Nom : (N’en fait jamais mention)
Prénom : Strauf (Se fait appeler « Le Wolfos Blanc » pour son travail. Ne révèle son véritable nom qu’à ses proches)
Âge : 25
Race : Hylien
Armes : Une zweihander
Description Psychique : Extérieurement, Strauf apparait comme une personne froide et peu ouverte aux autres, même envers ses camarades. Cependant, il est le souvent le premier à se montrer soucieux ou affecté par les problèmes d’un proche, et n'hésite jamais à venir au secours d'un inconnu. Strauf garde son sérieux et son sang-froid dans la plupart des circonstances, peu importe ce que ses ennemis lui feraient. En dépit de l’affiliation de sa famille à la guilde de Mordenaar, Strauf ne s’est jamais considéré comme l’un des leurs. N’aimant pas l’idée de devoir agir sous le nom d’un autre il a préféré vivre de façon libre et indépendante, sans jamais devoir dépendre d’une personne autre que lui-même. Toutefois il considérait bon nombre d’entre eux comme ses amis et n’a jamais refusé de leur apporter son aide lorsqu’il le demandait. Même si Strauf ne le montre pas ouvertement il abhorre le fait de devoir se battre ou faire du mal à autrui ; Mais il se battra toujours au meilleur de son niveau si un affrontement est inévitable.
Description Physique : Strauf est un jeune homme de belle taille, bien qu’il ne soit pas vraiment musclé il est très souvent aperçu portant sa zweihander noire et presque plus grande que lui. En dépit de son apparence le poids de cette dernière ne semble pas provoquer la moindre gêne chez son porteur. Le style vestimentaire de Strauf se compose essentiellement d’un ensemble en cuir noir bordé de fourrure, quelques éléments métalliques pourraient être dissimulés sous son habit comme le témoigne la présence de fines chaînes dont la fonction semblerait être de maintenir la partie non-visible en place, mais aussi les gantelets en plates qu’il porte. Les épaules et le bassin sont laissés à nu, dévoilant une partie de la chemise et du pantalon qu’il porte sous son armure. Divers motifs entrelacés d’arabesques ornent ses manches et le milieu de ses jambières. Strauf serait plutôt bel homme si l’on ne prenait pas en compte son visage froid et le manque de sympathie qui en émane.
Histoire :
Strauf faisait partie de ces enfants dont les familles misérables et désœuvrées cherchaient à assurer leur subsistance, et cela par n’importe quel moyen du plus honnête au plus frauduleux. Le hasard voulu que l’enfant et sa famille finissent leurs jours aux geôles à la suite d’un vol raté dans la demeure d’un riche représentant, mais par un heureux coup du destin les escrocs de Mordenaar se mirent en travers de cette justice bien cruelle et offrirent aux parents de Strauf un nouveau mode de vie bien plus rentable et sûr. Ainsi mis au service de cette guilde de mercenaires et de voleurs, les parents de Strauf purent subvenir aux moindres de leurs besoins, de façon assez risqué certes mais cette vie leur apporta bien plus de satisfaction que la précédente. Mais en grandissant l’enfant développa un point de vue divergeant de l’opinion général, il se déclara incapable de se satisfaire d’une vie dans laquelle il devrait éternellement voler et tuer pour survivre. Contre toute attente il quitta ces derniers sans même les en informer, Il partit de la même façon qu’il l’avait fait mille fois avant pour revenir après les poches remplies de rubis, mais cette fois ci il ne revint jamais. Toutefois, Strauf ne souhaitait pas passer pour un traître ou déserteur aux yeux de ses anciens camarades, il ne nourrissait d’ailleurs pas la moindre rancune envers la guilde ou eux même. Il se tourna donc vers un travail de mercenariat bien plus honnête et s’arrangeait régulièrement pour rencontrer l’un de ses anciens camarades afin de lui remettre la partie du butin qu’ils étaient chacun censés remettre à la guilde ; Ainsi de cette manière il espérait que leur chef fermerait les yeux sur sa fuite. Bien évidemment il s’abstint de divulguer la moindre information sur la guilde et les mordenaariens.
