Aux portes de la vallée

Mya observait le campement depuis quelques temps déjà... Cela faisait déjà un moment qu'Abysson s'entretenait avec le chef de la guilde et l'assassin guettait son départ, tout en restant cachée. Lorsqu'il sortit enfin, la jeune tueuse sortit de sa cachette dans la nuit noire et se faufila doucement dans la tente d'Iker. Celui-ci attendait son général, assis.

- J'ai bien reçu ton poulet voyageur, Iker. A quel sujet m'as-tu fait demander ?, dit-elle doucement, tout en tendant l'oreille pour vérifier que personne au dehors ne les entendait.

La jeune femme fixa le chef de Moordenaar dans les yeux et attendit sa réponse.

Quand il vit Mya arrivé, Iker se leva et sorti une bourse de sa poche. Il la lança a l'assassine qui l'attrapa, et l'ouvrit pour en sortir le contenu. Il s'agissait d'une poignée de dague fait en or et en saphir, où l'on pouvait distingué des visages de zora.

Iker: Ceci est la raison de ma venu ici, il s'agit d'un morceau de la dague légendaire zora dont je suis en ce moment à la recherche. Ce morceau agit comme une boussolle pour retrouvé les 4 fragments de la lame. J'en ai un en ma possession, un autre est entre les mains d'Abyc... sson, selon mes sources l'empire d'Assilfenn en aurait un, et l'autre se trouvait originellement au pic des neiges, mais l'empire d'Ikana en a récement fait acquisition. Ta mission est simple, retrouvé ce fragment, tue tous ceux qui ce mettront dans ta route, tu as carte blanche... Maintenant vas-y, tu n'as qu'à mettre la poignée à plat dans ta main et a suivre le coté opposé a la lame.

Dès qu'il eut fini de parlé il laissa Mya se préparé, et sorti de la tente pour se diriger vers l'endroit où se tennait Abysson

Abysson: Ah! Iker! Tu pars?

Iker: Non.

Abysson: Qu.. Quoi? Mais pourquoi?

Iker: Avant de partir, je veux recevoir le fragment de la dague, car premièrement, j'ai déjà accomplie la partie la plus importante de la mission, et puis je voudrais m'assurer que tu ne me prépare pas un coup tordu...

Abysson: Un coup tordu? Tu te crois vraiment en position pour négocier? Tu es dans le campement de MON armé!

Sans prévenir, Iker appuya sa dague contre le coup de son employeur et parla d'un ton mençant.

Iker: Peut-être, mais il y a un millier d'homme ici sous mes ordres, je peux tous les faires partir au moindre signial, et, qui sait, rejoindre l'armé d'Ikana pour les informé de tes plans! Alors, je te le demande une dernière fois: Donne moi le fragment, et je te reste fidèle, sinon, Ice sera au courant de tes plans avant l'aube...

Wayne menaça d'un ton sévère le chef de Moordenaar, mais celui-ci ne retira pas la dague de sous la gorge d'Abysson qui, étrangement, malgré la lame tranchante sous sa gorge, riait bruyamment. Une fois son fou rire calmer il exposa un large sourire et dégagea le poignard d'Iker de sous son cou d'un simple geste de la main.

Abysson : Allons Iker ! Ne nous emportons pas ! Viens avec moi je vais te donner ce que tu recherches !

L'assassin masqué hésita une seconde puis se décida à suivre l'empereur d'Altiméria qui se dirigeait apparemment vers sa tente, sous les yeux stupéfait de Wayne qui ne semblait pas comprendre la raison d'un tel chamboulement. Quelques minutes plus tard Abysson arriva devant ses quartiers où il fit signe aux gardes de s'écarter pour que les deux seigneurs puissent entrer dans l'impressionnante tente. Une fois à l'intérieur l'impatience d'Iker se fit entendre.

Iker : Allons, dépêches-toi, donne moi ce fragment de dague.

Abysson : Une seconde s'il-te-plait, j'ai scellé ton trésor dans un espace dimensionnel avec la magie chaotique.

