Le Prêcheur en Altimeria.

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Seul. Il était seul.

A l'heure des marchés d'alcool, Altimeria ressemblait plus à une ruche qu'à un château. Des milliers de personnes venues parfois de très loin se bousculaient pour acheter l'essence du vice, l'essence de la perversion, l'essence du pouvoir financier de l'ex-empire chaotique : la boisson.

Cependant le Prêcheur, même mêlé à un tel fourmillement, était singulièrement différent, vêtu de sa capuche.

Pour lui, cela ne pouvait plus durer. Tous ces habitants devaient savoir, quelqu'un devait leur faire ouvrir les yeux sur la tromperie qu'ils devaient affronter inconsciemment. Et c'est pourquoi il décida de grimper, en tout illégalité, au sommet de la statue monumentale d'Abysson, sur la plus grande place du village.

Une fois sur ce point dominant, debout sur son épaule, il planta son sabre dans l'énorme tête surdimensionnée de la statue de l'Empereur, sabre à la lame blanche comme le lait qui pénétra étonnamment sans difficulté la roche. Ceci fait, il posa sa main droite sur la garde, ce qui eût rapidement pour effet de faire trembler l'arme, puis la tête, et finalement la fit exploser dans un fracas assourdissant. Il sourit, bien que personne ne put le voir. L'attention toute entière d'un grand nombre de personnes était à sa merci, alors qu'il rengainait lentement son épée, son seul véritable compagnon. Le silence était complet.

- ECOUTEZ ! Je vais prêcher.

Malgré sa hauteur, la diction du Prêcheur avait un timbre et une sonorité assez forts pour que tout le monde puisse distinguer parfaitement chacune de ses syllabes.

- Peuple soumis ! De quoi est faite votre vie ? Les dirigeants mentent ! Savez vous au moins pour quelles raisons vous faites la guerre à votre amis, peut être frère, qui est soumis à un autre despote ? Les allégeances ne valent rien ! Vous pensiez que Chaos était une menace ultime ? Que les dieux nous guideraient à notre perte ? Vous avez été sauvés ! Êtes vous plus heureux ? Combien de temps la guerre a-t-elle mis pour refaire surface ? Qui sont les prétendus héros qui d'un geste, font oublier le sacrifice de millier d'entre vous ?

Soudain, dans l'assistance petrifiée, un soldat cria :

- Mais qui es-tu pour juger ? Découvre toi, si tu ne crains rien !

Le Prêcheur, pointa le doigt vers lui, et répondit :

- Je prêche la parole vraie. Que l'on m'appelle le Prêcheur. C'est ainsi qu'est bâtie ma vie. Ma vie est de prêcher. Mon existence est faite de verité. Je juge parce que je vis. Qui ici peut en dire autant ? La quasi totalité d'entre vous ne vit pas : elle existe. Comprenez vous la différence ?

Il détourna son attention du soldat pour s'adresser à tous, en balayant la place bondée de la main :

- Saisissez vous le fossé qui sépare l'essence de la vie de la vulgarité de l'existence ? Si vous prétendez vivre, combien de temps idolâtrerez vous vos chefs pour qui vous n'êtes que des fourmis ? La réponse est entre vos mains, mes chers amis. Je suis aveugle, et pourtant je suis plus clairvoyant que vous en cet instant. Il n'appartient qu'à vous de l'être, en ouvrant vos yeux sur la vie. J'ai prêché.

Puis, rapidement, il entreprit de descendre la statue, sans avoir l'air d'y prêter attention. Et les trois gardes qui souhaitaient le capturer furent exécutés sans même que l'individu les regarde, par trois coups de sabre secs et rapides, trois éclairs blancs. La foule, pensive et immobile, regarda en silence le Prêcheur aveugle mais qui voit, partir du village.

Fuck, comment cet personne ose t-il se pointé dire des chose disflamatoir sur notre roi bien aimé Abysson ? Comment peut-il dire que c'est un dictateur ? Comment peut-t-il dire que déjà, de pareil bêtise, de pareil mensonge, de pareil Blasphème ? Qui puisait, comment peut-il se le permettre de tuer mes propres gardes ? Il est pas nette ce gars, et il été de mon devoir de capturer ce criminel, que je pourrai qualifier dans mon service de terroriste notoire à éliminer au plus vite. Mais tandis que mes collèges voulait utiliser la force de bourrinage pour l'arrêter, le torturer, puis le tuer, moi je voulais savoir déjà qu'est ce qu'il lui à poussé à faire de pareil conneries, tout acte est justifier, et cet homme n'avait pas l'air un imbécile, aussi je devais savoir, même si, en partant seul, je mettais ma vie en danger.