Les années passèrent, et Strauf vivant pleinement la vie libre qu’il avait toujours souhaité. Etablit dans une modeste demeure au village Cocorico il prenait de temps à autres quelques nouvelles de sa famille qu’il avait délaissé depuis tant de temps, bien qu’il soit conscient de la déception et de la tristesse qu’avait dû causer son départ il n’avait jamais pris la peine de tenter de les revoir en personne tous les deux. Bien qu’il n’était plus informé des décisions de Mordenaar, chose parfaitement logique et qu’il acceptait pleinement, la rumeur d’une guerre entre la célèbre guilde de mercenaire et l’Empire d’Assilfeen avait circulé. Strauf se montra fort inquiet en apprenant cette nouvelle, mais son dégoût pour le meurtre lui interdisait de se rendre sur les lieux du conflit, il se contenta donc de prier les Déesses chaque jours en esperant que rien de fâcheux n’arrive à sa famille et aux amis qui lui restaient dans les rangs de Mordenaar. Mais lors d’une nuit d’apparence tranquille il fut pris d’un terrible cauchemar dans lequel il vit toutes les personnes lui étant chères périr aux mains de soldats rugissants tandis que le quartier général de Mordenaar s’écroulait pour sombrer dans un océan de flammes. Horrifié par ce songe il quitta Cocorico dès l’aube pour se rendre sur le territoire d’Assilfeen, un terrible sentiment de culpabilité le rongeait à l’idée que ses parents risquaient de mourir sans qu’il ne puisse les revoir une dernière fois.
[…]
Le voyage ne se passa pas sans encombre, Strauf dû même se résoudre à employer les moyens les moins honnêtes pour parvenir à ses fins. Tout ce qui comptais désormais pour lui était de retrouver sa famille, et cela par n’importe quel moyen.
Il se trouvait actuellement au beau milieu du désert Gérudo, transporté par voie aérienne par le jeune dragon d’un ressortissant d’Altiméria qu’il avait été contraint de voler. Il sentait la crainte de la bête à son égard et s’en voulait profondément pour son acte, aussi s’était-il promis de restituer la monture à son propriétaire une fois son but atteint. Un phénomène des plus anormaux se produisait ce jour-là dans le désert : Un ouragan rageait au loin mais ses origines n’avaient rien de naturel, il s’était formé presque instantanément et sans que le temps ne s’y montre favorable, et le vacarme qu’il dégageait ressemblait à s’y méprendre à un hurlement de douleur. Ne suivant que son instinct Strauf se dirigea en direction de la tornade, peut-être était-elle le résultat d’un sortilège surpuissant lancé par l’un des deux camps ? Mais alors si tel était le cas il n’osait imaginer les dégâts qu’elle allait occasionner dans les deux camps, la situation semblait vraiment grave et il craignait d’arriver trop tard.
Mais au moment où Strauf commençait à apercevoir les centaines de soldats qui grouillaient au pied du maelstrom ce dernier se volatilisa net et sans la moindre raison, aussitôt que ce phénomène étrange se termina qu’un autre fit son apparition : Une pluie torrentielle avait éclaté. Bien que Strauf fût trop loin pour comprendre ce qu’il se passait sur le champ de bataille il pouvait clairement voir que l’ardeur du combat semblait avoir diminuée. Que diable se passait il donc ?
Les derniers kilomètres qu’il dut parcourir pour rejoindre le champ de bataille lui parurent durer une éternité, alors qu’il se posait enfin il pouvait voir une foule de mordenaariens qui s’éloignaient de la zone du tumulte pour se disperser dans des directions différentes. Strauf sauta de sa monture et se précipita vers le premier visage qu’il put reconnaître pour lui demander ce qui était la cause de cette débandade, hélas pour lui son ancien camarade ne sembla guère apprécier les retrouvailles. Strauf fut violement repoussé puis traité de couard et de lâche par l’individu, il apprit alors que Mordenaar avait perdu la guerre et qu’Iker, l’ancien dirigeant de cette dernière, avait démantelé la guilde pour des raisons qui frôlaient le scandale. Strauf fut abasourdis par cette nouvelle, mais il reprit aussitôt ses esprits, où étaient ses parents ? Il s’élança alors dans le sens opposé à celui que fuyaient les anciens mordenaariens, arrêtant quiconque passait à sa portée pour lui demander ce qu’il était advenu de ses géniteurs. La plupart se contentèrent de l’ignorer en continuant leur fuite, d’autres le repoussèrent durement et lui lancèrent même quelques injures, et enfin les autres lui annonçaient d’un air désolé qu’ils n’en savaient rien. C’est alors qu’un élément attira son attention, sur une dune un peu plus loin se dessinaient plusieurs formes, et autours desquelles une sorte d’auréole rouge commençait à se former. Un horrible doute commençait à croître en Strauf au fur et à mesure qu’il s’en approcha, et ce qu’il y vit était bel et bien la chose qu’il avait redouté le plus.