Iker : La magie chaotique…Que seul ton double peut utiliser…

Abysson : Allons Iker, je pense que tu as très bien remarqué ce qu'il clochait, ayant bien connu mon pathétique jumeau aujourd'hui décédé.

L'assassin fut surprit d'apprendre la mort du bon Abysson, mais il ne s'attarda guère sur cette formalité.

Iker : Pas de coup tordu, ouvre l'espace.

Abysson hocha la tête et se concentra profondément, respirant calmement.

Abysson : Chaos ! Gen'tai Kishou : Heikou !

L'homme masqué vit bien qu'il s'agissait plus d'un sort que d'une simple ouverture dimensionnel, ce dernier se précipita sur son adversaire dans l'intention de mettre fin à ses jours mais le sort avait déjà été activé. Un éclair d'une blancheur éblouissante sortit des mains d'Abysson pour s'abattre violement sur Iker qui fut projeté à terre deux mètre plus loin. Le sort que le magicien du Chaos venait d'utiliser était le même que le Dieu du Néant avait utilisé sur lui dans son enfance, le même qui sépara son esprit en deux partie distincte, un Yin et un Yang. Mais à la différence du maître de l'eau, Abysson avait grandit avec ce sort, rendant la séparation stable, tandis que l'âme d'Iker sera instable étant donné que la séparation était forcée.
L'adepte du pouvoir neutre ria aussi fort que lui permis ses poumons, personne ne se doutera qu'Iker serait sous l'influence d'un coté chaotique. Il s'assit à coté de son conjoint et attendit que son sort fasse effet. Durant deux heures de temps, l'assassin se tordit de douleur, une douleur mentale évidement, son esprit se séparant violemment en deux parties opposées. Les sorts qu'il avait appris à Agora lui étaient vraiment très utiles, bien que normalement cette magie soit interdite au commun des mortels. Finalement, après un long crie venant du chef de Moordenaar, celui-ci se leva comme si rien n'était arrivé et regarda Abysson qui le dévisageait avec des yeux émerveillés.

Iker : Partir…Ka….A…D

Les yeux du seigneur d'Altiméria pétillèrent de contentement et il emmena avec précaution son nouvel ami en dehors de sa tente où des vigiles lui demandèrent si les cris de tout à l'heure étaient normaux, Iker hocha gentiment la tête pour acquiescer. Puis Abysson laissa partir le maître de l'eau qui partit accomplir sa tâche en allant éliminer le Masterflamme.

*Vas, mon chère larbin, quand tu reviendras je te tuerais de mes mains…*

Abysson chantonnait joyeusement dans sa tente, s'impatientant de la mort de Kad. Il prit sa lance posée contre sa chaise et donna un coup dans le vide, une faille béante se créa à l'endroit ou le coup avait donné. L'ange du chaos y glissa sont bras et sembla cherché quelque chose puis il y sortit enfin son membre, brandissant un morceau de métal scintillant qu'il rangea d'un geste joyeux dans une poche de sa tunique. La faille se referma d'elle-même une fois l'objet retiré de sa cachette.

Un garde fit interruption dans la tente, haletant, portant une cocotte dans ses mains. Il s'agenouilla à hauteur de son supérieur et lui tendit la poule en question.

Soldat : Monseigneur ! Cette cocotte vient de nous parvenir d'Ikana !

Abysson s'empressa de décroché un tube accrocher sur le dos de l'animal puis en sortit un parchemin qu'il se mit à lire avec avidité.

"Abysson, seigneur d'Altiméria, nous voudrions entamer des négociations avec votre armée. Avec votre accord, un délégué viendra débuter les arrangements au sein même de votre campement. Nous vous prions de nous retourner votre réponse dans l'immédiat afin de pouvoir commencer cette démarche dès cette nuit. Le Conseil d'Ikana."

L'empereur chiffonna la missive et la jeta à terre puis regarda le soldat encore agenouillé avec la cocotte.

