Le marcheur du Vide (4-5 Perso max)

Je marche dans les rues de Bourg Clocher, laissent mon esprit lire ceux de ses faibles humains qui se trouvaient aussi dans cette rue. Pffff ils sont misérables. Un type qui pleure car sa femme la laissé. Une vielle dame qui cherche son chat. Une femme qui tient son enfant. Tant de choses futiles pour moi. La preuve de leur médiocrité je marche au milieu d'eux et il ne me voit même pas. Il me suffit de manipuler leur esprit pour leur cacher ma présence. ça fait maintenant 100 ans que je suis revenu dans cette forêt. J'ai erré au travers de ce monde. Il a bien changé depuis les derniers millions d'année. Au début je me suis amusé à monter les humains les un contre les autres. Cependant, je me suis vite lassé. Maintenant je marche. J'ai trouvé pour prendre le corps d'un homme. Il était très robuste. Depuis 30 ans je n'ai pas eu besoin de changer de corps.

Une femme s'arrête devant moi et me regarde. Soudain elle se met à hurler. Merde à force de réfléchir j'ai oublié de maintenir le contrôle mental. Je me rends de nouveau invisible et j'efface mon existence de l'esprit de la femme. Je m'éloigne tendit que la femme continu de hurler et que elle-même ne se rappelle plus pourquoi. Je tiens a passé invisible car mon apparence un homme en toge noir a capuche avec les yeux qui brillent a de quoi faire peur. Je n'aime pas me faire remarqué. Lors de ma première apparition je ne faisais que tuer. Tout ce que ça ma donnée c'est plusieurs millions d'année dans le néant. Je n'ai cependant pas entendu parler de sorcier suffisamment fort pour que je les craigne. Malgré tout on ne sait jamais.

Je m'ennuie beaucoup. Bon un peu de distraction ne me feras pas de mal. Je rentre dans un bar et je m'assoit dans un coin. Un homme n'a pas l'air en très bon état. Il se lève et bouscule un type. Je sens la colère monter dans l'esprit de l'homme bousculé. Je manipule son esprit et il frappe l'ivrogne. L'homme ivre riposte. Je regarde le sourire au lèvre les deux hommes se battre ça distrait. D'autre personne se jette dans la bataille. Décidément c'est humain ne font que se battre. Je reste là à admirer le spectacle. Pourquoi ne pas semer le chaos un peu dans cette ville. Je sens que je vais m'amuser.

L'elfe arriva dans le milk-bar, vers huit heures, toute essoufflée de la longue expédition qu'elle avait vécue. Elle réussit quand même à rester réveillé suffisamment longtemps pour commander un lait et une salade César. Elle mangea pendant quelques minutes et s'endormie dans sa salade. Le temps fila à toute vitesse et elle se fit réveiller par la porte du bar qui s'ouvrit d'un coup. Une tempête faisait rage dehors. Le patron montait les marches vers la porte ouverte en criant des mots dont on ne peut vous présenter ici. Il claqua la porte tellement fort qu'il faillit défoncer le cadre de la porte. Il descendit en disant des trucs comme: "Satanée tempête", "Sales gamins" ou "Les déesses sont en colères". L'elfe enleva les deux feuilles collées à son visage et regarda son verre de lait. Une croute était apposée dessus. Le patron arriva derrière son comptoir.

Vous vous réveillez, belle aux bois dormant?

Combien de temps ai-je dormie?

Près de deux heures, mademoiselle. Vous savez quoi? Je vais vous changer votre lait gratuitement. Je crois que vous avez fait un long voyage pour vous être endormie aussi vite. Si vous voulez, je vous fais même une salade à moitié prix. J'aime venir en aide aux aventuriers.

Merci. J'ai dû faire un donjon des plus médiocre qui m'a complètement épuisée. Je...

Soudain, deux hommes se mirent à se battre dans le fond du bar. Deux alcooliques se cognaient de façon désorienté et désordonné. Le barman, en colère se dirigea vers les deux perturbateurs quand l'elfe lui mit la main sur le torse.

Occupez-vous de votre bar, je vais m'occuper de ces deux-là.

