Mission: Prise d'otage au Bourg

Les rayons du soleil brillaient pleinement, annonçant une après-midi active et un climat agréable ce qui fît la joie des ouvriers du villages qui avaient commencer la mise en place de la scène où le célèbre groupe des Indigo-go allait offrir d’ici quelques jours une représentation très attendue des nombreux fans. Tout présageait pour les villageois une journée calme, les enfants se regroupaient près des attractions que leur offrait les jongleurs et autres saltimbanques tandis que les ménagères se racontaient quelques ragots des plus croustillants.

Cependant, l’arrivée d’étranges hommes par la porte nord échappa à la vigilance de la garde qui les avaient laisser entrer sans problèmes. Le léger brouhaha que dégageait le bourg fût alors rapidement brisé par les cris de la gérante de l’auberge Anju qui, après être sortie de la poste où elle venait de déposer quelques lettres, venait de voir sa vie défiler à la vue d’une lame d’épée encore tâchée de sang séchée, se poser près de sa gorge. Le bourg s’alerta progressivement à mesure que les combattants inconnus arrivaient de chaque entrées de la ville ainsi que certains depuis les toits, empêchant quiconque de partir.

Les rues du Bourg-Clocher se vidèrent très rapidement au fur et à mesure que le ciel plongeait dans la noirceur de la nuit, le climat qui fût finalement le seul point agréable de l’après-midi avait laissé un ciel sans nuages, laissant apparaître une magnifique lune totalement pleine d’où quelques filées de lumières se posaient sur les toits de la ville. L’une d’entre elles berçait les roues d’un vieux chariot dans le quartier sud du bourg, à l’intérieur de celui-ci se trouvait Loucia qui, depuis quelques heures, faisait de son mieux pour ne pas attirer l’attention de ces nouveaux arrivants. Dans la précipitation des villageois, les combattants n’avaient pas jugés nécessaire de fouiller le vieux chariot qu’avait rapidement fermer la propriétaire de crainte d’être volée.

Pensée : C’est bien ma veine, l’après-midi promettait des gains très rentable, et me voilà allongée sur mon vieux matelas, à espérer que ça va passer…

De lourd pas se firent alors entendre dans les rues, trois soldats faisaient tinter leurs petites armures tout en surveillant les lieux dans la création d’une interminable ronde. Les hommes discutaient, et Loucia, qui retenait son souffle comme si cette apnée improvisée lui devenait vitale, réussit à entendre un morceau de leur discussion.

Inconnus : « - Quelle journée, notre intrusion était des plus réussie mais à quoi bon faire le tour de la ville, les habitants ont tous été amenés de force dans la grande auberge, et beaucoup de nos comparses se sont postés aux entrées et dans les hauteurs de la villes pour empêcher quiconque de s’infiltrer adroitement sous peine de se faire tuer sur place.

-Boarf ! Ne t’inquiète pas pour ça, répondit un second, il nous reste un dernier tour avant que la relève nous remplace, on en profitera pour se servir dans la réserve du bar près de l’auberge, histoire de se détendre un peu ! "

Les soldats s’esclaffèrent tout en s’éloignant, Loucia qui avait pût déchiffrer la discussion reprit son souffle.

Pensée : "Alors comme ça, tout le monde est concentré dans l’auberge, ce doit être donc là qu'il y a le plus de soldats, quelle aubaine d’avoir laisser Luna à Anju, au moins elle sera à l’abri avec les habitants, enfin pour combien de temps."

Loucia resta perplexe un instant avant de se ressaisir

Pensée :"Aller ! Je dois me bouger un peu, je ne vais tout de même pas rester là sans rien faire pendant que des abrutis mènent leur dictature de cette façon!"

Loucia se redressa rapidement et attrapa son arc ainsi que quelques flèches et son éventail, replié pour éviter d’attirer l’attention, puis ouvrit lentement une trappe fixé sur le toit de son chariot pour passer tout en douceur par le petit passage qu’elle venait de se créer. Glissant silencieusement au sol la jeune femme se trouvait maintenant entre le chariot et la façade près de laquelle celui-ci stationnait, à l’abri des rayons de la lune, une silhouette commença maintenant à se balader dans la ville.