Abysson : Retournez-leur le poulet en leur faisant parvenir une lettre d'accord…

L'homme à ses pieds acquiesça et quitta la tente au pas de course en compagnie du volatile, laissant à nouveau le magicien du chaos à ses plans qui venait de s'embellir.

"Quel bande de crétin…Il ne reverront jamais leur négociateur ! Le seul hic sera de me débarrasser de lui à l'abri du regard de mes hommes, je crains que leur confiance ne commence à douter…"

Une délégation vêtue de rouge, surveillée de très près par de
nombreux soldats, notamment des archers, fit son apparition à l'entrée
du camp Altimerien.

Un homme vêtu différemment se situait au centre de ce qui était
véritablement une unité complète de Fedaykins, combattants d'élite
pouvant décimer à eux tous seuls une garnison entière de soldats
parfaitement entrainés.

Cet homme revêtait une capuche ainsi qu'une écharpe remontée sur son
nez, ne laissant ainsi paraître que des yeux noirs perçants. Derrière
cet anonymat se cachait le chef de la défense d'Ikana. Celui-ci,
supposé mort, comptait bien profiter de l'effet de surprise que
constituerait sa réapparition pour agir stratégiquement et durablement
sur cette guerre.

Finalement, la délégation arriva aux portes du coeur du problème. Comme
cela fut convenu, les Fedaykin s'écartèrent et se positionnèrent de
manière à pouvoir intervenir rapidement à l'intérieur du camp, tout en
restant à l'extérieur de celui-ci.

Log avanca donc seul dans le bastion ennemi, ou il fut rapidement
arrêté et fouillé. Puis il sentit rapidement qu'il n'était pas le
bienvenu, et que sortir vivant de cette embuche serait compliqué.

Il arriva enfin face au chef, Abychaos. L'homme qui vivait précedemment
dans l'envelloppe physique qu'il voyait le considérait comme un
compagnon solide, bien qu'il n'appréciait pas beaucoup des aspects de
sa personnalité. Celui qui était ce jour là présent, le detestait
cordialement, lui vouait même une haine viscérale.

- La confrontation va être forcément tendue lorsque les masques seront tombés, pensa Log.

Abychaos ne cacha pas son mépris pour l'homme qu'il recevait. Il lui
montra négligemment une tente immense gardée par deux gardes, lui
intimant de le suivre.
Log vit rapidement le sourire de l'un d'entre eux, et comprit les
implications d'un geste pourtant anodin : l'ennemi ne comptait en aucun
cas négocier, et à peine serait-il entré dans cette tente qu'un coup
fatal l'atteindrait.

Il fit donc un choix risqué : rapidement, il attaqua le premier garde,
l'envoya valser, neutralisa le second en le renversant, puis attrapa
son couteau pour le planter en direction d'Abychaos.
Ce geste faillit mettre fin à la guerre si celui-ci avait été un
centième de seconde moins réactif : il para avec une dague, qu'il
dirigea ensuite vers le cou de son assaillant. Celui-ci poussa son
couteau sur la nuque du magicien du chaos, mais s'arrêta en sentant le
pression de la lame sur son cou.
Son ennemi s'arrêta également en sentant le couteau standard de son armée appuyer sur sa nuque.

L'Alchimiste, de sa main libre, découvra son visage, positionné extrèmement près de celui de l'apprenti du Chaos.
Il sourit et déclara hautainement à son adversaire effaré :

- Bien, je crois que les négociations peuvent désormais commencer.

De nombreux soldats commencaient à se rassembler autour du duo ainsi
formé. Mais n'osaient intervenir, attendant une parole de leur maître,
qui semblait lui trop effaré et surpris pour réagir.

Alors que chacun des deux ennemis exerçaient une pression avec leur dague sur le cou de l'adversaire, un bref mot s'échappa de la bouche bégayante de l'empereur aux yeux écarquillés, mot qui fut soufflé avec tout le dégout que son opposant lui inspirait.

Abysson : Toi !?

