Chant premier [Bograh, Ice, Sephiroth, Kad]

 Le peuple goron se souvient de son père, Bograh, qui a vécu en voyageur et est mort en héros. Pendant des siècles et les siècles suivants, jusqu'à l'érosion finale qui annoncera la fin du peuple sur les montagnes, Bograh Coeur-Tendre, jeune goron parti à l'aventure il y a si longtemps, sera dans les mémoires du peuple qui lui doit la vie. Ses vertus et ses hauts faits seront chantés jusquà ce que le vent cesse de porter les voix. Voici comment son histoire a commencé...

"GOOOOOooooooAAah!

 Le jeune goron fatigué finit de s'étirer. Il tourna sa tête à droite; il tourna sa tête à gauche. Mais où était le ranchero? N'avait-il pas dit qu'il reviendrait lui présenter ses compagnons de voyage avant le milieu de journée? Oh, sans doute Bograh avait-il mal entendu. Il était un peu dur de la feuille, comme on dit, et avait tendance à entendre ce qu'il souhaitait. Il jetta un regard vers les montagnes derrière lui, et songea au village de ses ancêtres, tout là-haut. Comme il avait hâte de revenir au village, des chansons dans la tête et de l'or dans les bagages! Mais bon; quel héros partirait seul sans compagnon? Et puisque, contre les 1 000 rubis de sa bourse, le ranchero avait promis de revenir avec sa guilde nouvellement créée, Bograh pouvait bien patienter!.. Mais il commençait à avoir faim.
 Le soleil quittait peu à peu son zenith pour que commence l'après-midi. Au loin, par-delà les murailles de Bourg-Clocher, Bograh pouvait entendre l'agitation citadine. Comme il appréciait ces sons nouveaux! Un petit quartier de cette cité exotique faisait, à lui seul, la taille de son village!.. Sans doute, dans une zone aussi grande, devait-il avoir quelque chose à manger? Non. Bograh rejetta cette pensée. S'il voulait être chanté plus tard, il se devait de faire en sorte de ne pas jeter l'éponge aussi facilement. Il resterait sur ce rocher, comme le ranchero le lui avait demandé, en attendant son retour... Quoique, à la réflexion, s'il avait précisé l'endroit, il n'avait en rien précisé le siège. Se levant, le jeune goron fixa le rocher avec avidité. Un filet de bave menaçait de ruisseler le long de ses lèvres. Oh, et puis, pourquoi pas après tout?

"Megaton PUNCH!"

Bograh abattit son poing sur le malheureux rocher, qui vola en éclats. Tombant sur les fesses, le jeune goron commença à croquer les fragments épars. Hum, un soupçon de quartz, un peu de calcaire... Bon appétit, moi-même!
 Le ventre plein, toujours sur le postérieur, Bograh fixa le soleil. Terminiens et autres créatures du monde commun ont du mal à fixer le soleil et à le voir véritablement; mais le peuple goron, disent les légendes, est né dans le feu du premier volcan, expulsé par l'un des golems de feu qui, terminant son repas de pierre, rota le premier goron. Cela lui rappelait une chanson... Se saisissant de son bâton, Bograh l'utilisa pour se relever, et commença à chanter le feu du ciel:

"Goroh! Perdu sur ta boule de feu!
Tu es solitaire dans les nuées.
Goroh! Et tu nous regardes nous mouiller
Quand il neige et quand il pleut"

Sans même s'en rendre compte, Bograh s'était mis à taper du pied et à agiter son corps pataud. Les oiseaux dans les branches regardaient la scène, hésitant entre l'hilarité et la peur que cette pierre vivante ne les fasse tomber de par son poids.

"Tu vois les héros, tu vois les bouffons
Goroh! Comme ce spectacle est beau!
Le bonheur s'échappe des pores de ta peau
Quand nous chantons et quand nous combattons"

Bograh commençait à sauter d'un pied sur l'autre. Quelques oiseaux s'envolèrent, les autres, voulant apprécier le spectacle, s'efforçaient de tenir en équilibre sur leur branche.

"Quand le soleil réchauffe les montagnes
Quand la neige fond et nous libère le chemin
Goroh! Nous te faisons des signes de main
Te remerciant de ce que l'on gagne

Goroh! Frère sur le feu assis
Père des jours et fils des nuits
Nous te chantons nos belles chansons, quand... OOoOOh!"

Bograh, perdu dans son chant, avait trébuché sur le bâton qu'il agitait et s'était vite retrouvé allongé dans la poussière. PAr terre, il vit un fragment rare de quartz, qu'il s'empressa d'engouffrer entre ses mâchoires et d'en apprécier le goût si particulier. Mais...

"Goroh?"

Une ombre le couvrait désormais. A qui appartenait-elle?

