Demeure d'Uryan

" Bienvenue à la maison " (crf: manga Chobit... )

[img][/img]

Alors c'est une maison où tout est accueillant, que ça soit l'extérieur mais aussi l'intérieur, malgré sa simplicité. Elle se situe prés du puits, environ au centre du village Cocorico. Un escalier légèrement en colimaçon permet d'accéder à une grande porte d'entrée en bois sculpté.
Lorsque l'on pénètre à l'intérieur on arrive tout de suite dans un grand espace éclairé à certains endroits; il s'agit du salon, faisant également office de salle à manger.
Globalement il y a toutes les pièces que l'on peut trouver dans plusieurs maisons; une cuisine, une salle de bain, des toilettes, un grenier mais aussi plusieurs chambres.
La chambre principale est bien évidement celle de Uryan. Elle se situe juste avant le grenier. Pour y enter il faut faire coulisser une porte.
C'est une pièce quant à elle très éclairée avec des tons bleutés aux murs et au plafond; au milieu on peut apercevoir un magnifique lit à baldaquin, autour duquel on retrouve des sortes de poufs éparpillés un peu partout.
Pour finir lorsque l'on se trouve dans le grenier, où il fait le plus chaud, on peut, grâce à une échelle raccordée à une trappe, se retrouver sur le toit de cette maisonnette bien jolie.

" Merci d'être passé et revenez quand vous voulez si je suis là et si je le veux. "[img]

""""Oceanne'a entra discretement dans la maison, vola une miche de pain et laissa quelque piece d'or. elle sortit et voit un petit enfant seul sur le chemin. Oceanne'a retourna dans la maison prit un gateau et lanca une autre piece d'or. elle rejoint l'enfant lui donna le gateau et partit en emportant sa miche de pain pour rejoindre Lylia sa monture"""

Itachie arriva devant la maison d'uryan il la vit et aperçut aussi un autre jeune homme present a cotê d'elle...

-Oceanne'a! Oceanne'a! Oceaaaaa....ne'a.....

Meryannai entra dans la maison elle vue tout le monde dans la maison visiblement gèner elle pensa voir Oceanne'a. Non pas toute la maisonnée!

-hheee... hheee...Vous aurez pas vue une....Jeune femme avec de long cheveu mauve? Elle a toujours des sabres rouge dans ces mains?

Meryannai etait tellement gener quelle nosait pas bouger! Elle attendit que les adulte reaggissent (quoi elle n'a que 13ans!)

Merryanai, je l'ai vu elle partait vers l'ouest de Cocorico.
Salut Kris, désoler pour tout le bouquant.

Ce fut seulement après avoir tourné le dos à la porte que Uryan entendit une personne s'adresser à elle. Au son de cette voix bredouillante elle su que ce nouveau venu n'était pas un ennemi. Se retournant prestement pour lui faire face et faisant de ce fait virevolter sa longue chevelure bleutée, la jeune femme adressa un timide sourire en direction de cet homme. Puis toujours en tenant fermement son arc ainsi que trois flèches, Uryan pris enfin la parole:

-Enchantée de te rencontrer Obito. Quant à moi je me nomme Uryan.

Les présentations entre ces deux êtres furent courtes, interrompues par l'arrivée assez bruyante -il faut le dire- et inopinée d'une fillette blonde.

*Ma maison ressemble-t-elle autant à un moulin ?*

A peine Uryan avait-t-elle pensé à ces mots qu'un nouvel arrivant fit son apparition dans sa demeure.
Cheveux noirs et regard sombre, celui-ci s'excusa de son intrusion, se présentât, pris un air rasséréné pour enfin se taire et sourire poliment.

Enfin entendant les paroles de Obito, Uryan se retint de dire que ce n'était pas au nouveau venu à qu'il fallait présenter des excuses pour tous ces bouleversements, mais plutôt à elle, habitante solitaire d'un village calme, qui n'avait rien demandé de tout cela. Mais elle fut contrainte à ravaler ces paroles amères puisque le prénommé Kris, sortit et disparut soudainement dans une étrange vision, la laissant pantoise d'étonnement.

Se ressaisissant rapidement et laissant de côté sa timidité, remplacés par une envie de mettre les choses au clair, Uryan se détacha de cette petite foule pour se diriger vers la table centrale où reposaient encore les piécettes d'origine toujours inconnue.
En un seul bon vif et bleuté, la jeune femme se retrouva debout sur la table et surplombait de ce fait tous les nouveaux venus.
Puis, levant le plus haut possible sa jambe droite, Uryan la fit descendre et frappa ainsi le support sur lequel elle se tenait, tout cela dans un bruit titanesque.

-Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, chevaliers, tout êtres en tout genre, et en un mot toutes les personnes présentes, je vous demande votre attention !

Admirant les conséquences d'une telle intervention, Uryan savourait chaque minute du long et respectueux silence qui régnait.
Au moment où elle voulut reprendre la parole, quelqu'un -on ne sait qui- avait ouvert une armoire, d'où toute une nuée imposante de fées en sortit, tout cela dans un bruit étouffé d'ailes s'entrechoquant, mélangé à un tourbillon d'éclats lumineux, par moments aveuglant et parfois émerveillant.

-Qui a ouvert CE placard ?! Vociféra Uryan, s'étant d'un seul mouvement mise sous la table.
Elle avait agit ainsi car elle connaissait parfaitement les effets étranges qu'une trop grande quantité de poudre féerique pouvait avoir sur n'importe quel être.
Malheureusement la question de Uryan s'étouffa au milieu de tous ces bruissements d'ailes.

Les fées, aussi nombreuses étaient-elles, formaient désormais un groupe quasi homogène qui, telle une vague, s'abattait sur leur cible. Car en fait ces fées particulières, avaient été enfermées depuis tout ce temps dans le placard, et avaient également eut le temps de mûrir une vengeance épicée vis-à-vis de ceux ou celle(s) qui les avaient fait prisonnières.

C'est dans un tel moment de panique et de confusion que le souvenir d'une prière enfantine revint à l'esprit de Uryan.
La jeune femme décidée à se calmer elle-même, entreprit de réciter cette invocation du mieux qu'elle s'en souvenait:

Réapparais, Espoir,
Reviens, lueur dans le noir,
Ne serais-ce qu'un instant,
Ce n'est pas l'important.

De ce fait tu ne laisseras pas tomber,
Ceux qui t'on vraiment aimé,
Brille toujours plus fort,
Pour nous sauver de la mort.

Lorsqu'un nuage te dissimule,
Aide-toi de ton allié, le crépuscule,
Face à tes ennemis, bats-toi,
Pour réapparaître, étincelante, au dessus des bois.

Guide-nous sur le bon chemin,
Ainsi, ne cherchons plus en vain,
Car de l'astre prédominant,
Tu n'en reste pas moins le servant.

Sur ces mots, des ténèbres arrivèrent et firent sombrer Uryan dans le plus chaotique des songes.

Ca faisait un moment que j'observait ce petit manège autour et dans cette maison aux allures simplistes. Au tout début, j'était resté caché derrière le tronc d'un arbre et jetait parfois quelque coups d'oeil interessé.
Mais tout doucement et très dicrètement je m'étais rapproché de la demeure. Je les voyais tous là, à ne faire je ne sais quoi, mais surtout un grand tohubohu. Puis un grand bruit accompagné de cris, et enfin le silence. A cet instant je voulu intervenir mais je fut arrêter par la convergence d'un grand nombre de gens. Tous sortaient, certains les bras au dessus de leurs têtes et d'autres le visage recouvert d'une fine couche blanche. Mais que ce passait-il ? Je décidais enfin de pénétrer dans la maison. Sur le seuil je perçus comme un chant et m'arrêtais au moment où quelqu'un me bousculait négligement.

Aaron: Tu pourrais faire attention !

Il ne prit même pas la peine d'écouter ce que je venais de dire. Il parla ou plutôt hurla:

Obito: N'entrez-pas, c'est dangereux... cette femme est perdue !

Sans me laisser le temps de réagir, l'homme s'éloigna rapidement pour ne laisser que questions sur son passage.
Apparament quelqu'un se trouvait encore dans la maison. Peut-être était-ce celle qui y habitait. Réfléchisssant aux paroles alarmantes de l'homme j'entrais le pas un peu incertain mais la détermination solide.
Rien. Tout était plongé dans l'obscurité. Mais en regardant bien je remarquais une leur qui s'approchait rapidement de moi. Aussitôt je me baissait et laisssait ce drôle de nuage sortir par la porte qui était derrière moi. Puis:

Aaron: Il y a quelqu'un ?

