Oubli et révélations

L'enfant apparut au pic avec Itachie sur son dos. Ephraim reprit son apparence normale, réveilla Itachie, et après un court briefing, ils se mirent en route. Le froid était dévorant, mais les deux guerriers étaient bien équipés. Ils marchèrent rapidement, et arrivèrent au point de rencontre. Uryan, Ovan et Lorinard les attendait. Etant seuls, Ephraim mis au courant ses amis de l'utilisation de la magie oubliée par Abyschaos, de la présence d'Abysson dans l'Epée de Critias et des possibles réponses se trouvant dans la forteresse. Ils allaient entrer dans la grotte qui devait les mener à Agora quand un officier des Ray de Lune apparut à côté d'Ephraim.

Officier: Seigneur, la première phase s'est déroulée avec un succès complet. Personne ne nous a vu et nous n'avons subi aucune perte. La deuxième phase est en train de se dérouler, mais n'a pas progressé pour l'instant.

Ephraim: Parfait. Continuez les opérations le plus rapidement possible.

L'officier acquiesca et disparut dans la brume. Ephraim rejoignit ses compagnons, et refusa de leur parler de la mission de l'officier. Il ne donnait que les informations nécessaires, pour que chacun ne pense qu'à sa mission. Ensemble, les membres d'Assilfenn pénétrèrent dans la grotte et progressèrent. Ils passèrent le col, puis pénétrèrent dans d'autres grottes, plus dangereuses. Ils durent se débarrasser de pas mal de monstres, et ne progressaient pas très vite. Ephraim ne cessait de se torturer l'esprit, en se disant qu'il serait incapable d'empêcher le conflit.

L’épée de Critias vibra légèrement et la voie d’Abysson retentit dans la tête d’Ephraim qui continuait son chemin à travers la grotte.

Abysson : Ephraim, tu as eu une bonne idée en prenant se tunnel, mais il n’est ni sécurisé ni désinfecté, je ne sais donc pas se qui nous attend, je sais juste que, selon certain parchemin, Agora se trouve baigné dans le halo du crépuscule, en d’autre terme la forteresse se trouve au soleil couchant. Mais je dois te laisser, bonne chance…

Sans laisser passer la moindre expression, l’empereur du désert continua sa route à travers cette grotte qui servait autrefois de chemin de mineur à travers la chaîne de montagne, le forage parfait laissait parfaitement penser que les gorons était les auteurs d’un tel travail de titan. L’équipe de vaillants guerriers continua leur chemin sans embûche, grâce à une superbe torche magique créer par Itachie, jusqu’à un croisement très polémiqué.

Uryan : Un monte, un descend… Lequel ?

Lorinard: J'ai froiiiiiid !!!

Lorinard, gelé, continuait d'avancer sans prêter attention aux autres, qui eux, c'etaient arrêtés. Il commença a passer par le chemin du haut, et trebuche sur une pierre en tombant provoqua un fracas qui fit tomber une pierre sur sa tête... Sous les yeux de ses compagnons...

Itachie: Décidement, t'en rate pas une. Mais comme il faut choisir le chemin je pense que s'est fait? Non?

Ephraim balança une grosse pierre dans le chemin qui descendait. Aucun éboulement. Il ramassa Lorinard et le réveilla en vitesse. Ils décidèrent de prendre le chemin du bas qui semblait plus sur. Ils finirent par se retrouver dans le noir complet, et l'avancée devint encore plus difficile car il y avait toujours quelques monstres. Ephraim se sentait horriblement mal à l'aise. Il avait toujours détesté les lieux clos et sombres comme ce tunnel. Enfin, ils arrivèrent à l'air libre. Face à eux, un canyon profond. Des larges chemins montagneux leur permettait d'atteindre le sommet de la montagne. Une fois arrivés, ils furent surpris par l'uniformité du terrain. Ephraim l'observa longuement, puis regarda ses compagnons d'un air satisfait.

Ephraim: Je crois qu'on est arrivé. Reposons-nous pour l'instant.

Ils s'installèrent et entamèrent les provisions qu'ils avaient emportées. Pendant ce temps, le soleil continuait sa course.

Itachie: Mais on est où en fait? A Hyrule?

Ephraim: Non. Tout semble montrer que nous avons passé la frontière. Nous sommes en dehors d'Hyrule et de Termina.

Uryan: Mais concernant cette guerre, tu comptes juste la stopper avec ce qu'il y a dans la forteresse?

Ephraim: J'ai pas attendu qu'Abysson me parle pour agir. Vous devez juste tenter de comprendre que les frappes chirurgicales sont les seules à notre disposition. Nous stoppons Abyschaos et nous stoppons la guerre. Trucider des soldats d'Altiméria ou anéantir Ikana ne nous avancerait à rien. Quand nous reviendrons à Hyrule, nous aurons toutes les cartes en main pour coincer Abyschaos.

Le soleil entama son coucher, et brusquement le sol trembla sous les guerriers. Ils se retournèrent, cherchant des yeux l'origine du tremblement. Là où le terrain était plat auparavant était apparu une vieille forteresse, usée par le temps. D'un pas prudent, ils s'avancèrent vers la forteresse d'Agora.

Pendant ce temps, deux individus au physique humain guettaient, à l’abri des regards, l’arrivée des soldats d’Assilfenn au sommet de la forteresse d’Agora.

??? 1 : On dirait que nous avons de la visite frangin !

??? 2 : T’as raison ! Hi hi hi ! Je crois qu’Abysson-sama ne sera pas content si des étrangers infiltrent la forteresse !

??? 1 : Oué, autant préparer leur accueil dès maintenant, hi hi hi !

??? 2 : Ha ha ha ! T’as encore raison frangin ! On va bien rire !

Les deux inconnus éclatèrent dans un rictus enfantin tandis que le groupe d’Ephraim continuait sa marche en direction de la grande bâtisse.

