Après les flammes .... il ne reste plus grand chose [ PV ] [Terminé]

Loucia ne savait plus vraiment comment tout cela était arrivé, d'abord il y a eu cette rencontre avec cet homme: un rouquin qu'elle avais croisée sur sa route et qui n'avais cessé de la draguer durant tout le trajet malgré les multiples vents qu'elle lui envoyais à chaque compliments venant du beau-parleur.
Profondément irritée, Loucia avais finalement cédée et lui proposa un marché:

"Si tu arrive à te débarrasser de l'homme que je compte rejoindre au lac, je réfléchirais à la question...

-Sérieux!? C'est qui ce type?

-Un de mes prétendants, en fait....euh... HEY!"

Loucia avait à peine prononcé le mot "prétendant" que le rouquin était déjà partie à toute vitesse direction le lac, laissant pour seule justification un bruit sourd:

"AMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR ATTENDS MOI ICI"

Arrivé au lac, à peine avait-il croisé le regard d'un jeune homme qu'il demanda sans retenue à celui-ci s'il était le prétendant de Loucia

"Loucia? Bien sur que je la connais, pourquoi ça?"

Le jeune homme en question portait des lunettes rondes, un bandeau retenait ses cheveux en arriere et un vieux bouquin encombrait ses mains. Malgré son air d'érudit prèdominant, une grande prestance
dégageait de cet homme.
Cependant sa réponse ne plut aucunement au rouquin.

"Parce que tu es un obstacle a notre idylle!" Lanca-t-il d'un ton mauvais, l'expression de son visage lui donnait l'air d'un tueur.

Quelque mots sortirent alors de sa mâchoire, crispée par la colère:
"ECLIPSE CANNON!!!"


30 secondes..... il n'aura pas fallut plus de 30 secondes pour qu'une explosion ne rase complètement les lieux, et Loucia ne pût qu'en constater l'ampleur à son arrivée.
Il ne restait plus rien des cabanes, l'eau du lac avais baissée au trois quarts, empêchant l'accès au vieux laboratoire qui semblait être le seul rescapée de cette puissance.

"Bon....bon sang j'y crois pas..."

Loucia s'avança, une chaleur étouffante avait remplacé le vent frais des lieux, l'horizon était tellement flou que les couleurs de celui-ci se mélangeait étrangement. Cependant, un objet brillant attira l'attention de la jeune femme qui se pressa d'aller le ramasser. C'était un vieux pendentif orné d'inscriptions sheikah, une vieille photo était auparavant à l'intérieur mais il semblerait quelle l'attaque l'est completement détruite, en effet il ne restait que quelque cendres à l'intérieur du bijoux...

Le Saltimbanque se laissa tomber lourdement à terre suite au bond prodigieux qu'il avait exécuté pour lancer son Eclipse Cannon. Il s'agissait de son attaque la plus dévastatrice. Cela pouvait sembler exagérer, mais personne ne devait le concurrencer dans le cœur d'une donzelle dont il avait fait sa cible. "La fin justifie les moyens" pensait-il à ce moment. Si l'homme avait survécu à cette attaque, Darphenix se serait volontiers coupé les bijoux de familles. Mais après un coup d'œil rapide alentour, il s'avérant que le nombre de survivant s'élevait à... Il ne s'élevait pas en fait. Il stagnait a 0.

Darphenix : MOUAHAHAHA! Nul ne m'arrive à la cheville. Qu'il est bon d'être moi.

Il claqua des doigts dans un geste qui se voulait stylé, tout en clignant de l'œil et en adressant un grand sourire en direction de Loucia. La jeune femme ne lui prêta aucune attention. Elle regardait le pendentif noirci avec insistance.
Darphenix était, comme à son épuisante habitude, aussi stupide que motivé. Il s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule. Il prit une profonde inspiration et parla d'une voix qui se voulait rassurante.

Darphenix : Écoute chérie. Je sais pas ce que vaut ce pendentif, mais si tu veux lui accorder une quelconque forme de valeur, je peux te donner une photo de moi au format approprié.

Il sourit, découvrant des dents étincelante. Il se rapprochait d'elle lentement, de plus en plus...

Loucia ne faisait plus vraiment attention a Darphenix, son attention s'était reportée tout d'abord sur le pendentif puis dans les méandres de son esprits.