Les soldats attroupés tout autour d'eux ne semblaient tétanisés, de peur de provoquer la mort de leur chef, tous tendus par cette situation des plus délicates. Les minutes paressant comme des heures pour toutes les personnes du campement, quand soudain, afin de se tirer de ce mauvais pas, les deux combattants commencèrent à parlementer, toujours sous la pression du métal tranchant.

Abysson : Log...Je ne sais pas comment tu es revenu à la vie mais tu aurais du te contenter de rester là où tu étais : sous mes pieds !

Log : Je voix que l'imbécillité est toujours ton point fort, mais trêve d'enfantillage, je veux sortir d'ici et pour y parvenir j'aurais besoin d'un otage…

Abysson : Tu oses rentrer dans mon camp dans l'objectif de m'occir et après tu me demande de garantir ta fuite ? Tu rêves !

Log : Tu préférerais que je mette fin à cette guerre en nous entretuant ?

Dit ce dernier en faisant perler quelques goutes de sang du mage chaotique. Celui.ci s'empressa de mimer sont geste pour lui rappeler qu'il pouvait en faire de même. La tension était à son comble, tout deux désiraient plus que tout tuer son interlocuteur mais se serait au prix de leur vie, tribut qu'aucun d'eux ne voulait payer. Dire qu'il suffisait d'une simple pression et tout aurait pu prendre fin…
Quand alors, une voix forte et grave retentit de derrière les soldats. Un homme, vêtu d'une large toge grenat brodée de flamme, se fraya un passage jusqu'à la source de tout ce chamboulement. Le nouvelle arrivant fixa d'un regard de braise l'attaquant de son supérieur et se tourna face à l'héritier du Chaos.

Abysson : Général Jahn ! Faites quelque chose ! Carbonisez-le !

Jahn : Assassin d'Ikana, je me porte volontaire pour être votre otage, j'espère que mon grade vous suffira.

Log dévisagea le fameux général, réfléchissant au marché qu'on lui proposait.


[HRP : Jahn : http://serenesforest.net/media/fe6illust/s/jahn.png ]

La pression était toujours à son comble. Aucun son ne s'échappait du camp de l'armée de l'empire d'Altimeria.
Néanmoins, une issue semblait se dessiner. Si Log ne craignait pas la mort, il ne tenait pas non plus à périr.
Après rapide analyse de la proposition de son ennemi, l'Alchimiste déduit :

- Devant tant de témoins ... Un chef de guerre qui livre sans remord son soldat le plus haut gradé ne pourra que passer pour un lâche. Sans cohésion dans son armée, nous aurons fait un grand pas vers la victoire.

Clairement, il devait accepter ce marché. Il sourit et déclara :

- Très bien, j'accepte. Mais seulement selon mes modalités. Tu es prêt à les entendre ?, déclara-t-il

- Soit, rétorqua le magicien chaotique.

- Un de mes soldats va revenir. Sans encombre. Il ouvrira le chemin et fouillera ton général.

- Soit, dit une nouvelle fois Abychaos, en serrant les dents.

- Très bien. Une fois que ce sera fait, tu montreras à tous tes soldats à quel point tu es prêt à te rabaisser pour sauver ton derrière, ajouta-t-il avec un grand sourire, et tu me laisseras partir avec ton haut gradé.

L'Empereur ne répondit cette fois pas.
Avant de desserrer mutuellement leurs etreintes, Abysson regarda avec dégoût le Chef de la Défense Ikanienne lui glisser :

- L'art de la guerre, c'est soumettre son ennemi sans combattre.

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L'échange se déroula comme prévu, sous les yeux interloqués de nombreux soldats. En sortant du camp, sous couverture du Général Jahn d'Altimeria, Log ne put s'empêcher d'être fier d'avoir réussi à pénétrer dans le coeur du commandement et de la puissance ennemis, tout en ressortant indemne et en infligeant un coup grave à l'armée d'occupation.

