Des retrouvailles et une nouvelle rencontre. [fini]

[Suite d'un camp trop loin avec ajout de Sayuka et de Rose Noire. Je tiens à sire que le précedent rp avec Sayu dans la plaine d'Hyrule se passe quelques années auparavant. ]

Hérésia et Unuldur arrivèrent à l'entrée de la Citadelle après une journée de marche. Avant même d'avoir posé un pas dans la ville grouillante de monde, la jeune hybride avait rabattu sa capuche. Malgré que la nuit allait bientôt se lever, des marchands étaient encore ouverts et les rues débordaient de monde. Les deux compagnons trouvèrent facilement la Taverne où ils pourraient se reposer de leur précédent combat. Ils louèrent une chambre double car toutes les simples étaient déjà prises. Hérésia remercia l'aubergiste sans pour autant quitter sa capuche et se dépécha de monter, suivie d'Unuldur. Arrivée dans le chambre, elle découvrit sa tête et laissa ses pupilles redevenir bleues. Elle soupira et s'allongea sur son lit en regardant le plafond. A côté, elle entendait des bruits de pas qui montaient l'escalier et qui rentraient dans la chambre d'à côté. Hérésia ne fit pas attention aux voyageurs et ferma doucement les yeux. Peu à peu, elle sombra dans le sommeil...

Le lendemain, elle se réveilla la première. Elle laissa Unuldur se reposer et sourit. Elle profita de son sommeil pour se laver. Après tout, elle avait bien besoin d'une douche pour laver ses cheveux poisseux de sang et rincer ses blessures. Avec tout ça, elle en oublia presque son frère. Lorsqu'elle revint dans la pièce centrale, Hérésia vit que son compagnon était réveillé. Elle s'apprêtait à lui dire Bonjour lorsque l'on toqua à la porte... Hérésia s'empara de son manteau et rabattit sa capuche au cas où le visiteur serait un humain et elle ouvrit la porte. Devant elle se tenait une elfe. Une elfe qu'elle avait déjà vue. Elle la toisa et enleva sa capuche.

Hérésia : Hum, que fais-tu ici ? Je ne pensait pas te revoir après ce qu'il s'est passé avec l'Ombre...

Tous les passants observaient avec des regards interloqués l'avancé d'un groupe de voyageur très étrange; un homme masqué, une monture blanche et une elfe au bras entaillé. Rose Noire emmena sa troupe à travers le dédale de ruelle, pour enfin déboucher devant une taverne celle de Telma. Sayuka se releva et descendit de sa monture, un garçon d'écurie prit les rênes d'Amaranth et l'emmena dans l'écurie derrière l'auberge.

Rose Noire aida l'elfe à se tenir debout et l'emmena à l'intérieur de la batisse. La guerrière paya une chambre double car l'aubergiste déclara ne plus avoir de chambre simple, ils montèrent dans leur chambre et dormirent épuisé.

Le lendemain une lumière éclatante réveilla Sayuka, elle frotta ses yeux de son bras encore valide, puis se leva pour prendre une douche, elle remarqua que Rose Noire était déjà réveillé depuis longtemps.

- Bonjour...

Pendant sa douche elle en profita pour nettoyer sa blessure et ses cheveux ainsi que ses vêtements poisseux par le sang. Sortant de la douche, elle s'habilla de la même tunique que celle qu'elle portait au début de son voyage lorsqu'elle avait rencontré le Garo (voir présentation physique de Sayuka), elle sortit de la chambre avec pour prétexte d'avoir le ventre vide.

Elle sortit et descendit pour récupérer quelque chose à grignotter même si son bras la faisait encore souffrir, elle se rendit compte qu'elle avait oublié de demander des herbes pour 'inffusion qu'elle comptait faire, elle toqua donc à la chambre voisine, une femme lui ouvrit et toutes les deux fut interloquées.

- Hum, que fais-tu ici ? Je ne pensait pas te revoir après ce qu'il s'est passé avec l'Ombre...

