Les secrets du temps (libre)

Une soudaine chaleur avait envahit son corps à certains endroits, elle n'osa pas bouger de peur de déconcentrer la guerrière, ses pouvoirs bien qu'Aria ne sache pas ce que c'était réellement l'apaisait avec force comme si une mère la tenait entre ses bras et la réconfortait, ce sentiment la fit soupirer d'aise, elle se sentait beaucoup mieux, revigoré en quelque sorte.

Elle s'étira avec forcce, fit craquer les os de sa nuque et de son dos trop endorlodie, elle bailla en fermant les yeux avec une petite larme de sommeil au coin des yeux. Aria se tourna face à Céleste et demanda.

- Devons-nous dormir ici, pour plus de sécurité où nous mettre en route?

La bonne humeur d'Aria refit surface tel un ras de maré, elle fit quelques pas en s'échauffant les bras, puis courut, pris de l'élan et posa ses mains sur le sol effectuant une figure, la Sheikah souriait, elle avait vraiment besoin de se défouler. Toujours les mains posées sur le sol, elle effectua une figure en marchant sur le sol avec ses mains et se propulsa dans les airs et réattérrissant sur ses pieds avec dextérité et grâce, ses cheveux volèrent dans tous les sens, sa peau cuivré luisait aux reflet de la lumière, ses yeux à moitié ouvert étaient concentrés. Tournant sur elle même pour échauffer ses muscles, elle s'arrêta brusquement, se couchant avec lassitude sur l'un des nombreux bancs de la Cathédrale, elle observa le plafond une dernière fois, puis ferma les yeux et tomba dans un sommeil profond, espérant récupérer ses forces.

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Voyant que son toucher avait fait effet, la Gérudo prit un grand respire, elle aussi très fatiguer. Elle regarda les pirouettes captivantes de la Sheikah, voyant que sur l’art du combat, elle était surpasser de beaucoup. Elle finit par se diriger vers les marches et s’assit lentement, toujours en regardant Aria faire.

-Nous allons rester ici pour la nuit.

Céleste clignât des yeux un moment puis s’aperçu que sa connaissance avait déjà mit pied dans un des bancs de temple pour dormir à point fermé. Il ne fallut qu’un instant pour qu’Aria s’endorme d’un sommeil profond. Céleste elle s’endormait vraiment mais n’était pas capable de fermer l’œil. Avait tout ce qui venait de se passer, son corps était trop en alerte pour capituler au sommeil. Elle se mise alors en position de méditation pour reposer son corps, tout en écoutant chaque bruit qui se produisait dans la salle. Elle réussit à trouver sommeil un peu plus tard…

Et la nuit tombe pour laisser place au soleil le jour et le jour donna place à la lune de la nuit!

En se réveillant, une odeur particulière vint bercer la pièce du temple. Tranche de bœuf, ainsi qu’une salade était déposer dans une assiette, près D’Aria. Qui dit femme de Gérudo dit voleuse ! Céleste était assise en position de méditation attendant qu’Aria se réveille. La Gérudo c’était levé des très, très bonne heure en cette soirée pour aller voler le souper d’un citoyen de la citadelle.

Même si la femme de Gérudo c’était réveiller au soleil, il était plus sage de marcher la nuit, surtout si la direction à prendre était le désert. Les journées sont beaucoup trop chaude, ce qui étouffait parfois, la plupart des voyageurs.

Aria fut plongée dans un sommeil de plomb, elle avait tant lutté contre ses sentiments, qu'elle s'était laissée emporter par la douceur du sommeil; monde où toute imagination était permis, monde où les rêves irréaliables étaient possible, monde où les souvenirs même les plus cachés pouvait refaire surface tels des fantômes ou goules affamées. C'est ce qui se passa pour Aria, son sommeil se transforma petit à petit en rêve, puis souvenir et enfin cauchemard matérialisant ses souvenirs, craintes et souffrances.