Poussant sur ses muscles de pierre pour se remettre -enfin- debout, Bograh en profita pour voir qui était son interlocuteur. Honnêtement, il ne savait pas vraiment. Le long fourreau à la ceinture et les plaques d' armure sur les épaules semblaient signaler un guerrier, et l'allure générale ainsi que l'aura émanant de l'homme en face du jeune goron semblaient confirmer cette théorie. Pourtant, certains aspects du grand echalas faisait douter Bograh, à commencer par le

"Bon...jour..."

qu'il s'était vu adresser. De plus, un bandeau barrait l'accès à ses yeux. L'homme était-il aveugle? Peut-on être un grand guerrier en ayant perdu le sens de la vision? Les questions se bousculaient dans l'esprit somme toute assez peu développé du goron. Mais il ne pouvait pas resté planter là à réfléchir indéfiniment. L'autre lui lançait ce que Bograh prit pour un sourire amical et chaleureux (il faut dire que le fait d'être chaleureux ou pas n'a pas le même sens en bas des vallées et au sommet des pics enneigés), et le goron voulait lui renvoyer la politesse. Prenant appui sur son bâton de marche, il se tint bien droit avant de déclarer:

"Goroh! Je suis bien content de voir que quelqu'un est enfin venu à ma rencontre! Je vous retourne le bonjour!"

Bograh se plia en deux pour s'incliner. Il doutait. Respectait-il bien les coutumes Terminiennes? Il avait bien peur de ne pas être assez poli. Il reprit tout de même.

"L'on me nomme Bograh-qui-rêve en mon village dans la montagne. Je serais des plus honorés si vous daigniez accepter me communiquer instamment votre nom. En effet... (Bograh deglutit. Son cœur tambourinait dans sa poitrine) Je serais plus que ravi de connaître l'identité de mon futur compagnon d'aventures!"

Le jeune goron rayonnait. Au diable si cette dernière tirade n'était pas aussi sérieuse qu'il l'aurait voulue! Il vivait enfin ce que tant de chansons avaient exprimés les siècles passés: la rencontre de braves aventuriers et la naissance de leur inégalable amitié!.. Car c'était bel et bien ce qu'il se passait, n'est ce pas?Bograh n'en doutait pas le moins du monde. Comment aurait-il pu savoir que le ranchero, bien loin de tenir sa promesse de monter une équipe d'aventuriers, s'en était allé avec toutes les économies du goron en poche? Comment aurait-il pu deviner que, loin d'être un voyageur néophyte, celui qui se tenait devant lui avait baroude des années, harasse par l'esprit étranger ayant pris le pas sur sa propre âme il y a des années de cela? Oui, comment, dans le premier regard superficiel de la découverte de l'autre, Bograh, tout juste sorti de l'enfance, aurait-il pu deviner tout le passé caché derrière ces yeux bandés? Impossible de répondre. Mais comment le goron réagissait il à la chose? Le plus naturellement du monde. À force de rêver de tels évènements, il paraissait plus qu'évident qu'ils finiraient par se produire. Aussi, Bograh profitait de l'instant présent, son âme légère de tout le souci que l'autre pouvait porter.

Bograh était pris de court. Que voulait cet homme exactement? D'abord, il refusait catégoriquement d'être son compagnon de voyage. Seulement ensuite, il se présente, et demande à Bograh la raison de sa présence si loin des montagnes. Que fallait-il comprendre dans ce comportement? Étaient-ce les mœurs hylliennes?
Bograh avait honte de lui-même. Ah, stupide, naïf goron! Qu'es-tu allé t'imaginer?  Que dès ton premier jour de voyage tu rencontrerai tes compagnons de toujours? Que le lendemain tu accomplirai ton premier exploit, et qu'à la fin de la semaine tu serais déjà une légende? Pauvre goron bercé d'illusions! Finies les courbettes des berceuses pour enfants. Il était temps de réaliser à quel genre de chanson la vie ressemble-t-elle. Gêné, Bograh baissa les yeux.

"Oh, hum... ah. Eh bien... Vous allez trouver ça stupide,  ne voudrais pas vous importuner.

Bograh fixa l'horizon. S'était il éloigné? Si vite? Perdu dans le vague, Bograh poursuivit ses réflexions à voix haute.

"Je me demande parfois si les rêves viennent des chansons, remplissant nos nuits de figures héroïques, ou si ce sont les chansons qui viennent des rêves, permettant aux rêveurs d'aimer un peu plus leur vie éveillée. Je n'ai jamais vraiment trouvé ma place parmi les gorons. Sans doute était ce parce que les chants me passionnent plus que la neige froide. Oh, je ne suis pas bête pour autant, je sais de quoi le monde est fait. Mais... au fond de moi... j'ai toujours voulu que le monde ressemble plus, ne serait-ce qu'un petit peu, à ce que les tambours et les voix font vivre au coin du feu. J'ai toujours voulu trouver ma place dans un couplet, me dire que j'aurais eu un but dans la grande course du temps. Un rêve d'enfant."

Bograh ne parlait plus. Ce qu'il disait, il le pensait réellement. Il savait que les trente ans de sa courte vie on l'avait toujours pris pour un simplet, un enfant incapable de comprendre ce qui l'entourait. Cependant, en vérité, ce n'était pas par manque d'intelligence qu'il ne voyait pas le monde comme les autres. Non. C'était par choix. Il avait décidé de voir autre chose dans le chaos des temps que la simple et perpétuelle destruction des peuples. Bograh avait choisi de rêver éveillé. Après tout, ne dit-on pas que si assez de gens rêvent le même rêve, celui-ci refaçonne la réalité? Voilà les pensées de Bograh. Il décocha un sourire à l'horizon.

