Une promenade dans les plaines... [TERMINE]

Sayuka marchait tranquilement sur les routes de l'immense plaine de Termina, le soleil commençait à descendre dans le ciel rouge encore éclairé par les rayons du soleil couchant. L'air frais de la nuit commençait peu à peu a remplacer celui de la journée ardente, le vent faisait voler doucement les cheveux neigeux en arrière, elle ferma un instant ses yeux pour apprécier la douce fraîcheur du vent nocturne. Au bout de quelques minutes, elle reprit sa marche à travers les hautes herbes, elle s'était volontairement éloignée du chemin pour ne pas rencontrer d'autre voyageurs.

La jeune femme parcourait les plaines, observant chaque recoin, chaque parcèle de cette immense océan vert. Elle tenait dans sa main gauche les rênes de son destrier qui la suivait dans un silence respectueux, l'elfe observa les alentours, elle cherchait quelque chose des yeux sans pour autant s'inquiéter. Le ciel pourpre fit place à un ciel rubis-saphir, celui des débuts de soirée, la nuit commençait à reprendre ses droit sur cette partie de la journée, pour preuve le vent se leva avec force et balaya d'un souffle l'herbe qui se courba d'une façon qui rappelait celui que les loyaux serviteurs d'un roi faisait pour montrer sa majestée, comme le faisait en ce moment même l'herbe face à la nuit naissante.

La guerrière installa son campement en bordure d'une route, elle alluma le foyer grâce à ses pouvoirs, puis sortie quelques bouts de viandes séchées et commença à les machouiller, elle se leva son morceau de viande au bouche et enleva le mors à son cheval et lui donna de l'herbe qu'elle avait arraché. Sayuka lui caressa le bout du museau d'une main distraite, Amaranth faufila sa tête entre l'épaule et le cou de la jeune femme, celle-ci lui murmura des parole douce dans son oreille, puis elle s'écarta et ammena sa jument près du feu.

Celle-ci se lova près de sa jeune maîtresse et la poussa du bout de son museau, l'elfe ria et déclara d'une voix douce.

- Oui ma belle, je te chanterais quelque chose...

Sa phrase achevé, elle ferma les yeux et entonna une chanson dans sa langue natal; sa voix cristalline et envoûtante embaumait l'air de son chant, sous un ciel crépusculaire où la Lune, dame aux reflets argentés veillait sur elle.

Lors du coucher du Soleil, Darkof finissait d'aider à rentrer les chèvres dans leur abri. En effet, la nuit promettait d'être fraîche, vu la chaude journée passée. Le vent commençait peu à peu à se lever et la lune apparaître. Au moment où il referma la porte, des bourrasques lui ébouriffèrent ses cheveux roux. Il rit. Après s'être assuré que tout le monde dormait paisiblement, ce qui était le cas, il partit du village dans le but de se promener dans la forêt, comme tous les soirs. Il vérifia si son sabre coulissait bien dans le fourreau. C'était inutile, mais le grand bois n'était pas si sûr ces temps-ci. Effectivement, une bande de pillards organisés avait été aperçue dans le secteur, raison de plus d'être sur ses gardes. Et puis, cela lui fera sans doute un peu d'exercices. Il entra donc dans l'épaisse forêt. Le froid voulut lui mordre la peau, mais grâce à sa couverture de laine, il put se réchauffer. Le vent faisait rage et empêcher toute tentative de faire naître une flamme. Cependant, il ne réussit pas à décourager l'elfe de s'enfoncer dans la masse naturelle. Un silence inhabituel retint l'attention de celui-ci. Il s'arrêta et dégaina son sabre. A cet instant précis, cinq bandits sortirent des buissons et le menacèrent de leurs haches rouillées. Ils devaient être de race nanesque...
Darkof leur adressa la parole essayant d'éviter un bain de sang :

Messires, veuillez passer votre chemin, si vous ne voulez pas faire la rencontre avec mon sabre. Je vous le conseille fortement, car il est d'une humeur désagréable.

Ca voix était calme et aucune crainte ne l'accompagnait. Les nains en décidèrent autrement. Darkof soupira et pensa : Tant pis, j'aurais au moins essayé!!
Un des pillards passa à l'action.
Guerriers acharnés.
Mauvaises intentions.
Aucune chance.


Le combat dura une - voir deux - minute. Le premier attaquant fut un geste prévisible. En effet, sa hache voulut trancher sa tête, mais frappa le vide. L'elfe esquiva sur le côté et enfonça son sabre dans le cœur. Les autres fous bondirent sur lui. Ce qu'ils virent avant de mourir fut une vive lumière brûlante qui les consuma en un rien de temps. Darkof avait utilisé son don ardent. Il éteignit sa couverture qui s'enflammait, regarda les cadavres grillés qui étaient éparpillés sur le sol et se demanda ironiquement si c'était mangeable cuit. Il se retourna et continua sa promenade.