Devant lui gisait cinq corps transpercés de part en part à divers endroits, bien que les trois premiers étaient de parfaits inconnus les deux autres n’étaient autre que les personnes pour qui Strauf avait fait tout ce chemin. Il enlaça désespéré le corps mutilé et inanimé de ses défunts parents et hurla au ciel son désespoir. Pourquoi ?! Pourquoi ?! hurlait-il. Il avait délaissé sa famille durant tout ce temps les retrouvait mort alors qu’il s’était mis en tête de renouer contact avec eux, sa tristesse se mua alors en une profonde colère, tout ce sang avait fraîchement été versé et devant lui se distinguait encore les empruntes du responsable de ce carnage. Ivre de rage il s’élança vers celui que les traces désignaient comme étant l’auteur de ce crime inhumain, d’après ses habits il s’agissait d’un soldat d’Assilfeen, ses armes comme se tunique dégoulinaient encore de sang, et il portait sur son dos ce qui semblait être le corps inerte d’une autre personne. Sans même réfléchir il se précipita en hurlant vers l’individu, mais alors qu’il arrivait à portée du criminel qui ne s’était même pas retourné Strauf sentit un terrible choc lui retourner l’estomac. Alors qu’il s’écroula pour se convulser sur le sol prostré en deux, quelqu’un ou plutôt « quelque chose » l’empoigna par le visage pour le soulever lentement du sol avant de le jeter tel un vulgaire déchet sur les dunes en contre-bas, Strauf perdit aussitôt connaissance sans même avoir pu apercevoir le visage de l’assassin de ses parents.
Lorsque le jeune homme ouvrit les yeux il se découvrit étendu sur un lit au milieu d’une gigantesque salle dans laquelle étaient installés de nombreux blessés, et parmi eux il pouvait voir beaucoup d’anciens mordenaariens qui n’avaient pas pu fuir à cause de leurs blessures. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il apprit qu’ils se trouvaient actuellement à Assilfeen, et que c’était ces derniers qui avaient pansés et soignés leurs blessures ; Comment cela pouvait-il être possible ? Avaient-ils oublié la terrible guerre qui venait de se terminer ? Et surtout…C’était l’un de ces assilfeeniens qui avait tué sa mère et son père. Strauf ne savait que faire. Devait-il haïr Assilfeen et venger la mort de ses parents ? Cela lui semblait fort difficile étant donné qu’il ne connaissait ni le nom ni le visage de l’assassin, d’autant plus qu’il avait été sauvé par ces derniers alors qu’il n’avait absolument rien à voir avec cette guerre. Strauf passa le reste des jours qui suivirent à faire le deuil de sa famille, mais aussi à réfléchir sur ce qu’il lui fallait faire à présent ; Vouloir se venger d’Assilfeen lui paraissait parfaitement normal. Mais en y repensant il réalisa qu’il serait alors seul face à un empire entier…De plus il n’y avait qu’une seule et unique personne sur laquelle il souhaitait diriger sa colère.
Strauf ne s’attarda pas en Assilfeen. Aussitôt qu’il fut entièrement rétablit il prit la décision de renoncer à cette vengeance impossible. Par chance pour lui la monture qu’il avait réquisitionnée pour son voyage était restée à ses côtés, déclarant qu’elle ne parviendrait pas à retrouver sa route seule. Grimpant sur le dos du jeune dragon il s’envola sans demander son reste, Mordenaar et sa famille n’étaient plus que d’anciens souvenirs et il devait l’accepter. Il disparut alors à l’horizon, vers ce que son destin lui réserverait.
Clan : Aucun
Code secret : Validation glacée
(Reroll de Sigma)