Lorinard : Elle paraît encore loin cette forteresse, ça fait une demi-heure qu’on marche, Ephraim !

Ovan : Cesse de te plaindre et marche, le froids est suffisamment difficile combattre, mais si encore un boulet comme toi se plain !

Itachie : Vous deux vous me cassez le cul avec vos conneries…

Ephraim : Mais vous allez la fermer ! Oui ?

Ce stupide malentendu tourna vite en une terrible dispute, à la grande indignation d’Uryan qui ne savait plus comment gérer ces petits conflits qui éclataient surement en raison des rudes températures qui portaient préjudice au moral des troupes. C’est ainsi qu’après dix minutes de marche sous haute tension…

Itachie : Oh toi, chaussettes puantes, tu ferais mieux de la fermée !

Ovan : QUOI ? N’essaye pas de dévier le sujet sur mes vêtements, sombre crétin.

Ephraim : IL SUFIT ! Je vous ordonne de vous taire !

Lorinard : Oh oui, les chaussettes d’Ovan, quel sujet délicat…Tout comme les livres coquins d’Itachie...

Itachie : JE NE LIS PAS CE GENRE DE REVUE PERVERSE !

Ephraim : Tout l’empire les a vu Itachie…

Uryan : Vous devriez baisser le ton d’une octave, je crois que les risques d’…

La belle demoiselle n’eut point le temps terminer sa phrase : ce qu'elle craignait se réalisa. Les cris perçants des quatre hommes on provoqué un glissement de neige qui, étant au printemps, fondait plus facilement. La masse immaculée se mu de plus en plus rapidement en direction des héros qui avait déjà commencé à fuir en direction de la forteresse, mais malheureusement, leur vitesse, entravé par la neige et les engourdissements, ne pouvait pas rivaliser avec celle de l’avalanche qui allait bientôt les engloutir.

Lorinard: On va se faire ensevlir par la neige si on trouve pas rapidement un idée!

Itachie: Ehh t'en as de bonnes toi! Tu veux faire quoi contre ca!

Ephraim: On peux toujours essayer de concentrer nos force sur un point de l'avalance afin de creer un petite percée assez longtemps pour s'en sortir sans trop de degats.

Ovan: Ca vaut le coup d'essayer!

Itachie: Ca marcheras jamais!

Lorinard: En meme temps on pas vraiment le choix! Ca passe ou ça casse!

Ils s'arreterent alors brutalement pour faire face a l'avalanche qui dévalait a toute vitesse. Ils rapprochèrent pour se mettre en position. C'est alors que l'avalanche les frappa de plein fouet mais ceux-ci tenaient toujours en place avec peine. L'avalanche quand a elle, se divisa en deux a leurs contact avant de se reformer juste apres. Cependant la technique ne marcha pas longtemps et finirent tous par se faire emporter. La neige recouvrait a présent tous les lieux et semblait assez epaisse. Ephraim sortit le premier de toute cette neige, non sans mal, et aida Uryan, dont la main depassait. Puis ce fut le tour d'Ovan, suivi de Itachie. Finalement Lorinard finit par sortir un pied. Et a l'aide des autres il reussit tant bien que mal a s'extirper. Le groupe se posa alors un peu, histoire de faire le point avant de s'avancer dans ce qu'est a présent, le desert blanc.

Itachie: Bon je retire ce que j'ai dis, on a reussi, de justesse, mais bon...

Ovan: Bon, une question simple: On est ou?

Uryan: Logiquement, en ayant fait face a cette avalanche, on ne devrais pas avoir trop été déplacée par celle-ci, mais rien n'est moins sur...

Ephraim: De toutes façon, on ne va pas pouvoir rester ici bien longtemps. Il y a fort a parier que des ennemis ont du être averti par les cris et l'avalanche, et si on doit se battre sur la neige, on ne va pas pouvoir se défendre correctement. Alors il ne va pas falloir s'attarder ici.

Itachie: T'es etrangement silencieux Lorinard, ca va pas?

Lorinard: Sisi, j'evite juste de pleurer ou de sortir une connerie, la c'est ni l'endroit ni le moment...

Les autres: Oo

Itachie: Ah... Enfin une preuve d'intelligence?

Ovan: héhéhé...la neige ne sera pas un problème pour moi.

Il montra une paire de raquettes qu'il avait attachées a ses pied.

Itachie: D'ou tu sort sa?

Ovan: S'est lui qui me les a ''données''.

Il pointa un cadavre sur la neige. La blessure qui l'avait tué avait l'air d'être fait avec une lance et était d'une très grande précision.

Ephraim: Peut être que cet homme est un des gardes de la forteresse d'Agora.

Ovan: Alors nous savons se que Abychaos a fait à ceux qui y était. Je pars devant si cela ne vous dérange pas.

Puis il sa mit a courir vers la forteresse sans être encombré par la neige. Après quelque minutes il remarqua que quelque chose bouger derrière un rocher. Lorsqu'il vérifia, Ovan découvrit qu'il s'agissait d'un enfant qui devait avoir environ 8 ans. En voyant le jeune homme armé d'une faux, il poussa un cri de peur et recula de plusieurs mètres.

Ovan: Euuh...je ne vais pas te faire mal, tu sais. S'est dangereux par ici, si tu veux, tu peux me suivre jusqu'a ma destination et je pourrai te ramener chez toi après.

Enfant: D'accord...

L'assassin le prit sur son dos et continua son avancer vers la forteresse.
Quelques monstres se dressèrent sur son chemin mais, étaient trop faible pour l'affronter. Finalement, ils arrivèrent devant Agora.

Ovan: Bon, tu n'as qu'a m'attendre ici, je reviens bientôt.

Enfant: Tu est vraiment naïf...

Ovan senti une lame le transpercer dans le dos. Il toussa un filet sang avant de retirer la dague. En se retournant, il remarqua qu'il y avait maintenant personnes.