Il entra dans la réserve et disparut pendant que l'elfe marchait vers eux pendant qu'elle sortait une de ses flèches et sa dague. Elle se posta rapidement entre les deux hommes et mit la dague sous le cou de l'un et la flèche sous le cou de l'autre. Les deux hommes se regardèrent et ne bougèrent plus.

Si vous voulez vous battre, c'est dehors que vous faites ça!

Les deux hommes se regardèrent un dernier instant et s'assirent à leurs tables respectives. L'elfe regagna sa chaise et regarda le verre et la salade sur le comptoir. La salade était fraîche et le lait brillait.

Un lait "Le château" et une "Salade César suprême". Gracieusetée de la maison.

Mais... c'est bien trop...

S'ils auraient brisé quoi que ce soit, ç'a m'aurais coûté deux fois plus cher. Mangez, ça va vous requinquer.

L'elfe acquiesça de la tête.

Ranskaa trainaillait dans les rues de la citadelle, allant d'étalages en magasin, de boutiques en poches, afin de récupérer de quoi manger et de quoi boire. Il en profita aussi pour se faire un petit surplus de rubis, mais cela allait sans dire. Il finit par tomber sur une connaissance jouant du Shamisen dans une rue passante. Il s'assit à côté de lui et l'accompagna à la flute.
Cette vie de mécréant/musicien lui allait fort bien. Il aimait dépouiller les gens, puis animer leurs vies grâce à la musique. Cela n'avait rien à voir avec de quelconques remords, mais c'était plutôt un paradoxe qu'il aimait bien. Une vie sombre, mais un sourire. D'ailleurs, il ne voyait pas l'intérêt de "tirer la tronche" à longueur de temps. C'est certainement une des raisons pour lesquelles le monde va mal. Enfin, ce n'était que son point de vue sur un sujet dont la plupart des gens se fichaient éperdument.
Il finit ses morceaux et lorsque son camarade musicien décida de rentrer chez lui, Ranskaa lui donna sa part de rubis amassés et se dirigea au milk-bar dépenser l'argent qu'il avait récupéré des poches des passants en se grattant la citrouille.

Le voila donc arrivé dans le bar. Une elfe mangeait à sa table, les ivrognes buvaient ci et là. Il remarque tout de suite un étrange homme encapuchonné qui contemplait les humains de la salle. Son attitude montrait un certain mépris. Mais les sens de cucurbitacée du cleptotiron décelaient en cet être une part de tristesse. Il décida de s'en approcher, il était de bonne humeur après la journée qu'il venait de passer. Fauchant au passage quelques bourses anonymes, il vint s'assoir en face de l'homme dissimulé sous sa cape. "Waouh, effrayant le type". Ses yeux avaient quelque chose d'extrêmement angoissants. Mais Ranskaa étant lui même maudit par des esprits, il ne ressenti que partiellement cette aura de peur.

"Salut, c'est la première fois que je te vois dans ce bar. Tu voyages?"

Grrrr.
C'est frustrant une elfe a interrompus ma bagarre d'ivrogne. Tient
quelqu'un vient d'entrer. Il a quelque chose de bizarre. Rien à voir
avec la citrouille qu'il a sur la tête. Non on dirait que une force émane de lui. QUOI?!? Il se dirige vers moi. Non c'est impossible il ne peut pas m'avoir vu. Il s'assit à côté de moi.

"Salut, c'est la première fois que je te vois dans ce bar. Tu voyages?"

Non il m'a bien vu. Ce n'est donc pas un humain ordinaire. Je vais lire
ses pensées. Un mur mental c'est bien ce que je pensais. Je pourrais le forcé mais il pourrait se fâcher et je ne veux surtout pas faire éclater un combat où je suis impliqué.

"Oui je voyage beaucoup. Cela fait bien 100 ans que mes pieds foule cette terre. Mais toi qui es-tu? Tu ne serais pas sensé me voir. Les autres personnes dans ce bar ne me voit pas. Tu n'es pas un humain ordinaire. Pourquoi toi tu me voit?"