Quelques heures plus tard, il déboucha sur un chemin et décida de le traverser. A l'instant où il dépassa deux ou trois arbres au tronc énorme, il aperçut une lueur de feu de camp à une vingtaine de mètres de lui. Il se méfia et s'approcha prudemment, la main sur le poignet de son arme. Il vit une jeune femme qui mangeait un morceau de viande séchée à côté d'une magnifique jument. Il les contempla. Elles étaient aussi belle l’une que l’autre. L'une possédait un flanc superbe et l'autre, une chevelure brillante et soyeuse. Il s'émerveilla tellement, qu'il faillit ne pas entendre un bruit anormal. Il faillit. Il détourna son regard et chercha l'origine du bruissement de feuille. Une silhouette sombre, discrète et fine attira son attention. Il jugea que cette "ombre" observait la même personne que lui, peu de temps avant. Il ne vit aucun signe menaçant de sa part. Il fallait quand même être sur ses gardes. Il entendit un chant mélodieux. Il provenait de la jeune inconnue qui fredonnait un air cristallin à sa fidèle monture. Darkof était charmé. Si quelque chose l'agressait, il le tuerait sur le champ pour pouvoir continuer d'écouter cette mélodie. Il se dit que la "chose" qui épiait devait elle aussi admirer et savourer cet instant. Puis il fit le vide dans sa tête et écouta.
Chant unique.
Jument chanceuse.
Chanteuse angélique.
Forêt heureuse.

Le chant de de l'elfe se répercuta dans toute la vallée, faisant taire; oiseaux, monstres, bandits, la lune elle-même retint son souffle glacial. Sa voix devait porter aussi loin que le souffle du vent pouvait porter un son.

Amaranth se calma et posa sa tête sur le sol poussiéreux et s'endormit dans l'enveloppe douce du feu et du chant envoûtant de sa cavalière. Sayuka se tut et observa sa jument d'un oeil affectueux, puis se leva et observa les horizons de ses yeux perçant l'obscurité; la forêt non loin était plongée dans un sommeil profond, de temps en temps une biche marchait sur la route sans aucune crainte, fouillant les herbes hautes à la recherche de jeune pousse à manger.

Cherchant un éventuel agresseur ou brigands dans les herbes, la femme fit une ronde autour de son campement, fouillant chaque recoin sans jamais aller au delà des limites que la lumière de son foyer s'arrêtait d'éclairer, la nuit n'était pas particulièrement un bon avantage pour elle; ses yeux ne voyaient pas la nuit, mais restaient toujours perçant la journée; ses sens comme son ouïe restait tout de même très efficace lors de nuit sans lune ou avec une lune majestueuse, ses oreilles l'avertissaient toujours de chaque mouvement suspect, mais ses sens d'elfe comme celui de voir les auras des autres individus lui était toujours d'une grande aide.

N'entendant rien, la jeune femme se rassit près du feu, observant les nuances oranges, rouges et jaunes du brasier. Elle soupira et ferma à nouveau les yeux et entonna un autre chant celui-ci n'était dédié à aucune créature, aucune âme, aucun être au coeur vil, ce chant était dédié à toute personne qui avait le coeur triste ou au à la vengeance. Chacune de ses paroles ne faisaient que renforcer les rayonnements de la Lune; Dame au grand coeur, mais aussi à l'âme cruelle. Le vent souffla sur le campement avec voracité faisant taire le feu d'une simple bourrasque.

La jeune elfe leva la tête et vit la lune briller d'une lueur argenté très concentré, elle se leva et observa tout en chantant les herbes hautes, la lune lui dévoila les ombres d'une dizaine d'hommes armés, l'éclat de la lune s'atténua et le feu reprit vie avec plus de lumière qu'avant. Sayuka se rassit et dégaina son arme avec grâce et discrétion, elle savait qu'elle devait ne pas faire de bruit si elle voulait attaquer la première, son chant se répercutait toujours dans la plaine avec envoûtement et grâce. La voix de la guerrière se fit plus cristalline, plus envoûtante, plus charmeuse dans la nuit crépusculaire, là où seule la Dame était maîtresse.

Ses oreilles frémirent au son des pas écrasant l'herbe, sa voix couvrait leurs pas, néanmoins, elle réussit à les distinguer avec leur aura; aura ténébreuse avançant dans le but de tuer, piller et s'enrichir, leur coeur était vil.

La Dame éclaira la scène de sa seule lumière, ils pénétrèrent dans la lumière du brasier, Sayuka se leva lentement, elle les toisa d'un regard calme et chalereux; ils étaient au nombre de huit, habillaient de tunique de cuir brute, à leur ceinture de long sabre, dague et hache. L'un d'eux avança et déclara d'une voix qui se voulait calme.