Ovan: Tsss on dirait que je me suis fait avoir...

?????: hihihi...Oui et tu dois mourir, tel est la volonté d'Abysson-sama

Le combattant d'Assilfenn plaça sa main sur sa faux. Il sentait que ses ennemis le surpassait en puissance alors il devait gagner assez de temps aux autres de le rattraper...

Enchainant tornades sur tornades, Ephraim envoyait la neige derrière lui, en faisant bien attention de garder un champ de vision clair. Grace à cette technique, il arriva assez rapidement à la forteresse. Après avoir été informés par Ovan de la nature de leur comité d'accueil, ils décidèrent de tenter le tout pour le tout en entrant dans la forteresse. L'intérieur était majestueux. Les murs étaient recouverts d'inscription complexes qu'Ephraim tenta immédiatement de décripter avant d'être rappelé à l'ordre par Itachie qui s'impatientait. Ils avancèrent prudemment dans les sombres corridors.

(Ce rp est très court pour permettre à Abysson de planter le décor, je m'excuse malgré tout du peu d'efforts fournis)

Tout les guerriers d'Assilfenn était réunit dans la halle d'entrée de la gigantesque forteresse, et à la grande surprise de tous, cette salle était tachée de sang à chaque recoin tandis que des cadavres purifiés par le temps gisait ci et là.

Uryan : Quel carnage…

Mais la belle dame ne s'attarda pas sur ce triste décor et alla aider Ephraim à porter des soins à Ovan. Une dizaine de minute plus tard, après que les aventuriers se soient réchauffés et que le manieur de faux fut en état de continuer le périple, des voix retentirent dans la salle.

???1: Ahahahah ! Bienvenu à Agora ! Mon frère et moi allons vous accueillir dans les règles de l'art !

???2: Oh oui ! Hihihihi ! Comme vous pouvez les constatez, la salle ne possède que deux portes, qui son actuellement protégée par des barrières magiques puissantes !

???1: Mais pas d'inquiétude, héhéhé, chaque barrière laissera passer trois d'entre vous, et comme vous êtes cinq, il va falloir faire un choix…

???2 : Oh oui, un choix ! Mais on vous prévient : les pièces et couloirs qui vont suivre sont garnis de piège vicieux en tout genre Hihihi !

???1: Et comme nous avons bon cœur, mon frangin ou moi vous attendrons au bout du parcourt…

???2: On va bien rire ! Dépêchez vous de choisir !

Les cinq explorateurs des montagnes se réunirent au centre de la salle et commencèrent à parlementer pour savoir comment ils allaient s'organiser. Mais ils ne remarquèrent pas qu'un imposant lustre se détachait petit à petit en silence et que des orifices dans les murs de la pièce laissaient s'échapper du gaz…

Ephraim: Bon sang ils nous ont eu.

Lorinard: Qu'est-ce que tu veux dire?

Ephraim: On est sur leur terrain, ils nous séparent et en plus...

Uryan: Quoi donc?

Ephraim: Je ne sais pas... Quelque chose me gêne atrocement. Y'a du gaz dans l'air et ces types sont bizarres...

Itachie: T'as dis quoi?!

Ephraim: Du gaz tu sais... Ca va bientôt exploser d'ailleurs. Pourquoi, y'a un problème?

Ovan: ...


Ephraim réagit juste à temps pour rediriger la fuite de gaz. L'explosion fut donc ciblée, ce qui leur permit de ne pas la subir de plein fouet. Enfin, si on excepte l'éboulement... Ephraim chassa la poussière d'un coup de la main. Ca ne servait à rien de chercher de l'autre côté de l'éboulement, il devait faire plusieurs mètres d'épaisseur. Il pouvait juste espérer que personne n'était blessé... Il trouva Uryan, dans un état aussi... Poussiéreux que le sien. Ils n'avaient pas le choix, ils passèrent la seule porte accessible de leur côté de l'éboulement.

*Pendant ce temps du coté d'Ephraim et Uryan…*

Ephraim : Je m'inquiète pour les autres…

Les deux combattants marchaient, le pas rapide, le long d'un couloir sobrement éclairé par des chandelles qui éclairaient ci-et-là des cadavres atrophié gisant au milieu d'un sol teinté de rouge. Uryan posa sa main sur son épaule et le rassura.

Uryan : Tu t'inquiètes pour rien, ils sont tous des guerriers aguerrit.

Ephraim : Tu as raison… Mais je n'aime pas que l'on soit séparé, pressons le pas !

Ils accélèrent de plus belle leur vitesse de marche tout en restant sur le qui-vive.

*Pendant se temps à la plus haute pièce de la forteresse*

Une silhouette d'adolescent trainait derrière lui un homme fermement attaché.

???1: FRANGIN ! Regarde se que je leurs ai piqué sous le nez !

Une autre ombre de la même taille s'approcha de
l'interlocuteur et examina la prise de se dernier.

???1 : Lors de la confusion créée par l'explosion je leur ai kidnappé un de leur copain, et je me suis arrangé pour qu'ils le croient mort héhé !

???2 : Tu es un génie mon frère ! On pourra utiliser se magnifique jouet contre eux hihihi ! La femme et son compagnon vont arriver dans le passage à faucille, autant dire qu'on va bien s'marrer !

Les deux fraternels rirent de plus belle tandis qu'Itachie gisait inconscient à leurs pieds.

Ils progressèrent dans le corridor sans grandes difficultées. De multiples pièges insurmontables faillirent cependant leur arracher la vie. Ils passèrent devant l'oeil d'une statue et des fléchettes euphorisantes les piquèrent méchamment au cou. Ils rièrent jusqu'à pleurer et Ephraim réalisa à quel point voir Uryan décoiffée était comique. Ils parvinrent tout de même à se relever, et continuèrent leur avancée.
Ce ne fut qu'arrivés face à une cage remplie de rats qu'ils commencèrent à avoir un peu peur. Au bout de 45 minutes accrochés au plafond, ils décidèrent qu'ils pouvaient continuer sans risques. Cependant, dès qu'ils passèrent derrière la cage un énorme bloc de pierre leur tomba dessus !