Elle ne pouvait le croire, s'était l'elfe qui l'avait aidé à la libérer quelques années plus tôt. Elle l'obsrva un moment avant de lui sourire, en déclarant un eseule phrase celle qui déclencha tout.

- Depuis l'histoire de l'Ombre que tu n'as pas pu dominer correctement ne me fait pas rire, elfette.

Tout se passa très vite les deux femme se retrouvèrent sur le sol entrain de se battre devant un inconnu qui les observait avec surprise, donnant l'impression de se battre comme des gamines qui cherchaient la bête noire. Sayuka grimaça et donna un coup de genoux dans le ventre à l'elfe, celle-ci la frappa avec force. Cette bagarre était entrain de tourner à l'effusion de sang si personne n'arrêtait pas les deux combattante.

Je venais de me réveiller après un sommeil réparateur. Je me sentais bien...

Je vis Hérésia, qui venait visiblement de se laver, me regarder, mais au moment où nous allions nous saluer, quelqu'un toqua a la porte... Hérésia ouvrit la porte, je vis une elfe, qui avait un visage familier, échanger quelques mots avec elle. Puis tout dégénéra, elles se battirent comme des chiffonnières. Rhalala, pas moyen de dormir tranquille dans cette auberge.
-Ne fait rien et repaît toi du spectacle.
-Recommence pas a me titiller, sinon tu va voir toi.
-Je vais voir quoi ? Je suis dans ta tête.

Je me levais précipitamment, encore à moitié nu. Je n'avais qu'un caleçon sur moi, puisque je venais de me réveiller. Tss, c'est pas possible, qu'est-ce qu'elles ont a se battre ?

C'était embarrassant, d'être a moitié nu devant des elfes. Sans oublier que les elfes approchaient la perfection, niveau physique. J'avais l'impression d'être un dessin d'écolier a coté de deux chefs d'œuvre d'un peintre renommé. Argh.
Je voyais que mes blessures étaient cicatrisées, même si encore douloureuses.

Je me jetais dans la mêlée pour séparer les deux tigresses l'une de l'autre. Je n'avais pas affaire à de "Faibles femmes" comme osent prétendre les nobliaux de la cour. Oh ça, non. Je me prenais des coups de tous les côtés ( pratique, pour se réveiller. ), et même des fois, là où il ne fallait pas ( Ahhh, coups de pieds, comme je vous hais. ), mais je ne frappais pas. Mais au bout d'un petit moment, je pris l'elfe inconnue, puis la plaquait au mur, enragé, j'avais du mal à la tenir, mais j'arrivais à peu près a la tenir quand même. Je saignais de la bouche, et j'avais mal a un endroit sensible. Ce qui me rendait enragé.
Mais en la regardant bien, je reconnus ce visage, ces yeux.

-Mais... Mais je te connais toi !

Je me calmais et lâchais l'elfe.

-Il y a quelque années, nous nous étions déjà croisés ! Calme toi, je ne veux pas d'embrouille entre nous tous. S'il te plait. Je n'ai pas envie de combattre, ni l'une, ni l'autre. D'autant que je me ferais battre. Calmez vous, toutes les deux. Non mais regardez moi, quoi ! Je suis en caleçon, devant deux jolies jeunes femmes, et je dois vous faire la morale comme des gosses ! Surtout que je suis un humain et vous des elfes. Vous avez l'avantage de l'intelligence sur moi, et pourtant c'est MOI qui doit vous calmer. C'est décevant, de la part de vous deux.

La bagarre ne dura que quelques instants mais pendant ce laps de temps, Hérésia avait du se battre contre une elfe de sang pure et contre son frère. Etant hybride, elle pouvait tenir tête à une elfe de pure souche mais en aucun cas la battre et son frère, menaçait d'atomiser Sayuka avec ou sans le consentement de sa soeur. Unuldur fût d'un grand secours pour l'hybride. Elle rougit à peine quand elle le vit arriver à moitié nu. Après tout, il sortait de son lit. Jedenlyah redevint sage au fond de son esprit et accepta sans broncher les remontrances silencieuse de sa soeur. Hérésia accepta beaucoup moins celle d'Unuldur.

