L'arrivée

Penser - L'Empereur est là, est ce qu'il me suit ?

Divel - Bon, Mikau je....m'absente, attend moi là. Barman je voudrais aller à la cave à vin je ne veux pas être deranger.

Divel posa une bourse sur la table.

Barman - Compris messieur.

Divel dessendit à la cave, posa ses mains à terre, et invoqua un cercle de separation.
Il se posa au millieu du cercle, et se matta en tailleur. Divel etait en pleine meditation, son esprit se separa de son corp, mais son corp ne tomba pas, il resta en levitation.
Divel monta à l'étage suivit l'Empereur, et rentra dans la pièce.

Penser - La femme, elle est n'a l'air pas au mieux de sa forme.

Mikau attendit Divel impatiemment en buvant des bieres. Mais que doit-il faire dans un endroit si sal, si sombre, si infécté de raz, cette endroit dont je parle s'appelle le sous sol. Mikau attendait Divel avec impatience, c'est quand tout à coup, Mikau entendit un bruit qui venait de la porte du sous-sol. Il regarda dans la direction du sous-sol, il n'y avait personne. C'est alors qu'il paya sa note au Barman et alla voire ce qui ce passe au sous-sol. Mikau ouvrit la porte délicatement, il descendit des escaliers et vit Divel en train de faire une sorte de méditation. Un démon de l'enfer qui fait de la méditation, sa semble très louche tout sa.


- Divel ? Quest'ce que tu fais ?

Tout ce qui s'était passé ; la venue d'Ephraim pour l'aider, son aide pour la libérer, tout cela ne faisait pas partie de sa mémoire. Le démon, même calmé par le contrôle que Uryan exerçait sur lui, avait pris le dessus, profitant de cet instant de faiblesse.

Ce n'était pas vraiment elle qui se trouvait à déambuler de-ci de-là. Malgré cette emprise le monstre en elle semblait devenir passif voire vidé de son énergie. A ce moment Uryan sentit une prise qui devint rapidement une chaleur au côté gauche de sa poitrine.

Bientôt celle-ci se répandit dans tout son corps qu'elle percevait de mieux en mieux. Uryan se sentait plus apaisée. Comme un rayon de soleil, tout s'éclairait autour d'elle. L'espoir et la vie revinrent progressivement jusqu'à elle. Uryan se sentait même flotter, portée par un vent parfumé et rassurant. Puis tout s'arrêta. Le silence lui donnait l'impression d'être plus bruyant qu'autre chose. Il devenait pesant. Mais son ouïe reprit aussi le dessus. Sa conscience des éléments qui l'entouraient s'éveilla également.

L'odeur de vieux bois finit à l'éveiller totalement. Uryan ouvrit les yeux sans modifier sa position. Elle ignorait où elle se trouvait, ni comment elle avait fait pour parvenir jusque là. Ses yeux dirigés vers le plafond observaient les alentours. Puis elle se tourna sur le côté droit.

Son empereur était là, seul. Il n'avait pas encore remarqué les mouvements de celle-ci, ni son regard. Uryan prit tout son temps. Elle ne bougeait plus, comme figée dans ses pensées.

C'était lui. Lui qui avait tant fait pour elle se tenait une fois de plus à ses côtés.

* Cette chaleur... je sais d'où elle vient. Ephraim.*

Ainsi il avait fait plus que ça.

* Merci.*

Elle n'avait pas prononcé ses mots à voix haute. L'émotion la submergeait à un point tel que ce remerciement n'aurait pu franchir ses lèvres sans tremblement. Uryan n'avait pas changé ; montrer ses émotions -pour elle signe de faiblesse- ne lui était pas permis, encore moins devant son empereur.

Alors elle serra les dents et ravala ses larmes. Sans faire de bruit elle se leva. Le monde chancela, devenu gris, puis redevint tel quel. Tout aussi silencieusement elle s'approcha d'Ephraim qui lui tournait désormais le dos.

Une envie très forte la prit au coeur, mais elle la repoussa pour ne poser qu'une main sur son épaule gauche. Comme précédément, un frisson parcoura son corps pour se transposer à celui de son supérieur. Or, elle laissa sa main plus longtemps que l'autre fois. Uryan ferma les yeux pour les ouvrit peu de temps après, consciente qu'elle se permettait des choses interdites.