- Nous nous sommes perdu et nous avons vu la lumière de votre camp, alors nous sommes venu vous demander le chemin.

"Piètre menteur... piètre comédien..." pensa l'elfe, elle souriait toujours aux brigands, l'un d'eux recula d'un pas sous la pression. "... Un enfant, pauvre à lui de m'avoir rencontré, c'est brigands l'ont forcé à devenir bandits..." La jeune femme avança vers eux en déclarant d'une voix envoûtante.

- Biensûr je vais vous montrer le chemin (tout en se rapprochant) , mais pas celui que vous cherchez, ce chemin est celui de ma lame (elle marqua un temps d'arrêt et reprit en fixant le chef) ... brigands!

Les brigands déçus dégainèrent leurs armes et foncèrent sur l'elfe. Sayuka recouvra son feu avec de la terre qu'elle poussa avec son pied, la campement tomba dans un noir total avec pour seul lumière, celle de la lune. L'elfe et les agresseur étaient parfaitement visibles grâce à la lumière argenté de la Dame. Ils attaquèrent la femme avec leurs sabres, haches et dagues, l'elfe les esquiva avec facilité.

La guerrière se déplaça de telle façon qu'elle se retrouva au centre de la troupe de brigand, elle pointa son épée vers leur chef, elle disparut un bref instant et se retrouva derrière leur chef; le sang se mit à jaillir dans un seul flot celui de son torse, ligne diagonale parcourant les hanches jusqu'aux épaules, il tomba à terre mort. L'elfe se tourna vers les attaquants, les voleurs se regroupèrent pour forme un bloc compact et indestructible, la femme sourit et leva son épée vers le ciel, une faible lumière se forma sur les contours de l'épée, puis un halot pourpre se forma autours du métal. Elle courut vers les bandits pour dissoudre le bloc, ils se séparèrent mais n'eut pas le temps dans reformer un, elle lança un coup d'estoc vers le groupe désorganisé, le halot de la lame se sépara et fonça en une ligne droite et continu, quatre des brigands furent touchés par l'attaque, ils tombèrent à terre, inerte.

Ses sens l'avertirent que deux aura fonçaient sur elle, elle se retourna et para les coups des deux haches. L'elfe se baissa pour éviter l'attaque et se releva pour conclure son combat avec une danse macabre, elle ondoyait parmi ses ardversaires telle une danseuse.

La lumière éclatante de la lune éclaira la lame ensanglantée, deux tête tombèrent de leur corps, celui des deux voleurs; leur visage arborant une expression de peur. Sayuka leva la tête et observa le dernier survivant; le jeune garçon, elle le regardait avec douceur, elle déclara d'une voix rassurante.

- Ton destin est tien... partir mener ta vie ou bien m'attaquer et mourir comme eux...

Le garçon se leva et partit en courant à travers les plaines de Termina. La guerrière secoua son épée pour faire partir le sang qui risquait de coller à son fourreau, elle se détourna des corps des voleurs et rengaina dans le même occasion sa claymore. Sayuka marcha en direction de son campement, arrivée, elle observait Amaranth dormir d'un sommeil de plomb, elle sourit, savant qu'elle ne pourrait pas dormir de la nuit après ce qui c'était passé, elle observait donc les étoiles avec l'ombre d'un sourire sur son visage; la Dame l'avait encore une fois sauvée.

Le foyer éteint mais encore fumant, elle reprit son chant espérant ne plus croiser le fer avec des bandits, au loin un loup lui répondit dans un hurlement qui se coordonnait bien avec sa voix charmeuse. "Chanter est bien là... mon seul talent, je vais devoir me remettre en route pour ne pas arriver en retard au village..." se fut là, la seule pensée qui lui traversa la tête.

L'elfe chantait toujours de sa voix cristalline, lorsque des claquements de main l'interrompit. Ouvrant les yeux et tournant sa tête dans la direction de ces bruits, une personne était assise sur un pilier en pierre et déclara tout en applaudissant.

- Je vous félicite. C'était... incroyable.

La guerrière l'observait toujours ne sachant pas quoi dire ni faire, elle aurait voulu se lever et lui demander des explications, mais la mystérieuse personne bougea et entra dans le campement, en déclarant d'une voix sereine comme s'il avait prévu les gestes de la jeune femme à l'avance.

- Il ne faudrait pas réveiller votre amie. Belle Inconnue, me feriez-vous l'honneur de poursuivre vos exquises mélodies?

En disant cela il avait pointé du doigt sa jument qui avait été réveillée, celle-ci leva sa tête et toisa le nouveau venu. L'elfe lui caressa le museau, satisfaite, Amaranth reposa sa tête sur le sol sans pour autant dévier son regard de l'inconnu. La cavalière leva à nouveau son regard vers la mystérieuse personne, celle-ci lui avait demandé de continuer son chant comme si sa présence n'avait pas troublé la femme. L'individu attendit silencieusement comme s'il attendait réellement qu'elle chante.