Pensée : "La partie ne fait que commencer ! Attention, me voilà !"

La nuit était tombée sur la plaine de Termina, les renforts venu pour la ville était attroupé devant les porte principale, ils n’osaient pas forcer les portes de la cité suite au menace très claire des bandits concernant la décapitation des habitants si ils repéraient la moindre tentative envers eux. Abysson, qui avait été contacté pour cette délicate mission en échange d’une gracieuse paye, était arrivé devant le bourg pour échanger les dernières nouvelles, la chose la plus étrange qu’il appris de la part du responsable des renforts était le faite que les brandis n’avaient rien exigé, leurs motivations restaient obscure.
Abysson c’était mit à l’écart des troupes et se mit a observer la citée sous tout ses angles, repérant par endroit des guerriers faisant des rondes sur les remparts. Une chose était sûr pour lui : il devait être discret, tout se jouerait sur l’infiltration et la neutralisation discrète et ciblée des bandits. Mais par où entré ? Les portes sont tous gardées et les murs étaient de plus d’un mètre d'épaisseur, peut-être l’entrée d’eau dans la ville ? Il oublia tout de suite cette idée, elle était trop risquée si ils surveillaient l’entrée d’eau. Tout à coup il fut interrompu par un homme en armure légère qui venait vers lui en courant et en agitant les bras, c’était Lorinard. Abysson soupira légèrement et se prépara psychologiquement à le supporter. Une fois arrivé vers lui, les deux hommes se saluèrent avant de s’échanger leurs plans d’infiltration.

Lorinard : Bref… Tout ceci est délicat…Et nous sommes que les deux ?

Abysson : Apparemment les autres son retenu… Mais peut importe !

L’attention d’Abysson se porta sur le mur de la citée, puis celui-ci sourit, il venait de trouver un bon moyen de s’infiltré.

Abysson : Lorinard, j’ai trouvé, si mes souvenir son bon, la façade ouest de la citée est plaquée directement contre des habitation, hors on perce le mur et on entre directement dans une maison, sa sera parfait comme point de départ.

Lorinard, malgré quelques réticences dans son regard, accepta. Les deux hommes s’approchèrent de la muraille vérifiant que les gardes des remparts ne soient pas dans le coin, il devait percer le mur sans faire trop de chahut et il avait l’élément adéquat. Il sortit de geste rapide son katana de son fourreau et plaqua sa main libre contre la pierre sèche. Le seigneur d’Altiméria concentra alors son énergie chaotique dans sa main, quelques crépitement se firent entendre, puis le mur commença à disparaître, formant un trou dans le mur de plus en plus grand et profond, l’énergie blanche représentante du chaos détruisait les molécules de la pierre pour la faire disparaître, c’est ainsi qu’il découpa le mur comme un simple beurre au soleil. Lorinard, qui était quelque peut surprit par une telle efficacité s’engouffra le premier, laissant Abysson satisfait de son travail qui fut effectué avec seulement quelques crépitement et éclats blancs très discrets puis il s’engouffra dans le trou à son tour. Après un mètre de pierre il déboucha dans une cuisine légèrement aménagée et surtout déserte, Lorinard sortit ses affaires de combat tandis qu’Abysson s’approcha de la fenêtre qui donnait sur la rue ouest de la citée. A genou derrière la vitre opaque il discerna deux barbares armés de hache qui discutaient et riaient à plaine voie, pillant la recette journalière d’un magasin.
L’adepte du chaos s’écartât alors de la fenêtre et rejoignit Lorinard qui observait un service de porcelaine sur une armoire.

Abysson : Deux hommes dans les ruelles ouest, plus ceux qui doivent faire le tour sur les remparts qui sont aux nombres de trois. Leur circuit tout autour de la ville est un problème car il peuvent facilement avertir les autres si on déclanche un combat dans la rue, il faudrait attirer les crétins juste devant dans la maison, peut-être avec quelque chose qui à de la valeur ?

Lorinard haussa les sourcils et jeta un coup d’œil au mobilier de la maison avant de s’exprimer.

Lorinard : J’ai une idée !