"Oui... un rêve d'enfant... mon rêve... Alors voilà. Je suis descendu des montagnes pour vivre un rêve. (il regardait de nouveau Sephiroth dans les yeux en s'adressant à lui)"C'est important d'avoir un rêve. Et vous? Quel est votre rêve? Pourquoi être sur les chemins quand il est plus simple de rester sur place? N'oubliez jamais votre réponse."

Bograh se baissa alors pour récupérer son paquetage et son bâton. Son sourire candide avait repris sa place sur son visage, au coin des lèvres. Le chapeau vissé sur la tête, il dit:

"Quoi qu'il en soit, je vous souhaite un bon voyage. Désolé de vous avoir dérangé avec mes histoires. Maintenant, si vous le permettez, je vais reprendre la route. Goroh-sur-le-soleil a déjà commencé sa descente, et il vaut mieux que j'avance si je veux arriver quelque part à la fin de la journée. C'est triste à dire, mais je pense que ce ranchero m'a oublié. Mais ce n'est pas grave. La route est assez longue devant moi pour me satisfaire, et un voyage se fait aussi bien seul. Bonne journée à vous."

Il se retourna alors.

"Cataclop, cataclop"

 Sur l'un des chemins qui parsemaient la plaine de Termina, un cheval à la robe d'un blanc nuageux avançait d'un pas tranquille. Son cavalier, drapé d'un sombre manteau de voyage à la capuche rabattue, se tenait droit, le regard (supposément) fixé sur l'horizon. Il ne semblait pas pressé. Non plus qu'il ne semblait inquiet, anxieux ou autre, bien que ce soit en réalité difficile à dire. Un blob vert s'approcha de lui en sautillant. Ni l'homme ni sa monture ne réagirent. Devant cette absence totale de réaction, le monstre hésita. Puis fit un nouveau bond. Le bond de trop. En pleine extension pour son prochain saut, il se figea soudain, devenant quasiment solide, puis explosa au contact d'un projectile que le cavalier lui avait envoyé d'une pichenette désinvolte. Le voyageur, manifestement aguerris, en avait vu bien d'autres.

 Alors qu'il continuait sa route sur le chemin, il vit au loin deux silhouettes. Si l'une était clairement humaine, et lui rappelait même quelqu'un, l'autre en revanche, qui avait la forme assez caractéristique d'un goron, ne lui disait rien. Identifier un goron par la seule silhouette était de toute manière plus ou moins impossible. Et même ainsi, le voyageur n'hésitait pas à s'avouer qu'il aurait été bien incapable de distinguer un gorons d'un autre. Sauf signe distinctif particulièrement relevable pour un hylien. Mais qui avait cure de ce genre de détail? Il n'avait jamais pu se résoudre à considérer les gorons comme un peuple qui comptait. Ils étaient bons armuriers, servaient de l'alcool fort et... et voilà. Ce n'était peut-être qu'un stéréotype, mais il n'avait jamais entendu parler de goron dans les légendes. Lors là même que Kokiri y figuraient, et que les zoras, ils le savaient, pouvaient se révéler très dangereux.
Il se rapprochait.

 À présent qu'il était assez proche, il pût identifier Sephiroth. Cet espèce de malade qu'il fallait plier par la force. Heureusement, leur duel était déjà advenu et, bien qu'il n'en soit pas sorti indemne, le voyageur avait néanmoins gagné une forme de considération de la part de l'aveugle. Tandis qu'il arrivait à leurs hauteur, il espéra ne pas avoir à sortir les armes...

La plaine de termina, ce lieu où il y avait de la végétation qui pouvait y pousser en abondance. C'est ici-même que le général des flammes d'Ikana aimait une partie de son temps; entre les entrainements et le monde des ténèbres.
Tout en marchant paisiblement, il pensait a tout plein de choses, qui pouvait être aussi futile qu'importante. A tel point que il ne pût voir le rocher devant lui, et frappait dedans. Il regardait le sol et disait :

Kad: Aiiiie, saleté de caillasse... Ca n'arrive qu'à moi.

Puis tout en continuant sa route, avec Saber et Balrog sur lui (le sabre et le fouet), il se pensait

Kad: Heureusement qu'il n'y avait personne pour voir cela, cela m'a éviter d'être ridicule

Kad continuait alors sa marche en avant devant le mener là où personne ne sait, lui y compris, lorsqu'au loin, il pouvait distinguer plusieurs silhouettes. Deux d’entre-elles étaient reconnu par le jeune homme, car en effet ils venaient du même empire. Il s'agissait d'Ice, le chef de l'empire et de Sephiroth, puissant allié et ami faisant partie de l'empire.
Toutefois, la troisième silhouette lui était inconnu. C'est alors qu'il se décidait et qu'avant de rejoindre tout le monde, il attirait leur attention en leur envoyant des flammèches juste devant leur pieds.

Bograh s'était déjà retourné, fixant le bout de la route avec ce qui pouvait ressembler à de la gourmandise. Il était déjà passé à autre chose: pourquoi s'acharner à vivre au passé quand la voie de l'avenir nous tend les bras? Aussi fut-il relativement étonné que Sephiroth le hele de nouveau.

