horrible~~ le sublime carrosse de sa cousine pour se rendre au pied du Mont du Péril.
Ils ne s'attardèrent pas. L'alcoolique et Lucius donnèrent l'ordre à leur dragon de rentrer au bercail -soit à Altiméria- puis s'installèrent dans le carrosse en compagnie des autres protagonistes. Abysson, Karen, Hashradim et Candice s'installèrent à l'intérieure du convoi tracté par deux chevaux, eux-mêmes dirigés par le maître d'attelage. Quand à Lucius, il s'était retiré sur le toit du véhicule, fumant sa pipe, dos contre contre métal.

La matinée passa, au rythme des sabots martelant la route dallée qui liait Termina et Hyrule au travers d'une forêt profonde et immuable. À l'intérieur du chariot, le silence régnait. Le mage de foudre dormait pour compenser son manque de sommeil, affalé sur la portière de l'habitacle alors que sa tête dépassait par l'ouverture de la fenêtre. Il fallait bien l'avouer, parvenir à s'endormir dans un attelage branlant aux grès des dalles irrégulières relevait du miracle... ou d'un coma profond, à vous de trancher.
Il était impossible de se rendre compte de l'avancement de la journée en ces bois : le feuillage des arbres centenaires était si danse que seul une poignée de faisceaux de lumière leur parvenaient. Mais à en entendre les gargouillis qui s'élevaient du dessus du carrosse, l'on pouvait facilement imaginer qu'il était l'heure des festivités.

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