Le Ciel et la Terre [PV Istomir]

Assise dans une chaise capitonnée de velours bleu qui rehaussait ma pâleur naturelle. À mes côtés ronronnait une Anarkia droite et fière dans laquelle ma main droite fourrageais doucement, appréciant le contact doux des longs poils orangés de la tigresse géante. Devant la magnifique femme était assis sur le lit à baldaquin les deux frères Damnias, tendus comme des cordes. Les amants de la Reine des Dragons, maintenant qualifié d'immortelle car elle ne veillerait plus jamais, appréhendaient ce que leurs élève allais leurs dire. La dame qui avait désormais vingt-deux ans pensa à son anniversaire lors duquel, avec l'empereur et une assassin professionnelle elle avait pourchasser un drow qu'elle connaissait déjà et un twirli juste pour son seul amusement, intérieurement, elle pensa au fait que, peut-être, elle avait voulus revoir Istomir alors elle avait organiser ce tournoi de chasse au drow pour espérer le revoir. À la fin du tournoi, elle l'avais même inviter à venir en Altiméria pour passer du temps en sa compagnie. Pensive, Senja sursauta lorsque Andalos, le frère ténébreux, s'éclaircit la gorge comme pour rappellera à son hôtesse sa présence.

-Oui, pardonnez-moi, j'était distraite. Andalos, tu es un maîtres d'épée et un amant merveilleux mais je dois t'avoir que je notre relation n'as rien de ce que je conçoit du mot "Amour". Désir, peut-être, sexe, sûrement mais il n'y a rien de tendre ou d'amoureux dans notre couple alors je préfère arrêter cela maintenant, ici, avant que un de nous deux ne se fasse mal., déballa rapidement la voix chantante et envoûtante demie-dragonne

L'homme habillé de noir se leva lentement, laissant son frère blond remplis d'espoir et de bonheur muet de surprise sur le lit alors qu'il quittait la pièce sans mot, ses pas feutrés silencieux sur le marbre des appartements. La demoiselle reporta son attention sur l'angélique homme qui était bien trop content d'être dans la pièce. Astadan ne tenais plus en place mais le regard terriblement sérieux de Senja rafraîchit un peu ses ardeurs.

-Quand à toi, Astadan, tu es tout le contraire de ton frère..., soupira Senja en le fixant dans ses prunelles bleu azur, ...Tu es trop romantique, mielleux, tendre, il te manque la fougue, le courage, la force et l'initiative... Je ne peut pas vivre une vie établie avec une maison à la barrière blanche et une marmaille d'enfant...J'ai besoin d'action et d'adrénaline, Astadan, pas seulement de confort

L'homme figeât un instant puis, suivant les pas de son frère, referma en claquant les portes ouvragées de la chambre de leurs élevé et ex-amante. La propriétaire de la pièce ferma à clef les portes et se jeta dans son lit, doutant des mots avec lequel elle avait tenus se cruel discours. Elle ferma les yeux, vêtue d'une grande robe rouge bordeaux qui lui serrait la taille et remontait sa poitrine généreuse alors que la crinoline en forme de cloche s'épanouissait à travers plusieurs niveaux de jupons jusqu'à ses pieds chaussés de mules. La femme s'endormis malgré l'inconfortable position et ce fut un bruit qui la réveilla, imperceptible mais pourtant si dérangeant. La nuit était tomber sur la chambre lorsque le Trésor d'Altiméria se releva de sa couchette, le dos en compote et Anarkia ayant pris place sur les oreillers, dormant paisiblement, sa queue fouettant l'air paresseusement, seul signe qu'elle n'était pas une couverture de poil. Le bruit était régulier, comme la pluie sur les toits en tôles de la citadelle. Un galet lancer sur une vitre. La demoiselle traversa la pièce vers son balcon e lorsqu'elle posa les mains sur les poignées des doubles portes en vitrail, elle sentis l'une d'elle trembler sous l'impact d'un petit projectile. Elle ouvris les portes et le vent du soir, emportant l'odeur des lavandes poussant dans les bacs ceinturants le balcon de pierre pour couvrir l'odeur du soufre du mont du péril soulevant la chevelure de la belle et les rideaux encadrant les portes, à l'intérieur de la chambre. La demoiselle roula ses épaules qui firent craquer délicieusement sa colonne vertébrale alors qu'elle se penchait par-dessus la rambarde pour déterminer l'identité de son visiteur nocturne, priant pour que ce ne soit pas l'un des frères Damnias. Sur le flanc escarpé du Mont du Péril, seul mais si beau, se tenais Istomir, cet elfe noir qu'elle avait rencontrer sur le Lac Hylia et après dans la forêt de Termina.