[H.S : Put*** de merd*, j'avais fini ma réponse, je l'envois, et la page bug...impossible de retourner en arrière, trop dégouté, je dois refaire tout mon post T.T En plus il était pas mal T.T ]

Light arriva enfin au Bourg Clocher. Après une dure journée passée à voyager à pied, voici l'état dans lequel se trouvait le jeune homme : exténué, fatigué, exaspéré, de très mauvais poil, bref, Light se trouvait dans un sale état et ne demandait rien de plus qu'un bon lit bien douillet dans lequel il pourrait dormir toute la nuit durant. Ses nerfs étaient à vif, son voyage avait été rempli d'embuches et le moindre petit problème pourrait le faire exploser.
Il arriva par la porte Sud du Bourg, mais à peine eut-il posé un pied à l'intérieur de la ville qu'un homme assez sale mais bien baraqué le plaqua contre le mur fortifié de la ville.

- T'es qui toi ? Qu'est-ce que tu fous là ? J'te préviens, si ta réponse ne me plait pas, t'es un homme mort !

Light ne se débattit pas, une source infinie de flemardise totale coulait en son sang, mêlée à la fatigue du pénible voyage. Il remarqua que son assaillant était assez tendu, comme si Light allait devenir une source de problèmes importants pour l'homme...

- Hm, c'est comme ça qu'on accueille les voyageurs venus des contrées lointaines ici ? Je m'attendais à quelque chose de plus chaleureux...

L'homme ne put s'empêcher de lui donner une gifle.

- Ta gueule et réponds à ma question ! Qu'est-ce que tu fous là ?!!

Light n'apprécia pas le geste, il fronça les sourcils un instant, mais se calma immédiatement. Mieux valait ne pas se faire d'ennemies dans le coin. Une puissante colère venait de naitre en lui mais il se retint suffisamment pour ne rien montrer.

- Hum... mon nom ne vous servira à rien, mais comme je vous l'ai dit je viens de loin et je voulais simplement venir ici afin de me ravitailler et de passer une petite nuit tranquille dans l'auberge du coin....s'il y'en a une...

L'homme se décontracta et relâcha Light. Ce dernier ne put s'empêcher de penser :

- Hum, ils ont de drôles de gardes dans cette ville...

Le garde décrocha un petit ocarina de sa ceinture et entama une courte mélodie.

- Euh...ça veut dire "bienvenue" votre truc ?

Le garde n'apprécia pas et sortit une épée qu'il pointa vers Light.

- Ecoute mon gars, ce "truc", on appelle ça un "code" chez nous.

En effet, peu après la courte mélodie quelques autres gardes arrivèrent. Light constata que pour des gardes, ils étaient tous très mal habillés, d'autant plus qu'ils semblaient horriblement sales.
Le garde pointait toujours son épée vers Light.

- A partir de maintenant, tu as interêt à tenir ta langue tranquille si tu ne veux pas qu'on te la coupe.

Il se tourna vers ses semblables.

- Emmenez le avec les autres otages, à l'auberge.

- Otages ?!

Light ne mit que peu de temps avant de s'apercevoir que ces personnes n'étaient pas des gardes mais en réalité des bandits. Il tendit une main vers son arc mais se ravisa aussitôt : il aurait pu terrasser ces quelques gardes, mais le mot "auberge" retentit à ses oreilles de façon tellement charmante qu'il préféra se laisser emmener sans faire d'histoire.
Malheureusement, le garde fit confisquer son arc et l'un de ses katanas, Light tenait toujours son deuxième katana caché...
Le jeune homme fut mené jusqu'à l'auberge sans protester. Une fois à l'intérieur, il jeta un vague regard sur le lieu : à priori, la majorité de la ville avait été emmagasinée ici, un certain nombre de bandits les surveillait. Son escorte de bandits vint saluer quelques autres de leurs "collègues" puis se rendirent à la cuisine, histoire de boire un petit coup...
Light se tourna vers une jeune femme accoudée sur son comptoir.

- Bonsoir à vous, Gente Dame. Je ne vous mentirai pas, c'est mon coeur qui m'a mené à vous dans le but de vous dire ceci.... J'ai faim, j'ai sommeille, vous n'auriez pas une chambre de libre malgré le bordel qu'y a ici ?