Unuldur : Il y a quelque années, nous nous étions déjà croisés ! Calme toi, je ne veux pas d'embrouille entre nous tous. S'il te plait. Je n'ai pas envie de combattre, ni l'une, ni l'autre. D'autant que je me ferais battre. Calmez vous, toutes les deux. Non mais regardez moi, quoi ! Je suis en caleçon, devant deux jolies jeunes femmes, et je dois vous faire la morale comme des gosses ! Surtout que je suis un humain et vous des elfes. Vous avez l'avantage de l'intelligence sur moi, et pourtant c'est MOI qui doit vous calmer. C'est décevant, de la part de vous deux.

Hérésia se releva, essuya le sang sur le coin de sa bouche ainsi que sur ses petites blessures qui s'étaient ré-ouvertes. Elle s'excusa machinalement pour l'avoir frappé et s'asseya sur la chaise en face de la fenètre. Regarder le ciel bleu lui fit du bien. Elle n'accordait même plus un regard à son compagnon ni à l'elfe dans elle avait oubliée le nom. D'ailleurs que faisait-elle là ? Après un silence plus que pesant, elle déclara d'un ton désinvolte.

Hérésia : Rien ne t'obligeais à le faire. (Elle murmura pour elle-même, mais Unuldur, placé non loin d'elle l'entendit quand même) Ma mort enchanterait tout le monde, un vampire au milieu des humains... Et puis quoi encore...

A l'intérieur d'elle-même, Jedenlyah submergea la conscience de la jeune hybride pour s'invoquer de lui-même. Il ne voulait pas en arriver là mais il ne pouvait pas laisser sa soeur sombrer dans la dépression. Une silhouette se dessina dans l'ombre d'Hérésia et un corps d'abord noir s'en échappa. Un tintement cristallin de verre brisé se fit entendre et les couleurs du frère d'Hérésia apparaissaient. Il s'était habitué à la présence d'Unuldur par le biais de sa soeur et ses pupilles restèrent parfaitement bleues turquoise. Tout d'abord, Hérésia fut étonnée de le voir alors qu'elle le sentait encore dans son esprit mais après elle se retourna vers la fenètre.

Hérésia : Qu'est-ce que tu me veux toi ?

Une énorme claque la ceuillit au vol et l'envoya à l'autre bout de la pièce. La jeune fille ne rouvrit même pas les yeux. Elle se tenait sa joue endolorie. Elle voyait déjà Unuldur s'approchait d'elle...

Une ombre sortit du corps de mon amie... Une ombre qui se matérialisa pour la gifler, violemment. Je n'ai pas apprécié cette dernière action, mais les paroles de mon amie m'avaient encore plus marqués... Je m'approchais d'elle, la prit par les épaules, et la secouait doucement, mais assez fort pour la faire réagir.

-Hé, parles pas comme ca ! Tu sais très bien que je suis pas si différent de toi. Arrête de polémiquer parce que tu es une vampire, les humains sont parfois bien pires ! Les guerres, la torture, les prisonniers, les viols, les vols, les meurtres, tout ceci vient des humains. On est mieux, selon toi ? Je suis un monstre parmi les humains, mais malgré ça, tu veux ma mort ? Est-ce que tu crois que beaucoup plus de monde veut ma mort ? Et pour toi, c'est pareil.


Je me retournais, lançant un regard noir au frère d'Hérésia. Je courus vers lui, puis lui sauta dessus, lui fonçant dessus au niveau de la taille. Nous avons roulés, l'un sur l'autre, jusqu'au mur, où je me mit à califourchon sur lui, puis lui enserra la gorge

-Salut, belle raclure ! Prêt pour mourir ? Après ce que tu a fait à ta propre sœur, ce que tu m'a fait, je te dois bien ça.