Ephraim : Chest bicharre mais che bloc de pierre est pas chi dur que cha...

Uryan : On dirait un gâteau...

Après vérification il s'avéra que la " pierre " était bien une sorte de pâte patissière. Les deux amis commencèrent franchement à se demander quel genre d'adversaire pouvait poser des pièges pareils. Ils eurent l'impression d'arriver à la fin du chemin quand des lapins leur sautèrent dessus.

Uryan : Oh, ils sont trognons !

Lapin : Quoi d'neuf docteur ?

Ephraim : Uryan... Eloigne toi tout de suite de ce lapin.

Uryan : Pourquoi ?

Ephraim : Quand un lapin dit " quoi d'neuf docteur ", c'est que tout va péter !

En effet, ils purent apercevoir de jolis bâtons de dynamite accrochés à chacun des lapins. Ils décidèrent donc d'un commun accord de courir aussi vite que possible. Plusieurs portes prises en pleine figure plus tard, ils arrivèrent dans un grande pièce circulaire. L'ambiance était tellement tendu qu'on aurait pu palper l'électricité dans l'air. Ephraim tenta de sonder la pièce en sentant les mouvement d'air qui étaient provoqués par des possibles personnes. Un bruit sourd leur indiqua qu'ils étaient enfermés dans la pièce. Ils arrivaient à la fin du voyage...

[HRP] Le groupe d’ovan et lorinard continuera après celui-ci [HRP]

Ephraim et Uryan étaient arrivés au cœur d’une nouvelle pièce circulaire, aux murs parcourus de givre. A peine eurent-ils observé cette dernière que la porte par laquelle ils furent entrés se ferma en un fracas n’annonçant rien de bon. Puis, en réponse à leur question, une silhouette surgit de l’ombre, ayant pour visage, celui d’un adolescent habillé de large vêtement noir. Mais le plus étrange en cet individu, n’était point sa peau livide, mais sa coiffure de cheveux d’un verts fluorescent défiant l’imagination.

Yin : Bienvenu dans notre asile ! Je vous souhaite un agréable séjour parmi nous ! AH ! Sachez tout de même que mon nom est Yin.

Ephraim : Garde tes plaisanteries et indique nous immédiatement ou se trouve la bibliothèque interdite.

Yin : Troisième porte à gauche à partir de ton cul ! Hihihi !

Ephraim : Imbécile…

Le maître des vents dégaina son épée et chargea son adversaire qui resta immobile, ricanant mystérieusement. Le résulta fut sans appel : l’épée transperça dans le cœur du jeune garçon. La lame pâle ruisselant de liquide grenat assurant une mort instantanée à sa victime. Mais à la surprise de tous, le dénommé Yin riait encore à gorge déployée. Abasourdi, l’empereur fit un pas en arrière, lâchant son arme tandis que son ennemi, profitant de l’état stupéfaction du souverain, attrapa fermement le poignet de ce dernier.
A cette instant précis, le jeune marié eu l’impression d’être foudroyé et que le monde qui le soutenait s’effondrait sous ses pieds, chutant dans le vide. Le temps se figea, seul Ephraim lévitait dans ce noir infini, puis, petit à petit, l’environnement autour de lui se reconstruit jusqu’à prendre la forme du village cocorico. Et enfin, une puissante voix, telle celle d’un juge, s’adressa au créateur d’Assilfenn, son timbre résonnant dans tout le bourg.

Voix : Ephraim ! Il est tant pour toi de subir le jugement divin.

Celui-ci ne comprenait rien à la situation actuel et tout était allé si vite ! Pourquoi était-il au village cocorico ? Où était passé Yin et Uryan ? Quel était cette voix ?

Voix : Regarde, jeune empereur, ou ta faiblesse et ta naïveté a mené la vie de millier de personnes !

Les yeux d’Ephraim s’écarquillèrent à la vue du village : il brûlait, proie à Log et Chaos, qui tuaient sans merci les habitants du village. Le maître des tornades s’agenouilla en se tenant la tête, n’appréciant apparemment pas cette vision du passé et hurlant de tout son être, espérant que se cauchemar allait prendre fin…

Que se passe-t-il ? Est-ce... Ma vie ? Toute cette agitation insensée, toute cette haine, tous ces cris, en suis-je la cause ?

Il voyait le village Cocorico qui l'avait accueilli à son arrivée dans Hyrule brûler. Il se voyait au milieu des flammes. Impuissant. Incapable. Pas assez incisif. Mou. Pitoyable. Il se vit tomber. Il se vit ruser pour échapper à la mort. Il se vit parcourir le monde pour se racheter. Il se vit rebâtir un bastion avec ceux qui avaient bien voulu le suivre, dans le désert, là où personne ne le découvrirait avant un certain temps. Il se revoyait face à Chaos. Il se revoyait impuissant. Il revoyait le village, léché par les flammes. Il se voyait possédé par Chaos, incapable de le rejeter. Il se voyait se planter l'Epée de Critias en plein ventre, pour éjecter de force le Dieu rénégat. Comme il aurait aimé mourir à cet instant ! Malheureusement, le pouvoir de Critias avait soigné sa blessure très rapidement, et c'est ainsi qu'il avait pu invoquer la force du dieu pour canalyser les forces de ses alliés pour qu'ils puissent vaincre Chaos. Toujours au dernier plan.