De son côté, Loucia continuait son exploration du Bourg-clocher, elle s’était instinctivement dirigée vers le quartier où étaient regroupées une majorité d’habitations, dans les rues des quartiers ouest, et ainsi tranquillement blottie dans l’ombre des bâtiments. Les soldats postés en hauteur observaient l’extérieur de la ville où semblait se naître une légère agitation.

Pensée : L’extérieur semble avoir été mis au courant rapidement de la prise d’otage des bandits.

Loucia observa la sortie du quartier, gardée par un garde et quelques sentinelles, cela n’allait pas être une partie de plaisir pour les renforts, la moindre tentative de leur part pourrait causer la perte de nombreux otages.

Pensée : Il va falloir ruser, par chance les bandits n’ont pas eu d’occasion pour me trouver, la chance est de mon côté !

Loucia souria tandis qu’une brève mélodie brisa le silence des rues plongées dans les voiles de la nuit, des soldats arrivaient en sa direction, elle n’avait pourtant fait aucun faux pas. Gardant son calme, la jeune femme grimpa rapidement par le biais d’une fenêtre entrouverte dans le bâtiments dont elle longeait le mur. Elle atterrit dans une chambre vide dont la seule source de lumière était un rayon de lune qui glissait le long du plancher jusqu’à dévoiler un grand portrait d’une riche famille hylienne : un homme barbu et un peu bourru était debout, à ses côté un grande femme assise dont le bras se glissait autour du cou de son fils --un enfant au visage gonflé comme son père-- comme pour souligner une présence protectrice. Loucia continua son avancée dans la maison, préférant sortir de la pièce où la lune trahissait sa présence. La jeune femme arriva dans un vieux couloir, marchant a taton jusqu’à que son pied heurte ce qui semblerai être une marche d’escalier. Les soupçons de Loucia furent approuvé par un petite lucarne qui laissait une faible lumière extérieure dévoiler le bout des escaliers.

Pensée : Bingo, si je grimpe sur ce toit et que je reste à l’ombre des grandes cheminées, je pourrais observer les lieux en toute discrétion !

Loucia s’élança dans la montée des grands escaliers avant d’atteindre la poignée de sa sortie de secours et arriva sur le toit du bâtiment, s’avançant dans un coin d’ombre, son regard se porta sur la sortie quelle observait précédemment, les soldats qu’elle pensait a ses trousses étaient, en fait, aller rejoindre leur collègue qui semblait en compagnie d’un jeune homme. Etant dos à elle, Loucia ne put reconnaître le jeune homme mais jura en remarquant qu’il s’était fait bêtement attrapé et emmené avec les autres otages.

Loucia préféra par la suite s’avancer de toits en toits, s’éloignant des remparts et par la même occasion des bandits postés en hauteur.

Pensée : Parfait, maintenant il va falloir trouver un moyen efficace pour permettre aux renforts d’entrer dans la ville.

Le regard de la jeune femme se posa par la suite sur une habitation dont une faible lueur s’échappait des lieux, un jeune garçon, habillé différemment, venait tout juste d’y entrer, accompagné de deux bandits, prenant son arc en main, Loucia pris une flèche de son carquois et commença a viser la porte d’entrée de sa pointe gelée, attendant de pied ferme les bandits, elle n’avais pas pût empêcher un premier d’être emmené à l’auberge, elle se devait d’aider un minimum de personnes pouvant l’accompagner pour sauver le bourg, à sa grande surprise le jeune garçon sortit accompagné d’un autre homme, baissant son arc la jeune femme fût ravie de voir de la compagnie.

Pensée : Mais c’est parfait, je me demande comment ils sont entrée mais voilà une bonne nouvelle !

Loucia remarqua alors des bandits arriver par la rue qui faisait angles aux deux hommes, elle devait les prévenir sinon leur entrée n’aurait servit à rien, et Loucia n’avais pas envie de continuer seule. Malgré cela, les deux bandits remarquèrent les deux hommes, l’un d’entre eux sortie son arme tandis que le second commençait à fouiller dans sa poche.
Relevant rapidement son arc, Loucia murmura lentement, engendrant un léger gel de sa flèche qu’elle décocha aussitôt sur celui allait sonner l’alerte, gelant sur place sans que son coéquipier ne le remarque et ainsi être à la merçi des deux inconnus.