Je continuais a l'insulter, le menaçant de mon poing fermé. Je savais qu'il aurait le dessus sur moi, mais cette humiliation lui servirait amplement.

Sayuka était encore sous le choc, un homme, un humain avait osé la tenir, après une bref explication de la part du jeune homme, il la lâcha, puis se retourna vers l'autre elfe, celle-ci avait dit une phrase qui avait provoqu la colère de l'homme, mais aussi celle d'une ombre qui gifla la femme.

L'homme se tourna vers l'ombre et se jeta sur lui en le menaçant. La guerrière regarda avec méprit l'humain, il ressemblait au même bandits qui avait essayé de piller son temple. Elle regardait l'elfe assise près de la fenêtre, se tenant sa joue le regard fermé.

"Tant de souffrance... par ma faute..." pensa-t-elle, le mépris en elle avait laissé place au dégoût envers elle. La guerrière se leva et marcha en direction des deux combattants, son épaule la faisait souffrir, pourtant elle n'hésita pas à donner un coup de poing à l'homme qui croyait la connaître, avec la puissance du coup il se heurta contre le mur, le guerrier essuya le sang qui coulait sur ses lèvres, puis elle se retourna vers l'être qui s'était matérialisé et le saisit par le cou et le plaqua contre le mur.

La chaleur réapparut dans son corps et elle regarda l'être de ses yeux argentés, puis foudroya l'homme en caleçon, son regard chargé de dégoût, elle prononça une phrase qui faisait référence à celle qu'il avait dit quelque instant plus tôt.

- Je ne sais pas pourquoi, TOI l'ombre de cette fille tu l'as frappé, mais je ne te laisserais pas recommencer! Et toi celui qui ast couché par terre, je ne sais pas où tu m'as rencontré, mais... (elle lâcha l'être et pris par le cou, l'homme à terre et le plaqua violemment contre le mur) Je ne te permettrais plus de me toucher!

Sa colère la submergait telle la peste pourtant elle la contrôlait du mieu qu'elle le pouvait, seul des mirette doré apparurent en plus dans ses yeux argenté. Elle lâcha l'homme et se retourna vers l'elfe, cette fois-ci son regard était chaleureux, baissant le regard sur le sol, elle répondit d'une voix douce.

- Je suis désolée... je t'ais lancé cette pique, je ne sais pas pourquoi... enfin je n'attends pas à ce que tu me pardonnes, alors voilà...

Sayuka se retourna et sortit de la chambre, elle descendit à la salle commune et demanda un verre à l'aubergiste celui-ci lui dit que son ami était parti, mais qu'il avait laissé quelque chose pour elle. Le tavernier posa sur la table une gemme d'un vert très prononcé, elle le prit et la rangea, elle prit le verre et le but, le liquide était très fort et le coup que l'elfe lui avait donné lui avait entaillé l'intérieur de la joue, ellle grimaça à cette sensation, tout de même elle en recommanda en autre, en ce demandant où bien cette homme l'avait-il déjà vu...

Hérésia ouvrit lentement les yeux. Elle fixait Unuldur pendant qu'il lui disait sa façon de penser. Elle détourna la tête... Il avait raison. En disant ça, la jeune hybride avait été très égoiste mais elle n'avait pas voulu que son ami l'entende et elle ne s'attendait pas du tout à ce que Jedenlyah apparaisse comme ça. Elle n'avait jamais voulu la mort. Soudain ses propres paroles lui firent très mal, autant pour elle que pour son ami. Elle l'avait forcé à ressasser de vieux souvenirs. Elle voulu s'excuser mais Unuldur sautait déjà sur son frère. Il ne broncha pas, car il savait que cet humain comptait beaucoup pour Hérésia. Elle se leva en titubant et voulu les séparer mais l'elfe s'en chargea pour elle. Une fois de plus, elle ne pouvait même pas faire ça elle-même. Elle détestait de plus en plus ces êtres de sang pur d'une magnifique beauté.