Aucune réponse. Je décidais donc d'entreprendre une recherche. Il devait bien rester quelqu'un, peut-être assomé ou même mort. A moins que l'homme de tout à l'heure était en pleine délire... Mais là je vis quelque chose ou plutôt quelqu'un. Je m'approchais d'une table où on pouvait voir piecettes et traces de bottes. Sous cette dernière une sorte de tissu bleu dépassai, comme plié. Je pris la femme entre mes bras et pu aisni l'oberver sans la moindre cachotterie. Ses cheveux touchaient presque le sol, sa bouche était des plus divines, quand à son parfum, il était tout simplement ennivrant.
Rapidement je fis le tout de la pièce et constatais qu'une poudre étincelante se trouvait dans l'air. La femme dans mes bras toujours évanouie, j'entrepris de trouver une pièce où elle ne serait plus en contact avec cette poudre. De couloir en marches je tombais enfin sur une salle aprropriée pour la belle. Une pièce spacieuse où un lit baldaquin trônait presque majestueusement. Je posais donc le corps dessus. Là, je m'assis près d'elle et l'obervait un peu mieux. Je vis que de la poudre parsemait légèrement ses joues. Doucement, pour ne pas l'éveiller, je lui caressais une de ses fossettes. Dans cette lueur crépusculaire, l'inconnue à mes yeux mais pas à mon coeur, prenait progressivement des airs de déesse.

Même si j'étais comme perdu dans la contemplation de son visage, j'avais eu le temps de réagir avant que sa lame ne goûte ma peau. Après tout je n'étais pas devenu un mercenaire pour rien. Je la voyais remettre en place ses vêtements qui laissait voir quelques parties, mêmes infimes, de son corps. Je ne pu me retenir de sourire. Elle était encore plus belle; son expression sereine d'il a à peine un instant s'était modifiée en air de défi et tout cela baignait dans une lumière formant comme une sorte d'halo autour de la créature. Je laissais un moment, comme pour la faire un peu plus languir, puis décidais de répondre à ses questions sans pour autant tout dévoiler.

Aaron: Allons ne penses tu pas que si je voulais vraiment te nuire je l'aurais fait pendant que tu dormais, si paisiblement.

A aucun moment je m'étais dit que je devais la vouvoyer et c'est donc naturellement que je lui parlais ainsi, mais cela n'avait pas l'air de lui plaire. Mais je poursuivis.

Aaron: Quant à la raison de ma présence, elle est simple: alerté par des cris je suis venu voir si il y avait des survivants, je t'ai trouvé dans une étrange position et je t'ai amené ici, dans ce qui semble être ta chambre, vu ton air gêné.

Je savais qu'elle voulait connaître mon identité mais je ne dis rien. Non, la tentation était trop forte pour je ne la fasse pas de nouveau sortir de ses gonds.

Tout d’un coup, la fenêtre du fond de la pièce fut ouvert violemment par le pied d’un petit bonhomme a chapeau de paille. Il parcoura la moitié de la pièce en courant et glissa jusque en dessous de la table qui était recouverte d’une nappe blanche qui aller jusqu’au sol. On entendit une petite voix dire :

-Cacher moi ! Pitié !

A ce moment, on entendit un toc-toc à la porte. Une vois grave masculine dit :

-C’est la garde, ouvrer !!

La voix sous la table se remit a parler mais avec une voix crisper angoisser sans pour autant avoir de la peur dans la voie :

-Argagagaga !! Leur dite pas que je suis la !

Uryan n'écoutait plus les paroles de l'homme aux longs cheveux noirs, même si elle avait réussi à percevoir un air taquin sur sa bouche. Les oreilles tendues, elle avait plus entendu que vu l'étrange petit être qui s'était, tout comme les autres, glissé dans sa maison, mais là il était directement entré dans sa chambre.

-Encore un !!

Non seulement énervée par l'audace de l'homme toujours étrangement planté au milieu de la pièce, Uryan devenait de plus en plus exaspérée par tant de visiteurs imprévus. Celui-là semblait seulement différent physiquement mais pas dans ses manières. Coiffé singulièrement d'un chapeau de paille et des yeux brillants même dans le petit jour, il n'avait pas retenu son coup pour ouvrir la fenêtre et avait atterri au sol dans une pluie de verres brisés.
D'une voix fluette il avait parlé pour exprimer sa détresse qui ne fut compris par la jeune femme seulement lorsqu'une voix beaucoup plus grave et même humaine résonna dans la chambre accompagnée de coup à la porte principal, c'est-à-dire celle donnant sur le salon.
Sous la table qui servait plus de fourre tout que de bureau à la propriétaire, Uryan perçut plus l'intonation des mots que leur signification exacte. Il avait peur. Il voulait se cacher. Mais qu'avait-t-il fait pour être suivi jusqu'ici ? Pour le savoir il faudrait qu'Uryan le cache malgré son intrusion forcée…
Expirant longuement, la guerrière baissa enfin son arme sans pour autant oublier la présence de l'homme non loin d'elle. Une affaire plus urgente la pressait d'agir maintenant. Et puis elle venait d'avoir une idée afin de faire éteindre les soupçons de la garde, sur l'éventuelle présence du petit homme dans sa maison.
Uryan remit son poignard à son emplacement habituel et se tourna vers l'homme en noir puis vers le dessous de la table.