Lorsque Abysson vit l’un des deux bandits se faire gelé il se détourna de son unique ennemi restant, d’où pouvait bien venir cette flèche ? Et surtout de qui ? Il tourna sur lui-même cherchant d’où aurait pu venir le tir, en analysant l’angle où la flèche avait touché la brute il en déduit que le mystérieux archer avait tirer depuis le toit d’une des vielles bâtisses qu’il observait. Il laissa alors Lorinard, qui était en plein combat acharné avec le dernier mécréant, et escalada un mur grâce à un chéneau. Lorsqu’il arriva sur le toit, et qu’il manqua d’alerter toute la ville en dérapant sur une tuile, il remarqua avec effrois qu’un des gardes des remparts s’approchait, il fallait le réduire au silence. Il utilisa alors sa magie Thunder, et en un fragment de seconde un éclair se matérialisa au dessus de sa cible, s’abattant sur lui en le tuant sur le coup.
Sans s’accordé plus de répit il repartit à la recherche de leur sauveur de toute à l’heure, laissant définitivement Lorinard seul avec lui-même. Le problème à présent c’est que les autres vigiles positionnés sur les remparts avertirons les autre lorsqu’ils tomberont sur le corps de leur camarade foudroyé. Accélérant le pas, sautant sur un autre toit, il arriva enfin en face d’un petit grenier munie d’une porte, il observa alors le corps congelé du bandit, c’était l’angle idéale ! Entraîné par sa curiosité de faire la rencontre d’une autre personne infiltrée il entra avec précipitation dans le grenier et referma aussitôt la porte derrière lui, et soudainement son ardeur le quitta. Le grenier en question était sombre et humide, un escalier au fond descendait en spirale vers un autre étage de la bâtisse, des objets quelques peut étranges étaient disposés partout, offrant des cachettes parfaites pour une attaque surprise. Des espèces d’algues séchées pendaient au plafond répandant une odeur atroce dans toute la pièce et pour couronner le tout, une petite clochette suspendue carillonnait sinistrement sous les courants d’air du vent qui filtraient à travers les planches de bois.
Abysson en était sûre, quelqu'un était ici, mais il doutait à présent de sa bonne volonté, il dégaina alors silencieusement son katana qu’il avait rangé, il devait s’attendre à toutes éventualitées...

La femme, une dénommée Anju lui dit qu'il restait quelques chambres vides à l'étage. Etant donné les circonstances, elle ne faisait payer personne... Light la remercia puis s'en alla vers les escaliers.
Il y'avait beaucoup de monde, mais la plupart était enfermé à la cave [hs : bon ok, normalement y'a pas de cave mais on va dire que là y'en a une xD]

La plupart des personnes autorisées à se balader librement dans l'auberge ne restaient pas dans leur chambre tellement l'ennui était au rendez-vous. En général les chambres étaient donc assez vides, personne ne s'y interessait.
Plusieurs gardes surveillaient chaque salle, mais la majorité d'entre eux se tenait dans la cuisine. On pouvait entendre dans toute l'auberge des rires et des cris de victoire provenant de la cuisine, à priori les bandits avaient trouvé la réserve de vin...

Light se dit que si les autorités n'interviendraient pas, après une bonne nuit de sommeille il s'occuperait de tout cet amas d'ivrognes... ils n'auront probablement pas terminé de décuver à l'aube...
Le jeune homme monta les escaliers puis se dirigea vers le fond du couloir, il poussa la porte du fond puis entra à l'intérieur.

Quatre hommes se trouvaient là, jouant à un jeu de carte sur la table de la chambre. Il les salua d'un signe de tête puis bondit sur le premier lit qu'il trouva. Les quatre personnes ne semblaient pas se soucier de leur situation, ils ne pensaient qu'au jeu, tout simplement. La simplicité, c'est ce qui faisait le charme de Bourg Clocher. Chacun y fait sa vie, une vie peu captivante, une vie banale. Chacun trace son chemin au gré du temps, l'habitude et la lassitude étaient sans doute les principales caractéristiques d'une vie au Bourg Clocher. C'est pour ça, personne ne pouvait changer le Bourg, ni une bande de bandits, ni les Dieux. Les quatre hommes semblaient confiants, ils savaient qu'il ne leur arriverait rien et jouaient, comme dit précédemment, tout simplement.