"Bograh!"

Le dernier pas du goron glissa sur le sol légèrement sablonneux, laissant s'échapper un vague crissement. Un temps. Puis, Bograh se retourna. L'aveugle, s'il ne l'avait pas été, serait en train de regarder ses pieds. La tête penchée, il semblait qu'une tempête grondait en lui, perdu dans ses pensées. Le jeune goron dût attendre quelques instants avant que de nouveaux sons ne s'échappent de la prison de ce visage fermé.

"Tu es plus intéressant que je ne le pensais.

Bograh fronça des sourcils. Cette phrase ne lui plaisait pas particulièrement. Alors quoi, il avait tenté d'être poli et amical alors ça ne l'intéressait pas? Le goron était outré. Quoique... à la réflexion... Sephiroth semblait très taciturne, ses paroles bien loin des monologues humains dans les histoires parvenues jusqu'à ses montagnes. Sans doute n'était il pas un grand amateur de longs discours? Bograh se jura de tenter de réparer cette incorrection. Intrigué, il laissa l'autre poursuivre sans l'interrompre:

"Tu rêves d'aventures... moi je rêve de devenir humain."

Bograh était abasourdi. Qu'est ce que cela pouvait bien signifier? N'était il pas humain sans avoir besoin de rêver de l'être? Le jeune voyageur n'était pas sûr de comprendre. Que pouvaient bien receler ces yeux, bannis dans les ténèbres de derrière ce bandeau? Quels sentiers obscurs ses bottes avaient-elles foulés? Et quels terribles obstacles cette épée avait dû dégager? La curiosité du goron ne cessait d'être titillée. Un sourire revint sur le visage de Bograh. Oui, cet humain qui cherche à en devenir un, Sephiroth, ne semblait pas l'homme le plus ouvert. Et pourtant, malgré ses compliments douteux et son caractère taciturne, il avait décidé de lui confier son rêve. Sephiroth cherchait-il, aussi étrange que cela puisse paraître, de gagner sa confiance? Profondément optimiste, Bograh considéra cette possibilité comme vraie et se rapprocha de son interlocuteur.

"Pour tout te dire... commença Bograh, Je ne suis pas sûr de savoir ce que c'est que d'être humain, et je ne serais pas forcément d'une très grande aide mais... (il tendit la main vers Sephiroth) Si tu permets, nous pouvons chercher la réponse ensemble!"

Bograh était somme toute assez satisfait de son discours. Bien entendu, il n'avait pas la moindre idée de la marche à suivre, ni de ce que demanderait cette recherche, mais si cela pouvait servir de prétexte au voyage, alors le goron n'était pas contre. Mais? Quelle était cette cavalcade qui se rapprochait? Bograh jeta un coup d'oeil par dessus l'épaule de l'aveugle, et aperçut un cavalier. Il était assez difficile de le distinguer avec les cahots de la monture et avec la distance, mais ce que Bograh aurait pu jurer, c'était que cet homme donnait l'impression que le vent froid des montagnes était descendu dans la plaine.

"Goroh? Un ami à toi?"

Instinctivement, le goron fit un petit saut de côté tandis que des flammeches apparaissaient à leurs pieds, y compris près du cheval à la robe d'un blanc nuageux qui venait de se stopper derrière l'aveugle. Bograh enserra plus fermement son bâton de marche dans ses deux mains. Tout cela ne lui disait rien qui vaille.

Tout en observant la réaction de chacun, Kad se rapprochait de plus en plus du groupe. Avec un sourire arborant son visage, il arrivait enfin après quelques pas au même niveau que tout le monde et s'exclamait :

Kad: Je vois que je ne suis pas le seul ici.

Puis, il observait cette personne qui ne le connaissait pas et remarquait qu'il serrait avec force son bâton. Il lui disait :

Kad: Désolé pour cela, c'est juste une manière unique de saluer dira-t-on. Comment te nommes-tu?

D'une curiosité qui lui était connu, le général des flammes adressait un signe amical la main tendu vers Ice et Sephiroth qui avait éteint les flammèches. Il leur disait alors :

Kad: Tiens tiens mais qui voilà... Cela fait un moment que je ne vous es vu.

Il déposait alors ses armes au sol avant de s'installer à coté de celle-ci, en prêtant attention a toutes les personnes présentes sur place.

Bograh assistait à la scène de retrouvailles entre le froid cavalier en simple spectateur. S'il avait cru Sephiroth froid, l'autre était glacial. Même Sephiroth parlait plus que lui! À croire qu'une gangue de givre avait scellé sa langue dans un état de perpétuelle  petrification...  Le cavalier s'appelait donc Mister Freeze. Quel nom étrange... Mais aussi bien un nom et un titre comme celui du jeune aventurier goron ne devait pas paraître des plus communs aux oreilles d'un terminien non plus. Pour poursuivre cette métaphore filée, Bograh se fit la réflexion que l'homme à cheval donnait froid dans le dos. Sans doute était-ce le peu de vie transparaissant de sa silhouette encagoulée. Ou bien était-ce le fait qu'il semblait manifester pour le jeune goron un dédain affecté, comme si ne l'intéressait que l'aveugle, et que rien d'autre ne s'imposerait à son regard.