Déçue autant par ce qu'elle se permettait que par la rupture de ce contact, elle retira sa main qui glissa lentement de l'épaule.
D'une voix douce elle s'adressa à l'empereur d'Assilfenn.

- Votre plaie n'est plus.

Gênée par ce qu'elle avait tenté de faire, Uryan rajouta quelques mots avant de s'incliner à lui et de poser les genoux au sol, l'échine courbée, attendant une sentence ou autre de sa part.

- Empereur Ephraim, ma vie vous appartient plus que jamais.

Frisson. Tout son corps fut parcouru d'une décharge électrique. L'espace de quelques secondes, sa vision devint floue, puis incroyablement nette. Il n'arrivait pas à rassembler ses pensées, au moment où une sensation infinie de bien être l'envahissait. Puis subitement, tout redevint normal. Il ne bougea pas pendant quelques secondes. Il avait surement eu des vertiges dus à la fatigue. Ca lui arrivait régulièrement. Il sentit alors une main glisser le long de son épaule blessée. Il tourna la tête et vit Uryan. Qu'elle soit déjà réveillée était impressionnant.

- Votre plaie n'est plus.

Il ne saisit pas immédiatemet le sens de ses paroles. Il massa mécaniquement son épaule, puis réalisa subitement qu'il n'y avait rien à réaliser. Son épaule était " comme neuve ", pas la moindre irritation.
Il fut surpris de voir Uryan s'agenouiller. Ils se connaissaient depuis des années, une feuille de papier à cigarette hiérarchique les séparait. Et puis il n'avait jamais aimé le protocole. Il ne s'était jamais jugé assez digne pour qu'on puisse l'appliquer envers lui-même. C'est pourquoi il prit la main d'Uryan et la força à se relever.

Ephraim : Allez, pas de ça entre nous. Ta vie n'appartient qu'à toi. Mais ne t'avises pas de la perdre sinon tu vas m'entendre !

Et il la prit dans ses bras. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça. Si ses conseillers le voyaient, ils l'abrutiraient de sermons. Mais de toute façon, il avait toujours refusé les honneurs que lui accordaient son titre. Il n'avait rien de particulier selon lui. Il n'était pas empereur à cet instant. Il était juste un homme qui avait envie de prendre son amie dans ses bras, et il se fichait de l'avis des autres.
Il eut l'impression d'entendre une voix. OU peut-être était-ce une simple pensée, assez forte pour être perçu par les plus attentifs. Il ne put en percevoir que des bribes " Amour Im... sible... est ul... ". Un amour impossible ? Etait-ce l'impression qu'il donnait ? L'homme à qui appartenait la pensée ne devait pas être très observateur. Ephraim savait qui il aimait. Une certaine tueuse avec laquelle il aurait bientôt un enfant.
Le temps s'écoula lentement. Cela paraissait presque irréel de pouvoir être heureux après tant de tumulte.

Il lui avait pris la main.
Plus rien ne comptait alors à ses yeux. Mis à part ses paroles.

*Quel réconfort d'être là, avec lui. Je me sens déjà mieux.*

Dans ses bras plus rien n'avait d'importance. Juste ce moment. Ce contact si simple mais pourtant d'un réconfort immense.
Le poids des difficultés précédentes semblaient s'être envolé. C'était comme si elles n'avaient jamais eu lieu.

*Je serai toujours à ses côtés. Là pour le protéger. Je lui donnerai ma vie si cela peut sauver la sienne. Seule son existence compte. Même dans l'ombre...*

Uryan resserra l'étreinte de ses bras. Les yeux fermés, elle vivait entièrement le moment présent.

- A jamais dans mon coeur.

A peine un murmure. Ce qui n'empêchait pas la sincérité de ces quelques mots.
Bien sûr elle savait ce qu'elle faisait. Tout comme elle savait ce qu'elle ne devait pas faire.

D'une douceur incroyable, Uryan mis court à cet enlacement et se força à sourire.