Light ferma les yeux. Hourra, ça y est, il allait enfin dormir !!! Il en frissonait de joie et ne pouvait s'empêcher de sourire de bonheur. Une nuit de sommeille dans un vrai lit, le bonheur !
C'est alors que de petits pas discrets se firent entendre au dessus de sa tête. Il n'y fit pas attention lorsqu'un "CRAAAC" énormele surprit. Il n'eut pas le temps d'ouvrir les yeux, une imposante masse l'écrasa tout d'un coup. Puis plus rien, le silence. Light ouvrit les yeux. Un jeune homme se trouvait sur lui. Celui-ci se releva, non sans peine, puis après avoir observé tour à tour Light et les quatre hommes, il ne put s'empêcher de sortir quelques paroles gênées...

"Salut tout le monde! C'est la fête ici je parie?"

Les quatres hommes le regardaient, stupéfaits, sans ciller. Une puissante colère commença alors à monter en Light.... il commençait à en avoir marre, de toutes ces surprises, tout ce qu'il voulait, c'était DORMIR ! (et manger, pourquoi pas ?)
Il renversa l'inconnu sur le sol et plaça son pied sur son cou.

- Toi...... =.=

Light n'eut pas le temps de continuer, il entendit au dessus de lui d'autres pas un peu plus discrets. Il préféra se calmer avant se retirer dans une autre chambre sans adresser la moindre parole au jeune inconnu. D'autres personnes arrivaient au dessus et il ne tenait pas à les connaitre. Il quitta la chambre sans prévenir et tenta de trouver une salle un peu plus calme...

[Plutôt ancien le sujet vous ne trouvez pas? Cependant il me plaisait bien et j'avais complètement zappé de m'y remettre, mais il en vaut la peine ]

Alors que Loucia se félicitait déjà d'avoir stoppé ces soldats mais cette ardeur disparue aussi rapidement qu'elle était arrivée, en effet l'un des bandits positionné sur les remparts semblait avoir remarqué sa présence, la jeune femme se plaqua immédiatement contre la grande cheminée dont l'ombre avalait soigneusement sa silhouette. Un nouveau bruit semblait se faire entendre, cela venait de l'auberge et cela fût rapidement suivie de protestations étouffée. Profitant de cette chance, elle repris rapidement le contrôle d'elle-même pour éviter de commettre une nouvelle faute.

*Que les déesses soient louées! Je me suis trop emportée en voulant aider ces hommes, il faut que j'évite de prendre de tel risques si je ne veux pas me faire avoir moi aussi. Tiens...?*

Des bruits légers se faisaient entendre sur les toits, les vauriens l'avaient-elle déjà remarqué? Loucia ne perdit pas une seconde et bondit vers une porte qui semblait être celle d'un vieux grenier. Une fois rentrée, Loucia fût surprise par la forte odeur du bois humide, on se serai cru dans le laboratoire du vieux fou au lac Hylia. Tout restait cependant calme autour de la jeune femme qui continuait d'avancer lentement à travers les vieux escaliers de la battisse. Une fois les dernières marches passées, Loucia manqua de trébuchée après la surprise d'un contact avec quelques chose de fin et gluant. La jeune femme se débattis violemment et enleva la chose de son bras pour ensuite remarquée qu'elle avait eu affaire à une simple algue qui pendait depuis le plafond...

*C'est tout simplement immonde, protesta-t-elle, où je suis encore tombée?*

Elle plissa lentement ses yeux et entraperçue des lueurs provenant des deux côtés de la salle, la jeune femme tendit sa main et toucha quelque-chose de froid et dur, la forme de celui-ci était assez cylindrique et sa main glissa facilement dessus.

