Les bois sont pleins de surprises [PV Léo, Ranskaa et Marwin]

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Le bois perdu, lieu abritant tant de mystères... En ce jour, ordinaire pourtant, une pluie battante arrivait a percer même le couvert des arbres pour s'abattre sur le sol déjà détrempé. Mais plus inquiétant qu'un peu de pluie...
Dans l'un des recoins de la forêt, si l'on a suffisamment de temps pour la chercher ou si l'on connait son emplacement, on peut, en dégageant les feuilles mortes, la terre et la mousse qui la recouvre, trouver une lourde trappe de bois massif et ciré pour résister aux intempéries.C'est de cette trappe que sort actuellement une troupe de trente archers, menés par un homme a l'apparence plus que banal. Les troupes, camouflés avec efficacité, eurent tôt fait de se fondre dans le paysage, se rendant ainsi pratiquement invisibles...

Pour Léo c'était encore une de ses éternelles belles journées qui commençait. Il faut dire aussi que pour lui, un jour ne partait jamais mal...pourquoi se dire "ça va mal se passer" alors qu'on peut sourire et être joyeux et optimiste ? Bah lui il se posait pas la question du tout en fait et se contentait de marcher, pour une fois dans les bois perdus qui portaient à son goût très bien leur nom, mon dieu que c'est marrant d'être complétement paumé, en se demandant qu'est ce qu'il allait bien pouvoir trouver dans ces passages de fourrés, au coin des arbres et autres... Ce qui est bien avec ce colosse, c'est qu'il ne se soucie jamais de rien : Pas de questions, pas de problèmes, et pas de problème alors content. Oui, il est un peu débile, mais au moins il ne vit pas sur les nefs lui.
En fait il y a bien un truc de menaçant dans cette forêt. Les racines, ce gentil couillon pas contrariant se prend souvent ses immenses pieds dans tout ce qui pouvait traîner par terre, sauf que gros nounours à l'extrême, il allait jusqu'à arrêter son geste pour ne pas abîmer le "piège" naturel et se rétamait à chaque fois en toute beauté.

Alors qu'il déambulait, fauchant quelques rondelettes bourses au passage, dans les rues de la citadelle d'Hyrule, un pot de fleur vint heurter sa citrouille, le faisant chuter en arrière. Profitant de la vue du dessous des jupes d'une demoiselle fort appétissante, il mit quelques secondes avant de se relever et de réaliser qu'une idée venait de germer au fin fond de sa courge. Il avait envie de faire chauffer son bilboquet, qu'il n'avait pas sorti depuis sa petite escapade dans un pays lointain.

Le voilà donc sur la route des bois perdus. C'était ce que l'oeuf de pigeon sur le haut de son crâne inexistant lui avait dicté. Il ne savait pas ce que cela voulait dire, et il s'en fichait. Après tout, merde. Fallait bien s'amuser, on ne savait jamais quand un blop mort pouvait surgir de nulle part, et vous précipiter vers une mort certaine.

Ou alors des archers embusqués. Ou des moutons. Les moutons, ca peut-être vachement violent, quand ça s'y met. Très fourbe. Saloperies de pelotes de laine.

C'est lorsqu'il fit ses premiers pas dans les bois un peu plus profondément, qu'il sentit que quelque chose clochait.

Il chercha quelques minutes, et se rappela de l'horrible histoire qu'il avait vécue un jour, aux bois perdus de Termina.

. . .

Il secoua la tête. Non, il ne pouvait pas sans cesse ressasser ce qui était arrivé à Lemmywinks, sa gerbille de compagnie.

"Satanés bois! Je ne retrouve plus mon chemin!"

Cela faisait déjà quelques heures que Marwin déambulait dans les bois perdus sans parvenir à retrouver son chemin, passant tantôt devant un arbre qu'il était persuadé d'avoir vu une dizaine de fois, et tantôt devant Un jeune arbrisseau qu'il croisait pour la première fois.

Alors qu'il avait déjà utilisé quelques munitions pour se débarrasser de pestes mojos ou d'octoroks près des points d'eau, une mélodie entrainante attira l'attention du scientifique. fronçant les sourcil, Marwin se décida à suivre cette musique... Après tout, ça ne sortait pas de nulle part, et si quelqu'un en jouait dans ces bois perdu, ce serait une musique triste... A moins de ne pas être perdu. La musique n'étant pas triste, le scientifique se laissa guider par ses oreilles.