"Pourquoi devrais-je honorer cette personne de ma voix..." pensa-t-elle. La mystérieuse personne drapée d'une robe et d'un masque attendait réellement qu'elle lui chante un air. Sayuka leva la tête vers le ciel nocturne et sourit, pourquoi devrait-elle refuser à cette individu sa demande, elle ferma les yeux et sa bouche s'ouvrit lentement; un son en sortit suivi de plusieurs notes au différent ton, le vent se leva légèrement ébouriffant de son souffle glacial la chevelure neigeuse de Sayuka, la lune miroitait d'une telle intensité que la forêt parut sortir de son repos.

Son chant qu'elle ne traduirait jamais dans la langue Hylienne, racontait les malheurs des guerres passées, des cataclysmes lointain et des malheurs à venir, tout ceci était chanté par une voix calme, envoûtante, cristalline, charmeuse et respectueuse.

Au bout d'un moment, la dernière note se mourut et sa bouche se referma, ses yeux se rouvrir et fixaient de leur éclat améthyste l'individu masqué avec curiosité, elle reprit la parole et déclara d'une voix douce.

- Cela vous a-t-il plu?

Observant dasn la lumière crépusculaire, Sayuka vit l'homme au masque hocher la tête et répondre avec sincérité.

- Madame, à votre monture, à votre habileté, et à votre voix, je dis : Bravo.

L'elfe sourit et observa pendant l'homme s'incliner devant elle, la cavalière en fut étonnée, elle voulut protester, mais il lui coupa la parole en demandant d'une voix où l'on sentait la curiosité.

- J'ai conscience de troubler votre voyage. Aussi je ne serai guère insistant ou contrariant aux ordres que vous pourriez me donner. Mais puis-je néanmoins bénéficier du plaisir de connaître le nom de l'une des plus talentueuses chanteuses que j'aie connu?

Surprise par ces paroles, elle déclara en souriant.

- Vous ne troublez en aucun cas mon voyage, telle est votre demande mon nom est Sayuka Hyruka, elfe et chanteuse ambulante. (s'arrêtant pendant quelque minute) Et moi pourrais-je avoir le votre, je veux savoir à qui ais-je eu en auditoire, si cela ne vous dérange pas.

Observant à nouveau la lune, celle-ci en été belle et miroitante. Elle tourna la tête et vit Amaranth dormir paisiblement, puis elle regarda à nouveau l'homme masqué. Curieuse de savoir qui il était.

Ecoutant ce que la mystérieuse personne au masque déclara, elle sut enfin donné un nom sur cette personne des plus mystérieuses: Rose Noire. La prochaine question de Rose Noire fit sourire Sayuka.

- Si vos talents d'épéiste m'ont prouvé que vous ne courrez que peu de dangers, je vous avoue m'étonner de la présence de quelqu'un comme vous, en bordure de foret, et en pleine nuit, Sayuka. Serait-ce indiscret de ma part de vous demander quel type d'affaire vous appelle pour que vous preniez le risque de voyager de la sorte?

Cette question, tant de monde la lui avait posé, pourtant elle se décida néanmoins à lui répondre.

- Ce n'est pas indiscret de votre part de me demander pour qu'elle à faire je traite près de ces forêts, alors je vais vous dire qu'elle bon vent m'amène dans ces plaines. (elle marqua un court temps d'arrêt, puis reprit) Je voyage à travers les royaumes car mes services en tant qu'épéiste et chanteuse sont beaucoup demandés. En ce moment même, je suis appelée pour protéger un village contre des bandits et pour chanter la fin des moissons comme c'est la coutume chaque année, mais leur chanteuse c'est désistée, alors je propose mes services de chanteuse gratuitement. Voilà la raison de ma présence dans ces terres reculées.

L'elfe commençait à trouver l'obscurité lassante, d'un geste de la main, elle lança une boule de feu sur le foyer encore fumant, la flamme se raviva et monta avec férocité vers le ciel noir néant. La guerrière regarda de son regard améthyste le Garo et déclara d'une charmeuse.

- Accepteriez-vous de m'accompagner jusqu'au village et d'assister à la fête des moissons?

Sur ces mots, elle observa intensivement le feu variant entre toutes les couleurs.

Levant son regard du feu, elle observa Rose Noire avec curiosité, elle secoua la tête et lui sourit.

- Un Garo... et vous dites que les gens auraient du prendre la fuite, pourtant je suis la moi. (elle se leva et chercha dans son sac, tout en parlant) Ne vous inquiétez pas qui vous dit que la fête n'a pas sa petite tradition, chaque année, le jour de la fête des moissons, les villageois invoquent par pur croyance l'esprit d'une Déesse, leur chanteuse à l'habitude de ne point montrer son visage pour ne pas offenser la Déesse... (elle s'arrêta et aborda un autre sujet, visiblement troublée) Je serait masquée en grande partie et ne vous inquiétez pas je trouverez une excuse pour vous. Je veux que vous aussi profitez de cette fête... lunaire...