Je lui réponds clairement. Je n'aime pas que des personnes puissent me voir. Il n'est peut-être pas un être humain comme les autre mais il tout de même un immonde être vivant. Les êtres humains auront beau devenir ce qu'il voudront, il ne me comprendront jamais. Je les déteste car ils sont stupides et faible. Pour cet être a tête de citrouille je ne peux pas me lever comme ça il se pourrait qu'il me suive. En attendant sa réponse je continue d'observer le bar. C'est un trou miteux qui ne ressemble à rien et ou les humains vont pour s'adonner a leur vie de débauche. Je vais lire l'esprit de l'elfe tient. Hmmm
son esprit est presque vide. Elle ne doit pas être brillante. L'homme
citrouille m'observe. Il est moins misérable que les autres humains et
je crois que je peut gagné à faire sa connaissance. Cependant, je le tiens à l'oeil et s'il pose problème je le fais disparaitre.?

"Oui je voyage beaucoup. Cela fait bien 100 ans que mes pieds foulent cette terre. Mais toi qui es-tu? Tu n'es pas censé me voir. Les autres personnes dans ce bar ne me voient pas. Tu n'es pas un humain ordinaire. Pourquoi me vois-tu?"

L'homme avait toujours sur son visage cette expression menaçante, à laquelle Ranskaa s'accommoda très vite, finalement. Peut-être parce qu'il n'avait pas mis trop de temps à lui répondre. Et puis, l'inconnu disait être invisible aux yeux des humains. Quel étrange comportement. Quel intérêt de se dissimuler, dans un bar?

"Tu sais que si tu reste caché comme tu dis l'être, le patron ne viendra jamais prendre ta commande?"

Il en eut le coeur net lorsque le patron du bar vint prendre la commande de l'enfant citrouille. Le cucurbitacée réserva deux bières, puis se tourna vers son compagnon de table. C'est à ce moment précis qu'il prit conscience du nombre d'années que venait d'énoncer l'inconnu. 100 ans. Quel genre de créature pouvait vivre 100 ans, et sembler encore jeune comme lui? Un elfe?

"Enfin, pour répondre à ta question, il me semble que la réponse est simple, je ne suis pas humain. Comme un certain nombre de gens ici."

Il fit un ample geste en direction de la salle où mangeait et buvait de nombreux représentants de toutes les races d'Hyrule, des gorons aux zoras, en passant par une tablée de gerudos. Sans compter l'elfe assise dans un coin. Mais, malgré tout, ceux là ne semblaient pas le voir non plus.

"Et bien, tu es flippant comme gars. Mais je n'ai pas de réponse à ta question. Peut-être suis-je plus sensible aux vibrations négatives que tu émets? Dans ce cas, n'importe quel être avec une sensibilité aiguë pourra plonger ses yeux dans les tiens. Enfin, si on peut appeler ça des yeux!"

Ranskaa éclata de rire, avant de remarquer que les regards se tournaient vers lui. Oui, c'est vrai, ils parlait à l'homme invisible. La barman apporta les deux bières, et l'enfant citrouillesque en tendit une à l'inconnu.

"Santé!"

"Tu sais que si tu reste caché comme tu dis l'être, le patron ne viendra jamais prendre ta commande?"

D'ailleurs le patron arrive. L'être a tête de citrouille commande deux
bières. Tient il a l'air troublé et je sens filtré une pensée. Quel genre de créature peut vivre 100 ans, et sembler encore jeune comme lui? Un elfe?

"Enfin, pour répondre à ta question, il me semble
que la réponse est simple, je ne suis pas humain. Comme un certain
nombre de gens ici."

J'avais bien remarqué mais son
allure générale ressemble à celle d'un humain. Il pointe alors les
autres être vivant dans la pièce. Toute sorte de créatures toutes plus
misérable les une que les autres. Dans chaque espèce il y a les
individus de base. Un humain ordinaire sans aucune capacité par exemple.
Je trouve ceux qui possède des pouvoir intéressent. Les autres n'ont
aucun intérêt.

"Et bien, tu es flippant comme gars. Mais je n'ai
pas de réponse à ta question. Peut-être suis-je plus sensible aux
vibrations négatives que tu émets? Dans ce cas, n'importe quel être avec
une sensibilité aiguë pourra plonger ses yeux dans les tiens. Enfin, si
on peut appeler ça des yeux!"