Tandis qu'il avançait, des bruissements de feuilles se firent entendre autour de lui, des bruissements de feuilles étranges. Puis soudain, plus rien. La musique se stoppa, les bruissements aussi. Mais le plus étrange, c'était que les bruits habituels de la forêts avaient cessés eux aussi.

"Et merde..."

Dans quoi le scientifique était-il tombé?

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Première victime : un géant habillé de gris... Tout géant qu'il soit, il ne pouvait rien contre des attaquants à distance. Du moins, c'est ce que pensait le médiateur... Par quelques signes précis, il envoya ses archers se déployer autour de l'homme, puis sortit des buissons pour se montrer bien visible devant lui.

"Cher monsieur, vous êtes en ce moment même encerclé par trente hommes armés d'arcs et de flèches... Et ils savent s'en servir comme personne. Je vous conseil donc de vous laisser faire..."

L'homme approcha ensuite du géant, une corde et un bandeau, qu'il sortait tout juste d'un sac, a la main. Rapidement, les mains du colosse furent attachés, et le bandeau posé sur ses yeux pour qu'il ne puisse pas voire ou se situait la base. Il était costaud, il se vendrait bien celui-la...

La seconde victime... Un gamin avec une citrouille sur la tête. Le médiateur était sceptique, mais un futur esclave restait un futur esclave, peu importe ce qu'il portait sur la tête... Les archers se déployèrent, et il se montra lui-même face au skullkid.

"Jeun homme, vous êtes en ce moment même encerclé par trente hommes armés d'arcs et de flèches... Et ils savent s'en servir comme personne. Je vous conseil donc de vous laisser faire..."

Comme le précédent, il se retrouva mains liés et yeux bandés, ses propres mains attachés grâce a une corde d'un mètre trente à celles du colosse, commençant ainsi une chaîne.

La troisième victime était, en apparence, tout a fait normal. Enfin... Celui-ci avait l'air revêche, mais ça ferait l'affaire. Même s'ils en tireraient un petit prix, ça suffirait. Après tout, c'est pas comme ci ils les achetaient avant de les revendre... Suivant le même scénario que précédemment, les archers encerclèrent l'homme et tirèrent sur leurs cordes, flèches encochés.

"Cher monsieur, vous êtes en ce moment même encerclé par trente hommes armés d'arcs et de flèches... Et ils savent s'en servir comme personne. Je vous conseil donc de vous laisser faire..."

Et de même que les autres il fut attaché et aveuglé...

La quatrième victime était Une victime... Une fille... Elle portait déjà un bandeau, elle était aveugle ? Et son bras droit avait une drôle de couleur... Boarf, pas grave, comme dit ils ramassaient de tout... Comme avec les précédents, les archers, les flèches, et le médiateur au milieux de la route...

"Mademoiselle, vous êtes en ce moment même encerclé par trente hommes armés d'arcs et de flèches... Et ils savent s'en servir comme personne. Je vous conseil donc de vous laisser faire..."

Et comme les autres, la voila attachée et... pas de bandeau supplémentaires, elle en avait déjà un...

Rakka s'était réveillée un matin au milieux des bois. Elle entrait dans l'une de ses rares périodes de consciences, et à nouveau elle n'avait aucune idée de l'endroit ou elle se trouvait. Juste qu'il faisait frais et que ça sentait le bois. Alors elle avait relevé son bandeau une fraction de seconde pour voir ce qu'il se passait...

La forêt. Bon, c'était assez isolé comme endroit, elle ne devrait pas avoir trop de problèmes ici... Si son bandeau tombait, ce qui ne risquait pas de se produire puisqu'elle était toute seule - mais on n'est jamais à l'abri d'une branche baladeuse... - elle serait la seule à souffrir de ses hallucinations qui étaient bien plus que cela...

Mais la forêt paraissait étrangement calme...

"-Pourquoi c'est aussi... silencieux ?
-Je ne sais pas... Mais c'est étrange en effet."

Bien sûr, sa conscience ne pouvait pas en savoir plus qu'elle... N'était-elle pas issue d'elle ? Mais le bruit de cordes qui se tendent lui appris qu'elle n'était pas seule. Elle entreprit de les compter, mais il y en avait trop... Plus de vingt en tout cas, elle pouvait affirmer cela avec certitude.