Il rejoint son unité de Fedaykins, tout en observant que, conformément à ses ordres, un certain nombre d'entre eux s'étaient inflitrés dans les rangs ennemis sans se faire remarquer, afin d'y propager des rumeurs. Puis sur un rythme soutenu, il rejoint la Forteresse d'Ikana.

Abysson sentait une rage sans comparaison envahir son esprit. Comment avait-il fait pour l'humilier à ce point ? Lui, cette arrogant sensé être mort !
Alors que tous ses hommes avaient le regard tourné vers leur empereur, troublé par les derniers évènements, cherchant une voix pour les remettre sur le droit chemin. Le mage du néant se devait de répondre à leur attente, il s'éclaircit la gorge et s'exclama d'une voix forte et rassurante à tous ses soldats.

Abysson : Fier soldats d'Altiméria, sachez que cette acte de fourberie de nos ennemis sera punie comme il se doit. Nous libérerons le général Jahn !

Après ces quelque mots, les soldats crièrent haut et fort leur volonté de réparé cette affront, mais certain d'entre eux semblaient plus réservé et ne partageaient pas les visions de leur leader. Ceci n'échappa aux yeux d'Abysson, et ce dernier décida d'aller dans sa tente affine de mieux réfléchir. Il traversa le campement sous les murmurent de sa propre armée puis entra dans ses appartement, demandant à être seul malgré les questions incessantes des autres généraux désemparé par la situation.
Une fois seul, il traversa de long en large sa tente, pensant aux conséquences de l'acte de Log.

"Ce fumiez a réussit a semer le doute dans en plein cœur de mon siège, les hommes commencent a douter de mon comportement…Je dois me dépêcher, une fois Ice tombé, il me sera facile de renverser l'ordre publique en ma faveur. Je dois compter sur elle…Et me préparer a entrer personnellement en scène…"

Il se dirigea d'un pas rapide vers une large étagère ou était empilé des rouleaux scellé par une sorte de sceau magique que le magicien brisa d'un simple geste de la main puis déroula le contenu du manuscrit sur sa table d'ébène.
Le parchemin contenait toute sorte de pictogramme que l'usurpateur sembla étudier attentivement, attendant que la situation se débloque d'elle-même…

Lowe était finalement devant le camp de l'armée d'Altiméria dans la vallée d'Ikana. Celui-ci semblait avoir été fait assez rapidement mais avait l'air plutôt solide. Les tranchés entourant les murs de bois rendait l'escalade pratiquement impossible, alors le jeune assassin, accompagné d'une vingtaine de guerriers de Moordenaar, dut s'en tenir au plan original. La pleine lune envoyait son habituel lueur argenté sur le camp lorsque Lowe approcha le portail, suivit des guerriers dont il avait le commandement. Deux gardes surveillant l'entrée vint à leurs rencontre.

Lowe: Nous sommes les renfort de Moordenaar envoyés par Iker-sama. Veuillez nous laisser passer.

Garde 1: Hein? Moordenaar est tombé bien bas pour recruter des gamins comme toi.

Lowe: Notre maître ne se soucit pas de détails mineurs tel que l'âge. Se qu'il voit, s'est le talent. Votre Empereur, par contre, ne semble pas se préoccuper de savoir si vous pouvez vous battre adéquatement, à se que je vois...

Le garde attrappa l'assassin par son écharpe et le regarda dans les yeux avec un air furieux. Lowe tourna son visage vers le deuxième garde avec un air toujours aussi calme.

Lowe: Vous devriez lui dire de me lâcher si vous vous souciez de son sort.

Garde 1: Sale gamin!

Il poussa brutalement l'assassin et, dans un élan de colère, saisit sa lance pour l'empaler avec. Alors qu'une Boule de Feu se formait dans la main de Lowe une voix retentit venant de derrière le portail. Apparement, un officier assez haut gradé leurs ordonnèrent d'arrêter se combat inutile. Après avoir punit les gardes, le même officier s'avança vers le jeune homme et son groupe à grand pas.

