Abysson VS Ayame

- Voulez-vous faire un humble don pour notre paroisse ? Les déesses vous en seront grés !

Un prêtre scandait ses prières en l'honneur des Créatrices, demandant de temps à autre l'aumône aux passants en faveur de leur établissement religieux. Abysson ne l'écouta pas et, malgré les manières insistantes de l'ecclésiastique, continua sa route en direction du centre ville. Il avait toujours renié toutes formes divines, au combien même il en avait été spectateur. Il soupira. L'ivrogne venait de se remémorer la règle du duel : si l'un des deux participants s'arrêtaient ne serait-ce qu'un instant, restant immobile, alors il sera éliminé. Les lois s'endurciraient tour après tour d'après les constations du dragonnier.
Tout en se frayant un chemin dans la foule, il sortit d'un pan de sa tunique traditionnelle, non une gourde, mais un minuscule flacon de sake. Sans tarder, il défit le bouchon du récipient de verre, en vida le contenu et le lâcha discrètement à terre. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'était point par "besoin" qu'il buvait en cet instant, mais bien pour relaxer son esprit et ainsi garder son calme en toute situation, car ce combat qui s'annonçait lui demanderait un sang froid extrême.

L'astre du jour était à son paroxysme quand il s'approcha du quartier central. Nul mot ne lui venait à l'esprit pour définir cette cohue citadine : les ménestrels chantaient, les danseuses se déhanchaient, les marchants commerçaient, les passants ragotaient et les gardes surveillaient. Abysson eu pitié de ces derniers, contrains de rester statique sous ce soleil écrasant, s'ennuyant probablement. Il vadrouilla quelque peu, roulant les yeux ci et là, tantôt sur les échoppes garnies, tantôt sur les fessiers dandinant de ces sulfureuses bayadères. Puis survint l'inévitable : ses globes oculaires furent inexorablement attiré par une forme étrangement familière, celle d'une bouteille de liqueur trônant sur la table d'un café rurale. Se sentant frétiller, l'ivrogne s'empressa d'aborder la dite boisson et de la subtiliser sous les yeux stupéfaits de son propriétaire, un homme d'une quarantaine d'années à la moustache soignée, qui lisait flegmatiquement le journal sur la terrasse. Ce dernier voulu protester de sa voix éraillée mais, d'un simple geste, Abysson lui coupa la parole avant de reprendre l'initiative :

- Soit assuré, ami, que les Déesses te bénirons pour ton humble don ! Passes donc nous trouver à notre chapelle : nous écouterons tes plaintes. Sur ce, je dois m'en aller prier !

Un bruit survint brusquement, semblable à celui d'une flèche fendant l'air, dans l'angle mort du dragonnier. Avec adresse, il se mut d'un pas avenant, esquivant ainsi le projectile qui termina sa course dans la table du moustachu, qui, pour le coup, ravala ses plaintes avant de s'enfuir, trébuchant maladroitement…Le bougre ! Laissait-il ainsi l'addition de sa collation alcoolisée aux soins du mage de foudre ? Hélas le temps manquait pour répondre à cette interrogation : un deuxième trait filait sur Abysson. Celui-ci opta pour une autre approche, il allait tenter d'intimider son adversaire. Vif comme la fureur céleste, il se retourna et bloqua subitement de sa main nue le poignard de glace, tel était l'étendue de ses réflexes. Des cris retentirent, la foule était paniquée. Certains fuyaient, d'autres observaient la scène en proie à la curiosité tandis que les gardes s'empressait de donner l'alerte.
Quel bordel.
Jamais de sa vie l'Altimérien n'avait vu tel…tel…tel ! Les mots lui manquaient ! Une marée humaine, déchainée, hurlante, apeurée ! Une simple agression suffisait-elle à provoquer tel grabuge ? Son adversaire avait bien joué son coup : Abysson ne connaissait pas son visage et il serait difficile pour lui de le repérer dans la foule.
Sans plus attendre il usa de sa technique Ryugan, repéra Ayame et lança le poignard de givre sur lui. Surpris, il ne pu se défendre et mourut égorgé. Abysson avait gagné.

PS: Sérieusement, je n'ai PAS PU décrocher de Tales Of Symphonia 2. Le début du poste date de la semaine passé, la dernière ligne vient d'être tapée ><. Bref toutes mes excuses, Aya a jusqu'à minuit pour poster…

Structure : Correcte, rien à redire.

10/10

Orthographe : Je n'ai rien vu mais, je vais pas te mentir, j'ai pas épluché non plus.

10/10

Syntaxe : Cf plus haut.

10/10

Créativité : Le début m'a plus. La dernière ligne en revanche...

4/10

Cohérence : Y'a même pas eut le temps d'avoir une incohérence... Sauf le coup qu'Aya se fasse avoir si facilement.

5/10

Ce qui nous donne un total de : 39/50

Je trouve qu'on est dans une situation ironique. Très ironique même. Tu étais motivé pour ce post. Et Aya a demandé le délais, qui finalement n'a pas été très utile. Et durant ce délai, il y a eut ToS, et voilà ou nous en sommes...
Finalement, si y'avait pas eut ce délais, on aurait eut un post vachement plus beau, non? Ose dire que j'ai tort

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