-Ne pensez pas que j'ai oublié votre comportement à mon égard… ce n'est que parti remise. Quant à toi, petit homme, je vais t'aider, mais… tu devras répondre à quelques questions après t'avoir aidé à passer inaperçu.

Sans traîner plus longtemps Uryan se dirigea vers un coffre au pied de son lit, l'ouvra et fouilla pendant un moment. D'un air satisfait elle se releva d'un coup, faisant ainsi voltiger une poussière épaisse autour d'elle.
De vieux haillons de couleurs ternes mais fait de lin dans les bras, la jeune femme passa de ce fait cette tenue au dessus des autres, une sorte de drap miteux comme couvre chef; ainsi elle prit une position voûtée, un bâton tordu posté contre un mur et une mine vieilli, pour n'être à la fin qu'une veille dame aux apparences, certes sereines mais tout de même peu avenante.
Ainsi vêtue, Uryan ne dit mot aux deux individus qu'elle osa laisser dans sa chambre -n'ayant pas d'autre choix- avant d'en fermer la porte et de descendre à son salon. Juste avant d'ouvrir la porte, Uryan entreprit certaines mimiques, fit des essais de voix et courba bien le dos.
Elle ouvra.
Trois hommes pour le moins bien bâtie lui firent face, le sourire avenant malgré un souffle effréné d'avoir couru: aucun signe distinctif ne permettait à Uryan de savoir à quel empire ils appartenaient. Ce serait donc son premier point d'attaque.

-Hé ! Non seulement vous vous permettez d'oser déranger une veille femme comme moi, mais en plus aucun emblème ne semble me faire croire que vous faites réellement parti de la garde. Mais quels rustres sans aucune éducation et savoir vivre êtes vous donc ?!

Ils n'eurent pas le temps de répondre, que la soit disante vieille dame les menaça de sa canne dans une expression terrifiante. Les soldats étaient certes habitués à affronter des créatures plus horribles que cela mais beaucoup moins bavardes et acariâtres que cette vieille pie. Comprenant clairement qu'une telle femme ne cacherait jamais l'être qu'ils recherchaient, ils partirent rapidement, sans poser plus de questions.
Uryan ferma la porte.
D'un sourire triomphant elle remonta rapidement, ayant complètement oublié quelle était censée être assez âgée pour mettre un temps infini à gravir des cinq marches qui la séparait de sa chambre.
Alors, elle entra dans cette dernière, les anciens vêtements toujours sur le dos et la mine résignée à tout éclaircir.

Le petit homme embusquer sous la table de la chambre sortie lentement la tête de sous la table et regarda autour de lui.

-Argagaga, y sont partis ?...

La femme qui sembler si méprendre a une vielle dame fit un signe affirmatif de la tête. Elle aller le questionner mais la coupa avant même que elle commence ça phrase.

-Merci beaucoup sans vous j’aurait u un coup de pied royalement douloureux au fesse ! Argagaga ! Bon je vais vous laisser moi !

Le petit homme embarqua plusieurs objet de la chambre qu’il croiser sur son chemin et aller passer par la fenêtre.

-Ergégégégé, merci hérgég…

Une personne de la pièce l’attrapa par ça veste de feuille vertes avec quelque une pourrîtes. Il se mit à faire un sourire embeter et sua. Il se tourna et regarda droit dans les yeux la personne en question. Il fit quitta ça veste en profitant que on lui tienne. Il y avait quelqu’un placer devant la fenêtre et sauta donc et atterrie sur le lustre poussiéreux du plafond et si accrocha. Il fit une grimace et dit d’une voix moqueuse.

-Vous m’attraperait pas !

Il bondit alors sur une commode et lança les objets qui avait tenté de voler sur tout les gens de la pièce.