""Mademoiselle, vous êtes en ce moment même encerclé par trente hommes armés d'arcs et de flèches... Et ils savent s'en servir comme personne. Je vous conseil donc de vous laisser faire...""

Des archers... Cela expliquait tout. Elle venait tout simplement de tomber dans une embuscade. Et elle ne tenait pas particulièrement à finit aussi trouée qu'une passoire... Puis pour les maigres possessions qu'elle possédaient, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat...

Ce fut en sentant qu'on lui attachait les mains qu'elle commença à s'inquiéter pour de bon. Un simple voleur n'emmenait pas les gens... et c'était pourtant bel et bien ce qu'il lui arrivait en cet instant.

Les prisonniers furent ainsi traînés dans la forêt jusqu'au soir. Ils avaient encore fait deux ou trois prises entre temps, et ce fut un cortège de trente archers, un médiateur et sept prisonniers qui passèrent la trappe et descendirent l'escalier. Pour les aventuriers, qui avaient les yeux bandés, ils pouvaient entendre un certain écho de leurs pas, comme dans une immense grotte, et l'humidité emplissait l'air. Ainsi que le clapotis de l'eau. Après un bon dix minutes de marches dans cet atmosphère, tandis que la rumeur que l'on pourrait penser d'une ville se rapprochait de plus en plus, on entendit un grand claquement, puis encore de la marche, quelques volées d'escaliers... Les bandeaux furent retirés des yeux puis les mains détachés tandis que les prisonniers étaient jetés pêle-mêle dans un cachot en attendant la vente.

Pas qu'elle ne fut pas habituée à la marche... Mais la ça en faisait beaucoup. Même pas une pause pour manger. Et autant de gens la mettait mal à l'aise. Mais pour elle, le pire n'était pas encore arrivé... Car, comme à tout le monde, on lui retira son bandeau alors que ses mains attachés l'empêchait de les en empêcher. Elle paniqua alors franchement.

Son bandeau, c'était un peu comme sa garantie de survie. Il empêchait à ses hallucinations de franchir la barrière de ses yeux pour se matérialiser... Et comme toujours, plus le temps passait, plus elles se faisaient terribles. La jeune femme ferma fort les yeux alors qu'on la jetait dans la prison avec les autres.

"-Mon bandeau ! j'en ai besoin ! rendez-le moi, rendez-le moi... RENDEZ-LE MOI !
-Mais tu va te calmer !? tu n'arriveras à rien en paniquant comme ça !
-Mon bandeau... mon bandeau..."

Elle était totalement désespérée, et même sa conscience n'arrivait plus à la maîtriser... Elle, elle s'était prostrée dans un coin, mains sur les yeux et ceux-ci hermétiquement clos. Elle tremblait.

{HRP : J'ai enchaîné pour aller plu vite... En gros, vous jouez votre capture comme vous voulez, j'ai été suffisamment vague pour que vous puissiez vous amuser ^^ et après c'est comme vous le sentez. Et juste au cas ou... personne ne peut entendre la conscience de mon personnage (en deeppink)}

Alors qu'il se baladait tout bêtement dans la forêt, un léger sourire paisible flottant sur ses lèvres blafardes, perdu dans ses pensées tournant autour de sa philosophie protectrice, du respect et de l'intérêt de la vie, du pourquoi le Mal existe et de la raison de telle ou telle action, à la recherche d'une explication pour comprendre les différences entre chaque personne et de l'écart qu'il peut y avoir d'un être à l'autre, cherchant à savoir pourquoi il y a tant de malfrats, de bandits, de méchants et de ce genre alors qu'il existe aussi des gens gentils, compatissants, généreux, comme lui par exemple ! Il est très grand, ça il l'a compris, mais pourtant il est doux comme un agneau et refuse catégoriquement les conflits tant qu'il n'y est pas absolument contraint. Comment se fait-il qu'il peut y avoir des personnes qui comme lui désamorcent les bagarres quitte à s'en mettre en danger, sans prendre spécialement de parti, alors que d'autre dans le même jour, la même heure, déclencheraient une guerre pour leur seul plaisir.
Croisant les mains derrière la tête, s'arrêtant au milieu de sa route et levant les yeux au ciel, regardant entre deux feuillages, Léo soupira lourdement. Décidément, ça le dépassait complétement tout ça... Il n'eut pas le temps de réfléchir, ou réflexionner comme il aime le dire, plus longtemps car voilà sorti des buissons un homme qui s'adresse à lui plus ou moins poliment et l'informe qu'il est encerclé et de ne pas résister.

