L'ascension vers la nuit éternel

J'étais en retard. Encore une fois. Mais pourquoi est-ce que j'avais écouté les bêtises de la taverne ? La nuit était tombée et pour une fois, le ciel était clair. Pas de neige à l'horizon, sauf par terre bien sûr. Mais qu'importe, pour aller plus vite, j'avais déployé mes ailes, filant ainsi comme une ombre un peu dessus de la neige, pas trop haut pour pas rater le lieu de rendez-vous. Des coups de cloches étaient en train de sonner. Douze coups résonnant dans le silence. Douze coups, puis plus rien, sauf les cris des corbeaux. Étais-je encore loin ?

J'atterris doucement voyant une silhouette. Mes pas craquèrent dans la neige. Le silhouette se dessina plus nettement, laissant apparaître un Zora. Sûrement le commendataire de la mission. Il se retourna vers moi et poussa un long soupir. Je haussais un sourcil. J'étais si en retard que ça ? En tout cas, j'étais la première, c'était déjà pas mal.

Zora : Enfin! Je ne vous attendais plus! Mais... Ne deviez vous pas être quatre? Où sont les autres? Je vous averti, vous ne pourrez pas régler ce problème seul!

Je souriais. Je souriais de défi. Pourquoi ? Je ne savais pas vraiment...

Namiya : Qui a dit que j'étais seule ? Les autres arrivent... Au pire, s'ils viennent pas, qu'importe...

Alors que le zora ainsi qu'une jeune fille attendaient avec impatience l'arrivée des autres courageux aventurier, qui allait entreprendre cette dangereuse quête, une violente bourrasque balaya la plaine enneigé forçant les deux à détourner le regard un instant. Lorsque le vent tomba, une silhouette se fit de plus en plus visible. Un homme de grande taille envelopper dans un manteau noir, déchirer à quelques endroits, se tenait dans toute sa grandir alors que les flocons de neige qui avaient été balayé retombaient doucement autour de lui. Celui-ci portait un étrange masque blanc avec deux trous pour les yeux dont l'un d'eux portait le dessin d'un éclair de couleur indigo, marqué de quelques coupures et fissures. L'homme quelque chose d'accrocher dans son dos, probablement une arme, mais elle était enveloppée dans des bandages blanchâtres, il était donc impossible de déterminer la vraie nature de l'objet.

-Vous êtes en retard. La ponctualité se fait rare de nos jours on dirait!

L'inconnue vêtu de noir posa un genoux à terre en signe de respect envers le zora malgré qu'il n'avait pas écouté les reproches de celui-ci.

-Je suis près à débuter la mission dès que vous nous en donner l'ordre.

Sa politesse ne cachait aucunement son ton, aussi glaciale que le vent dans qui circulait à travers le massif des pics blancs lui-même. Après un signe du zora, qui semblait surpris du geste d'Ovan, ce dernier se releva lentement et s'éloigna un peu. Il paraissait calme de l'extérieur, mais à l'intérieur, l'homme sentait une immense soif de sang tenter de prendre le contrôle de son esprit. Son esprit instable pour le moment causait de petits tremblements chez lui, à peine visible. Après cette expérience qu'il avait vécu, le fait qu'il est gardé sa conscience était un miracle.

De la neige, des montagnes, de la neige, des montagnes, il n'y avait que ça à perte de vu, toujours et encore ce paysage blanc, ces pics acérés, rien ne semblait rendre cette vision heureuse sauf peut être le manteau de poudreuse immaculé. Le ciel était d'un noir d'encre, jamais il n'avait été aussi dégagé que depuis maintenant, les yeux violet de l'elfe contemplèrent les milliers de petits cristaux, astres, diamants étinceler les cieux onscurs.
Une cloche au loin retentit, les coup donné donnait l'heure; un coup, le vent souffla, deux, la neige commença à tomber, trois, l'obscurité s'intensifia, quatre, le froid morfdait la peau de la jeune femme, cinq, la faible lueur éclaira le chemin, six, elle marcha en direction du point de rendez-vous, sept, la neige s'affaissait sous son poid, huit, quelque chose mordait son coeur, neuf, sa main se posa sur le manche de son arme, dix, des silhouettes bougèrent à sa droite, onze, le bout de ses crépitaient de petite flamme rouge, douze, la cloche énonça l'heure de minuit.
La neige craqua sous son poid émettant un bruit sourd, trois silhouette se firent plus distinct, une femme et deux hommes dont un était un zora, le commanditaire de la mission en personne, les commentaires du Zora ne la froissa pas, elle alla se poster près d'un rocher et s'y asseya, attndant bien sagement, les ordres ou autres personnes qui devaient venir. Ils étaient déjà trois, il en manquait un ou une dans le lot, encore attendre ce qui ne la dérangea pas, elle pourrait étudier le comportement, l'attitude de chaque personne, recherchant surement les faiblesses de ses nouveaux "cmpagnons".
Sayuka ouvrit la bouche pour parler, mais la referma aussitôt pivotant sa tête verss le chemin sinueux, elle entendit un bruit, puis commença à distinguer une silhouette, était-ce le dernier arrivant oub arrivante?

[Désolée du retard, vacances oblige]

Debout, les bras croisés, en retrait par rapport aux autres, j'observais les deux autres aventuriers de cette mission. Jugeant les forces et les faiblesses de chacun, rien n'échappait à mon regard glacé. Et apparemment, je n'étais pas la seule à observer ainsi. La loi du plus fort hein. Lorsque la dernière arrivée semblait fixer quelque chose dans le sentier, une silhouette apparût à mes yeux d'elfes. J'avais remarqué cette présence au loin sans vraiment l'identifier. Lorsqu'elle se rapprocha, je remarquais qu'elle n'avait rien d'humain. Juste une masse noire et difforme, dépourvue de visage, poussant seulement des cris qui me percèrent les oreilles.