"Je vois que je ne suis pas seul ici!"

L'autre voyageur n'avait rien à voir avec le cavalier. Si le dénommé Mister Freeze était dissimulé sous d'epaisses couches de vêtements, l'autre ne voyait aucun problème à arborer sa poitrine nue et... tatouée? Sans doute était ce cela. De plus, l'homme venant d'apparaître était chaleureux, souriant, et parlait fort. Si on lui avait donné des rochers à manger, il aurait sans doute pu se faire passer pour un goron. Mis à part cependant sa constitution digne d'un stalfos, qui ne correspondait en rien aux frères de Bograh. Mais peut-être ce qui plaisait le plus au jeune goron était la sensation que cet homme-là n'avait aucun a-priori négatif compte tenu de son espèce. Le maigrichon lui adressa même la parole!

"Désolé pour cela. C'est juste une manière unique de saluer, dira-t-on. Comment te nommes-tu? Tiens tiens, mais qui voilà? Cela fait longtemps que je ne vous aie vus!"

Ah, eh bien voilà un humain que Bograh aimait entendre parler!Voilà comment parlent les hommes de légendes! Après tout, Sephiroth n'était-il vraiment pas humain en fin de compte! Sur ces mots, Bograh se detendit instantanément: il afficha de nouveau son sourire candide et s'appuya nonchalamment sur son bâton de marche, heureux de savoir qu'il n'aurait pas à servir d'arme aujourd'hui.

"Mon nom est Bograh-qui-rêve. Enchanté de faire votre connaissance, à vous et à Mister Freeze ici présent. Êtes vous vous aussi des voyageurs?"

 L'Empereur avait arrêté sa monture devant Sephiroth et le regardait, de haut, mais sans dédain. Quoique ce fut probablement difficile à constater pour les personnes présente, son visage étant dissimulé dans l'ombre de sa capuche. Sephiroth ne sembla pas réagir, ce qui semblait au Givré déjà extraordinaire en soi. Bien que sa silhouette ne le montre pas, tous ses sens étaient en éveil, prêt à réagir à une attaque ou à la moindre hostilité qui se ferait sentir.
 Mais finalement, seules d'innocentes flammèches crépitèrent soudain aux sabot de sa monture.
 La bête rechigna quelque peu à rester calme. Elle essaya de se déplacer et de s'éloigner des flammes dansantes qui l'apeuraient visiblement. Ice lui flatta l'encolure en lui murmurant quelque mots et le calme revint à l'étalon. La bête était belle avec d'excellente dispositions, mais son manque d'expérience la rendait pour le moment assez instable. Le Givré se promenait d'ailleurs avec elle dans l'inavouable espoir de la "rôder" un peu à des joutes de plus en plus sévère, afin de ne pas être jeté à terre un jour ou la situation serait critique.

 Devinant sans mal qu'il s'agissait de son parfois excentrique stratège, Ice préféra attendre que Kad arrive avant de répondre aux autres. Notamment à Sephiroth qui, même s'il semblait s'être calmé, n'avait pu s'empêcher un léger sarcasme. L'Empereur d'Ikana n'était pas homme à exiger un respect quasi divin de ses troupes et passa sur l'offense, dérisoire, que "Mister Freeze" représentait. Le Goron se présenta sous le nom de Bograh. Ainsi Ice connaissait-il le nom de toutes les personnes présentes, ce qui n'était pas le cas du goron. Rejetant sa capuche d'un geste lent et élégant, révélant son visage à lumière du jour, il prit la décision de réparer l'erreur.

- Enchanté, Bograh-qui-rêve, dit le Givré d'un ton calme. Je suis Ice, et je te présente Kad. La théorie veut que je sois le supérieur hiérarchique de ces deux là, fit-il en désignant Kad et Sephiroth d'un geste de la main. Mais dans les faits...

 Il ne termina pas sa phrase, préférant soupirer. Sous sa coupe, Ikana était une nation assez laxiste qui différenciait très clairement la fonction "en uniforme" de la vie personnelle. Les rangs n'étaient réellement absolument respectés qu'en situation de crise au niveau de l'Empire. Le reste du temps, chacun faisait ce qu'il voulait ou il le voulait. Cette règle permettait surtout à l'Empereur de vagabonder à sa guise en agissant pour son propre compte et en aucun cas pour celui de l'Empire, évitant ainsi les accidents diplomatiques, Ikana était réputé, pour ça.

- Il est passablement inhabituel de rencontrer des gorons hors de leurs villages. Puis-je te demander ce que tu fais ici?

Le cavalier repoussa son capuchon, permettant au goron de voir son visage. Si le voyageur avait sans nul doute une apparence plus humaine maintenant qu'il se montrait au grand jour, il ne perdait pas de sa froideur. Son visage semblait avoir été taillé dans un iceberg, et Bograh aurait juré se couper s'il avait eu le malheur de passer sa main dur les arrêtes acérées de ce visage. Une tignasse chaotique tenait sur le dessus de la tête, leur paleur verdâtre contrastant avec le rouge de ses yeux. Parlons en de ces yeux d'ailleurs. Depuis l'arrivée du cavalier, Bograh s'était fait l'image mentale d'un snob glacial regardant tout le monde de haut, mais ces yeux semblaient receler une vérité bien plus complexe. Derrière ces yeux semblaient emprisonnés des souvenirs douloureux et une responsabilité pesante. Il y avait un peu de cette résignation que Sephiroth avait lui même. Le cavalier était il, comme Sephiroth, un «non-humain»? Cela devenait fichtrement compliqué pour le jeune Goron. Y avait-il seulement un humain dans cette contrée? Bograh se tourna vers Kad et fut rassuré.