- Nous devrions partir d'ici. Il n'est pas bon pour un empereur de rester trop longtemps au même endroit. Surtout que je n'ai plus de lame pour vous protéger. A moins que...

Elle observa plus attentivement les allures de la pièce où il se trouvaient. Ce n'était qu'une chambre à coucher banale ; ni trop délabrée, ni trop en bon état, mais qui avait du voir de nombreux voyageurs. Peut-être aussi des combattants. Certains d'entre eux prenaient même l'habitude de dissimuler des armes dans un lieu où ils étaient sûrs de revenir un jour.
Sans rien dire de plus, Uryan se mit à frapper du pied l'antique bois qui servait de parquet à la salle.

Au bout d'un moment un son plus creux que les autres se fit entendre.

*Là !*

La jeune femme se mit à genoux et commença à soulever une latte du parquet.

Dans un CRAC typique d'un matériau miteux quelque chose de brillant apparut aux yeux de tous. D'une seule main, Uryan extirpa du mieux qu'elle pouvait l'objet encore inconnu.

A la lumière du jour naissant filtrant facilement l'unique fenêtre de la pièce, on pouvait remarquer les moindres détails de ce qui ressemblait le plus à une sagaie, forgé dans un métal sombre et éclatant à la fois, et ce du manche jusqu'à la pointe.

Uryan fit glisser sa main de ce qui ressemblait le plus à une poignée. Sous ce contact elle pouvait sentir les éléments gravés. Mieux que ça, elle les "ressentait" réellement. C'était comme lorsqu'une odeur ou un mot nous rappelait soudaienement un souvenir sans que l'on sache ni pourquoi, ni comment.

Elle se leva d'un coup pour se diriger vers la fenêtre.
A certains endroits du manche on remarquait des éléments aux allures de phrases, pourtant incompréhensibles aux yeux de Uryan. Par contre, les quelques dessins et symboles gravés semblaient avoir plus de sens, surtout un en particulier situé au milieu de la lance. Parmis toutes ces runes, un seul avait autant retenu son attention. Composé de trois demi-lune se touchant toutes avec en leur mileux un cercle très fin, ce signe formait pour Uryan l'équilibre parfait.
Elle sourait intérieurement.

*Voilà une arme faite pour moi.*

Elle releva la tête vers Ephraim.

- Et bien je suis prête. A vous... à toi de l'être maintenant.

Décidément, plusieurs choses avaient changé et cela en peu de temps.

Herms ouvris les yeux brusquement.

Une lame, une extraordinaire lame est proche, je le sent.

Il se leva, se tourna vers Uryan en ramassant son épée, avanca jusqu'a Uryan et la mis sous sa gorge.

Il faudrait que je fasse attention ou je dors la prochaine foix... J'ai des courbatures... Et les tables de cette auberge ne sont pas confortable...

J'exige que tu me donne cette lame. Elle m'est naisesaire pour une raison que tu n'a pas à connaitre...

Herms, s'avancant d'un pas, planta la lame dans le mur de tout c'est force de manière à se qu'elle soit toujours plantée au niveau de la gorge d'Uryan.

En cas de force majeur elle est a portée de main, et d'un simple mouvement je pourrais decapité cette fille...

Puis il sorti sa dague, se retourna, et la pointa sur Ephraim, le dit Empreur.

Et toi ne t'avise pas de m'attaqué pour la protégé, je sais me battre mais ne tien pas à le faire, mais si sa fini comme sa je ne mourrais pas, ou trés difficilement...

A deux contre un sa serai risqué de m'attaqué... Surtout pour moi... Mais j'ai confiance en moi.

Herms s'adossa à la poignée de son épée, tenant toujours la dague du coté d'Ephraim.

Je ne tien pas à me battre, donnez moi l'épée et je m'en irait. A jamais... Du moins je l'éspert.
Mais ma vie ne vous regarde pas...

Il s'étira en baillant et baissa son bras, toujours l'arme à la main.

Je suis fatigué... Laissez moi cette épée que je puisse repartir.

Je n'ai jamais connu pareil fatigue que m'arrive t'il???

Herms s'evanouilli sous les yeux de ses enemis.