Nom : Gor.
Prénom* : Darani.
Âge* : 28 ans.
Race* : Goron.
Armes* : Poudre à canon et poings de pierre.
Description Psychique* :Jadis, il était complexé par sa petite taille et sa « faiblesse » musculaire (il est fort comme un colosse, mais ne fait pas le poids contre les autres gorons). Et sa position d’héritier probable de leader de la mine l’énervait beaucoup. Ses inquiétudes lui ont rendu une faible estime de soi et cela lui a donné une nature plutôt modeste.
Les gorons sont généralement en très bons termes avec l’empire d’Altiméria, mais étant issu d’une famille avec un rôle politique important, ses proches parents n’aimaient pas la présence de plus en plus importante des hyliens de la montagne. Cette réticence a affecté Gor Darani.
Tous ces facteurs l’ont étouffé jusqu’à ce qu’il décide de partir en voyage (il a carrément déserté, en fait). Et c’est à travers ses aventures qu’il a appris à se faire confiance (quoiqu’il soit resté modeste) et à faire ouvertement confiance aux autres.
Désormais, il approche les situations difficiles avec une sagesse qu’il n’aurait jamais acquise s’il était resté à Goron City. Il doute souvent de ce qu’il peut faire seul, mais en groupe, il combat sa peur d’échouer en se lançant sans hésitation.
Sa « petite » nature l’emmène à préférer les défis de tête : il a un intérêt marqué pour les sciences (principalement la géologie et l’histoire). Il préfère vivre de troc et du commerce que de recevoir un salaire ou d’être supporté par une collectivité.
Gor Darani aime : les couchers de soleil, la lune quand elle est pleine, la lumière du feu, le reflet des métaux précieux, les feux d’artifices, les chiens (même s’il les effraie) et les chèvres.
Il n’aime pas : le froid, le râlement des dodongos, les animaux aquatiques (poissons, homards et autres « amis » de la mer) et casser un bocal de verre sans le faire exprès.
Description Physique* : Il a la taille d’un grand hylien adulte. C’est-à-dire plutôt (même très) petit pour un goron. En plus, il est mince. Il n’a donc rien à voir avec les bouboules géantes classiques qui déboulent la montagne seulement pour la remonter à pied ensuite. Il est beaucoup plus fort qu’un hylien, un mojo, un zora et tout ce que vous voudrez, mais il ne gagnera jamais un match de sumo contre un autre goron. Sa forme est, disons-le, au minimum de l’athlétique.
Sa palette de couleurs : yeux d’onyx, cheveux et barbe argentée, peau épaisse et très ferme dans les tons de bronze ou de doré. En plus il se fait de beaux p’tits dessins avec des craies de couleurs (souvent jaune et orange) sur les pecs.
Tout son corps (excepté son tronc) est fait sur le large : sa tête, son cou et ses épaules. Ses poings sont immenses. Même ses jambes (qui paraissent disproportionnellement courtes pour X raison) ont une portée plus large que longue. Tout ce qu’il y a de délicat dans son anatomie sont ses chevilles. Comparé au reste de son corps ses pieds et ses chevilles sont petits.
Son dos change régulièrement : i.e. qu’il est capable de contrôler la constitution minérale de tout son corps. Sa carapace pierreuse change donc à son gré : du dôme lisse ferreux aux pics d’acier dangereusement coupant. Il est déjà parvenu à avoir la bonne constitution pour se faire pousser des choux péteurs (des bomb flowers, on va se’l dire) dans le dos.
Son « kit de guerre » implique généralement qu’il couvre ses jambes de métal en imitant les bottes de fer hylienne et ses épaules de hautes épaulières rocailleuses. Ses jambes et ses bras forts lui permette de bénéficier de ces protections sans le ralentir. Il est aussi capable de se dénudé de ces protections et d’apparaître avec une peau presque aussi lisse que celle d’un homme (il ne parvient pas à faire disparaître toute la « gravelle » de son corps, par contre).
À la mode de chez nous, il ne porte généralement qu’un pagne beige très court à l’effigie de la marque des gorons. Cependant, il lui arrive aussi de mettre ses habits d’apparats : une sorte de cape étroite rouge à capuchon et une très large ceinture de tissu, rouge aussi, nouée devant et qui retombe par-dessus son pagne habituel. Ces deux accessoires protocolaires sont brodés de jaunes aux reflets métalliques.
Quoiqu’il n’y ait parvenu que très difficilement, il a réussi à créer de minuscules diamants cachés sur les lobes de ses petites oreilles cachées derrière ses poils de face. Le seul autre bijou qu’il porte est le bracelet doré des gorons sur son poignet gauche.