"Enchanté, Bograh-qui-rêve, dit le Cavalier d'un ton calme. Je suis Ice, et je te présente Kad. La théorie veut que je sois le supérieur hiérarchique de ces deux là, (il désigna Kad et Sephiroth d'un geste désinvolte qui en disait long sur ce que Ice pensait d'eux) mais dans les faits..."

Ainsi le cavalier s'appelait Ice et non pas Mister Freeze... ce nom était en effet plus sérieux, et correspondait mieux à un homme de haut rang. Quoique à la réflexion Bograh surinterpretait peut-être. Tout ce qu'il savait, c'était qu'Ice était le supérieur hiérarchique de Kad et Sephiroth, rien que ça. Il y avait cependant une prestance noble chez le froid cavalier qui pouvait mener Bograh à sa déduction. Restait à savoir pourquoi les deux autres ne semblaient pas très regardants de cette autorité... Ice reprit:

" Il est passablement inhabituel de rencontrer des gorons hors de leurs villages. Puis-je te demander ce que tu fais ici?"

Ah! Voilà la question qu'il attendait! Avec Sephiroth, il ne l'avait pas senti assez intéressé pour pouvoir déclamer le monologue qu'il avait préparé. Mais maintenant l'heure était venue! Bograh prit une grande inspiration et commença:

"Oh, eh bien voyez vous..."

Bograh s'arrêta net. Quelque chose clochait. Le goron, sourcils froncés, regarda autour de lui: rien, rien de notable. Le jeune goron remarqua alors qu'il faisait plutôt sombre. Bograh regarda au dessus de sa tête, mais aucun nuage proche ne lui cachait le soleil. Il laissa son regard vagabonder sur l'étendue bleue du ciel. Il finit par voir une très grande étendue noire sur l'éther, recouvrant une zone un peu éloignée de la plaine, la Route du Lait, si sa carte était exacte. Le jeune goron se demanda comment une tempête pouvait être aussi localisée. C'est alors qu'il vit qu'une vache était attirée dans les nuages.

"Goroh, mais qu'est ce que..!"

Un filet de lumière soulevait les bovins qui se faisaient avaler par les nuages de mauvais augure. Bograh n'hésita pas longtemps: il fallait faire quelque chose, et vite! Bograh laissa tomber son paquetage et son bâton de marche et se mit immédiatement en boule. Il roula à toute vitesse vers la Route du Lait propulsé par son élan héroïque. Ça y était! Son histoire commençait! Il arriverait à temps pour aider ces vaches et résoudrait ce mystère!.. C'était sans compter sur le rocher en plein milieu du chemin. Les éclats rocheux partaient de tous côtés alors que la pierre se brisait. Bograh, lui, était étalé devant les restes rocheux, et massait son crâne endolori. Ahh, mais non de non, qui avait laissé son caillou ici? Quelqu'un aurait pu se blesser, et puis ça devait gêner les humains! Mais Bograh laissa vite ces pensées de côté quand il vit ce qu'il se passait dans le ranch: le rayon lumineux avait détruit le toit de l'étable, et de terribles spectres en robes et collerettes violettes partout dans la propriété forçaient les vaches à s'élever dans les cieux contre leur gré. Bograh,sur le sol, était pétrifié de terreur et n'osait plus bouger. Que pouvaient bien être ces créatures? Et comment pouvaient elles provoquer un tel effet sur lui?

Après une inspiration annonçant un discours aussi long que, bien qu'Ice espéra le contraire, ennuyeux, Bograh entama son récit. Il fut étonnamment bref, ou plutôt interrompu. Bograh se sentant visiblement plus concerné par l'assombrissement soudain et inexpliqué du jour que par informer la compagnie de ses aspirations.

"Goroh, mais qu'est ce que..!"

 Sans davantage de mot, il se roula en boule et avala la distance qui le séparait du ranch, épicentre du trouble qui pesait sur la plaine. Laissant tout le monde sur place. Ils, Ice, tout du moins, le suivit des yeux pour le voir percuter une pierre et terminer au milieu des débris, aussi hagard que ces restes du rocher l'auraient étés s'ils avaient été vivants. L'Empereur soupira, avant de porter son regard plus loin, sur le Ranch Romani. Ce qu'il y vit lui amena un semblant d'expression au visage. Un très léger, presque imperceptible redressement du coin de la lèvre, ce que ses proches auraient pu interpréter comme un sourire, chez lui.

- Allons, fit-il a ses compagnons en faisant faire volte face à sa monture. Allons nous laisser notre ami seul face aux problèmes?