*Comment a-t-il pût le battre aussi rapidement.... j'ai dû sous-estimer cet idiot*

Loucia décrocha de ses songes et la première chose qu'elle vit était le visage de Darphenix un peu trop proche du sien.

SBAF!

C'était indéniable, le premier réflexe de toute femme était de donner une gifle majestueuse à quelqu'un qui s'invite sans prévenir à moins de 10 cm de celle-ci.

Darphenix ne semblait plus comprendre la situation

"Hey je t'ai débarassé du gars comme tu me l'avais demandé! Je réclame ce que tu m'a promis!

-J'ai simplement dit que je réfléchirais à la question, et il faut du temps à une femme pour prendre ce genre de décision tu sais!"

Darphenix se frotta la joue l'air déçu mais ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire. Loucia quand à elle, reprit sa marche vers l'entrée du lac, en direction de la plaine d'Hyrule où son chariot l'attendait sagement. Maintenant qu'elle n'avais plus personne à questionner, il lui fallait rechercher de nouvelles informations.

Darphenix regarda Loucia s'éloigner. Il se frottait toujours la joue. Après tout, ça avait beau être une claque, elle l'avait touché. Et "ça", c'était déjà beau. Il était vraiment simple d'esprit...
Il courut derrière la jeune femme pour la rattraper. Il l'a doubla et s'interposa entre elle et son chariot. Les mains sur les hanches, il se pencha légèrement en avant et parla d'une voix clairement agacé.

Darphenix : Du temps? Mais non. Que raconte tu. Un peu de folie. Laisse toi aller, tu ne le regretteras pas. Tu sais que
Darphenix en chaleur
T'aimeras de longue heures?

Il la regarda un instant. Puis, d'un seul coup, il fit volte face et marcha d'un pas ferme vers le Chariot de la Demoiselle. Il sauta dessus et s'y assis en tailleurs.

Darphenix : De toute façon c'est vite vue. Ou tu tient parole ou je m'enracine.

Il afficha une moue hautaine et dédaigneuse et attendit.

Loucia ne cacha pas un long soupir alors qu'elle grimpa à son tour sur le chariot et pris en main les rennes, direction les plaines d'Hyrule.
Ce n'est qu'après quelques minutes que la jeune marchande daigna reparler au rouquin.

"Tu sais Darphenix, tu n'imagine même pas dans quelle histoire tu te fourre en voulant me suivre les yeux fermés. Ce sera sûrement bien moins facile la prochaine fois...."

Même avec tout les arguments du monde, Loucia savait que c'étais peine perdu, cet idiot était obstiné à rester avec elle même si elle se décidait à foncer du haut d'une falaise...

Après quelques heures, la lune pointa son nez hors de l'horizon, il se faisait déjà tard et la place du marché était encore bien loin.
Elle stoppa Luna et descendit d'un bon du chariot

" Je suis désolée de te dire ça, mais cette nuit tu dors à la belle étoile!"

Loucia ouvrit la porte de son chariot et sortie un duvet très epais et le jeta sur Darphenix, après tout il était hors de question que cet obsédé dorme à l'intérieur avec elle...

Cependant, la lune affichait déjà un sourire moqueur, comme si la suite apparait comme une évidence a ses yeux...

Loucia : Tu sais Darphenix, tu n'imagine même pas dans quelle histoire tu te fourre en voulant me suivre les yeux fermés. Ce sera sûrement bien moins facile la prochaine fois....

Cette phrase sonnait faux. Mais vraiment de vraiment. Ce ne serait pas si facile? Et alors, ce qu'elle avait vu avait beau être le sommet de sa puissance, la façon de faire était franchement basique. Même à son niveau. Il avait d'autre technique, d'autre méthode et puis... Il n'était pas seul. Mais ça, elle ne le savait pas. Et il n'y avait pas de raison qu'elle le sache. Néanmoins, lui avait bien retenu ça. Lorsqu'elle était arrivée dans ce qui restait du Lac, elle était stupéfaite. Si la suite pouvait se réveler dangereuse pour lui, qu'en était-il d'elle. Jouer les héros serait surement le meilleur moyen de trouver sa place au creux des bras de cette donzelle.
Sa rêverie fut interompu lorsque Loucia lui adressa d'un ton sec :

Loucia : Je suis désolée de te dire ça, mais cette nuit tu dors à la belle étoile!