*Des bocaux? Serai-je tombée par chance chez l'apothicaire!? Si c'est vraiment le cas, je crois que cela va devenir amusant*

Un large sourire apparut sur le visage de Loucia qui frottait ses mains tel un vieux savant fou. Mais encore une fois, cette petite joie s'arrêta alors que la petite porte du grenier émit un petit grincement, assez léger pour être sur le qui-vive pensa Loucia. La jeune femme commença à chercher une cachette, elle remarqua alors une grande armoire et se blottit à l'intérieur de cette-ci, attendant sagement l'arrivée de l'inconnu.
Un pas, deux pas, trois, et maintenant quatre, Loucia trouvait cette attente interminable et commença à prier en silence que l'individu disparaisse. L'inconnu restait sur le qui-vive et fouillait soigneusement chaque parties de la maison, en tout cas c'est ce que semblait comprendre Loucia entre les légers frottements des bocaux les uns contre les autres et les mouvements lents mais anormaux des algues pendues au plafond. Cela devint interminable et Loucia chercha une fente d'où observer où en était le voyou.
Il était là, juste devant elle, il lui faisait cependant dos et semblait fouiller un comptoir, la jeune femme ne pût retenir sa surprise et se recula en arrière, cognant un cintre d'où pendait une blouse qui, étant bloqué par les autres, la repoussa immediatement sur la porte qui s'ouvrit sous la force du rejet.

"Kyaaaa!"

L'individu avait eu assez de reflèxe pour se retourné mais ne pût dégainer son arme à temps, se retrouvant alors avec une jeune femme dans les bras, qui cacha spontanément son visage de ses deux bras, mettant en valeur son arc sculpté qu'elle tenait dans sa main droite.

L'air ambiant, bien que frais, était saturé d'humidité. Une odeur de sel de mer mélangé à de la putréfaction rendait la visite de ce grenier particulièrement pénible et Abysson ne pu s'empêcher d'exprimer son dégout par diverses grimaces.
Il avançait doucement, persuadé d'avoir entendu un crissement provenant du parquet, examinant de temps à autres des récipients contenant des plantes médicinales ou des organes de bêtes utilisés pour soigner de quelconques maladies. Tout en continuant son avancée, sa main droite posée sur la garde de son sabre, il scruta les moindres recoins pour s'assurer de ne pas être attaqué par l'arrière. Le mage de foudre écarta une dizaine d'algues marines qui étaient suspendues pour dégager son champ de vision. Soudain ses yeux s'écarquillèrent : un chou péteur lévitait dans un énorme contenant emplit d'eau disposé sur un vieux comptoir, le tout situé en face d'une ancienne armoire. Du chou péteur en fermentation ! La recette de préparation de la Tequifeu ! Ni une, ni deux, l'empereur oublia sa mission première et se dirigea vers le meuble pour l'ausculter minutieusement afin d'y trouver d'autres bouteilles en fermentation plus avancée.

Tout à coup, une porte s'ouvrit à volée dans son dos, il se retourna et vit avec horreur une masse informe lui arriver dessus. Le hurlement de la chose pétrifia Abysson et il ne pu que soutenir ce qui semblait être une personne en la prenant dans ses bras pour amortir sa chute. Son cœur battait à tout rompre, le visage masqué, le présumé assassin tenait un arc dans sa main. Paniqué, il repoussa son agresseur qui tomba à la renverse en un cri de frustration féminine. Puis, à travers les maigres rayons de lumière qui filtrait de la toiture, il pu apercevoir la longue chevelure et le fin minois de la ravissante jeune femme qui se tenait à terre.
Le seigneur d'Altiméria s'approcha d'elle, puis, après hésitation, l'aida à se relever. Il savait qu'il prenait un risque en l'aidant de la sorte mais si la belle inconnue avait voulu le blesser elle aurait pu le faire depuis longtemps. Alors qu'elle se remettait sur pied, le dragonnier en profita pour l'interroger.

- Dites-moi, que fait une si jolie demoiselle dans une bourgade aux mains des bandits ? Pardonnez-moi pour cette grossière réaction que j'ai eue. Je me nomme Abysson, Abysson Altiméria, récita-t-il d'une voie voulue mielleuse.

Les yeux du combattant vacillèrent et se pausèrent sur la généreuse poitrine dont bénéficiait son interlocutrice. Alors qu'elle lui répondait, il ne pu malheureusement défaire son regard de cette magnifique éminence charnelle, un sourire discret lui titillant le bout des lèvres tandis que ses pensées vagabondait…