La Sheikah se retrouvait dans un village désertique, pas âme ni vivait, pourtant des souffles glacials appelaient son prénom d'une voix suppliante. Elle tourna plusieurs fois sur elle même pour observer les alentours, mais rien, personnes. Pourtant les voix continuaient à la harceler. Cet air malsain qui tournait autour d'elle, cette sensation d'être observait, cette douleur qui lui creusait dans la poitrine comme si un acide lui brûlait de l'intérieur. Quelque chose bougea derrière elle, puis disparut sans laisser de trâce. Cette chose qui la suivait sans laisser de trâce commençait à effrayer Aria. Soudain une main glaciale se posa sur son épaule, même si ce n'était qu'un rêve, elle avait vraiment l'impression qu'une main c'était posée sur son épaule en vraie. Elle se retourna violement, découvrant avec horreur le visage d'une personne tâché de sang, mais pas n'importe qu'elle personne, c'était son frère, Kälel, les larmes lui montèrent aux yeux, coulant lentement lui brûlant dans leur sillage sa joue meurtrie par le froid de cette main qui maintenant lui touchait la joue. Les yeux de son frère étaient vide, sans expressions, sans sentiments apparant. Il la regardait avec son visage défiguré par le sang, lui touchant le visage de ses mains froides. Soudain son autre main se leva et une arme apparut pour ensuite s'enfoncer dans son ventre, la peur, la surprise et biensur la trahison se bousculèrent sur son visage, la Sheikah repoussa son frère avec les larmes aux yeux, délogeant difficilement la lame de son ventre, puis se retourna et courut à travers le village, fuyant son frère. De nouvelles ombres apparurent cet fois-ci c'était les habitants de son peuple, de son camp, ce qu'elle avait tué, elle tomba à genoux et cracha du sang. "La fin est proche..." pensa-t-elle, tous se ruèrent sur leur meutrière, les cris de la guerrière retentirent au loin porté par le vent et par la nuit crépusculaire floutée par des grains de sable.

La Sheikah se réveilla en sursaut, tombant de son lit improvisé, un banc, en faisant du boucan et en criant. Elle était tombée dans une position assez comic si on oubliait la douleur; affalée entre deux banc, le ventre contre le sol, une jambe sous un banc retourné, l'autre en l'air pendante sans trop de but, ses bras, eux, étaient par terre le long du corps de la guerrière, sa tête par contre elle s'était retrouvé dans quelque chose de mou et pourtant délicieux. Elle gémissa, puis releva sa tête, se rendant compte qu'elle avait la tête dans son petit déjeunée, vraiment elle n'avait pas de chance. Elle se délogea de cette position inconfortable et essuya son visage, observant son repas qu'elle mangea avec joie, même s'il ne ressemblait plus à grand chose.

Le ventre plein, elle se leva et s'étira avec souplesse, faisant craquer sa nuque à cause du sol dur avec lequel elle était allongée. Elle se retourna et vit Céleste assise entrain de méditer, les femmes de sa tribu avait vraiment un grand secret, Aria était curieuse de le savoir, pourtant elle réprimanda ce défaut. Elle s'approcha d'un pas léger vers la Gérudo et lui sourit même si son regard devint grave dès que ses yeux se posèrent sur son bandage à son épaule gauche, elle posa sa main sur son épaule contasta que le haut de son épaule était insensible, engourdit, elle avait froid extrêmement froid, comme dans son rêve, la main qui l'avait touché, celle de son frère mort. Elle secoua la tête et alla vers le fond de la cthèdrale là où la porte du temps y était représenté, elle soupira et effectuant son entraînement laissant la jeune Gérudo méditer tranquilement, elle faisait des enchaînements pour de plusieurs figures pour ne pas perdre la main, surtout que si elle était rouillé dans un combat elle se ferait aussitôt tuer, mais elle voulait surtout devenir forte pour ne plus à avoir peur de son frère, elle voulait lui prouver qu'elle pouvait devenir forte même si elle devait changer de camp.

Après s'être échauffée, elle s'asseya sur un banc encore intact et observa la grande porte en bois brute de l'église, elle voulait prendre l'air, elle devait respirer l'air de la cité, elle bondit en avant et déclara à Céleste.

- Si tu me le permet je vais m'asseoir à l'extérieur sur les marches j'ais besoin d'air et en même temps de faire le point sur certaine chose.

Elle ouvrit la porte, sortit et la referma. Elle marcha un peu avant de s'asseoir sur les marches à réfléchir à son rêve et à son avenir. Soupirant, elle laissa ses cheveux voler au vent et pleura en silence, elle avait craqué, elle ne regrettait pas d'avoir tué son village, elle regrettait de ne pas avoir sauvé son frère, il y a quelques années, elle posa donc sa tête sur ses genoux et pleura en silence.