 Sur ces mots il se dirigea tranquillement vers l'endroit ou Bograh rassemblait ses esprits. Au pas. Le temps de ce court trajet, il se remémora sa première et dernière rencontre avec les créatures de l'espace violette. Pas vraiment dangereuse, ces dernières avaient une passion inexpliquée pour la cuvée Romani. Enfin inexpliquée, en réalité c'était compréhensible, au vu des vertus quasi miraculeuse de ce breuvage que les soeurs Romani préparaient avec amour.  L'Empereur se laissa porter un instant par les souvenirs, puis par d'autres. Ceux de son affrontement contre Kahuna dans le cadre du Tournoi de Nayru. Dans ce Ranch même, ou un enlèvement massif de vache avait eut lieu également. Ce jour là, il avait été enlevé avec les vaches et son adversaires et avait conclu avec ce dernier une trêve temporaire le temps de redescendre. Pour le meilleur ou pour le pire, ils s'en étaient remis ce jour là aux cocottes. Ce souvenir là le fit doucement rire, alors qu'il arrivait à la hauteur de Bograh, apparemment effrayé.
 Sa bête manifesta des signes de nervosité, Ice la calma en intensifiant soudainement son aura. Son visage calme et déterminé ne semblait souffrir aucune contradiction.

- Calme toi, Bograh qui rêve. Dit-il d'une voix lente et profonde. Maitrise ta peur et fait face. Ou veux tu qu'on se souvienne de toi comme "Bograh qui cauchemarde"? Termina-t-il avec une pointe d'ironie.

 Il fixa les extraterrestres du regard. Il se demanda avec une certaine curiosité s'ils allaient se souvenir de lui.

Lors du départ de Bograh a toute allure, le général observait tout d'abord d'un oeil rapide la situation. C'est alors qu'Ice disait tout d'abord :

Ice: Allons , fit-il a ses compagnons en faisant faire volte face à sa monture. Allons nous laisser notre ami seul face aux problèmes?

Ce qui provoquait en Kad un flash-back des anciennes batailles qui ont du être livrer afin de préserver leur territoire et la paix de ce monde tout en fixant l'empereur qui avancait vers Bograh. Puis vient le tour de Sephiroth qui lui disait :

Sephiroth : Bon bah allons-y.

Puis le maître des flammes observait un court laps de temps Sephiroth qui allongeait le pas afin de rattraper Ice. Il se pensait alors:

Kad: Il ne reste que moi... Bon allons-y. et puis qui sait cette journée aura son lot d'action aussi, sait-on jamais

Sur cette pensée, Kad marchait en direction de ses deux compagnons a la rencontre du goron qui était partit en roulant a une grande vitesse. Il hatait alors son pas afin de rejoindre ses compagnons de l'empire. Une fois qu'il les avait rejoint, Kad ne pouvait s'empecher d'observer deux phénomènes; tout d'abord l'augmentation de l'énergie de glace, et ensuite les créatures qui étaient apparu du ciel. Elles semblaient ressembler a des sceptres vêtu de robes et de collerettes; toutes deux de couleurs violetttes.Leurs nombres étaient tel et leur action étrange. En effet, ces entités forcaient par un procédé inconnu du général les vaches a s'élever dans les cieux, contre la volonté de celle-ci. Tout en essayant de les quantifier, il expliquait alors a Sephiroth:

Kad: Nous sommes en face d'un phénomène étrange. Des sceptres tout de mauve vêtu tentent d'enlever les vaches du ranch.

Kad continuait d'observait la situation, tout en concentrant des flammes noires aux niveaux de ses mains.

Bograh restait là, tétanisé. Quelque chose clochait avec ces créatures. Elles n'étaient pas sensées être là, l'aventurier goron en était persuadé. Non pas qu'il jugeat l'intégralité du bestiaire de ce monde comme une aberration: lui le premier faisait partie d'une espèce qu'on pouvait à raison qualifier d'étrange. Les blobs et les Wolfoss ne lui posaient aucun problème. Mais ces spectres... ne venaient tout simplement pas du même monde. L'une des créatures le regardait droit dans les yeux. Ces yeux à elle, c'étaient des feux follets devant un disque d'ombres malsaines. La créature n'avait pas de visage: elle était constituée d'une robe de matière inconnue et de l'esprit qui l'habitait. Mais cela ne l'empêchait pas de saisir d'effroi celui qui croisait son regard d'un autre monde. Le monstre sondait l'esprit du goron, et riait aux éclats à la lecture de ces pensées. L'être était sans bouche, mais cela n'empêchait pas ses paroles insidieuses d'empoisonner l'âme du goron:

"Tu ne trouveras pas la gloire ici, Bograh, seulement la mort et la folie, pour toi et tout ceux que tu rencontreras."

Bograh tremblait maintenant, et était aussi pâle que sa peau de pierre le lui permettait. Pût-il oublier cet endroit et tout ce qui pouvait s'y trouver! Pût il rentrer immédiatement chez lui et devenir un goron respectable comme ses parents l'avaient toujours souhaité! Pût il laisser aux enfants les sornettes et les fadaises qui avaient gâché sa vie! Tout cela, tant qu'il pouvait se soustraire à l'insupportable vue de ces choses! C'est alors que Ice s'arrêta près du jeune goron et lui adressa une parole moqueuse:

"Calme toi, Bograh qui rêve. Maitrise ta peur et fait face. Ou veux tu qu'on se souvienne de toi comme "Bograh qui cauchemarde"?"