Lorsqu'elle s'excusa, Hérésia n'eût même pas un regard pour elle mais dès qu'elle fût sortit, elle fixa la porte. Après quelques instant elle se reconcentra sur son frère et sur son ami. Unuldur saignait de la bouche. La jeune hybride le prit dans ses bras et sanglota un peu. Jedenlyah repartit de lui même, exactement comme il était venu.

Hérésia : Merci pour tes paroles... Quant à toi, je te rendrais cette claque mais merci.
Jeden : A ton service.

Elle sentit le sourire espiègle de son frère au fond de son âme. La magicienne glacée s'éloigna de son ami et lui tendit un mouchoir pour qu'il essuie le sang sur sa bouche. Elle regarda le sol, rougissant un peu à cause des pleurs mais pas que de ça...

Hérésia : Désolée.

Je n'avais absolument rien compris... Mais merde, je l'avais aidé, il y a quelques années, et voila qu'elle me fout une torgnole. Ça, c'était pas très sympathique.
Enfin bon, c'était pas trop grave...

Hérésia se colla à moi, puis je tentais de la consoler un peu, en lui faisant un câlin. Je murmurais des paroles de réconfort. Cela avait un effet immense sur moi, je ne savais pas trop quoi dire, je rougissais, et je sentis une vague d'émotions inconnues me percuter de plein fouet. J'étais troublé...

-Merci pour le mouchoir, ne soit pas désolée, c'est pas grave. Eh, au fait... N'aie pas peur de pleurer devant moi, je ne me moquerais pas de toi. Pleurer est quelque chose de naturel... Même si je n'ai jamais vraiment pleuré, à part de douleur physique, je peux comprendre que ca te fasse du bien.

Je lui fit un grand sourire ( un peu rougeâtre, mais bon ) et lui proposa d'aller prendre un petit déjeuner. Mais avant, il fallait que je m'habille.

Je pris mon éternelle tenue de rôdeur, l'enfila à la hâte, puis nous descendirent au rez-de-chaussée pour commander notre "ptit dej'". Tout en déjeunant, je parlais avec mon amie.

-Il faudrait que nous passions chez le forgeron. Trouver un fauchon, ca me botterai bien ! Si tu ne vois pas à quoi ressemble ce type d'épée, je te montrerai. C'est particulièrement adapté à mon style de combat. C'est assez lourd, dur à manier, mais avec, on peut porter des coups dévastateurs. Je crois que j'ai assez pour m'en payer un. Et puis il me reste quelque peaux dans mon sac. Tu va faire quoi toi ?

Hérésia suivit Unuldur dans l'escalier. Elle prit soin de rabattre la capuche son manteau. Une fois qu'elle se serait habitué à ses présences humaines elle pourrait la retirer. La jeune fille prit un petit déjeuner classique. Pendant qu'elle mangeait, elle regardait la feuille de la mission qu'elle avait trouvé dans le hall de l'auberge. Explorer un temple et tuer un monstre, c'était pas trop difficile et la prime était intéressante... Encore fallait-il revenir vivant....

Unuldur : Il faudrait que nous passions chez le forgeron. Trouver un fauchon, ca me botterai bien ! Si tu ne vois pas à quoi ressemble ce type d'épée, je te montrerai. C'est particulièrement adapté à mon style de combat. C'est assez lourd, dur à manier, mais avec, on peut porter des coups dévastateurs. Je crois que j'ai assez pour m'en payer un. Et puis il me reste quelque peaux dans mon sac. Tu va faire quoi toi ?

Hérésia : Je te suis chez le forgeron et j'ai trouvé une mission. ( elle lui montra le papier) Je pensais emmener l'autre elfe pour voir ce qu'elle vaut.

Sans même lui demander son avis, la jeune hybride alla voir l'elfe accoudée sur le comptoir.