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La Gérudo était bien concentré, fixant la lumière de son esprit. Elle la suivait dans son corps, ses membres… Tout était fictif, mais semblait si réelle pour elle. Puis soudain, elle entendit un grand « boum » dans la cathédrale. Elle ouvrit alors l’œil droit et regarda subtilement ce qui c’était passé. Elle se retint de rire, contrôlant parfaitement son corps pour ne pas le faire paraître. Mais intérieurement, elle trouvait bien drôle que la sheikah ait tomber par terre. Céleste resta un bon moment là, refermant son œil pour mieux se concentrer. Mais le silence avait été perturbé, donc il était impensable de reprendre ici et maintenant pour quelques minutes une concentration qui lui avait prit des heures à avoir. Même si le sage du temps n’était plus là, la jeune femme pouvait sentir sa présence omniprésente. Elle savait très bien qu’entre ses murs, elles étaient protéger. Puis dans sa tête, elle repensa à la soirée d’hier y mélangeant toutes les informations. La Sheikah voulait aller au désert, mais était-ce vraiment une bonne solution? Puis soudain, elle fut interrompue dans ses pensées par Aria. Ce curieux personnage avait une telle énergie, mais semblait parfois si mal la maîtriser. Céleste trouvait la Sheikah très instable, donc ce serait bénéfique de la prendre dans le clan pour lui permettre de mieux géré son corps, sa force physique et mentale. Elle fit un signe de la tête, en approbation à Aria pour lui dire quelle avait comprit puis la laissa sortir du temple. Pendant ce temps, elle se leva lentement puis passa sa main sur l’autel. Se parlant seul, elle dit tout bas.

-Changer, que voulez-vous dire, sage du temps?

Puis elle se dirigea vers la porte, son pied qui se planta dans du sable sur le sol. Elle prit ce message comme un symbole, car il était évident quelle n’avait pas mit pied dans ses grains pour un rien. Puis elle poussa les portes pour voir le coucher du soleil. De son point de vu, c’était étrange de voir autant d’élément boucher la vu d’un si belle astre. Elle tourna la tête vers la Sheikah en posant ses mains sur ses hanches.

-Toi, tu veux le voir?

Elle avait posé sa question avec une justesse incroyable. Les portes se refermaient donc laissant les deux femmes, semi-visible au villageois qui rentrait chez eu. Mais la Gérudo ne semblait pas déranger, bien plus que les villageois. Mais les deux femmes n’avaient rien à se reprocher, rien. Puis Céleste descendit les marches pour prolonger ses pas vers l’herbe. Elle n’allait décidément pas passer par le village pour sortir, c’était beaucoup trop voyant. Elle tendait l’oreille à la réponse d’Aria.

Aria avait entendu Céleste sortir de la Cathédrale et lui posa une question.

- Toi, tu veux le voir?

La guerrière savait exactement à qui elle faisait référence, elle leva sa tête et regarda la Gérudo marcher dans l'herbe, elle ouvrit sa bouche et déclara d'une voix calme.

- Oui... je veux le revoir, mais je veux aussi m'endurcir... comme le dirait le Khan de mon village décimé... je suis instable, je ne tiens pas en place, je dois canaliser mon instabilité dans mes combats et oublier tout mes sentiments... alors oui je veux le revoir pour lui demander ce qu'il compte faire...

Elle observa le coucher de soleil, une lumière orange doré qui enveloppe de ses derniers rayons la citadelle, Hyrule, le monde de sa chaleur bienveillante. la Sheikah se frotta les yeux et se leva. Elle observait les villageois et surtout les enfants qui jouaient devant la Cathédrale; ils se pourchassaient tout en riant, ceci apaisa le coeur d'Aria, elle jetta un coup d'oeil à Céleste et posa une question.

- Partirons nous la nuit installée? Si oui pouvons nous faire un détour vers le cimetierre, j'ais quelque chose à y faire... s'il te plaît...

Aria avait les yeux écarlate, mais délavé comme si elle pensait à quelque chose, et ce quelque chose était son rêve, elle devait aller voir son frère à sa tombe pour se faire pardonner, elle regarda donc Céleste tout en enfillant sa cape pour la cacher des yeux indiscret des citadins.

Invité

Pour une fois, le regard de Céleste disait totalement le fond de sa penser. Si Malek était le mal, comme prononcer précédemment par le sage du temps, Aria faisait sûrement le mauvais choix. Céleste ne croyait pas que lui faire la morale allait changer quoi que ce soit et surtout quelle ne devrait pas se faire détester pour le moment, pas tant quelle n’aurait pas comprit le fond de cette histoire. Hurule pouvait se mettre les pieds dans les plats, mais si les Gérudos n’agissait pas, c’était un peu comme la fin de ce monde.