Non. On se souviendrait de lui. Mais uniquement sous des termes élogieux. Il ne rentrerait pas chez lui, sinon en héros, mort ou vivant. Bograh regarda autour de lui: les trois comparses étaient prêts à en découdre, peut-être même impatients. Ils avaient la mine décidée, et étaient sur le point de sortir leurs armes. Les envahisseurs ne feraient pas long feu contre eux. Le goron, lui, n'apporterait pas beaucoup de soutien, mais il devait bien y avoir quelque chose à faire de son côté. Le goron était venu ici à cause d'une vache volante, il s'assurerait qu'aucune autre ne soit enlevée. Il jeta un regard de remerciement au cavalier, puis, se roulant en boule, il fusa jusqu'à la porte de la grange qu'il defonça. L'intérieur était éblouissant, mais Bograh avait trop de volonté pour se laisser impressionner aussi facilement. À l'intérieur, deux aliens cherchaient à tirer un bovin dans le faisceau tandis qu'un autre menaçait une petite fille aux cheveux roux, perchée sur des caisses et tirant sur les envahisseurs à portée. Malgré son jeune âge, elle ne flanchait pas devant les spectres de l'espace. Mais était-ce suffisant? Les griffes de l'envahisseur se rapprochaient dangereusement et annonçait un terrible dénouement dans les secondes à venir. Bograh n'en laissa pas s'écouler une seule. Ni une ni deux, il se saisit de la collerette flottante, fit tournoyer le fantôme deux fois autour de lui, et le projeta sur ses semblables, permettant au bovin de retrouver avec bonheur le plancher des vaches. Alors que les spectres tentaient de se relever, Bograh se dressa de toute sa taille devant la petite fille, ne quittant pas ses adversaires des yeux. Il dit:

"Je suis Bograh-qui rêve, le voyageur, et vous ne toucherez plus à aucune de ces vaches!"

Les aliens n'apprecierent pas la remarque. Ils se redresserent en poussant un sifflement de serpent guère rassurant. Bograh constata alors avec stupeur qu'il avait laissé son bâton avec son sac dans la plaine, et qu'il allait devoir se battre avec plusieurs ennemis à mains nues!

Histoire : Originaire d'un monde inconnu, ces extraterrestres étranges semblent avoir une certaine addiction à la Cuvée Romani. Rien de spécialement anormal, nous savons tous les vertus de ce breuvage miraculeux dont il ne faut SURTOUT PAS laisser Adrix boire une goutte. Seulement, ils ne semblent pas prêt à en faire commerce et préfèrent, une fois par an, faire route vers notre monde, et au Ranch Romani, pour être plus précis. Là, ils cownappent la plupart des bêtes du Ranch, laissant Crémia et sa soeur Romani dans la déprime et l'incompréhension. Depuis peu, Romani s'est mise en tête de les chasser, bien que sa soeur refuse toujours de la croire. Leurs monde est probablement similaire au notre, avec de légère différence. Ou bien le temps s'y écoule différemment. Comment expliquer sinon qu'ils ne viennent qu'une fois par an?

Caractéristique : Ils sont assez proches de spectre. Avançant généralement les "mains" tendus droit devant eux. Des "spectres/zombies", pourrait-on dire. Leur corps semble bio luminescent, en témoigne le fait que chaque partie d'eux n'étant pas recouvert par leurs sorte de "toge" irradient de lumière. Spécialement leurs yeux. Éviter de les regarder en face, vous pourriez finir aveuglé. Spécialement dans la pénombre. Hé, c'est peut-être pour ça qu'ils frappent de nuit. Ou alors c'est parce que le soleil les désintègre, allez savoir...
Leur nombre semble illimité, et seul l'astre diurne est en mesure de stopper leur tentative d'enlèvement de vache.

Pouvoir : Pas grand chose de spécial pour la majorité d'entre eux. Leur présence est dérangeante. Capable d'insinuer malaise, dégout, voire peur. Plus particulièrement chez les personnes sensibles, d'ailleurs. Plus ils sont nombreux, plus l'effet est prononcez. Ne vous faites pas encercler!  Bien que "spectraux", ils sont suffisamment tangible pour être battus à l'aide de moyens "conventionnels" (arme et magie).
Ils sont capable d'envoyer une sorte de blast lumineux de leurs yeux. Méfiez vous en, vous finiriez aveuglé l'espace d'un instant. Lorsque cela arrive, regardez leurs yeux malgré tout. Si la lumière y est jaune, c'est un aveuglement, si elle est blanche, ils tenteront de vous brûler avec un rayon.  Attention aussi à leurs mains, capable de "sucer" votre énergie vitale.

Il est aussi dit qu'ils sont capables de se rassembler en un être bien plus puissant, mobile et dangereux. Ce n'est qu'une rumeur, mais prêtez y attention. Rare sont ceux à leurs avoir opposé de la résistance, et rare sont donc ceux qui auraient eut l'occasion de témoigner d'une telle chose...

[Note Narrateur]
On enjolive un peu évidemment, mais faut bien un peu de challenge!