L'image se brouilla. Puis le visage de Mya apparut. Il vit les citoyens d'Assilfenn. Il vit le danger auquel il les avait tous exposés en se mariant avec une tueuse d'une autre guilde. Il avait fait passer son bonheur personnel avant les intérêts de son Empire, et si Solaris n'avait pas été aussi prévoyante les conséquences auraient pu être très graves.

C'est fini... Quel chaos...

Voix : Bien, maintenant que nous avons fait le menu fretin, passons au plus savoureux ! Ah, qui aurait cru qu'un empereur attentionné, réputé pour sa force d'esprit et pour le fait de n'avoir jamais tué personne, sinon des monstres qui allaient attenter à l'avenir du monde ?

L'image disparu totalement. Puis, comme dans un flash, Ephraim revécu uns scène qu'il avait toujours tenté d'oublier. C'était plusieurs années auparavant, à une époque où il ne connaissait Hyrule que de nom. Dans un vaste Empire, mais qui contenait beaucoup de petits villages reculés. Il se revoyait, couvert du sang d’une jeune fille qu’il venait de tuer de sa lame. Il la tenait dans ses bras, faisant ce qu’il pouvait pour réparer sa faute. Mais il était trop tard. Il pouvait juste recueillir les dernières paroles de sa victime.
Voix : [b]Ah mon petit empereur, croyais tu possible que tes crimes ne te rattrappent pas un jour ? Tu n’as fait que fuir, tu n’as jamais été responsable ! Tu n’as pas assumé tes crimes, et tu as été incapable d’empêcher ceux des autres ! Tu ne mérites pas de vivre !
C’était… Un accident…

Voix : [b] Un accident ? Mais en es-tu seulement sûr, Ephraim ? Ou devrais-je plutôt dire…
LA FERME ! TAISEZ-VOUS ! Taisez-vous, pitié !...

Que se passait-il ? Tout fut à nouveau brouillé. Ephraim sentit juste la douleur. Il tremblait comme une feuille, anéanti.
Dans la pièce circulaire, Uryan assistait juste au triste spectacle de son empereur qui était à genoux, les yeux exhorbités vers le seul, essouflé comme s’il avait vu la mort en face.
Le temps passa. Le silence continuait de peser, avec la force impitoyable qu’on lui connaît. Puis Ephraim se releva subitement.
Le passé… N’a aucune importance. Il ne reviendra pas. Je n’ai pas peur
Uryan avait bien mieux supporté « l’épreuve « que lui. Elle, contrairement à lui, n’avait pas cherché à tout oublier. Et dire qu’il avait presque réussi… Tant pis. Il utilisa sa maîtrise du vent pour sonder la pièce. Il trouva l’individu, bien caché dans un coin. Il ne savait pas qui il était, mais il n’avait pas le choix : cette épreuve lui avait appris qu’il fallait éviter de douter par moments pour vraiment être utile. Il créa un dome autour de son adversaire, et vida le dome de l’oxygène qu’il contenait. L’adversaire en question, surpris non seulement par la survie de ses proies mais également par la riposte puissante, fut battu sans difficultés. Cependant, Ephraim ne put lui donner le coup de grâce. Il ne savait pourquoi, mais sentait que cet homme n’était pas foncièrement mauvais. En plus il avait le visage d’un adolescent ! C’est pourquoi l’empereur, après avoir bien ligoté le jeune homme à l’aide d’une corde qui avait pour propriété d’empêcher le prisonnier d’utiliser n’importe quelle sorte de magie, se remit en marche avec Uryan vers ce qui devait être la pièce principale de la forteresse.


[HRP : bon, par endroit le texte est pas génial, mais je n'avais pas le temps de le roder vraiment. Au moins vous avez le principal ^^ ]

[HRP]Désolé pour le retard, mais quelques soucis niveau enploi du temps :/[/HRP]

Itachie... Comment tout cela c'est produit ? Comment revenir en arrière pour effacer tout cela ? Lorinard était atteint d'une profonde tristesse. Voir quelqu'un mourir, c'est déjà difficile. Mais voir un ami mourir, cela l'est encore plus... A vrai dire, il n'avais jamais vraiment vu quelqu'un mourir sous ces yeux.

*pensées*

Kahuna : Ressaisis toi ! Des morts tu en verra encore et toujours. Tu ne dois pas s'effondrer pour si peu !

Lorinard : Comment peux-tu dire ça ! Tu n'a donc pas de cœur ?

Kahuna : ... Excuse-moi, tu devrais savoir que...

Lorinard : ...

Ovan et Lorinard continuaient a marcher le long de couloirs, encore... toujours... Aucun des deux n'avais parlé jusqu'a présent. Un silence de plomb régnait sur eux. Il arrivèrent alors a une salle. Elle était vide, et c'etait un cul-de-sac, pourtant il n'y avais eu aucun embranchement en cours de route. Il se mirent alors a examiner la pièce, afin de toruver un quelconque passage secret. Ovan appuya alors sur une dalle qui sembla sembla s'enfoncer dans le mur.

Ovan: Je crois que j'ai trouvé quelque chose...

Un bruit de mecanisme se fit alors entendre. Que fut leur effroi en voyant la porte se refermer derriere eux, mais ce n'est pas tout, les murs se mirent a se rapprocher dangereusement d'eux. Il fallait imperativement trouver une solution. Et pour ralentir la progression des murs, et pour s'échapper d'ici. Alors que les murs était tout proche, Ovan attrapa sa faux et la mit verticalement devant lui afin de stopper les murs. Mais la pression etait trop forte et il dut tenir son arme afin qu'elle ne craque pas.
Ovan remarqua alors un detail...

Ovan : Lorinard, démoli ce mur ici !

Lorinard : Mais, que ?

Ovan : Les pierres qui composent cette partie du mur on l'air de vibrer etrangement.

Lorinard n'eut d'autre choix que d'essayer. Jouer sa vie sur une partie de poker, c'est risqué, mais ils n'avaient pas vraiment le choix. Il commença donc a concentrer du vent dans le creux de sa main afin de provoquer une boule d'air a grosse pression.

