Tiens? Une nouvelle visite ? [PV Vehéfin]

Quelques jours auparavant, j'avais recu comme mission de tuer une femme qui approchait de la citadelle. Sans plus d'infos, la recompense etait juteuse et j'etais bien tenté de repondre sans reflechir a son souhait.
Mais la raison l'emportait toujours, et je decidais de reflechir avant d'agir.

L'idiot m'avait décrit ma cible comme etant une jeune femme, de petite taille et aux cheveux blancs. Toujours accompagné d'une autre femme de sa taille et aux cheveux violets clairs. Je devais tuer la premiere et faire fuire la seconde.

Je ne demandais pas les raisons pour avoir un travail, et j'avais toujours obtenu de bons resultats. Mais la, je sentais que la mission ne serait non seulement pas aisée, mais qu'elle etait egalement piegeuse.

Avec ce sentiment de mal aise, je sondais les environs, les yeux clos, a la recherche de mes cibles. Finalement pas si eloignées de moi, je les percevais en approche de la citadelle. Silencieusement et de maniere invisible, je me dirigeais vers elle. La premiere venait de s'endormir a en voir ses mucles se detendre peu a peu. La seconde dormait deja depuis belle lurette.

Je degainais mon Hadhafang, pres a me defendre plus qu'a attaquer. Toujours invisible, je me dressais au dessus de la fille au cheveux violets et placais ma lame sur sa gorge, pres a tuer celle que je devais garder en vie.

Je ne dis qu'une phrase avant de me rendre parfaitement visible.

Reveillez vous sans bouger, ou elle mourra.

Mylita obeit au mystèrieux homme qui la menacait de sa lame. Elle se leva sans bruit et contacta mentalement Elfia.

- Hey, Réveille-toi et rappelle-moi dans ton bras gauche, je suis mencée d'un couteau par un guignol qui essaye de nous tuer.

La jeune fille aux cheveux blancs ouvrit un oeil sans que l'homme ne la remarque et tapota trois fois sur un glyphe doré qui ressortait par rapport aux autres, beaucoup plus argentés. L'envellope charnelle de Mylita disparut et Elfia se leva.

- Je ne sais pas qui tu es, mais je veux savoir pourquoi tu as essayer de tuer ma compagnon d'âme, et tu ne bougeras pas tant que ne m'auras pas donné la réponse.

Elfia réinvoqua Mylita qui, armée de ses fidélès katanas jumellés, protègait Elfia de tout attaques éventuelles et en même temps menacait le mercenaire devant elles...

Lorsque la jeune fille disparu face a moi, je fus surpris et du cacher mon etonnement quand a l'artifice dont j'avais été l'objet.
La femme aux cheveux violets reapparut juste apres, debout, armée jusqu'aux dents et pretes a me hacher en petits morceaux.

Par chance, l'obscurité m'avait forcé a fermé les yeux pour me reperer grace a mon don. J'avais percu son geste de rappel de son "entité" et sa réinvocation.
Je reflechissais frénétiquement et decidais que les tatouages etaient à l'origine de son pouvoir. Je devais donc l'empecher de les toucher, ainsi je pourrais peut etre empecher la fille aux cheveux violets de disparaitre.
Une inconnue restait en suspent. Les deux femmes avaient elles le meme don?

Rien dans leur posture ne me permettait de le présager, et seule la possibilité de tester mes adversaires reveleraient si oui ou non elles avaient cette capacité.

Je devais reussir a les neutraliser sans pour autant que je sois en difficulté si jamais je me faisais prendre au "piege". Je preparais une surprise au cas ou je perde ma seconde initiative.
Mais une chose me hantait l'esprit. Qu'elle puisse se volatiliser ainsi la rendait pratiquement impossible a capturer. Mon employeur m'avait jeté dans la gueule du loup, et j'aurais peine a m'en sortir.
Je voulais comprendre pourquoi il voulait la mort de l'une et la vie de l'autre. Je craignais que les deux ne soient indissociables.
Je devais comprendre, mais il faudrait d'abords user de la force, pour ensuite poser les questions.
La situation ne me permettait pas de pourparler avec mes adversaires, je devai changer la donne, malgré mon intention initiale.

Je me rendais invisible et me faufiler cette fois derriere la fille aux cheveux blancs. Je lui prenais le bras tatoué et lui maintenais bloqué dans le dos pendant que mon arme en travers de sa gorge disuaderais sa compagne.

Nous devons parler je crois...