Aussi je pris mon cheval, pour le rattraper au galop. Prenant mon arc, je visais à un endroit précis de sorte à ce que son cheval s'arrête. Lançant la flèche, la flèche atterit sur la jambe du cheval qui s'écroula par terre. Je m'approcha, puis m'arrêté brusquement pour sortir mon hallebarde juste au dessous de lui. Malgré les air que j'avais l'avantage du fait qu'il était à terre, je restais sur mes gardes, prêt à le tuer si le besoin s'en fait sentir. J'attendis quelque seconde pour qu'il voit mon masque, puis je descendis de mon cheval, toujours l'hallebarde en position de tuer. Je pouvait le tuer si je le voulait, ou plutôt l'attaquer mortellement, dans l'hypothèse ou il pourrait parer, mais je m'abstenait. Je voulait poser mes question.

"-Qui es tu ? Un gars d'un empire ennemis ? Un espion ? Un mercenaire ? Je ne sais pas, mais ce que tu viens de dire à la grande place n'est que mensonge. Tu t'es mal renseigner sur notre roi Abysson, c'est un bon roi, il veille sur nous depuis des lustre, et malgré son jeune age, tu ne pourra espérer plus grand monarque. Sa puissance n'a égal et toi tu viens le défier ? Tu es bien bête, car si il le voulait, il pourrait te foudroyer et te tuer dans d'atroce souffrances. Mais bon, il n'est pas ce genre de gars. Avant ton procès, dis moi ce qui t'a poussé à agir ainsi, et peut-être, si tes propos sont convainquant, je te laisserai t'enfuir."

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A terre, menacé d'une arme, le Prêcheur ne semblait pourtant absolument pas se sentir en danger. Il semblait cependant que ce laquais n'était pas aussi faible que les autres, et que s'en débarrasser nécessiterait plus d'agilité que pour les autres.

- Tu cherches des réponses. Mais es-tu vraiment sûr de poser les bonnes questions ? As-tu écouté mon prêche ? Te sens-tu concerné ? Si ce n'est pas le cas, alors bonne chance. Ton existence est pathétique à mes yeux.

Soudain, et avec une vitesse surprenante, l'homme masqué tourna sur lui même, dégaina son sabre et s'en servit pour détourner l'impressionnante hallebarde de son adversaire vers le sol, le déséquilibrant par la même occasion. Ceci fait, il bondit en s'aidant de son arme, et renversa le soldat par un coup de pied au thorax. Il reprit la parole, cette fois dans une position dominante.

- Mon instinct me dit que tu es capable. Capable de comprendre, d'assimiler, et de ne pas rester un simple pantin guidé par les caprices de personnes puissantes mais méprisables. Tu veux la vérité ? Moi seul ne suis pas en mesure de te la fournir. C'est un travail qui t'appartient. Cependant, je peux t'aider.

Il rangea son sabre à l'éclat laiteux dans son fourreau sur son dos, puis aida, à sa grande surprise, aida l'Altimérien à se relever.

- J'ai possédé la puissance, autrefois. Et crois moi, ceux que tu défends ne valent pas le dixième du sacrifice que tu consens à leur faire. C'est tout ce que tu as besoin de savoir. Mène ton enquête, gravis des échelons et tu me comprendras. Si c'est le cas, je saurais où te trouver. Dans le cas contraire, nous n'avons rien à nous dire, et tu n'as rien besoin de savoir.

Sur ces paroles, le Prêcheur laissa le soldat perplexe, et attendit patiemment sa réaction et le fixant des seuls détails visibles de son visage, ses yeux noirs percants.

Ce que me disais l'homme était intéressant. M'aidant à me relever, je ne montrait aucun remerciement en retour, j'étais fidèle à Abysson, mais ce qu'il disait me rendait à la fois surpris et énigmatique, me posant plein de question, je n'avait cependant pas l'envie de changé mon opinion sur mon roi, aussi je répondit :

"-Voilà la question que je me pose maintenant, es tu le protagoniste de cet histoire, ou l'antagoniste au contraire ? Ce qui est sur, c'est que tu es bien un révolutionnaire qui changera les choses. Tu a atteint mes pensé, et je me pose des question tes discours, bien que mensonge sont-il ils, sont quand même à prendre ne charge, car sûrement ce que tu dis, cache plusieurs vérité.

Je continua,, prenant mon hallebarde et la rangeant sur mon dos.

"-Rôle des personnages de ton épopée se confonde, loup ? Moutons ? Héros ? Méchant ? Qui est tu donc ? Je sens que je n'ai pas fini d'entendre parler de toi. Bien que je ne connaisse pas mon rôle dans ta révolution, ou révolte je croit que je serai ton adversaire. Aujourd'hui, je croit que je vais te laisser partir, pour que tu me rapporte au fil de nos lutte les réponses à mes quelque questions. Nous nous reverrons à ton avis ?"

Lui lançais-je.

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