Je secoua doucement la tête pour chasser cette voix stridente de mon esprit puis dégaina lentement mon arc, préparant une flèche. Je voyais les autre faire de même avec leurs armes respectives et le Zora se cacher derrière nous. J'attendis que ce monstre, cette ombre, s'approche encore un tant soit peu pour attaquer. En même temps, j'observais les réactions des autres aventuriers. Aucun ne semblait aller attaquer cette ombre de front tout de suite. Je bandai mon arc, visai la tête de la créature, puis lâcha la flèche. Elle s'immobilisa quelques instants puis repartit de plus belle. OK je vois, il va lui en falloir plusieurs des flèches pour qu'elle rende l'âme. Je recommençais avec deux autre flèches qui eurent un effet légèrement plus concluant que la première. Maintenant, la créature était proche, dangereusement proche. Ca y est, les autres aventuriers étaient partis à l'attaque. Moi, je me contenterai de les couvrir avec mes flèches ...

Les trois flèches avait touché la créature de plein fouet, mais celle-ci ne faisait que ralentir un peu. Alors que le monstre de ténèbres s'approchait, Ovan eu un frisson qui passa dans tout son corps et un seul mot lui venait en tête: Tuer...Tuer....TUER!! Toute sa soif de sang se relâcha sur le coup et, après avoir attrapé sa faux, dont les bandages qui la recouvrait venait de se déchirer tout seuls, il chargea à une vitesse aveuglante, brandissant son arme gigantesque. Depuis son retour du ''néant'', le faucheur d'Assilfenn était devenu légèrement...instable et avait du mal à contrôler ses pulsions meurtrières. Dès qu'il arriva à portée de la créature, cette dernière tenta de l'attraper, mais Ovan esquiva l'étreinte avec une grande facilité. Dès qu'une ouverture s'offrit à lui, l'assassin empala l'ombre avec la lame de sa faux avant de la soulever au dessus de lui. Aucune goute de sang ne tombait, comme si la créature était faite entièrement de ténèbres.

D'un mouvement à la fois rapide et brutale, il trancha sa victime en deux, séparant son torse et ses jambes. Même dans ce piteux état, elle continuait d'avancer vers le groupe. Ovan eu l'impression qu'elle visait le Zora, mais il ne s'en souciait pas vraiment alors, en glissant la lame sous la ''gorge'' de la créature et posa son pied sur le dos de celle-ci, il tira un peu puis décapita le monstre sans aucune pitié. Ce dernier se mit à se décomposer rapidement, des petit ''morceaux d'ombre'' se mirent à voler un peut partout avant de se disperser dans le vent. L'assassin revint vers le groupe d'un pas calme en les regardant à travers son masque fissuré.

-Cible Éliminée...

Les pupilles améthyste avaient observé avec intensité le premier combat qui venait d’être engagé. La créature du chaos, l’ombre instable, la chose noirâtre qui avançait, ne reculait pas devant une telle poussée d’attaque. Trois flèches fichées dans son corps n’avait pas pour autant réussis à l’arrêter. L’ombre avançait sans faiblir, sans s’arrêter, ralentissant seulement avec plus ou moins de pause fréquente. L’elfe observait depuis son rocher les combattants, elle avait levé sa main vers le pommeau de son arme, mais n’eut pas vraiment le loisir de participer, les attaques fulgurantes de l’homme au masque étaient incroyable, hypnotique et possédait une telle puissance que cela en était incroyable.

Son arme, une longue et grande faux, qu’il savait manier avec la plus grande aisance découpa avec rage et frénésie la pauvre créature qui se trouvait sur son passage. Jamais elle n’avait vu autant de hargne dans des mouvements dévastateurs, c’était un bon moyen d’en apprendre sur eux. Elle se leva et commença à dégainer son arme, mais le combat était fini. Sayuka n’avait pas pu faire un geste que ces deux combattants avaient nettoyé le champ de bataille avec efficacité, une efficacité si déconcertante qu’elle cacha sa surprise en baissant la tête pour ensuite marcher vers le Zora, en restant à une bonne distance de lui tout de même.

L’ombre étrange qui les avait attaquées… d’où venait-elle ? Pourquoi en avait-elle après le Zora ? D’autre questions bousculaient son crâne, son esprit pour trouver ne serait-ce qu’une réponse parmi tant de question. Un bon point pour elle, avoir vu un petit aperçu des techniques de combat des deux autres membres de la mission. Ils avaient tout deux un bon moyen d’attaquer et de défendre, les attaque à distance de la femme était louable et les attaque au corps à corps de l’homme au masque était surprenante. Ces deux guerriers méritaient tout deux un profond respect de sa part et de celle de l’Ombre, bien que ces temps-ci elle n’était pas remonté.

Le Zora savait-il ce qu’était cette étrange créature ? Elle le fixa de ses yeux violet avec intensité, cherchant à savoir si oui ou non il savait, bien que la plupart du temps comme partout... les gens ne savaient rien… absolument rien…. Mais alors rien du tout. Elle s’approcha un peu plus du Zora et demanda, alors qu’elle-même n’avait pas pu participer au combat.

-Vous savez ce que c’était cette chose ? Je serais assez heureuse que vous nous disiez ce que c’est….