Sayuka en était à son onzième verre, la guerrière tenait très bien l'alcool même si parfois l'Ombre cherchait à lui faire ingurgiter des substances assez forte. L'elfe ruminait sa colère avec le verre tout près de ses lèvres, elle commençait à boire le contenu lorsqu'une personne s'approcha d'elle, la personne s'assit sur une chaise à côté d'elle et la regardait.

Exaspérée l'elfe reposa son verre et tourna son visage vers son voisin, elle se rendut compte que c'était l'elfe avec qui elle s'était battu. Etonnée, elle regardait la nouvelle venue avec curiosité, celle-ci observait ses verres. Suivant son regard, elle secoua la tête, en déclarant avec défit.

- Tu cherches encore à vouloir te battre? (secouant la tête elle reprit) Je plaisante, je ne souhaite pas me battre contre toi. (reportant son regard vers son verre) Tu veux quoi?

Sayuka fit tourner le vin dans son verre, tout en écoutant la raison pour laquelle cette jeune femme était venue la voir.

- J'ais trouvé une mission, elle consiste à explorer un temple et à tuer le monstre qui y vit. (elle marqua un temps d'arrê, puis reprit) Oh! mais si tu es déjà occupée ou bien si tu te sens trop faible pour accepter dis-le on trouvera quelqu'un d'autre qui sache se contrôler...

Elle se retourna et commençait à partir lorsque qu'un bruit de verre brisé flotta dans l'air, la guerrière s'était levée et elle approchait de la femme.

- J'accepte cette mission, je te ferais voir ce que je vaux!! On se retrouve où?

- A la sortie de la citadelle si tu es en retard, on te laisse à l'arrière!

L'ombre du défit flottait sur les lèvres des deux femmes.

Sayuka toisa une dernière fois l'elfe, puis observa son compagnon, une grimace de dédain traversa son visage pendant un instant avant de revenir sur celui de l'elfe, elle déclara avec un sourire.

- On a dut oublier nos nom, bref je ferais simple, mon nom est Hyruka Sayuka si tu veux me donner la tienne comme tu veux.

Sur ces mots, elle dépassa l'elfe et monta les marches des escaliers et entra dans sa chambre, elle préparait ses affaires lorsque la petite gemme se mit à vibrer, elle la sortit et l'observa, une voix se fit entendre, c'était celle de Rose Noire.

- Navré d'avoir du te lacher de la sorte. J'avais quelque course à faire, qui trainaient là depuis trop d'années. Je peux te rejoindre désormais. Quelle est ta situation?

Un peu troublée, l'elfe lui répondit avec le plus grand étonnement.

- Eh bien je vais très bien, toujours autant amoché, et biensur je manque d'entraînement. Bref quand penses-tu revenir? (elle regarda derrière elle, puis déclara avec fatigue) Nous avons une mission, explorer un temple et tuer une créature, une prime y est à la clé, nous faisons équipe avec deux autres guerriers; une elfe et un homme qui a des allures de chasseur de prime, tu veux venir? Je prépare les affaires si tu veux venir rejoins moi à la sortie de la citadelle.

Ne sachant pas pas comment éteindre l'instrument, elle le replaça dans sa poche. Elle se leva enleva sa tunique et essaya de refermer la blessure, ni arrivant pas, elle poussa un soupir, ferma les yeux, puis les rouvrit, couleur argenté et or, des flammes jaillirent de sa blessure qui cautérisa en un seul instant la blessure. Ses yeux redevinrent violet et elle était essoufflée, épuisée et faible. Une voix s'éleva dans l'ombre.

- Un jour, tu auras besoin de moi et tu le sais. Un jour ta soif de vengeance te trahiras... tu feras appel à mes pouvoir et tu me laisseras enfin m'échapper...

Sayuka sourit et déclara d'une voix forte et chaleureuse.

- Ce jour n'arrivera jamais... Sauska... je suis plus forte que tu ne laisse le croire...