Elle sortit de son sac une longue tunique blanche et la montra au Garo.

- Le début de l'Hiver, toujours cette fête pendant le jour sacré... Veuillez m'excuser pour cette phrase c'est juste que je redoute l'effusion de sang... pour les bandits.

"Je ne suis pas obligée de lui mentir... pour le sang" pensa-t-elle. Elle secoua la tête pensant qu'elle se trahissait toute seule.

Elle regarda l'horizon, dans quelques longue heures, elle allait devoir lever le camp et se diriger vers le sud des plaines pour débarrasser le village des brigands.

- Vous pouvez réfléchir à ma proposition sur la petite tradition de ce hameau, pendant notre voyage (tournant la tête pour observer les environs) il n'y a aucun ennemi, nous allons pouvoir nous reposer quelques heures.

Sayuka s'étira et s'assit près de sa jument et ferma les yeux, dormant assise tout en restant à l'affut du moindre bruit. La lune éclairait pour sa protégée son destin.

Sayuka sourit devant cette déclaration et baissa sa vigilance, son esprit s'embruma et s'endormit très profondément, elle savait qu'une bataille l'attendait dans ce territoire tortueux qui été sont esprit.

Elle refit le même rêve, territoire où la végétation régnait, lieu où tout avait commencé pour elle, monde où elle avait vu le jour. Tout ceci l'enveloppait dans une douce lumière, celle de cette femme qui lui avait sauvé la vie, celle a qui elle avait prêté allégeance; femme tant maudite que vénérée, pourtant il restait des gens qui la vénéraient comme la Déesse de l'Hiver. L'elfe se retrouva dans un mausolée celui de son rêve et souvenir, la femme la regardait avec bonté, la guerrière s'inclina, elle entendit à côté d'elle des pas lourds et imposants, elle tournant la tête et vit un loup au pelage argenté et aux runes bleu électrique, ainsi qu'un homme assez grand au cheveu court et blond, il avait une carrure d'épéiste, de grand yeux bleu saphir, une épée, une claymore, pendait dans son dos, il s'agenouilla lui aussi devant la femme, celle-ci éleva sa voix crépusculaire.

- Je vous ais convoqué depuis votre sommeil pour vous prévenir que mon sanctuaire celui où vous avez tous les trois grandit, est en ce moment même en proie à un pillage, terminez vos mission respectif et venez...

Ce fut là, les seuls mots que la Déesse de l'Hiver prononça et tout devient brumeux, une vision apparut celle de la forêt prise par les flammes, cette vision l'horrifia.

La guerrière se réveilla en sursaut en proie à des tremblements, le Garo l'observait avec curiosité. "Nul le temps d'expliquer mon angoisse, ce n'est qu'un rêve un simple rêve..." pensa l'elfe. Elle étrailla sa monture, puis la nourrit. Elle prit son épée et l'attacha dans son dos, elle regarda son compagnon de voyage et déclara avec joie.

- En route?

Le soleil venait de se lever sur les grandes plaines de Termina, le village se trouvait tout près, elle marcha donc avec tranquilité, les rênes de sa jument dans sa mains gauche. Sayuka était trop préoccupée, la seule pensée que son rêve se réalise, la fit frissonner. Elle secoua la tête, il ne fallait pas y penser, elle observa donc le paysage qui s'offrait à elle. Le voyage commença pour elle et le Garo.

Entendant la phrase de Rose Noire, Sayuka s'arrêta brusquement, sa main serrait fermement les rênes d'Amaranth, celle-ci s'affola et essaya de s'éloigner de la cavalière. Tournant le dos au Garo, l'elfe déclara avec le sourire.

- Mes songes n'appartiennent qu'à moi, ce qui m'effraie n'affectera en rien ma mission. (souriant toujours) Je ne sais pas ce que vous avez vu, mais je peux le régler ne vous inquiétez pas, je ne laisserais pas mes songes détruire ma vie.

La guerrière se rendit compte que les rênes de sa jument commençait à prendre feu, elle chassa la flamme d'un coup de main et s'approcha de sa jument en murmurant d'une voix douce.

- Pardonne-moi ma belle, je n'ais pas fait attention... je me laisse parfois trop importer par la colère...

Elle lacha les rênes et repartit en direction du hameau, sa jument la suivait de près. Quelques heures plus tard, Sayuka posa une question à Rose Noire.

- Je ne vous ferais pas participer au combat si vous voulez le savoir, je préfère régler sa par moi-même ces bandits on besoin qu'on leur montre à qui ils ont affaire!