Elle lui balança un duvet à la figure si fort que le Saltimbanque chuta. Un bruit de porte qui claque. Elle allait dormir dans son chariot. Darphenix regarda l'épais duvet et ne put s'empêcher de sourire. Malgré tout, elle se faisait assez de soucis pour lui pour s'assurer qu'il ne prenne pas froid.
Il n'allait certainement pas rester dehors comme ça, il DEVAIT entrer dans ce chariot. Il n'ignorait pas que beaucoup de gens avaient une certaine tendance à dormir en sous vêtements... Il se rendit compte qu'il saignait du nez. S'essuyant, il se redressa, le sourire pervers sur le visage. Il aurait bien éclaté d'un rire machiavélique, mais il ne voulait pas se prendre un râteau avant même d'avoir tenté.
Darphenix avait beau avoir tout du parfait crétin, il savait se montrer particulièrement adroit dans ses domaines de prédilection. Et parmi eux... l'espionnage. De fille en train de prendre leur bain, mais bon, c'était de l'espionnage quand même. A pas feutré, il s'approcha donc du Chariot de la Marchande. Il tenta de repérer une ouverture et de reluquer au travers de celle-ci, mais les quelqu'une qu'il repéra étaient toute obstruées. Bigre, elle l'avait déjà bien cerné. Qu'à cela ne tienne, il n'avait pas dit son dernier mot. Il pensa à ses fléchettes de drogues et à sa sarbacane... Non, il n'en était pas encore là. Il entre-ouvrit la porte doucement, très doucement. Un grincement, il se figea! Son œil observait l'intérieur, elle dormait. Phiou, quelle chance. Il reprit sa manœuvre d'ouverture silencieuse et se faufila à l'intérieur dès que l'entrebâillement le lui permit. Inutile d'ouvrir en grand. Une fois à l'intérieur, il vit Loucia, elle dormait à poing fermé. Son visage était paisible, sa peau semblait si douce. Il déplaça doucement sa main vers son visage, qu'il caressa avec tendresse.
Une personne téméraire mais pas stupide se serait arrêté là, hélas, Darphenix était téméraire ET stupide. Son sourire s'accentua encore alors que sa main descendait irrémédiablement...
BAM
Une marque de main rouge sur le visage, il fut violemment éjecté hors du petit chariot! Il toucha brutalement le sol, sans trop comprendre ce qui se passait lorsque la silhouette de Loucia, drapée dans sa couverture, apparue à la porte.

Loucia : JE LE SAVAIS, T'ES QU'UN AFFREUX PERVERS!

Elle lui lança un regard assassin avant de claquer sa porte. Un bruit sec indiqua clairement qu'elle avait verrouillé. Darphenix était toujours allongé à plat dos, il regardait la lune qui semblait se moquer de lui.

Darphenix : Alors elle ne dormait pas... Murmura-t-il.

Mais si vraiment elle ne dormait pas, pourquoi l'avoir laissé caresser son visage?
Avec le sentiments que, malgré cet incident, tout n'était peut-être pas perdu, il ferma les yeux et s'endormit, chaudement enroulé dans son duvet.

Le petit matin arriva sans problème dans la contrée d'Hyrule, Loucia n'avais pas si bien dormi finalement puisque après l'approche surprise du rouquin, la jeune marchande avais attendu quelques bonnes heures sur ses gardes au cas où le jeune homme tente a nouveau d'entrée par surprise.
C'est ainsi que la jeune femme se réveilla trois heures après l'heure qu'elle s'était fixé, sa vieille horloge à l'effigie de celle du Bourg Clocher lui révélait de manière inéluctable son retard.

Loucia: "Bon sang! C'est bien ma veine!"

La givrée sortie de son chariot une bonne demi-heure après son réveil, un plateau déjeuner dans les mains. Ses cheveux étaient pour une fois attaché en un chignon assez désorganisé dont quelques mèches s'échappaient pour fureter avec le vent.
Elle chercha un moment Darphenix des yeux, elle avait préparé l'un de ses meilleurs déjeuners pour s'excuser e l'avoir fait attendre dehors alors qu'elle récupérait ses heures de sommeil.

Cependant, elle ne vit personne et dans un léger soupir fit demi tour vers l'entrée du chariot.

Loucia: "Il est surement parti faire un tour, cela m'étonnerais de ne pas le revoir dans quelques heures...."