Histoire* : Figurent dans l’arbre généalogique de Gor Darani les aînés : Gor Amoto, Gor Coron, Gor Ebizo et Gor Liggs. Son clan familial est à la tête de la mine du mont Péril depuis des âges et il lui incombera de servir cette fonction un jour. Évidemment il n’est pas prêt. Ni même sait-il s’il le souhaite vraiment…
Cela fait déjà longtemps qu’il a déserté la montagne. Sans doute (et il l’espère) la confrérie de gorons a trouvé un remplaçant pour jouer le rôle politique que ses ancêtres lui ont réservé, mais quelque chose lui dit que d’être disparu aussi longtemps n’aura pas nécessairement changé les attentes de la communauté.
Mais il ne peut plus nier qu’il s’ennuie de chez lui. Peu importe où il se trouve dans Hyrule, il peut voir le sommet dans l’horizon ténébreuse et l’appel de la maison se fait de plus en plus fort et de plus en plus convaincant. Il est peut-être temps.
Après tout, ses chroniques en racontent déjà longuement…
Il y a déjà neuf ans qu’il descendait la montagne pour la première fois. Son cœur battait la chamade à l’idée de quitter les cendres poudreuses du volcan. Les toits rouges du Village Kakariko (il savait que c’était le village Kakariko d’après le minimum qu’on lui avait enseigné du monde extérieur) – les toits rouges de Kakariko piquaient sa curiosité, mais il avait tellement peur de croiser un goron de la confrérie en mission commerciale qu’il s’était aventuré hors des pistes de descente habituelle et avait couru de nombreux risques inutiles. La déboulade (les gorons roulent après tout) avait été périlleuse et le crash dans la plaine d’Hyrule avait été douloureux.
Rien dans sa vie dans la mine et dans les galeries souterraines de la montagne ne l’avait préparé à ce qu’il avait vu quand il s’est réveillé. Le vert des feuilles d’un maigre arbre tout près, l’herbe verte et claire qui lui faisait comme un grand lit. Le vent, beaucoup plus délicat qu’au sommet, lui rafraîchissait le visage. La vision de ce monde nouveau, un monde qui paraissait presque fragile, l’avait ému. Et c’est cet émoi qui lui a donné le courage de continuer plus loin.
Il a voyagé un certain temps sans but précis, errant de ville en village et étudiant les coutumes de chacune des grandes races.
Et puis, un moment donné, il s’est rendu compte qu’il était devenu plutôt savant. Voyager seul l’avait obligé à développer des outils, à tenir des registres personnels sur le comportement de certains monstres, d’autres trucs de scouts, etc… Sans raison, il a commencé à faire bénéficier de ces connaissances à d’autres, qu’ils soient mojo ou lutin. Et ces individus partagèrent avec lui leurs propres trucs et découvertes.
Au bout de deux ans de voyage, il était arrivé dans le village goron enneigé au nord de Clock Town. La rencontre avec ces « frères » avait été heureuse et sa sagesse nouvellement acquise avait été célébrée. En échange de ce que Gor Darani trouvait si peu, ils lui apprirent à jouer des instruments de percussion et à faire des bombes. Il y resta juste assez longtemps pour découvrir (et apprécier) les bienfaits thérapeutiques des sources d’eau chaude et il reparti.
D’autres aventuriers avaient marqués son long voyage, mais depuis qu’il était revenu de Termina, ce qui le hantait, à chaque jour, était le Mont Péril à l’horizon et son émouvant appel.
Gor Darani avait vu et vécu trop de choses pour se restreindre à vivre en s’occupant seulement de la mine. Il ne savait pas trop quels étaient ses plans, mais quoiqu’il planifiait rester fidèle à la tribu goron dont il était issu il pensait peut-être rejoindre les hommes de l’empire altimérien.
Debout dans le village Kakariko, devant la grille menant à la montagne, son cœur bat la chamade comme il y a neuf ans. Les retrouvailles seront difficiles.
***
Synthèse : Au final, Gor Darani est une sorte de petit moine bouddhiste qui se promenait partout dans le monde et qui accumulait du savoir. Son champs d’expertise est la géologie (à force de manger de la garnotte et de jouer avec sa propre constitution minérale). Il a appris à fabriquer des bombes et à utiliser la poudre à canon de manières parfois surprenantes. Enfin, il est de retour à la maison et prévoit rejoindre l’empire, mais l’histoire seulement décidera de ce que Darani deviendra! :)
Clan* : Empire d’Altiméria.
Code secret* : - Spoiler:
That's okay by sephy