Lorinard : Encore... Encore... Encore, maintenant ! MARTEAU D'AIR !

Il s'élança alors à toute vitesse contre le mur en envoyant sa main chargée vers l'avant. Au contact du mur, un puissant souffle, tel une explosion balaya la portion du mur...
Finalement, Ovan a eu raison, derrière ce mur se cachait une sortir secrete. Lorinard entra dans le passage et cria a Ovan de se depecher de le rejoindre.

Mais Lorinard avait trop chargé son marteau d'air, et a sa surprise, le mur au dessus s'écroula tel un chateau de carte sans qu'il n'eut le temps dire ouf...

Lorinard : NOOON !!! OVAAAN !!!

Ovan : Ne t'en fais pas pour moi ! Je trouverais une sortie. Tu dois les rejoindre a tout prix ! Je compte sur toi pour ne pas mourir avant que l'on ne se revois !

Lorinard: NOOOOOOOON !!!

Lorinard se sentir totalement vide, impuissant. Le visage devint pâle, extremement pâle. Il s'assit contre le mur et se recroquevilla sur lui meme...

*pensées*

Lorinard : D'abord Itachie, maintenant Ovan... A quoi ça sers de se battre ... A quoi ça sers ... A quoi JE sers ... Je les ai laissé mourir ... Que... Qu'est-ce que je dois faire ?

Kahuna : Lorinard ... Ce n'est pas ta faute ... Tu n'aurais rien pu faire ...

Lorinard : Bien sur que si ! J'etais la pour les deux fois ! Deux fois je n'ai rien fait!

Kahuna mit alors une baffe a Lorinard, qui ne daigna pas réagir.

Kahuna: Nous ne devons pas rester ici ! Partons !

Il utilisa alors le Mind shuffle afin de prends le controle, et reprendre le chemin...

Kahuna : J'espere que l'on ne tombera pas sur l'autre groupe. Il ne faudrais pas que ils decouvrent mon existance. Meme si je pense que Ephraim se doute de quelque chose

[HRP] J'ai demendé a Ovan pour ça. Et au cas ou, on ne sais pas si il est mort, il est donc possible de le faire réaparaitre.[/HRP]

Le soldat de la grande armée d'Assilfenn déambulait à travers les couloirs sinueux qui défilaient devant lui, s'apitoyant sur la mort de son confrère Itachie et de la disparition d'Ovan. Il continua sa route la tête emplie de pensées, faisant l'éloge de son défunt ami pervers. Au bout de quelques minutes, après l'ascension d'un escalier en colimaçon, il déboucha sur une vaste pièce rectangulaire faiblement éclairée par quelques bols d'huile suspendus au plafond dans lesquels vacillait, au grès des courants d'air s'infiltrant au travers des murs effilochés, une flamme à l'étrange couleur onyx.

Se préparant à toute éventualité, il commença la traversée de cette pièce on-ne-peut-plus dérangeante qui n'éveillait en lui qu'une profonde anxiété. Malgré la bise qui s'infiltrait dans la bâtisse, une atmosphère lourde saturait la respiration de l'Assilfennien qui continuait sa marche. Quand soudain, une ombre se dessina devant lui, préparé à cette éventualité, il sortit son arme et se prépara à affronter cette mystérieuse manifestation qui venait d'apparaître.
Mais, à sa grande surprise, la silhouette qui s'était dessinée se révéla à la lueur des flammes obscures: c'était son seigneur, Ephraim en personne, qui se tenait devant lui !
Soulagé à la vue de l'empereur, il relâcha sa garde et alla à la rencontre de son supérieur. Ce dernier s'approcha de ses officiers, son sourire chaleureux illuminant la pièce de par sa simple présence.

Ils alors s'échangeaient quelque paroles, satisfait d'avoir été réunit. Puis, à ce moment fatidique, dans l'incompréhension la plus total, la lame nacrée le souverain tenta d'empaler le jeune homme dupé par un abus de confiance visuel, mais celui-ci réussit tant bien que mal à évité le coup meurtrier qu'on lui portait. Lorinard, sous le choque, se hâta de s'éloigner quelque peu de son adversaire au visage amical.
Le mystérieux usurpateur d'identité ricanait sobrement, comme si la scène qui se déroulait sous ses yeux représentait pour lui un doux délice.

Ephraim : Je constate avec plaisir que le doute le plus total consume ton esprit au plus profond de ton être, hun hun hun… Laisses-moi éclairer ta lanterne mon brave…

La tête du prétendu chef d'Assilfenn sembla devenir liquide, perdant toute crédibilité humaine, devenant une masse grotesque et informe, puis, avec délicatesse, cette substance insolite repris la forme d'un jeune adolescent aux longs cheveux noirs tinté d'un orange fluoresçant. Son visage fin et ses yeux bridés transperçaient le courage de son interlocuteur.

Yang : Je me prénomme Yang et mon don consiste à copier le physique et les techniques de toute personne que je voix. De plus Je suis au regret de te dire, que tu vas mourir…Ici même…hun hun hun.

Son visage se déforma à nouveau pour reprendre celle d'Ephraim, puis, d'un ton mielleux, le morphe lui déclara une nouvelle alarmante.

Yang : Saches que je ne compte pas te laisser sortir d'ici et que l'huile qui brûle au dessus de nous, est toxique pour les humains !

Son doux rictus ne fit qu'augmenter la pression qui s'accumulait au cœur de du guerrier. Le faux maître des vents pointa son ennemi de son épée bâtarde et siffla du bout des lèvres le nom de son assaut magique.

Yang : Air Blast…

Aussitôt, un épieu venteux se créa et fendit droit sur le lieutenant.

Kahuna : Hum...