Grrrrr
il ose se moquer de moi. Tient il vient de s'apercevoir que pour toutes
les autres personnes de ce bar il parle tout seul. Le barman vient avec
les deux bières. L'homme citrouille prend les deux bières et m'en tend
une.

"Santé!"

Il m'en offre une. Je croyais quelle était toutes les deux pour lui.

"Je suis désolé mais je ne peut pas boire. Enfin si je peut mais je ne goûterais rien et je ne serais pas désaltéré. Je ne mange pas car
je me nourris de la force vital des êtres vivants. Ne t'inquiète pas je
ne préviens pas mes victimes. Si je te dis ça c'est pour que tu saches
en quoi t'en tenir."

Pour montrer que je dis vrai je touche une très grosse mouche en plein
vole. Sont énergie vitale est aspirée. Ça fait un peu de bien. Pas beaucoup car je me nourris de plus gros être vivant d'habitude. La mouche se transforme en un petit tas de cendre.

"J'ai entendu une de tes pensées plus forte que les autres. Si tu veux
savoir je suis près a tout te dire. Je ne suis pas un être vivant. Je
suis un être du vide. Une faille dans le néant m'a amené jusqu'ici. J'ai
100 ans mais c'est très peu pour moi je vivrais éternellement. Seulement je m'ennuie. Si je suis venue dans ce bar ce n'est pas pour boire mais pour se faire battre des ivrogne. C'est mon passe-temps quand je ne sais plus quoi faire.

Je lui laisse digéré l'information. Il a l'air abasourdit. Après tout qui pourrait se douté de ce que je suis?
C'est vraiment étrange il n'a pas l'air d'avoir peur il est seulement
surpris. Les rare personne à qui j'ai dit ma nature on soit essayé de me
tuer ou se sont enfui en courant.

"Alors dit moi homme citrouille veux-tu m'aider a passé le temps? Je ne sais plus quoi faire de mon temps et tu sais que du temps j'en ai beaucoup."

Cet homme citrouille n'est pas un être normal. Je déteste les êtres vivants mais avec le temps je déteste encore plus la solitude. Peut-être que lui qui n'a pas peur de moi peut m'aider a passé le temps?

"Alors dis-moi homme citrouille veux-tu m'aider à passer le temps? Je ne sais plus quoi faire de mon temps et tu sais que du temps j'en ai beaucoup."

Cela avait l'air d'intéresser la citrouille. Il l'avait regardé manger sa mouche, et à ce moment il s'était dit. "Arf, encore un dépressif, misanthrope et sadique." Mais après tout, il n'avait plus rien à faire. Il venait de quitter Din et Sephiroth, et commençait à s'ennuyer, après son retour sur Termina. Il irait certainement au camp de Krynn revoir ses collègues quelques jours, après sa visite à Bourg-Clocher. Cependant, c'était étrange de la part de l'inconnu de lui révéler sa personnalité avant même de lui dire son nom.

"Ca me va. Je connais un jeu drôle."

Ranskaa tira sa petite flute et entama un morceau qu'il avait composé. "La valse du marionnettiste". La mélodie était plutôt angoissante, un trois temps évoquant un clown maudit, ou un cirque en ruine. Le niveau sonore de la pièce s'abaissa soudainement. La citrouille concentra son attention sur un poivrot du bar qui semblait commencer à voir plus que flou. Il dirigea les notes directement dans l'oreille de l'homme, qui agit bizarrement pendant quelques secondes, ses membres comme desarticulés. Puis Ranskaa prit contrôle de l'homme. Il arrêta donc le morceau, gardant le pouvoir sur l'esprit de l'ivrogne, et lança un regard à son compagnon.

"Tu peux bien contrôler un autre ivrogne, non? Petit combat pour s'amuser?

Ranskaa prit alors conscience de la difficulté qu'il y avait de contrôler un corps ivre. Cela ne lui était encore jamais arrivé, car quelque soit le liquide qu'il absorbait, la plupart finissait dans la citrouille elle même afin qu'elle ne moisisse pas. Lié au sort qu'il y avait injecté, cela permettait au légume de ne pas pourrir.