Elle n'attendait pas de réponse, mais le Garo était libre de répondre ou pas. Arrivés en haut d'une des nombreuses collines de Termina, les voyageurs purent voir le village à quelques mètres, petit hameau constitué de quelques maisonnettes et autre batisse.

Sayuka arrêta son cheval et prit son sac, elle sortit quelques affaires; des tuniques aux couleurs variées. Elle enleva son épée et la posa sur l'herbe. L'elfe enfila une tunique blanche aux bordures argentés; sorte de petit pancho s'arrêtant en-dessous de sa poitrine, puis elle enfila une jupe assez courte de la même confection que sa tunique. Ensuite elle enfila des petites bottes blanches, des genouillère, coudières et mitaines en plaque de couleur argenté, seul sont dos et ventre étaient nu. L'elfe se retourna et le Garo l'observait.

"Il a du regarder... tant pis je n'ais rien à cacher" pensa-t-elle. Elle lui sourit et sortit de son sac une longue toile, c'était un masque argenté finement ciselé avec autour un voile blanc, elle l'enfila, l'ajusta, puis se retourna vers Rose Noire.

- Allons-y.

Elle prit son épée et l'attacha dans son dos et partit en direction du village, les rênes d'Amaranth dans sa main gauche.

Le soleil éclarait d'une lumière chaleureuse le petit hameau, les voyageurs avancèrent vers les habitations; batisse de pierre et de paille. Arrivés en son centre, une petite fille sortit d'une des maisons et se dirigea vers eux en courant, elle cria d'une voix aïgue.

- Partez!!! Allez-vous en!! Ils vont vous aussi vous tuez!!

Après cette phrase, un groupe de bandit apparut derrière elle; ils étaient cinq, grands, costauds et armés de sabres et haches. Ils marchèrent vers nous attrapant la jeune fille au passage celle-ci hurla, un autre cri se fit entendre, il provenait d'une des maisons derrière les brigands.

- Donnez-nous vos armes, argents et le cheval, voyageur!! vociféra l'un d'eux.

L'un d'eux s'approcha de l'elfe et du Garo, voulant savoir qui se cachait derrière les masques. Le bandit le plus près osa toucher la peau de celle-ci, tout se passa très vite; la claymore sortit de son fourreau avec rapidité, l'homme tomba à terre, la gorge tranchée par le file de la lame. La guerrière pointa son arme vers les voleurs et déclara d'une voix douce et chaleureuse.

- Touchez-moi encore une fois ou bien faite du mal à cet enfant et vous goûterez à Délivrance, ma lame.

Ils ne prirent pas en compte les menaces et ils foncèrent vers les voyageurs. L'elfe bougea en une fraction de seconde et se retrouva en centre du groupe, elle sourit non pas du même sourire d'avant mais d'un sourire carnassier. Le corps de la guerrière bougea avec agilité, ondoyant et dansant parmi les bandits en fauchant leur tête. Ses sens l'avertirent d'un danger, elle tourna la tête et un nouveau groupe arriva; il était beaucoup plus imposant que le premier, ils étaient une quinzaine armés des même armes, leur chef était imposant, plus fort que ses sous-fifres. Ils attaquèrent tous en même temps.

"... tenir... je dois tenir... ne pas laisser le doute laisser son empreinte dans mes mouvements... rester concentré..." pensa-t-elle. Une hache passa tout près de son visage, elle poussa un grognement dédaigneux et lui trancha les bras, puis la tête. Ils commençaient à la surpasser, elle bonfit donc en arrière dans un saut majestueux, puis réatterrit dans une position offensive. Sayuka leva son bras vers le ciel, un halot entoura la lame argenté de la claymore, puis lança un coup d'estoc.

- Lotus rouge... déclara-t-elle dans un murmure.

La ligne pourpre faucha les attaquants en deux. L'elfe se releva regardant le groupe de voleurs anéantis, elle ne vit pas l'ombre se poster derrière elle, la guerrière s'en rendit compte quand voyant l'éclair argenté fendre sur elle, mais elle s'écarta un peu trop tard et la lame du sabre se planta dans son épaules droites. un flot écarlate jaillit de la blessure baillante, l'elfe observait d'un regard effrayé le sang couler de son épaule, la confusion commençait à envahir son esprit.

"NON..... ne te laisse pas aller!! Ce n'est qu'une blessure ce n'est pas la première.... REPREND TES ESPRIT!!!" cria-t-elle en son for intérieur.

Elle esquiva la lame de justesse et se repositionna, puis réattaqua. Son adversaire était le chef des bandits lui-même, elle ne fit que esquiver les coups pendant un moment, elle devait retrouver courage. C'est la que son adversaire lui cracha ces mots.

- Eh bien, une fillette, on m'envoit une fillette... quelle honte, une gamine incapable de se défendre!!!