Ses pas s'arrêtèrent alors avant d'arriver à l'encadrement de l'entrée du chariot, la jeune femme leva alors les yeux, attirée par un bruit assez sourd.
Il était là, enveloppé dans son duvet, il dormais encore....
La jeune femme fût alors partagée, elle s'était dépêchée de tout lui préparer pour s'excuser de son retard, et voilà que le bougre dormais encore, mais quel toupet!!

Un petit pain connu alors son premier baptême de l'air et atterri à la figure de l'enflammé qui ouvrit un œil par réflexe, manquant de tomber du toit du chariot.

Loucia: "Tu n'aurais pas oublié de te lever par hasard!? Ne crois pas que je vais t'attendre une éternité! on a à faire!"

La marchande posa le plateau à côté d'elle tendit qu'elle attrapait les rennes et commanda à Luna sans retenue de partir en direction de leur nouveau objectif...si toutefois il leur en restait un...
Darphenix ne tarda pas à rejoindre Loucia à l'avant du chariot, croquant ardemment dans son pain tout en s'attaquant à un pot de confiture et les pâtisseries qu'avait faite Loucia.

Darphenix: "On va faire quoi au fait ma douce?

- Moi-même je me le demande, j'étais censée rechercher des indices au lac Hylia mais il semblerait que mon interlocuteur est malheureusement disparu, elle poussa un léger soupir, tu vois je recherche des bijoux sheikah mais il semblerait qu'ils ai étés dispersées et confiés à de nombreuses personnes, ce qui rend leur recherche très difficile..."

Alors qu'ils se dirigeaient vers la citadelle, le regard de la jeune femme se perdait dans l'horizon, comme si après cette rencontre toutes ses illusions avaient été vaines...

Le sommeil l'avait rapidement gagné. Darphenix avait cette faculté très prisée ; l'insouciance. Par conséquent, il s'endormait toujours très vite d'un sommeil profond et réparateur. Il s'était levé durant la nuit pour faire ses petites besoins et s'était recouché sur le chariot de sa dulcinée. Ni le lever du jour ni le champs du coq ne l'éveillèrent, plutôt un petit pain en plein dans son visage qui affichait une mine stupidement réjouie. Ses rêves devaient être pas mal du tout.

- WOUAAAAAAAAAAA hurla-t-il en gesticulant lorsque le pain le toucha.

Tout ces gestes inutile manquèrent de le faire tomber du chariot. La chute n'aurait pas été très douloureuse et le Saltimbanque n'avait pas vraiment de fierté, mais il n'avait tout de même pas envie de tomber. Il se reprit. Loucia lui reprocha de ne pas s'être levé.
Il conserva un air ahuri face à ce reproche et manqua encore de tomber lorsque le chariot se mit en route. Rétablissant son équilibre, il se laissa tomber sans délicatesse à coté de la Givré en croquant avidement dans le petit pain qu'elle lui avait jeté avec amour. Avisant le plateau, il ouvrit son pain en deux et le tartina de confiture. Il fit de même avec plusieurs pain avant de les engloutir les uns après les autres. Tout en mastiquant, il se demanda pourquoi elle ne l'avait pas réveillé. Il ne lui effleurer pas l'esprit une seule seconde qu'elle avait dormi autant que lui, malgré son ses cheveux coiffés à la va vite. La bouche pleine de pâtisserie, il parvint à lui demander ce qu'ils allaient faire désormais. (Il dut s'y reprendre à 3 fois pour que Loucia comprenne). Elle finit par lui répondre qu'elle recherchait des joyaux sheikas.

- Oh! C'est pour t'en parer le jour de notre mariage? S'égaya-t-il. Allons à la Taverne de Telma. je suis un habitué. On y apprendra surement quelque chose. Y'a toute sorte d'aventurier qui passent là bas, ainsi que... Il se stoppa net.
- Ainsi que quoi? L'encouragea Loucia d'un air méfiant.
- Ça n'a plus d'importance maintenant que tu es là, dit-il en avançant ses lèvres soigneusement humidifié dans l'intention de happer celles de son interlocutrice.

La claque qui s'ensuivit fut si violente que des oiseaux s'envolèrent des Bois Perdus. Darphenix bascula du chariot sous la violence de l'impact, n'oubliant pas de saisir au passage un ultime petit pain. Il s'écrasa au sol et roula sur quelque mètre dans un nuage de poussière. La Marchande ne se soucia absolument pas de son sort et continua sa route, Darphenix sur ses talons...