Il lança un autre regard à l'inconnu assis à sa table. Ce dernier parcourait la salle des yeux, certainement pour choisir un bon combattant.

"Ca me va. Je connais un jeu drôle."
Hmmm la pièce de musique qu'il joue est vraiment pas mal. Tient je sens dans l'esprit d'un ces misérables
ivrognes une anomalie. Il semble confus. Je reconnais là un contrôle
mental. Contrôler un esprit grâce à la musique. Impressionnant.

"Tu peux bien contrôler un autre ivrogne, non? Petit combat pour s'amuser?

Un combat d'ivrogne. Ho et pourquoi pas. Je vais lui montrer ce que
c'est que le vrai contrôle. Je vais prendre le soulon qui est le plus
chétif. J'ai trouvé il y a un homme fatigué. Il n'a pas les idées
claires. Je tasse son esprit dans un coin de son cerveau. Je prends le
contrôle. L'homme devient raide et a un regard
vitreux. J'approche l'homme que je contrôle de celui de l'homme
citrouille. Je tends tous ses muscle au maximum. Le pantin de l'homme
citrouille donne un coup de poing au mien. Mon pantin tombe a terre. Il
se relève et donne un coup surhumain puisque ses muscle sont tendus plus
qu'un être humain le peut.
Le pantin de l'homme citrouille tombe mais se relève en mauvais état. L'homme citrouille semble avoir de la difficulté a manipuler son pantin. Mon pantin attrape une chaise et la brise sur le dot du pantin de l'homme citrouille et n'a pas vraiment l'air en état
de se relever. Mon propre pantin s'effondre. Tendre les muscle à ce
point c'est trop demandé à un pauvre vivant. L'homme citrouille a l'air
déçu.

"Oops je crois que j'ai mis le tient dans le coma. Ça distrait. Tu connais d'autre moyen de passer le temps?
J'aime bien mettre mes pouvoir à l'action. Mais un combat d'ivrogne ce
n'est pas si exigent. Je voudrais un vrai défi. Si je te demande ça
c'est qu'en 100 ans j'ai tout essayé pour faire passé le temps mais rien
à faire je m'ennuie. Un autre que moi aura peut-être une bonne idée.
Les seuls autres personnes à qui j'ai parlé n'ont pas très bien réagit."

Je déteste les êtres vivants. Mais je ne peut tout de même pas passé l'éternité à m'ennuyer. Les vivant vont peut-être m'aider à me désennuyé. Je vais me tenir un peu avec eu. Ça va me permettre de trouver au pire des adversaires avec qui me battre. Un bon vieux combat ça fait toujours du bien.

"Oops je crois que j'ai mis le tient dans le coma. Ça distrait. Tu connais d'autre moyen de passer le temps?
J'aime bien mettre mes pouvoir à l'action. Mais un combat d'ivrogne ce
n'est pas si exigent. Je voudrais un vrai défi. Si je te demande ça
c'est qu'en 100 ans j'ai tout essayé pour faire passé le temps mais rien
à faire je m'ennuie. Un autre que moi aura peut-être une bonne idée.
Les seuls autres personnes à qui j'ai parlé n'ont pas très bien réagit."

Et bien, décidément, cet inconnu étrange n'y allait pas de main morte. Ranskaa n'était même pas sur que les deux ivrognes allongés par terre puissent un jour se relever.

"On ferait bien de se tirer rapidement, je pense" fit l'enfant citrouille à son compagnon invisible.

L'agitation qui remplit la salle permit aux deux compagnons de quitter le milk bar, sans même avoir à payer l'addition. Ils se retrouvèrent dehors, et Ranskaa réfléchit quelque peu à sa proposition. Il n'avait pas envie d'y rester dans un duel, mais un peu de distraction ne pourrait pas lui faire de mal. Et puis, au cas où cela tournait mal, il n'avait qu'à s'enfuir. Il allait répondre, puis se ravisa. Après tout, il n'était pas à l'abri d'un quelconque pépin. Cela valait-il le coup de prendre le risque?