Voila qui fait bien sourire notre colosse croisé avec un bisounours, pourquoi donc résisterait-il ? Restant tranquillou mains derrière la tête, le Démon bienveillant se laisse tout à fait faire, répondant un simple "Okay" guilleret qui manqua de perturber ses ravisseurs tandis qu'on s'approchait pour lui lier les mains dans le dos. Tiens, lui qui croyait que les adultes ne jouaient jamais, il s'était bien planté alors ! Mais dis donc, c'est qu'ils sont bien organisés ces braves gens ! Embuscade, cordes pour ligoter, bandeau pour aveugler, d'ailleurs ils ont l'air de peiner un peu pour le lui mettre celui-là, il va plier un peu les genoux pour leur filer un coup de main.

Sans se départir un seul instant de son insolente joyeuseté, il suivit docilement les instructions qu'on lui donna et écouta très attentivement tout ce qui se passait. C'est rigolo de rien voir du tout ! Ça met du suspens, ça instaure une atmosphère qui rendrait un peu tendu n'importe qui, ça met une petite pression quoi ! M'enfin, pas lui mais bon...lui ça le fait marrer tout de suite en fait. Apparemment ils auraient attrapé d'autres "joueurs" et les voilà partis pour une marche de...de...de il ne sait pas combien en fait il n'estime pas le temps comme les autres, voir pas du tout, pour lui le temps c'est : Nuit, Aube, Jour, Crépuscule, Nuit. Y'a pas d'heures, pas de minutes, pas de "bientôt" pas de "précédemment", juste de "Maintenant".
Il dût se contenir quand il eut l'impression de passer dans une grotte, ou un truc du genre vu le clapotement de l'eau, il avait trop envie de se détacher et d'enlever son bandeau pour voir où ils allaient, la curiosité est un vilain défaut n'est ce pas ? Mais d'un autre coté il avait vraiment envie de profiter de la surprise au maximum, alors il se retenait et se mordait un peu les lèvres même en commençant à trépigner d'un pied à l'autre au fur et à mesure qu'ils avançaient, manquant de se mettre à sautiller pour avancer quand il y eut un bruit sourd derrière eux, puis la clameur d'une civilisation.

Un peu plus tard, il s'en fallu de peu que le Démon n'explose enfin de joie et bondisse de partout quand on lui enleva menottes et bandeau et qu'on le poussa dans une cellule. Conservant son air de "le monde est rose et rempli de p'tits coeurs tout mous tout doux", il s'empressa de regarder les moindres coins et recoins de toute la pièce, de tout ce nouvel environnement, et tourna une tête joyeuse vers la jeune femme qui semblait paniquée. Elle avait des cheveux roses...roooose, des cheveux d'amouuuuur ! Sa camarade avait l'air effrayée, faut arranger ça rooh, on va pas laisser cette petiote avoir peur alors qu'ils sont en plein dans un jeu rigolo !
Sans la moindre gêne, Léo s'approcha de l'inconnue, glissa ses énormes mains de roc sous ses épaules et la souleva comme si elle n'avait été qu'une plume avait de faire un grand tour, comme un manège pour amuser un enfant en lui donnant l'impression de "voler", et la reposa sans aucun complexe sur son épaule, elle aurait eu cinq ans qu'il n'aurait pas agit autrement et la tint pour qu'elle ne tombe pas. Il est haut sur patte mine de rien, et lui sourit largement, parlant en même temps d'une voix naturellement forte et douce.

"Relaaaxe ma petite, faut pas avoir peur voyons, ils sont gentils ces messieurs, tu trouves pas ça rigolo d'être ainsi capturé sans crier gare ? Allez, détends-toi, j'suis sûr qu'on va bien s'amuser !"

Ouais, âge mental quatre ans, mais d'un autre coté pourquoi paniquer ? Ce n'est qu'un jeu, et les jeux ne finissent jamais mal, ou alors c'est sans gravité et un p'tit somme et zou ! On y retourne ! D'accord, le reste de la prison va peut-être le prendre pour un gros maboul mais il s'en fiche éperdument, du moment qu'il rigole un bon coup !
Maintenant il n'y a plus qu'à attendre que les organisateurs reviennent et les aiguillent sur la suite de la partie, au moins leur expliquer les règles du jeu, l'objectif et tout ça quoi !

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