Officier: Veuiller nous pardonner pour cet accueil peu chaleureux. En ces temps de guerre, l'aide de votre guilde est la bienvenue. Entrez, je vous en prie.

Les membres de Moordenaar pénétrerent le camp rapidement. Ils s'éloignèrent un peu des tentes et Lowe prit la parole en essayant de ne pas attirer l'attention des soldats.

Lowe: Bon, maintenant que nous sommes entré, faite comme prévu. Allez prevenir les autres membre que nous nous enfuiront lorsque les bombes aux trois réserves d'alcool auront exploser. D'ici la tâchez d'être discrets!

Abysson faisait le tour de sa tente, se mordillant les lèvres pour mieux se focaliser sur sa préoccupation actuelle : le général Jahn était passé aux griffes de Log. Cela faisait plusieurs heures que l'empereur n'était pas sortit de sa demeure de fortune pour parler à ses hommes qui pourtant réclamaient les ordres de leur supérieur. Tantôt il faisait les cents pas, tantôt il examinait les parchemins antiques disposés sur sa table pour tenter de se distraire. Il devait faire vite, il devait assujettir l'armée d'Ikana pour enfin apposer son règne sur les empires d'une main de fer avant que sa propre armée ne le quitte. Heureusement pour lui, le dénouement de cette confrontation lui paraissait palpable.
Un garde entra dans le pavillon en s'inclinant devant son souverain, puis il lui informa que l'escadron des Loups Enragés était revenu et que leur tâche fut parfaitement accomplie. Un vague de soulagement se rependit dans le corps du mage du chaos qui se détendit, puis son messager lui rapporta les pertes subies durant le raid, sujet sont il n'avait que faire. Enfin, d'un geste impériale, il lui fit signe de sortir, mais son interlocuteur lui annonça que nouvelle recrue lui demandait audience.

Abysson : Ce n'est pas le moment ! Dit-lui de passer à la fin de cette guerre, je n'ai pas de temps à lui consacrer.

Sur cette réponse antipathique, le soldat se retira, laissant à nouveau l'empereur en sa seule compagnie. Il se remit à marcher, il savait qu'Ice aurait de la peine à commander un assaut, il aurait préférer se terrer dans sa forteresse plutôt que d'essuyer de lourde perte. Mais Kad en était capable, c'est pour cela qu'il était vital de l'éliminer au plus vite et comble du malheur, Log, se fourbe, était revenu pour le mettre en échec. Ce dernier était potentiellement une menace, il allait surement reprendre les raines de l'empire pour riposter, il était le symbole d'espoir dont les Ikaniens avaient besoins.
Il frappa du poing sur sa table quand soudain une violente explosion retentit s'en suivit de deux autres, il sortit en courant de sa tente et scruta le campement baigné dans les premières lueurs du jour. Trois panaches de fumée noire s'élevaient du campement alors qu'un bretteur arrivait à lui, haletant.

Rutger : Mon seigneur ! Les réserves d'alcool ont été décimées ! Le feu n'est cependant pas vivace au cœur de tout ce liquide répandu et nous aurons vite fait de l'éteindre. Nous attendons vos ordres.

Abysson ne comprenait plus rien, pourquoi avoir fait sauter les réserves d'alcool plutôt que les réserves d'arme, de poudre, ou de nourriture ? Soit les personnes infiltrées étaient trop stupides pour savoir que ce genre d'alcool ne flambait pas, soit leur but était de…

"Merde !"

Tous les membres de l'armée avaient rejoint Altiméria pour l'alcool ! Les en privés porterait sur leur résolution ! De plus, savoir qu'on avait infiltré sont camp le rendait fou de rage. Il s'élança à travers les méandres des tentes afin de communiquer ses dispositions, puis il en profita pour mettre en confiance ses hommes, leurs prodiguant des paroles encourageantes. Le temps jouait contre lui, il devait faire en sorte qu'ils aient confiance en lui jusqu'à la victoire.