La même colère réapparut, la même sensation qu'elle avait eu lorsque Rose Noire lui avait parlé de ses songes. Elle fit virvolter sa lame dans les airs; une flamme rouge rubis apparut, ce n'était pas la même attaque celle-ci était vraiment des flammes, elle cria avec force tout en donnant un coup d'estoc.

- FLAMME LOTUS!!!!!

La flamme fusa dans la direction du bandits et le brûla sévèrement, la flamme revint vers Sayuka, la flamme tournoyait autour de la lame. La guerrière courut vers son adversaire et lui faucha la tête.

Le combat était enfin fini, pourtant quelque chose clochait, elle observa la forêt tout en rengainant son arme dans son fourreau. Elle crut voir la forêt danser sous ses yeux, elle secoua la tête, puis tomba à genoux au prise de léger tremblement, puis sa vision s'obscurcit et tout devint noir.

Des voix... des voix douces et chaleureuses l'appelaient dans son repos, puis plus rien, plus aucun son, à part une grande sensation de douleur comme si on lui arrachait le bras. Elle ouvrit les yeux et se releva en vitesse attrapant au passage la main qui lui causait cette douleur. Elle s'apaisa à nouveau et regarda attentivement autour d'elle; elle était dans une chaumière, assise dans un lit. Sayuka se rendit compte des plaintes à côté d'elle, tournant le tête, elle vit une jeune fille... Celle qui avait été attrapé par les bandits, elle lacha son poigné. Observant son épaule droite, elle émit un grognement de mépris.

" Comment j'ais pu.... me laisser aussi facilement avoir!!!" pense-t-elle. Quelque chose n'allait pas, elle leva vivement sa tête et scruta l'intérieur de la batisse, elle se rendit alors compte que quelqu'un manquait.

- Où est le Garo!!!!!

La petite fille se leva en tremblant et s'approcha en déclarant avec peur.

- Il... Il est parti, il m'a dit de vous dire où il était... (elle hésita) Il est au campement des bandits, plus loin dans la forêt, ils vous attendez...

- Comment ça ils m'attendaient?

- Eh bien, ils disent qu'ils avaient besoin de vous pour entrer dans... un temple.

La colère de la guerrière déborda, maintenant elle savait pourquoi... ils voulaient piller le temple de sa protectrice.

Débordant de rage, elle se leva et enfila une nouvelle tenue. "Moi qui pensait ne jamais à devoir la porter..." La tenue était une toile argenté, avec des pièces d'armure en plaque protégeant tout le corps. Elle sortit de la batisse, mais la jeune cria quelque chose.

- Je vous en supplis, il a dit de vous garder et de vous soigner!

Me retournant vers la fille, elle lui adressa un sourire carnassier, puis déclarais d'une voix douce.

- Je n'obéis pas aux ordres, je fais ce que je veux de ma vie, je la dirige, je ne laisserais pas le destin me prendre la seule chose qui compte pour moi!!

La cavalière appela sa monture et la prépara; elle lui enfila son armure de plaque et l'étrailla. L'elfe posa un pied sur l'étrillé et monta en selle, Amaranth était nerveuse ça faisait si longtemps que sa maîtresse n'était pas montée. En pressant un petit peu le flanc de l'animal, elle le fit partir au triple galop, pénétrant dans la forêt.

Elle filait à vive allure, peu importait les égratignures que lui faisait les branches, elle voulait se venger, peu importait le prix de son acte, elle allait leur faire payer. Sa blessure à son bras armé n'allait rien arranger, elle ne pourrait pas manier son épée avec aisance, mais elle se forcerait à la manier selon l'enseignement de sa protectrice. Elle vit une lumière éclatante au milieu des espaces laissaient par les arbres, elle pressa sa monture. Sur le côté elle vit un groupe de bandits courirent vers une direction, cette direction lui rappelait quelque chose, mais ellvait pas mettre la main dessus.

Elle allait arriver au campement, son cheval franchit la frontière végétal et Sayuka vit de ses yeux le combat des bandits contre le Garo.

La forêt était devenu un champ de bataille, l'océan végétal était ravagé, la rage monta dans les veine de Sayuka rouvrant par mes gardes la blessure de son épaule droite. Elle fit avancer son cheval de guerre jusqu'au centre de la petite prairie, puis descendit de selle.

Elle murmura quelques mots à l'oreille de sa jument, ces mots firent cabrer l'animal qui hennit de peur et partit au galop droit vers la forêt, droit vers les bandits qui étaient parti en direction de la forêt s'enfonçant toujours plus dans celle-ci. L'elfe tourna sa tête vers le Garo, elle s'approcha de lui d'une démarche nonchalante, arrivée à la hauteur de son compagnon, elle l'aida à se relever et le transporta un peu plus loin sans pour autant gacher le plaisir du combat à venir au Garo.