"Et bien, que propose tu comme duel? Où devrons nous nous battre, y aura-t-il de enjeux, ou des règles précises? "

Puis, la citrouille se rappela qu'il ne connaissait toujours pas le nom de son nouveau compagnon. Il lui tendit donc la main, comme les habitants de la cité avaient l'habitude de faire, et déclara:

"Mon nom est Ranskaa, le cleptotiron. Et ton nom, à toi? Enfin, si tu en as un."

Ce retirer semble une bonne idée il commence a y avoir trop d'agitation dans le bar. Ils ne peuvent pas me voir mais je
n'aime pas trop l'agitation. L'homme citrouille et moi nous sortons
sans nous faire voir. Il me parle de faire un duel. Il tend sa main vers
moi.

"Mon nom est Ranskaa, le cleptotiron. Et ton nom, à toi? Enfin, si tu en as un."

Ainsi il s'appelle Ranskaa. C'est un nom que je n'oublierai pas. Il n'est qu'un vivant mais il est déjà mieux que les autres.
"Hé bien Ranskaa tu es la seul personne à qui je peux parler depuis très longtemps. Je n'ai jamais porté de nom mais on m'appelle L'oublié. Je n'ai pas très envie d'un duel car tu pourrais mourir et se serais malheureux pour moi. Si tu meurs je vais recommencé à m'ennuyé. Même si tu es un vivant je vais t'accorder le doute sur le fait que les vivant sont misérables."

C'est la première fois que j'accorde ma confiance a quelqu'un. J'espère
que je ne le regretterais pas. Je crois que Ranskaa est différent de
tous les misérable vivant que je croise d'habitude. Il n'est pas faible.
J'espère qu'il n'est pas vexé que je ne le crois pas capable de m'affronter mais il doit continuer de vivre. Je ne voudrais pas qu'il meurt. Mais on dirait que je tiens à lui. Comme c'est étrange tenir a quelqu'un.

" Par contre, puisque je ne t'affronte pas je voudrais que tu m'indiques
un moyen de me distraire. Je connais les personnes comme toi ils ont
toujours un endroit ou passé le temps."

"Par contre, puisque je ne t'affronte pas, je voudrais que tu m'indiques un moyen de me distraire. Je connais les gens comme toi, ils ont toujours un endroit pour passer le temps."

Ranskaa fit quelques pas autour de l'inconnu, le dévisageant de pied en cape. Il était imposant, malgré son physique plutôt banal. Il n'avait rien d'un roi, du moins il ne semblaient absolument pas hors du commun. Pourtant, les sens d'enfant maudit du skull kid décelaient sous ces vêtements sombres et ce voile d'invisibilité une tristesse infinie, une humeur sombre qui n'étais pas seulement liée au caractère de cet homme. Ce marcheur du vide ne lui paraissait pas être inutilement cruel, ou sadique pour le simple fait que cela lui donnait un style qu'il trouvait appréciable. Il y avait en lui comme une détresse. Cela lui rappela ce sentiment qu'il avait eu en errant dans les bois, lors de sa naissance en tant que Skull kid. Et il ne souhaitait cela à personne. Encore moins à cet étranger avec qui il se sentait étrangement bien.

"Et bien" commença l'enfant Citrouille. "Tu as montré que tu t'y connaissait en magie. J'ai bien une alternative à te proposer. Tu pourrais rejoindre l'ordre de Krynn. Je les ai rejoint il y a quelques mois, et ils m'ont vraiment aidés à trouver une place en ce monde. Particulièrement ce Light Majere. C'est un homme assez étrange… mais très accueillant. Mais chaque membre de Krynn est à son échelle Krynn lui même. Ca te permettra, au moins pour un temps, de trouver quoi faire de ta vie."

Et il repensait, alors qu'il déclamait son court monologue, à ce qu'il avait vécut avec ce Light et cet ordre de Krynn. Un renouveau dans sa vie, une bouffée de fraîcheur et de liberté. Il n'avait jamais été aussi reconnaissant qu'envers ce Light Majere et sa clique de mages.