- Alors pourquoi tu laisses ce Garo te tenir compagnie?

- Il m'a aidé, j'ais une dette et même j'apprécis sa présence, pas comme toi qui aurais tout détruit pour avoir les faveurs d'autre démons.

Sauska poussa un grognement et la voix se tut, l'elfe était vraiment très faible car si l'Ombre avait réussis à lui parler, c'était qu'elle était au bord de la déchirure de ses défences. Elle se coucha sur le lit ferma les yeux pendant quelques minutes, puis se releva, sortitde l'auberge et marcha dans les ruelles de cité attendant que l'heures du départ sonne.

Je regardais mon amie dans les yeux, l'air de lui demander si elle savait ce qu'elle faisait.

Je me levais, puis payais l'addition.

-Bon, je vais chercher ma nouvelle arme, ca te dit de venir ? Je vais chercher mon sac, et on peut y aller. Je revendrai mon épée courte par la même occasion.

Je montais à mon tour les escaliers, craquant sous mes pieds. Je pris mon sac, puis demanda des précisions à Hérésia, concernant la mission.

-Quel est-ce temple dont tu parlais tout à l'heure ? D'ailleurs, ce monstre, tu peux m'en dire plus sur lui ?

Puis je reprenais ma route, partant de l'auberge, me faufilant entre les gens de la foule du marché. La fontaine au milieu de la place était magnifique, mais ce n'était pas sur ces détails que je m'attardais... Plutôt sur les quelques hommes d'allure étrange qui nous lorgnaient, comme si ils débattaient intérieurement pour savoir si ils allaient nous détrousser ou pas. J'enlevais ma capuche et leur lança le regard le plus menaçant que je pus faire. Et cela marcha. Ma réputation avait fait le travail. "L'homme à la cicatrice", c'est mon surnom. Je fais peur aux gens, à cause de cette marque indélébile d'un passé quasiment révolu. Ils s'enfuirent en courant, comme des gosses...
Puis nous arrivions à la forge. Je saluais le forgeron, qui m'appréciait un peu, puis je lui achetais l'arme que je souhaitais, lui laissant mon ancienne lame, un ancien de ses travaux.

Voilà, j'étais fin prêt.

-Bon, on va à la porte, ou tu veux qu'on passe quelque part d'abord ?

Hérésia marchait, sans se soucier des autres personnes. Si elles la trouvaient étrange et bien, qu'elles regarde ailleurs. D'ailleurs, son compagnon faisait peur à toutes les personnes qui croisaient son regard. Tout en marchant, elle lisait le papier de la mission. Apparement, le temple est un temple de l'ombre et le montre à tuer et un énorme démon qui a fait beaucoup de victime. Elle en informa Unuldur. Après un bref passage chez le forgeron, Unuldur était fin prêt. Il demanda à la jeune fille si elle voulait aller quelques part. La jeune hybride réfléchit quelques secondes.

Hérésia : Il y a une amie de ma grand-mère qui réside ici. Celle grâce à elle que je peux garder le contact avec elle car elle peut revenir sur notre terre natale. Elle me fournit les potions dont j'ai besoin et trnasmet mes messages à ma grand-mère. Il faut que j'aille la voir.

Cette fois, c'était Unuldur qui suivait Hérésia. La plupart des citadins avait fui et la jeune hybride retira sa capuche. Comme il y avait encore quelques présences, les yeux d'Hérésia avaient une curieuse teinte violette, mélange de ses yeux de rubis et de saphir. Ils arrivèrent à une rue pratiquement déserte. La jeune fille toqua doucement à la porte.

Hérésia : Miela, c'est Hérésia. Tu m'ouvres ?
Miela : Tout de suite ma petite, tout de suite.

La porte s'ouvirt d'elle-même. Occupée à la cuisine, Miela cria aux deux personnes de venir. Une vielle elfe d'une nature douce et gentille apparue dans l'entrebaillement de la porte. Elle fût surprise de voir Unuldur accompagner la jeune fille, elle qui était toujours seule.