Repartant en direction du bandits, elle dégaina son arme de sa main droite mais son épaule protesta et elle ne put la dégainer. "Je vais devoir combattre sans Délivrance..." déclara-t-elle dans son esprit. Reportant son attention vers le chef des crapules, elle analysa chaque avantage qu'elle pouvait tirer du champ de bataille, c'était bien la première fois que Sayuka analysait de façon stratégique une bataille. Le guerrier chargea en direction de la jeune femme, celle-ci effectua un bond en arrière et réattérit avec souplesse sur une charette renversée. Elle foudroya de ses yeux améthyste le chef des brigands. Il vociféra contre l'elfe.

- Jeune femme... tu es donc venue, bien. Aide-moi à pénétrer dans le temple et je te laisserais partir librement.

- Je ne te laisserais jamais entrer dans le mausolée, monstre...

- Ah oui? Regarde plus loin sur le sol, les jeunes filles que ton ami à tué!!

L'elfe posa un bref regard sur les jeunes filles avant de regarder le Garo, puis ses retournèrent sur le chef et elle déclara avec une voix charmeuse.

- Penses-tu vraiment qu'elles soient mortes? Pauvre mortel, tu n'as jamais regardé la mort droit dans les yeux. Eh bien chien galeux observe pour la première fois ses yeux et entend son chant envoûtant celui qui te feras dormir dans une étrainte glaciale...

L'elfe bondit de son support et virvolta dans le ciel avant de se poser tout près du guerrier, dans le même instant elle le frappa avec sa jambe, mais il n'eut aucun mal à parer son attaque. Elle sauta en arrière pour donner de la distance entre elle et son adversaire, ses yeux s'enflammèrent du lueur pourpre, puis vira au gris et enfin à l'argenté, une mirette doré se forma au centre de la pupille, droite et verticale comme celle des félins.

Des flammes commencèrent à naître sur le bout des doigts de l'elfe; rouge, vif et menaçante. Les yeux argentés observaient le voleur, un sourire carnassier naquit sur le visage de la guerrière, ses poings se ferma et les petites flammes envelopèrent ses poings. La blessure a son épaule lui brûlait comme si le feu lui-même la rongeait. "Je dois vite en terminer, à ce rythme là... elle va prendre entièrement posséssion de mon corps.." pensa-t-elle.

Une voix s'éleva dans la forêt parcourant, les bois à une vitesse ahurissante, ce même chant enveloppa le chef des bandits, il voulut bouger, mais il était trop tard, il était hypnotisé par le chant. Sayuka murmura une phrase.

- Chant du Crépuscule...

La mélopée envahit toute la forêt et les frontière au alentour. L'elfe passa à l'action, elle dégaina avec souffrance son arme et l'abbatit sur le géant. Rien ne laissait paraître que la lame avait touché sa cible pourtant celle-ci était couvert d'un liquide visqueux et de couleur écarlate. Le corps du chien galeux se fendit en deux dans une courbe parfaite, puis tomba sur le sol dans une marre naissante pourpre.

L'elfe se releva et observa le Garo, elle lui sourit d'un sourire fatigué et las, mais ses oreille lui avertirent que quelque chose arrivait. Elle se retourna et vit sortir de la forêt son cheval, Amaranth avec pour cavalier un jeune homme et suivit d'un loup assez imposant. La jument s'arrêta et le jeune homme posa un pied à terre et marcha vers le champ de bataille, il jetta quelque chose sur le sol tout près du Garo; c'était les têtes des bandits partis en avance vers le mausolée, le loup se posta au côté de l'homme; ses babines étaient recouverte de sang. Sayuka observa l'homme d'un peu plus près et elle reconnu, le guerrier qui était dans son rêve ainsi que le loup, celui-ci cria à la guerrière.

- Je vois que tu as fait ta part de mission. eh ben et moi qui croyait que notre protectrice avait fait une erreur... Bah j'ais tué les autre bandits donc voilà le temple est sauvé, mais bon la prochaine fois vient plus rapidement, nous ne sommes pas les gardiens du mausolée de la Déesse maudite pour rien!!

Il tourna le dos à l'elfe et repartit dans la forêt avec le loup, sans laisser aucune trâce.

La guerrière se releva et marcha en direction du Garo, elle jeta un coup d'oeil vers le corps des filles, elles n'étaient plus là, elles avaient du se réveiller et prendre la fuite. Ses yeux argenté obsevait Rose Noire, puis soudain la douleur la frappa avec brutalité, ses yeux perdirent de leur éclat redevenant violet, les flamme à ses mains s'était éteinte et la blessure à son épaule s'était élargit avec l'effort qu'elle avait dut faire pour dégainer son arme. Ses genoux cédèrent et elle se retrouva à genoux sur le sol grmaçante de douleur, elle releva la tête et déclara d'une voix tremblante.

- Ca c'était du combat... je crois qu'on va devoir aller à la citadelle d'Hyrule pour qu'on se fasse soigner... enfin... si tu veux venir bien sûr...