"Dark, à toi d'achever la bête blessée…"

Tout se déroulait comme prévus. Pendant que Lowe cherchais la tente de l'empereur tout en plaçant discrètement des bombes aux réserves d'alcool, un membres de Moordennar vint lui chuchoter à l'oreille qu'ils étaient tous prêts à partir. Le jeune assassin commençais à paniquer un peut. S'était sa première vrai mission et elle était d'une importance capitale pour son maître. Le fait qu'il n'avait pas droit à l'échec fit battre son coeur rapidement. Alors qu'il sentait la pression écraser sa volonté, une voix retentit dans sa tête et il se sentit tomber dans un profond sommeil.

*Je doit toujours faire tout le travail...*

Lorsque ses yeux tournèrent aux rouges, Lowe se dirigea d'un pas rapide vers la tente de celui qui à trahit son maître. Il évita les gardes protégeant les tentes des officier haut gradés en se faufillant dans les nombreuses ombres que lui procurait la nuit. En arrivant devant la tente d'Abysson, il se rendit compte que celui ci était toujours a l'intérieur et ne donnais aucun signe qu'il allait bientôt s'endormir.

*Changement de plan.*

Il se concentra sur l'endroit où il avait placé les bombes et fit apparaitre un flamme sur toute les mèches. Les explosions retentirent les une après les autres. Le seigneur d'Altiméria sortit donner ses ordres aux soldats confus et Lowe en profita pour entrer dans la tente et commença à chercher le fragment de dague. L'assassin le trouva dans la poche d'un kimono, mais puisque cela lui prit un long moment pour le trouvé. Abysson était revenu dans sa tente.

*Je ne peut pas l'affronter, je doit fuir!*

Sans laisser le temps à l'empereur de dire un mot, Lowe sortit son sabre et trancha la tente pour pouvoir sortir. Puis il se mit à courir de toute ses force en cherchant la sortie du camps, ignorant les soldats, qui ne savait toujours pas qu'il était un ennemie.

HS:Je fais un double post car je doit allez sauver Icounet et Kadounet...

Bon alors comme je le disait la tente qui semblait la plus grande et la plus décorée s'éclaira ; son occupant a dut être éveiller par le bruit de l'explosion.

Itachie pensa:Bon il faut vite qu'on aille dans la forteresse d'Ikana...
Mais ... comment faire?

Itachie eut soudain une idée!

Narrateur:Pour changer ...

Itachie se releva et se faufila aussi discrètement que possible en direction de deux gardes.
Des qu'ils fut à porté il les toucha et récita une brève incantation.
Les deux gardes s'immobilisèrent et tombèrent lourdement sur le sol.
Itachie remarqua par ailleurs qu'un des gardes sucé son pouce.

Itachie marmonna:Faite de beau rêve...

Ensuite Itachie enleva les armures des deux pauvres gardes ... Si ce n'est pas autres choses...

Itachie:Hey pour qui tu me prend!

Bref il enleva donc les armures des deux gardes et les ramena là où Lorinard était assis.

Itachie:Tiens enfile ça (dit-il en faisant tomber une lourde armure en plaque ainsi qu'un casque et une paire de botte).

Lorinard s'appliqua et Itachie en fit autant.
Puis déguisait en soldat d'Altiméria , ils traversèrent le camp sans attirer l'attention.
Puis comme par malchance ...
Lorsqu'ils arrivèrent devant les portes de l'Empire Ikana , Un lieutenant de l'Empire attaqué se prépara à les attaquer sans rien dire.
Itachie remarqua vite le lieutenant et lui demanda de ne pas les attaquer car ils ne font pas partit d'Altiméria.
Pour cela Itachie et Lorinard se déshabillèrent...

Itachie:Non ! On enlève juste l'armure , les bottes pourries et le casque.

Bon ils enlevèrent l'équipement qu'ils avaient subtilisé et par conséquent le lieutenant les reconnues tout de suite.

Lieutenant:Itachie et Lorinard !
Itachie:Et oui c'est nous , tu peux nous laissez passer s'il te plait.
Lieutenant:Oui nous devons faire vite , l'empereur est en plein combat , il à dut être blessé allez rentré vite!