Kahuna évita l'épieu sans trop de difficulté d'un rapide déplacement sur la droite. Il empoigna son arme et se jeta littéralement sur l'ennemi, d'un coup simple de front que l'ennemi n'eût aucun mal a parer...

Yang : Quoi... C'est tout ? Arrête, je suis déçu là...

Kahuna : Pourquoi ? Tu me crois plus faible que toi ?

S'enchaine alors une succession de nombreux coups démontrant que le morphe avait bel et bien l'avantage. Tout en attaquant, il forçait Kahuna reculer de plus en plus vers le mur. Soudain, une arme vola en l'air... C'était la Crystial Sword de Lorinard. Kahuna était alors désarmé, dos au mur.

Yang : Décidément, tu est pitoyable pour un lieutenant d'Assifenn. Sérieusement, tu fait pitié...

Kahuna : C'est normal, tu as déjà essayé de te battre avec une arme qui n'est pas la tienne ?

Yang : Ah ?

Kahuna : Eh oui...

Yang : Alors elle est ou ?

Kahuna : Dans ton cul, idiot...

Yang : Raffiné comme provocation...

Kahuna : Tu trouve ?

Yang : Parce que tu crois que je ne l'avais pas remarqué ?

Kahuna : Quoi donc ?

Yang : Ta concentration d'énergie vitale...

Kahuna : Aaah... Ca ? Oh ce n'est rien... Arme sanguine ! Arbalète !

Une arbalete translucide de couleur rouge apparut alors dans les mains de Kahuna qui tira aussitot avec dans l'intention de faire reculer l'adversaire... But atteint étant donné que celui-ci fit leger saut en arrière pour esquiver le carreau allant a toute allure sur lui. Le tireur fit alors disparaitre l'arme utilisée afin de récupérer l'énergie de l'arbalète (mais pas du carreau, important) et fit alors apparaitre une épée de la même manière que pour l'arbalète. Il se lança alors a toute vitesse sur Yang qui, surpris, eut du mal a repousser l'attaque et le faux empereur se retrouva a son tour dos au mur.

Kahuna avait bloqué Yang contre le mur avec son bras gauche le poussant au niveau des épaules. Il planta alors son épée en plein dans le ventre de celui-ci.

Kahuna : Trois erreur, tu a commis trois erreur mon petit...
Premièrement, tu m'a sous-estimé. Tu me prenais pour un faible mais le faible ici, c'est toi...
Deuxièmement, je ne suis pas Lorinard...
Troisièmement, il ne fallait pas me parler comme ça... Abrégeons...

Il fit alors un saut en arrière et commença a concentrer sa magie. Un boule de magie rougeâtre et transucide apparut dans les mains de Kahuna. Soudain, elle se mit a a emmètre une violant rayonnement lumineux qui aveugla le morphe. Lorsque celui-ci retrouva rapidement la vue, il vit un nombre incalculable de petites boules rouges qui chutaient, lentement, très lentement...

Kahuna : Deferlement noir...

Un immence flot de tenebre apparut derriere son incantateur et commença a deferler sur le faux empereur... Quand celui-ci eut finit, un très gros nuage de poussière flottait dans l'air rendant nulle la visibilité de Kahuna...

Yang : C'est terminé... J'ai gagné !

Kahuna : Comment ?! Tu as... SURVÉCU ?

Yang : Evidemment, sous ma forme liquide... Une telle attaque est inefficace sur moi. De plus, une telle attaque demende une grosse somme d'énergie, et tu as du totalement epuisé la tienne... Tu as perdu... Air Blast...

Un nouvel epieu venteux se dirigea vers Kahuna. Celui-ci se sentait vide, completement figé... Et se prit l'epieu en plein dans le ventre et fut projeté dans l'arriere et tomba sur le sol sur le ventre. Le morphe regarda le corps de Kahuna,comme inerte, le sang qui commençait a couler... Il se retourna et commença a partir, dégouté d'avoir fait un combat si facile pour lui... Quand soudain un vent puissant le transperça de part en part, le tuant sur le coup...

Lorinard : Têmpete... Je... Je suis stupide... Je suis trop naïf. Je me suis laissé avoir par des illusions... Cela viens de me couter la vie... Itachie... Ovan... C'etait surement des illusions comme cet Ephraim... Il sont surement en vie quelque part... Mais maintenant c'est moi qui vais mourir... Les vents... sont porteurs de messages... Ephraim... Je t'en prie, pardonne moi et aide moi... Avant qu'il ne soit... trop tard...

Ephraim marchait d'un pas rapide. Cet endroit le stressait. Il ressentait toutes les ondes de magie de l'édifice, et ça ne lui inspirait rien de bon. Il marchait depuis une éternité quand il arriva avec Uryan et leur prisonnier dans une pièce où il faisait bien plus chaud. Sur ses gardes, Ephraim perçut une forte respiration qu'il reconnut comme celle de quelqu'un à l'agonie. Il vit alors Itachie venir vers lui, couvert de sang.

Itachie : Empereur... Ils sont trop forts... Ils ont eu Lorinard...

Ephraim eut alors une terrible bouffée de chaleur. D'un geste brusque, il tenta de décapiter Itachie de son épée. Le disciple esquiva d'un saut l'attaque de l'empereur.

Itachie : Mais qu'est-ce qui vous prend ?!

Ephraim : Tu es doué, mais stupide. Itachie ne m'appelle jamais par mon titre. Et
c'est une tête brûlée. Si il avait réellement été en difficulté et
avait réussi à survivre, il serait dans un état bien plus pitoyable.

