Présentation de Asenath Kelen

En regardant, en diagonale je dois l’avouer, les différentes capacités des joueurs sur le forum, j’ai pu définir des capacités qui se rapprochent des miennes :
-Abysson : 100% electromagnétisme
-je ne retrouve plus le nom ^^’
Je ne désire pas commander l’électricité ni même le magnétisme électrique ou encore la télékinésie. Je ne commande pas aux métaux. Ce que je définis par « Energie » : « c’est l'énergie au sens de la science physique est une mesure de la capacité d'un système à modifier un état, à produire un travail entraînant un mouvement, un rayonnement électromagnétique ou de la chaleur » (quote from Wikipedia). Par exemple il est capable d’élever la température de l’eau, ouvrir certaine serrure de l’intérieur ou assurer la cohésion des composantes de son bras. Il est capable de prendre une pierre et de l’envoyer avec force en ligne droite, mais toujours sous couvert que son pouvoir n’est pas illimité et qu’une fois toute énergie de son corps utilisée, il ne peut que s’effondrer.

Avant que ses poumons n’insufflent la premiere molécule d’air de ce monde, sa mère, Kharina Kelen, était une marchande itinérante qui partageait une boutique sur la place d’Hyrule avec quelques exploitants. Ils partageaient ainsi les gains et payaient le bail et les impôts de façons communes. Sa mère avait investi dans une caravane et un cheval et parcourait les plaines d’Hyrule le jour et bivouaquait le soir. Elle avait un « charisme » naturel et échangeait sa sécurité auprès de bandits de grands chemins en leur donnant quelques liqueurs et de quoi soulager d’éventuelles blessures… entre autres choses . Elle apportait de cette manière les ressources de la boutique aux maisons isolées, aux personnes ne pouvant plus se déplacer et effectuait du troc avec ceux qui avaient trop peu d’argent pour se permettre d’acheter des minerais ou des gigots de tailles convenables.
Et c’est ainsi qu’en partageant son « charisme », elle tomba enceinte. Pendant de long mois elle continua son travail mais c’est aux alentours de Cocorico qu’elle demanda de l’aide sentant qu’elle ne pourrait plus continuer dans cet état.

Asenath et Kharina vécurent ensemble pendant quelques mois. Mais l’impossibilité de se déplacer avec son fils et ses finances atteignant un point critique l’amena à faire un choix : le laisser grandir auprès d’un marchand avec qui elle avait eu affaire auparavant.
Pendant de nombreuses années il grandit ainsi, voyant sa mère quand elle était de passage et travaillant dans le village à droite à gauche comme garçon à tout faire. Il balayait, récurait, s’occupait d’animaux de certains et gagnaient sa vie de façon honorable comme il le pouvait. Mais son travail le plus intéressé était de défaire les rouages et de nettoyer les pistons des grandes machines à vapeur qui convertissaient la chaleur des sources thermales profondes. Quand le propriétaire avait le dos tourné, il volait quelques feuilles de papier, achetait des fusains et s’amusait à redessiner la machine, cherchant à l’améliorer sur le papier. Petit à petit, lors des périodes de nettoyages, il la renforçait, faisait des essais peu couteux et, sous la demande de quelques villageois amusés, imaginait des améliorations dans leurs vies. Il se vit donc chargé de construire des petites machines de bois pour balayer chez soi, de nouveaux types de robinet pour obtenir de l’eau filtrée et d’autres choses qui ravissaient d’étonnement les gens et dont il vendait les plans de façon à se faire de l’argent. Les compliments de chacun le valorisaient, il sentait que sa voie se traçait.
Alors que sa mère était absente, il se rapprochait des machines les considérants comme des enfants dont les besoins variaient avec leurs propres personnalités. Elles étaient devenues sa muse et son imagination débordante l’amenait à se dire chaque fois « un jour je ferais ça, un jour je construirais cela ».