Sur ces mots il ouvrit la porte et il emmena rapidement Itachie et Lorinard à travers le village en ruine...

Suivant les pas du Lieutenant, ils traversèrent le village en ruine. Des cadavres jonchaient le sol. Soudain, Lorinard s'arreta net de courir. Itachie et le Lieutenant fit de même...

Itachie : Qu'est-ce qui se passe Lorinard ?

Lorinard ne repondit pas tout de suite. Une grosse larme coula sur sa joue.

Lorinard : I... Itachie, rends moi un service : continue seul. Je te rejoindrais plus tard, j'ai quelque chose de très important a faire. Tu diras a Ephraim que... que... je commence a comprendre.

Soudain, Lorinard se retourna se se mit a courir vers la direction du chateau d'Assilfenn. Ses pas étaient lourd. Au fil de sa course, il sentait monter en lui la tristesse, la peur, la deception et le regret. Ses larmes se mirent à couler de plus en plus. Il entra a présent dans une forêt et dans sa course, trébucha sur une racine ce qui le fit se fautrer en plein dans la boue.

Lorinard : Pou... Pourquoi ...

Kahuna : Tu commence enfin a comprendre ? La dure réalitée ? C'est la guerre ici, on tue, on pille, on sacage. Aujourd'hui ce fut eux, demain ce sera peut être toi. Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours, il fallait que tu en soit conscient. Malgré ce que tu désire, tu ne peux pas sauver tout le monde. Comprends-tu la futilité du petit monde utopique que tu t'était fait ? Il est temps que tu oublie ce trop plein de gentillesse et-

Lorinard : LA FERME !

Kahuna : Que je me taise ? Si tu veux aider les gens, commence d'abord par te rendre compte de la réalité des choses. Tu dois comprendre que la mort n'est que banalité-

Lorinard : Tais-toi !!!

Kahuna : Arrete de me couper la parole pour ne rien dire, il est temps que tu grandisses dans ton esprit pour pouvoir être en mesure de continuer a te battre pour ce ton utopie fantaisiste. Heureusement je suis un frère qui pense a tout. Depeche toi d'aller au chateau, je m'occuperais de la suite une fois la-bas.

Lorinard se releva et reprit sa course vers Assilfenn, il sortit alors de la forêt, le chateau n'était plus très loin...

Alors que l'empereur faisait le tour du campement, pour donner aux soldats les ordres nécessaire au rétablissement du campement, une détonation retentit au loin. Abysson ne s'en préoccupa guère et termina de partager ses dispositions. Quelque minutes passèrent et, alors qu'il se retirait dans ses appartements, un soldat vint lui délivrer un message d'alerte. En effet, deux jeunes hommes auraient traversés le camp, mettant le feu à un baril de poudre.

- Des blessés ? Questionna le dirigeant.

- Aucun, majesté. Lui répondit le subalterne.

- Bien, et les deux gringalets ? Les archers les ont-ils occis ?

- Hélas non, nous avons cru à une farce, voyant ces deux clowns… Mais si ils osent s'approcher soyez certain qu'ils seront abattu, seigneur.

Abysson lui fit signe de disposer puis continua son chemin jusqu'à sa tente. Devant elle, Fir des loups enragés, l'attendait. Il pénétra dans son pavillon en compagnie de la jeune fille qui lui fit un rapport détaillé de la mission.

"Enfin une bonne nouvelle !"

Après que le mage du chaos eu félicité la guerrière, elle se retira de ses compartiments, laissant à nouveau l'empereur seul avec lui-même. Peut-être, pensait-il, que le retour de Log n'était pas une si mauvaise chose, car Ice n'aurait jamais eu le cran d'attaquer de front. Tout était presque prêt, les rondins de bois étaient parés, il ne manquait plus que la charge adverse. Perdu dans ses tactiques, il ne remarqua pas un instant la disparition du fragment de dague…