Je n'avais presque rien vu passer malgré mon don de rapidité, du à un entraînement intense depuis tout ce temps. La jeune femme que j'avais amené dans sa chambre et dont j'ignorais encore le nom agissait rapidement, soudainement active, comme animée d'une soudaine volonté. Elle ne nous avait rien dit, à moi et au drôle de petit bonhomme toujours caché sous la table, du plan qu'elle semblait avoir très vite mis au point pour écarter la garde de la maison. Alors que devais-je faire à part l'observer dans cette nouvelle démarche qui ne me faisait que la voir d'une autre manière; une femme habitée par le malice et l'envie d'agir ? Rien, je l'observais et ça dans le moindre détail et au moindre de ses amples mouvements. Mais ce spectacle, qui me donnait déjà l'impression d'être bref, se stoppa au moment où la jeune femme sortit de la pièce et nous ferma la porte au nez, me laissant béa d'étonnement à une telle négligence envers ma personne. Vexé par une telle attitude de snobisme de la part d'une femme et qui plus est fort belle et appétissante, je bougeais enfin de ma place; comme instinctivement je remarquais une sorte de coffret sur la table qui servait sûrement de bureau et m'y dirigeait guidé par la revanche et oubliant totalement l'intimité de la jeune femme. Par précaution je jetais des coups d'œil et d'oreilles en direction de la porte, au cas où elle remonterait plus vite que prévu. Mais rien ne se passa, alors j'ouvris enfin le coffret à l'aide d'une clé peu malicieusement disposée à côté du coffret, sous une pile de divers parchemins dont la nature ne m'intriguait pas, pour l'instant. Ce que je vis m'étonna un peu. Il y avait plusieurs objets et tous de natures différentes. Et sans aucune exception ils me la rappelèrent douloureusement. Celle que le monde avait oublié mais pas mon coeur, encore et éternellement enflammé de sa présence. Comme me brûlant soudainement les mains rien qu'au contact des objets qui devaient restés secrets vu leur nature, je refermais sans plus tarder le gardien de ses secrets et remettais la clé, comme si de rien était. Choix judicieux, car au même instant elle réapparu, l'air essoufflé mais toujours déterminé. Là, je commençais à lui parler quand, le petit homme, qui était resté sous la table même lorsque je fourrai mon nez où je n'aurais jamais du le faire, réapparu mais pas pour remercier le jeune femme comme n'importe qui aurait pu le faire, mais pour dérober des objets présents ainsi que le coffret. Il se dirigea vers la fenêtre pour s'enfuir mais je me mis en travers de sa route, déterminé à reprendre la boîte qui m'avait tant bouleversé auparavant. Etrangement le bonhomme se déplaça et se mis à jeter les objets partout dans la pièce. Paniqué comme je ne l'étais plus depuis longtemps, je sautais vivement et rattrapais ainsi le coffret sans aucun dommage. Cette fois cet être mis un point final à mon agacement. Sans qu'il pu réagir, je me dirigeais vers lui et le jetais littéralement au sol.

Aaron: Maintenant tu vas te calmer et enfin dire la raison de ta présence et du dérangement que tu produis ici, en abusant de l'hospitalité et de la gentillesse de la dame!

Pour une fois je n'avais pas parler dans le but de donner une impression aux personnes présentes et donc de jouer mon rôle habituel de séducteur inébranlable. C'est donc en parlant ainsi que je me rendais lentement compte que je changeais. Ce coffret avait décidément ravivé beaucoup de choses que je croyais éternellement enfouis.

Le petit bonhomme gesticula dans tout les sences et à gratter le sol. Il s’efforça de pleurer sans y arriver. Il tenta d’attendrir l’homme.

-Argagagaga… J’ai pas de maman et pas de papa, mon chien il a le cancer de la truffe et ma poule une foulure du bec ! Bouhargagagaga !

Il tenta de dégainer son épée qui était coincé entre son dos et le sol. L’homme lui bloqua le bras.

-Je voulait faire de mal a personne, c’est de la faute des… eux… Argagagagaga… LAISSER MOI PARTIRE ! ARGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGA !

Il émit un hurlement insupportable de détresse. En espérant que quelqu’un viendrez l’aider.