Vers l’âge de 14 ans, il avait compris comment fonctionnait le monde et sur quelles lois physiques les machines, elles, se devaient de reposer : la conservation de l’énergie.
Au village Cocorico on ne le considérait plus comme une mascotte. Un enfant qui manipule des machines, c’est impressionnant. Le même garçon qui grandit sans évoluer dans cette passion ça devient commun. Cette célébrité passée ne le gênait pas du tout car comme tout un chacun, il avait trouvé sa place dans le village. Il travaillait comme manutentionnaire la journée et payait le loyer d’un premier étage dans une grange : un loyer très modeste pour une habitation insalubre mais il ne s’en plaignait pas. Toute la nuit durant, il se permettait de prélever de l’énergie de la machine à vapeur qui était devenue sa meilleure amie afin de satisfaire ses propres créations. Des machines qui ne servaient à rien mais qu’il aimait voir bouger. Pourtant, il était frustré.
Frustré de sa vie qui semblait tourner en rond.
Frustré de ses machines … qui n’obéissaient que lorsqu’elles étaient nourries en énergie.
Frustré de celle qui se disait sa mère, qu’il ne voyait que quelques fois par an alors que lui-même était capable de plus d’amour envers ses machines.
Il était devenu distant avec le temps. Il n’allait dehors que sur demande et construisait puis recyclait que les machines qui l’intéressaient. Chaque nuit, toutes ses pensées allaient vers le décompte de son argent pour acheter de nouvelles pièces et quand le jour on lui demandait de ses nouvelles, il avait finis par ne plus y répondre. Seule sa mère, quand elle était de passage, était autorisé a pénétrer dans l’étage supérieur de la grange et passer une nuit avec lui, mais aucune conversation ne venait entraver le cliquetis permanent de ses machines.
Une nuit alors qu’elle était présente, elle s’assit près de lui et essaya d’engager une conversation. Mais peu importe le sujet qu’elle entamait, il ne répondait pas. Les machines étaient devenues énormes, dégageaient chaleur et vapeur en cadence et seul quelques mètres carrés de l’endroit où il habitait était vierge de pièces et d’engrenages. Il coupa l’énergie de la machine à l’aube, laissa les pistons refroidir et mit le bras droit dans un interstice béant de la machine afin d’y replacer un écrou. C’est alors que sa mère se pencha pour lui faire la bise d’adieu habituelle que tout bascula : son bras s’enflamma d’une lueur bleuté. La machine se mit alors en branle et tous les engrenages de l’étage cliquetèrent à l’unisson. Le trou béant se referma sur son bras le broyant dans un craquement révoltant. Le village entier sorti de chez soi en grande hâte alors qu’Asenath hurlait à tout rompre. Sa mère courue le long de l’avenue demandant de l’aide à droite et gauche, désespérée et affolée.
Sur le coup de la douleur, Asenath s’évanoui. La machine s’arrêta alors laissant la grange dans un silence de mort.
Quand il se réveilla, bien des lunes avaient passées. Il était dans une chambre de l’empire d’Ikana. Quelques questions autour de lui de personnes travaillant sur place lui apprirent qu’il était dans la section soin. La machine lui ayant happé le bras et ne pouvant le dégager, un des bucherons du village Cocorico du se résigner à le lui couper juste sous l’omoplate. Sa mère parcouru alors avec son cheval les kilomètres qui les séparait d’Hyrule, son fils dans les bras, un garrot l’empêchant de perdre plus de sang qu’il n’en avait déjà perdu.
A l’hôpital d’Hyrule, on la prévint que son état critique nécessitait plus de soin que ce qu’ils pourraient apporter eux-mêmes. C’est ainsi qu’il fut débarqué en urgence dans l’empire d’Ikana.

Asenath et sa mère s’était beaucoup rapproché, elle continuait son travail de part Hyrule mais souvent ils s’envoyaient du courrier afin de garder contact. Il avait à présent bien grandi et son don avait été avéré : il était capable de défaire l’énergie et de manipuler cette dernière comme un marionnettiste commande une poupée de bois et de tissu.
Cela avait pris du temps et très rapidement ses limites se sont démarquées de ses compétences. Manipuler l’énergie était un jeu, mais malgré tous ses essais répétés et son envie de progresser, il ne parvenait pas à faire s’accroitre sa puissance. Il sentait que jamais il ne reculerait ses limites et se tint donc à sa passion : la mécanique.
Les premiers mois furent difficiles tant administrativement (car venant tout juste d’arriver) que manuellement. Le dernier contact avec une machine lui avait dérobé le bras dont il se servait habituellement le laissant meurtri et diminué. Son don animait efficacement les engrenages. Cela se faisait sans se soucier de l’apport d’énergie nécessaire ou maximal. Mais la construction des différentes pièces lui faisaient perdre du temps car avec un seul bras, il lui fallait être bien malin pour contourner les difficultés et parer au plus efficace. Apres une année d’étude et d’économie, il demande à un forgeron de lui forger quelques pièces selon des plans tracés.
Durant quelques après midi, il s’appliqua à assembler les pièces afin de former ce qui allait être son bras. Il le fit léger et les articulations pas trop complexe afin de ne pas nécessité trop d’énergie personnelle. Il lui fallut du temps pour retrouver une maniabilité digne, mais son entrainement quotidien (manger, dormir, travailler) lui permis d’avoir un bon résultat.

je travaille à la fin en tant que Mecano dans l'empire d'Ikana que je rejoins via la section soin. Je n'ai pas demandé l'autorisation a l'empereur Ice, et si cela pose un problème, je me soumets a un changement dès que possible. Peu importe la longueur de mon RP, VOUS restez les patrons ^^ je suis ouvert aux critiques, questions, et meme remaniement complet si cela pose problème *air docile*