*Elles ne sont pas des gardiennes de secret pour rien!*

Se dit Céleste, dans sa tête! Elle croisa alors les bras et stoppa sa petite marche, toujours dos à Aria. La Gérudo tourna la tête légèrement puis approuva d’un signe de la tête la requête de la Sheikah. Un endroit ou l’un autre, tant que l’on faisait les choses dans les règles de l’art! Puis retournant le regard, Céleste prit un grande bouffer d’air pour se calmer un peu. Elle finit par remettre ses mains sur ses hanches puis attendit qu’Aria se lève. Elle dit tout bas.

-Je te suis, je n’ai aucune idée ou se trouve ce cimetière.

La femme de Gérudo leva ses mains vers ses cheveux et écarquilla deux mèches pour serrer un peu plus son nœud d’élastique. Elle posa la main sur sa dague de cérémonie pour voir si elle était bien à son endroit, puis tourna le visage complet vers Aria pour lui montrer qu’elle était prête à partir.

Voyant la Gérudo approuver sa demande, elle regarda le soleil disparaître lorsque celui-ci eut entièrement disparut, Aria commença à marcher, ne laissant aucun son se faire entendre.

Toutes les deux, elles traversèrent les ruelles de la cité, Aria cherchait un endroit très particulier, elle savait qu'il était dans les parages tout près de la Cathédrale. Agrippant ses mains à un mur, elle s'y déposa pour observer les alentours; un carré de terraim se faisait voir à quelques mètres entourés de mur en pierre massive, elle fronça les sourcils et redescendit dans un bond. La Sheikah marcha vers l'endroit qu'elle avait trouvé, défonçant la porte d'un coup de pied qui était très solide malgré son âge car dès que Céleste y entra la porte se referma violemment sans pour autant faire de bruit.

Aria regardait les pierre cherchant un nom en particulier. Dédale de pierre tombale avec un énorme saule pleureur au fond du cimetierre ancien, des corbeaux survolaient les environs pour se poser à l'arbre, les tombes étaient disposées de façon à ne pas recevoir le soleil du matin, mais celui du soir, elles étaient recouverte de mousse car personne ne venait en ces lieux dit sacré ou maudit. La guerrière s'approcha du saule pleureur et vie un tombe d'un noir d'encre avec des lierres qui le recouvraient partiellement, elle s'en approcha et poussa les végétaux de côté. Aria soupira en voyant le nom inscrit dessus: - Del'Singardianne Kälel, mort de raison inconnue-

Aria posa la mains sur les écritures, le souffle du vent fit soulever un nuage de poussière. La guerrière observa la tombe en souriant, toute sa mémoire, toute son enfance, tout ce qu'elle connaissait, faisait partie de cette tombe; la mort de son frère, le rite de passage, sa trahison et biensur sa semi-liberté. Tout ceci appartenait à cette tombe de pierre noire néant.

Elle ne laissa qu'une larme couler le long de ses joues cuivré qui termina sa course sur le sol, elle se fit pardonner dans sa tête, puis elle posa sa main gauche sur le sol à côté de la tombe et creusa un trou assez profond. Elle fouilla de sa main droite l'une de ses sacoches et en sortit un pendentif; gris-argenté de facture médiocre, mais pourtant bien ciselé, ce médaillon possédait un pendentif rond et très simple, on voyait gravé dessus l'emblème de la famille royale d'un côté et celui de son peuple sur l'autre. Elle déposa l'objet dans le trou et le referma, baissant sa tête en signe de respect, elle récita une ou deux parole pour son frère qui n'était autre que les règles fondemmentale de sa caste.

La Sheikah se releva et observa Céleste, il était tamps d'aller au désert pensa-t-elle, mais elle ne pouvait y aller sans un guide, elle regarda encore une fois la tombe et déclara à la guerrière Gérudo.

- Voilà, j'ais fini ce que j'avais à faire... maintenant nous pouvons y aller... je te suis Céleste car je ne sais où aller dans le désert au risque de me perdre...

Elle leva son regard sur la lune naissante, une lueur de colère se reflettait dans les yeux écarlate de la Sheikah, une colère envers toutes les personnes responsable de la mort et des blessures intérieurs de la guerrière.