Miela : Tu t'es enfin trouvé quelqu'un, ma petite ?
Hérésia, rougissant jusqu'au oreilles : Pas... Pas du tout, c'est juste un ami voyons.
Miela : Hum... Pour faire court, j'ai eu des nouvelles de ta grand-mère. Elle va bien et elle t'a envoyé ce qu'il faut.
Hérésia : Merci beaucoup. Je vous adore. Bon, je suis préssée, je repasserais te voir aprés ma mission.
Miela : Fais attention à toi.

Hérésia fit un discret signe à la vielle elfe et sortit de la maison. Unuldur et elle remontèrent la rue et se dirigèrent vers l'entrée de la Citadelle... Au loin ils remarquèrent quelqu'un...

Sayuka en avait profité pour passer au temple, elle n'avait fait qu'observer les statues des deux Déesses, elle ne put retenir un grognement envers elles. Tournant le dos au statues, elle marcha dans la cité, regardant chaque échoppe, chaque étale, rien ne l'interressait, mais une échoppe, une seule retint son attention, enfin celle de l'Ombre.

- Là!! Laisse moi y jetter un seul coup d'oeil!!! cria-t-elle dans sa tête.

- Depuis quand tu peux me parler quand tu le veux dans ma tête??

- Depuis ton combat contre les bandits ma petite elfe, tu as libéré un peu de tes pouvoirs, j'ais pu briser ta première défense. S'il te plait laisse-moi y jetter un oeil!

N'en croyant pas ses oreilles, l'elfe avança vers l'échoppe; des vieilles armures y étaient entreposées, l'elfe observa les pièces attentivement, alors que dans sa tête, l'Ombre s'extasia devant ces pièces de collection.

- As-tu jamais vu pareil pièce, si finement ciselé, forgé et poli... un vrai travail de maître!!

- Si tu as fini, on peut y aller parce que si je dois te supporter je vais avoir du mal!!

- Sscchhhhiiiiie!! Tu es bien heureuse que mes pouvoir t'aide, alors ne te montre pas arrogante envers moi!!

L'Ombre avait sifflé dans sa tête lui faisait froncer les sourcils, elle regarda le ciel et vit qu'il était temps qu'elle aille au porte de la citadelle. Marchant d'un pas ferme, elle arriva aux portes et elle vit les deux autres membres de l'équipe, ils regardaient avec étonnement une forme assise plus loin, elle reconnut Rose Noire et s'avança, elle se retrouva à côté des deux autres voyageurs en respectant une certaines distances, l'Ombre grogna contre la voyageuse, Sayuka la fit taire. Elle regarda le Garo et lui fit signe en lui souriant.

A l'arrivée des deux jeunes gens, un homme masqué descendit de son perchoir pour venir se placer au côté de l'elfe dénommée Sayuka. Hérésia ne lui avait pas encore dit son prénom mais elle savait que si elle voulait l'attention de ses coéquipiers, il fallait forcément qu'elle se dénomme. Il demanda si c'était bien eux, les aventuriers dont l'elfe lui avait parlé. Bien sûr que c'était eux, qui d'autre se baladait avec une faux, deux katanas ( son arc étant rangé dans son sac), une arbalète et une épée, fins prêts pour une mission ?

Après une réponse positive prévisible, Hérésia expliqua lentement la mission. Explorer un temple, tuer un monstre. Rien de bien difficile à comprendre. Avant que la jeune hybride puisse demander le nom du nouveau venu, il lui dit de lui-même. Impressionnant.

La Rose : La Rose suffira. Et à qui ai-je l'honneur?
Hérésia : Je me nomme Hérésia et voici mon compagnon, Unuldur. Pour une raison que je ne vous expliquerai pas maintenant, il y aussi une personne appelée Jedenlyah, non présente ici...

Une fois les présentations faites, la petite troupe se mit en route. Hérésia et Unuldur prirent les devants, direction le temple.