♪Un chant triste♫[Pv:Yuvin Louka]

La lune aussi blanche qu'une marguerite, brillait de mille-feux et éclairait ma route. Quelques animaux curieux avec de grand yeux jaune essayaient de trouver l'origine des bruits de pas. Je ne cherchais pas à être discrète, ce soir je ne volerai rien... J'allais me recueillir là ou j'avais l'habitude, pour exprimer ma tristesse et ma douleur.

C'est alors que j'aperçus les escaliers du village, je les monta lentement, un à un, traînant le fardeau de ma douleur sur mes épaules. Mon, regard était vide et n'exprimait rien. Le village était calme, comme tout les soirs, pourtant j'imaginais encore les gens parler de rumeurs plus ou moins vraies, des enfants qui couraient pour attraper les poules, des gens qui allaient déposer des fleurs au cimetière. Puis, tout devint translucide et s'effaça peu à peu, tel le rêve ou l'hallucination.

Je vis alors le lieu de mes désirs: le puits. Je m'approchai de lui sauta et atterrit sur le rebords, je m'assis et mes jambes pendaient dans le vide, puis je commença un mouvement de balançoire avec ces dernières. En effet, je n'avais pas choisi le coté le moins dangereux du puits, bien au contraire.

Peu après, je leva la tête admirant la lune, qui avait un air presque aussi triste que moi... Décidément, c'était le jour aujourd'hui. C'est alors que la berceuse que me chantait ma mère me vint à l'esprit. Je l'entama avec douceur, comme quand on berce un bel enfant. J'avais une voix assez aigue, ce qui donner un air triste à la chanson, ainsi mon cotât de tristesse et de mélancolie s’évapora peu à peu. Néanmoins je ne m’arrêta que lorsque que j'entendis un bruit de pas, je me retourna et vis un homme blond, les cheveux ébouriffés, portant un armure et me regardant intensément. Apparemment, il voulait quelque chose...

-Que veux-tu, jeune homme, par cette nuit éclairée ?

Il me toisa encore une fois avant de fermer ses yeux, qui je l'admet, sont plus que hypnotique. Pourtant, à mon grand regrée il les ferma et prit une pose genre Rambo, le torse bombé, je ne put retenir un gloussement nerveux. Diantre, ce jeune homme était venu égayer ma soirée! Soudain il ouvrit la bouche et dit avec un air hautain qui sonnait faux:

-Je viens boire une goute de cette au pure, pour m'hydrater. Car ce soir, c'est entrainement pour moi, et j'ai soif.

Il me sourit tandis que moi je partais déjà en fou rire, à un moment je manqua de tomber dans le puits, vide depuis des années, mais je me rattrape et le vit rire à son tour. Lorsque nous nous calmâmes enfin, je reussis à prononcer:

-Jeune étranger, ce puits est vide il y a de cela des années.

Je me mis debout et sauta avec légèreté du puits et m'approcha de l'inconnu, je le gratifia d'un immense sourire sincère et tendit ma main

-Je me nomme Ambre, Ambre Fyrh, Je viens de la Citadelle d'Hyrule proche de ce village, et toi comment te nomme tu, et d'où viens tu ?

Je le détailla dans les moindre détails, analysant ses moindres gestes, non il n'était pas dangereux...

Moi, qui m'attendais qu'il me serre la main énergiquement, le jeune homme se mit à genoux et me fit un baisemain, ce qui fit à nouveau ressortir un gloussement nerveux de ma gorge, de plus , à mon plus grand désarroi il ajouta tout en restant à genoux:

-Louka. Yuvin Louka. Je viens du ventre de ma mère si je puis dire...

Je fus prise de tremblements et je m'écroula par terre laissant éclater mon rire, je me roulais dans l'herbe fraîche, en me tordant de rire. Décidément ce jeune homme ne manquait pas d'humour, surtout, qu'il se mit à rire avec moi. La crise de rire terminée, le jeune homme sourit avant de se relever. Je lui répondis:

-Tu as raison, on a tous nos petits secrets...

Puis je fis un sourire malicieux, il me regarda avec un regard de crapaud-baveux-mort-d'amour(vous savez ce regard de chien battu, ou du chat dans Shrek) comme s'il désiré hardiment quelque chose, je me méfia.

-Tu n'aurais pas à boire pour moi ? J'ai soif.

Je me releva, chercha l'eau dans ma sacoche et la lui tendit, mais soudainement il me pointa du doigt et se mit à rire, je regarda derrière moi pour être sure que c'est moi qu'il pointait du doigt. puis je me gratta la tête et sentis une chose qui ne faisait pas partie de mes cheveux, je l'enleva délicatement et constata que c'était une herbe. J'avais du l'attraper en me roulant telle demeurée dans les plantes...

-Tu rigoles vraiment pour rien...

Je souris et me remit à rire, apparemment cette nuit promet d'être comique

Il me regarda avec un air étrange, puis le vent souffla comme pour intesifier le vide présent à ce moment. Puis il regarda un peu dans toute les directions confus, ce qui me fit rire et ainsi repartit le duo d'abrutis qui rigolait... Tout se passait bien...

-Mieux vaut rire de rien que de pleurer de tout.

Je me referma un peu sur moi même, me lamentant souvent sur mon sort, puis le jeune homme se donna un air intelligent en bombant le torse qui me détendit un peu, il vida ma gourde me regarda et s'approcha de moi avant de me faire une bises. Soudain, des souvenirs de ma mère qui m'avait abandonnée ce jour là me revinrent à l'esprit me faisant sourire jusqu'à ce qu'elle me fasse elle aussi une bise et de me dire les mots fatidiques: "Attend moi au stand de bougie je reviens" . Je revins à la réalité lorsque le jeune homme dit

-Merci pour l'eau!

Je me leva donna une gifle à l'inconnu et je m'écroula, et pleura toutes les larmes de mon coeur et de mon corps . Puis je reussi à dire entre deux sanglots:

- Tu te prends pour qui ? Tu crois pouvoir faire tout ce que tu veux ?

Puis voyant que mes larmes ne se tarissaient pas, je me leva et commença à m'enfuir, je ne supportais de me montrer si faible devant quelqu'un. Lorsque j'allais atteindre la plaine, une main me retint.

-Lâche-moi!

Soudain, il me pris par la taille et me serra dans ses bras, je ne pus m’empêcher de rougir, et je me débattis de toutes mes forces, mais cela ne lui faisait rien , il me tenait et j'étais prise au piège. J'attendrais la faille pour m'enfuir. Puis d'un coup, il me hurla dessus alors que je gémissais en essayent de m'enfuir.

-EXPLIQUE-MOI AU LIEU DE TE BARRER!

Il se détache de moi et me retourna mais son emprise s'étais ressérées sur mes épaules et me secoua comme un sac de patates, comme si j'étais folle et il dit plus calmement et avec douceur

-Alors, qu'est-ce qu'il y a?

Je joua mon rôle à merveille, je le regarda me mit à pleure et me blottit contre son torse, puis lui chuchota à l'oreille:

-Eh bien...

Son emprise se relacha, ça y est, c'était le faille je devais agir, je lui donna un coup de genoux dans l'entrejambe et termina ma phrase

-Je n'ai rien à dire et surtout pas à un inconnu.

Il s'écroula et je continua ma course. Malheureusement, la chance n'était décidemment pas avec moi, puisque regardant mes arrières je ne vis pas le cailloux, je tomba, me cogna la tête contre un arbre et me tordit la cheville. C'est alors que je revis Yuvin venir dans ma direction en marchant comme un canard un sourire conquérant sur le visage.

-Je ne te dirai rien!!