Le faux Itachie éclata alors d'un rire nasillard. Ephraim ne lui laissa même pas le temps de répliquer et lui fonça dessus. Dans un premier temps, il ne chercha pas à le tuer mais simplement à l'égratigner. Il réussit à le toucher à l'épaule gauche. Cette blessure lui apporta une information essentielle : son ennemi avait la même morphologie qu'Itachie. Il pouvait donc changer complètement de forme, et les simples blessures physiques ne le mettraient pas KO. Ephraim recula de quelques mètres d'un saut et posa son épée par terre. Il avait un plan pour maîtriser son adversaire, mais il risquait beaucoup. Il ferma un oeil et commença à incanter, les mains jointes. Le faux Itachie lui fonça dessus, mais Uryan s'interposa et croisa le fer avec l'imposteur. Quelques gouttes de sang commencèrent à perler au bord de l'oeil fermé d'Ephraim. C'est alors que l'imposteur se changea en eau pour passer à travers la défense d'Uryan, reprit une forme humaine et fonça sur Ephraim. Ce dernier trembla. La forme qu'avait prise l'imposteur était celle d'une jeune femme, icône d'un souvenir douloureux...

Avec l'énergie du désespoir, l'empereur hurla et plaqua ses mains contre le thorax de son ennemi. Des runes apparurent autour d'eux, tournoyèrent de plus en plus vite puis rentrèrent dans le corps de l'imposteur. Les deux adversaires s'écroulèrent dans un même mouvement. Uryan vint aider son empereur à se relever.

Ephraim : J'ai scellé ses pouvoir magiques et quasiment toute son énergie en échange de mon oeil gauche... L'effet n'est que temporaire, alors je suppose qu'il récupérera ses pouvoirs d'ici 24h et moi mon oeil d'ici 5 jours.

Ils marchèrent dans la pièce et trouvèrent Lorinard à terre. Immédiatement, ils lui prodiguèrent les premiers soins. Heureusement, la vie du lieutenant n'était pas en danger. Ephraim boîta jusqu'à son prisonnier et le débaillona.

Ephraim : Ecoute, je ne sais pas ce que tu veux. Mais j'ai été envoyé ici par Abysson d'Altiméria pour empêcher un conflit qui risque de dévaster Termina et peut être Hyrule avec. Si ce que tu veux c'est l'argent, pas de problème. Je suis prêt à donner beaucoup de choses. Mais je dois voir les secrets d'Agora à tout prix.

Après ce bref coup de théâtre dirigé par Abyschaos, le groupe d'aventurier enfin reconstitué examina la salle de fond en comble, sans se soucier du précédant discours menaçant. Après quelques minutes de fouille, dirigée par les commentaires mentaux d'Abysson qui était toujours replié dans l'épée enchantée de Critias. Ils lurent des centaines de manuscrit et parchemin avec l'aide de l'ancien apprenti du Chaos, des ouvrages contenant des textes et incantations chaotiques bannies depuis déjà des lunes des terres saintes. De nombreux sort que même le Dieu du néant n'avait osé expérimenter tels leurs ravages étaient hasardeux et dangereux pour son lanceur.
Puis, une fois les documents étudiés, l'équipe fit le point en suivant les explications données par l'âme hébergée dans l'épée.

"Mon double a, sans que je le sache, retrouvé ses sortilèges interdits. Agora devait rester une cité oubliée, de tels secrets de devaient JAMAIS voir la lumière du jour, encore moins dans les mains d'un fou comme…moi…Mais à présent je sais comment il est parvenu à acquérir autant de force et avec cette épée nous pourrons facilement le vaincre, pour autant qu'il ne détruise pas tout dans une rage folle. Nous devons nous hâter de me tuer, cars je sais qu'il ne contiendra jamais les forces avec lesquelles il s'amuse…"

Ces dernières paroles laissèrent un silence glacial dans la pièce. Quand soudain, un livre disposé sur une table rayonna intensément puis se transforma en une sphère obscure qui gravitait au dessus du sol. Incrédule, les guerriers se tinrent prêt à toute éventualité…ou presque…

Uryan : Ephraim ! Cette chose à une masse terrifiante !

Alors qu'il contait réagir, la perle d'ébène commença à tout attirer, comme aspirer par cette dernière. Tout y passait, l'air, les armoires, les murs, la décoration, tout se faisait consumer par l'orbe. Il en valait de même pour la compagnie, chacun d'eux se faisait inexorablement happer par cette chose et rien ne pouvait lui résister, ni même le vent impétueux de l'empereur.
Tout à coup, Ovan lâcha prise et avant qu'il ne meure absorbé par le piège, il leva la main et sacrifia sa vie en une intense tornade qui engloba tout les combattants avant d'être terrassé par la perle noire…

La tornade se déplaça jusqu'à un flan de la montagne et libéra la troupe. Puis, sous leurs yeux attristés, la forteresse d'Agora ainsi qu'une partie des alentours furent totalement éradiqués par la simple bille magique qui se dissipa une fois sa tâche accomplie…

Lorinard : Impossible… Un ? Un trou noir ?

Itachie : Ovan…

Tel était la vraie nature de ces tabous cloitrés dans les abîmes des montagnes…

Les trois compagnons passèrent un bout de temps à chercher le chemin du retour, puis refirent le voyage en sens inverse, sans un mot. Ephraim était pensif et semblait totalement absent. Après plusieurs jours de voyage, ils revinrent enfin à Termina.

Ephraim : Itachie, Lorinard, allez voir un peu ce qui se passe du côté d'Ikana. Uryan, rentre avec moi à Assilfenn, il faut qu'on prenne connaissance des derniers rapports.


Les membres d'Assilfenn se séparèrent donc. Ephraim partit le plus vite possible vers son bastion, profondément soucieux. Il devrait affronter abyschaos. Il fallait qu'il trouve un moyen de conserver le corps d'Abysson, mais comment ? La situation était délicate. A cela s'ajoutait la disparition de Mya. Il s'en voulait terriblement. Il savait qu'elle devait accoucher dans peu de temps. Il avait peur pour elle et pour leur enfant...
Ces pensées le firent trébucher plusieurs fois, mais ils arrivèrent à Assilfenn sans encombre.