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La femme dé Gérudo vint à avancer au rythme des pas de son guide. Mais à la différence d’Aria, Céleste bougea au sol dans l’idée de n’a pas forcé ses muscles pour le moment. Quand elle arriva au cimetière, en deuxième, elle stoppa net devant la porte, celle-ci ce refermant devant elle pour un coup inutile que la Sheikah avait infliger à un bien matériel. Et à quand cette porte tombera t’elle? Céleste poussa la porte, puis entra à son tour. Mais par respect pour les morts, elle resta à distance d’Aria pour lui permettre une connexion solitaire avec son frère. Il était important de ne jamais troubler les esprits morts et surtout de respecter le temps qu’on leur offre. Céleste resta donc debout, stature très droite, à regarder de loin la femme se pencher vers une tombe, près d’un saule pleureur. Quand la sheikah eu fini de faire son hommage ou sa discussion et quelle s’adressa à Céleste, celle-ci, au lieu de tourner son corps vers la sortie, bloqua le chemin d’Aria. Elle posa alors les yeux sur la tombe et passa le corps de sa connaissance pour aller voir l’écriteaux sur la pierre tombale - Del'Singardianne Kälel, mort de raison inconnue-

Céleste prit son temps. Elle en avait du temps devant elle et chaque élément découvert était un plus pour elle.

-Chaque mort est une naissance en soit! Mais…

La femme retourna son corps vers Céleste.

-…la mort de l’esprit est la pire chose qui peut t’arriver! Aria, si tu décides de revoir cet homme, je ne peux prendre en charge l’expédition.

Elle ne dit rien d’autre au risque de passer pour quelqu’un de moralisateur. Avec ce qui c’était passé, il était normal de ne pas pouvoir s’approcher de Marek. Céleste resta un moment statique, comme si elle se préparait à entendre un enfant parler, comme si elle s’attendait à se faire hurler dessus parce quelle brimait la liberté. Mais qui dit Gérudo dit que la liberté à un prix et c’est la perte de ses sœurs.

-La rééducation était envisageable, pour t’aider à te contrôler, mais si c’est dans le but de côtoyer Marek, je me refuserai le droit de te rééduquer!

Puis le ton de Céleste monta un peu.

-Je suis clair, mais il est évidant que cet homme ne te veut pas que du bien!

De la compassion venant de la Gérudo? Non, Céleste était beaucoup trop endoctriné par son peuple pour espérer vivre complêtement ses sentiments au grand jour. Et quelle honte pour une de ses femmes d'avoir des sentiments. Puis la Gérudo croisa les bras, son visage qui se découpe à travers la lumière de la lune qui traverse l’arbre. Ses cheveux rouges semblent prendre un ton gris, en faite, toute l’univers semble plus gris qu’à son habitude en cette nuit.

Les paroles de la guerrière sonnaient creux dans l'esprit d'Aria, penchant légèrement la tête de côté, elle déclara d'une voix faible et pleine de respect car elle en face de la tombe de son frère.

- M'aider à me contrôler...... si j'avais su me contrôler crois-tu que mon frère serait encore en vie? Non, biensur c'était le destin... son destin... qui lui est dirigé par la Dame à l'éclat argenté...

Elle laissa la phrase résonner dans l'air, puis déclara avec une once de colère.

- Je ne cotoyerais jamais un homme de ce genre... je veux seulement lui faire arracher de sa propre bouche ses intentions, ainsi que lui faire payer ce qu'il a fait au temple du temps!!

Des larmes coulaient sur ses joues, voilés par son foulard, puis reporta son regard vers la guerrière Gérudo se disant qu'elle avait beaucoup à apprendre de son peuple. Regardant la tombe de Kälel, Aria observa le trou qu'elle avait fait pour y placer son médaillon celui de leur mère disparut. La Sheikah savait que cela ne suffirait pas à promettre à son frère, elle sortit donc son poignard et regarda Céleste. La lame se tenait sur la pomme de sa ain, elle déclara tout en faisant saigner sa main avec l'arme.

- Je te promet Céleste, je te promet Kälel sur mon sang, que je n'irais pas avec cet homme et que je serais digne de notre peuple.

Le sang coula et éclaboussa la pierre tombale, la guerrière rengaina son arme, se retourna et marcha en direction du mur le plus proche, grimpa dessus, regarda la Gérudo et déclara d'une voix devenu sur où l'on perçait une pointe de défie.

- Nous ferons mieux de nous dépêcher... à cette heure il y a les prêtres du chateau qui viennent prier devant la tombe de l'ancien roi d'Hyrule, si nous ne voulons pas que les gardes nous pourchassesnt nous devons nous dépêcher...

Aria bondit de l'autre côté du mur, attendant Céleste derrière celui-ci.

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