Enfin le coffret d la jeune femme me sorti de la tête. J'étais d'ailleurs un peu obligé de concentrer toutes mes capacités sur un seul point; celui de maîtriser le mieux possible le ptit homme fort gesticulant. Et puis je l'écoutais aussi. Qui sait, même les paroles d'un fou peuvent être parfois bien plus sages que celle de personnes dites sensées. Et pourtant je souriais. Cela ne m'arrivait pas souvent ou alors il était le plus clair du temps feint et donc totalement irréel. Oui, je souriais encore, car les paroles du tortionnaire sous mon poids me firent naître le sentiment qu'il se moquait largement de moi. Ca devait sûrement tenir au fait de certains noms de maladies qu'il évoquait et qui plus est les personnes touchées de ces dernières, c'est-à-dire des animaux. Donc je l'avais bien compris; ce sale petit microbe me ridiculisait par ces ternes qu'il voulait rendre pittoresques. Peine perdue. Je n'étais absolument ce genre de personne et resserrait ainsi ma pression. Un souffle vif sembla soudainement s'expirer de sa bouche, ce qui ne lui coupa pas pour autant son énergie à gesticuler comme un véritable diablotin. En ce qui me concernait, supporter les cris et gestes inespérées d'un individu sous mon emprise ne me gênait aucunement, or il semblait que la belle jeune femme à la vision bleutée ne partageait pas mon opinion. Impression qui s'accentua lorsque le chenapan se remit à brailler désespérément, comme subissant d'atroces tortures insupportables. Et puis je ne pouvais résister au regard intense que la jeune femme me lança. Que ce fut de la haine ou une quelconque passion à mon égard cela m'importait peu, alors j'y obéissais. Lentement, très lentement je libérais le petit homme de mon poids et plus rapidement qu'il ne l'aurait certainement cru, je lui dérobais un objet; son épée placée à son dos. On ne prend jamais assez de précautions.

Aaron: Allez, va, garnement que tu es. Et puis si un jour tu calmes un peu tes ardeurs je te rendrais ceci.

Tout en parlant je faisais rythmer la lame de son épée qui prenait ridiculement des allures de balancier d'horloge.

Aaron: Maintenant il serait plus que raisonnable de présenter des excuses à la dame. Moi je n'en éprouve pas le besoin. Disons... qu'un service en vaux un autre.

A ce moment, et je ne savais si il s'en rendrait compte un jour, je me moquais littéralement de lui. Après tout, chacun sa façon de se venger. Aujourd'hui j'étais plutôt dans un bon jour et préférais cracher mon venin plutôt que de verser le sang.

Tout allait trop vite, comme souvent dans la vie d'Uryan d'ailleurs. Elle avait eut la gentillesse, même si elle en attendait quelque chose, de venir en aide au petit homme, et lui tout ce qu'il trouvait pour la remercier c'était de lui dérober des objets et de partir ainsi. Ce n'est pas pour autant qu'elle lui semblait juste de le maltraiter comme le faisait encore cet homme. Ce qu'Uryan lui fit bien comprendre en un regard, peut-être bref, mais bien noir.
Enfin il le lâcha tout en lui retirant son épée qu'il tenait en bout de bras, comme on le ferait pour une chose repoussante. C'en était trop. Le comportement de cet homme la fit une fois de plus sortir de ses gonds.

" Faut-il que je sois plus claire ?! Laissez cet être en paix. Arrêtez de le persécuter, que ça soit de façon physique ou simplement avec des mots. Et puis… nous avons encore des choses à éclaircir en ce qui vous concerne. Qui êtes… "

Uryan ne pouvait finir sa question. Ses yeux furent tout à coup attirés par un point précis au niveau de la table qui lui servait de bureau. Sa boite, celle où elle enfermait des objets précieux à son coeur et à ses yeux, ne s'y trouvait plus comme à son habitude. Ce fut comme si elle tombait dans un vide sans fond. Perdre se coffret signifiant pour elle, perdre plusieurs et d'importantes parties de sa vie. Ou encore comme perdre un ami, un confident qui lui rappelait tant de bons moments. Personne n'avait le droit de lui enlever ce bonheur unique. Non personne.
Ce fut pourtant d'un ton posé qu'elle reprit la parole, retenant le mieux possible la peur mêlée à la colère d'être trahie.

" Où est il ? Où est passé le coffret qui était encore là avant que je ne quitte la chambre ? "

Voyant qu'aucun des deux ne bougeait, elle explosa.

" Vous n'aviez pas le droit ! "

Uryan prit le premier objet qui lui venait à,la main pour débuter une attaque assez téméraire, c'est-à-dire le bâton qui lui avait récemment servie d'alibi à son rôle de vielle femme acariâtre.