-Istomir ? C'est toi ou je rêve ? Tu es vraiment en Altiméria ? Sous mon balcon ?, demanda la belle, abasourdie
-Vous m'avez demandé de venir, vous oublier? Et quoi? C'est si dur de s'infiltrer à Altiméria sans se faire voir? Pas pour un Drow! Encore moin un Drow la nuit !, rétorqua l'elfe noir

La femme éclata d'un rire magnifique, cristallin même avant de demander à l'homme de grimper sur les lierres encadrant jusqu'au sol de part et d'autre le balcon de la beauté altimérienne. Quelques instants plus tard, Istomir était aux côtés de la noble Senja qui le regardais avec un grand sourire.

-Tu peut me tutoyer, Istomir, nous nous sommes battus, pourchassez et tu m'as vus nue, je ne pense pas que nous soyons encore au niveau du "vous", dit la déesse du peuple aérien.

La souveraine d'un monde au-delà des nuages rougit violemment, ce qui fit un contraste intéressant avec sa peau diaphane. Elle alla ouvrir une porte dissimulée derrière des tentures bleues et blanches, dévoilant un large bain en marbre.

-Je fait quérir des servantes pour remplir la baignoire ?, demanda sur un ton égal  la demoiselle
-Il ne faut pas qu'on me voit, répondit l'elfe noir, Mais comme je l'ai dit, si je prends un bain, je le fais seul !

En deux temps, trois mouvement, une ribambelle de servantes toutes plus séduisantes les unes que les autres entrèrent avec des pots remplis d'eau chaudes qu'elles transvidèrent dans le large bassin alors que Senja était dans la seule autre pièce dissimulée avec son invité nocturne. La pièce ronde en marbre blanc aux veinures bleue était spacieuse et les murs étaient recouvert du plus grand trésor d'une guerrière; des lances, arcs, poignards, couteaux, machettes, faux, épées, demies-épées, épées-bâtons , cimeterres, lames de poignet et, encastré dans le mur, l'armure complète de la demoiselle qui ne la portais jamais mais qui la revêtirais en cas de guerre. On voyait se détacher sur les murs les armes préférés de la guerrière; ses deux demies-lames, son poignard et son arc.  Dans le rectangle creusé à même la pierre, sur un mannequin de fer devant des tentures bleues et blanches se tenait le casque, la cotte de maille, le plastron, la cape, les épaulettes, les gants, les cuissardes, les braies et les bottes en argent avec les détails ouvragés en saphir sans compte la cape d'un bleu chatoyant. Senja savais ce qui se trouvais derrière les tentures qui s'agitaient délicatement derrière l'armure mais elle n'avais jamais parler à ses extrêmement rares invités de ce qui se dissimulait derrière sa salle d'armes. La demoiselle souris à l'elfe et lui adressa un regard gêné.

-Impressionnante collection, n'est-ce pas ?, demanda la souveraine des dragons pour combler le silence
-Eh bien, pour être franc, j'avais ce même genre de salle, j'étais le maitres d'Armes de ma famille après tout. Et pendant que j'y pense, savais-tu que j'étais et l'es toujours techniquement, moi aussi un noble de la haute société?, répondit son ami
-Je n'en savais rien, à vrai dire ! Tu ne me l'avais pas dis..., dit-elle, pensive lorsque la voix avec un fort accent de Termina s'éleva se l'autre côté de la tenture.
-Mademoiselle Siranis, votre bain est prêt
-Merci, sortez tous, dit l'interpellée avant de chuchoter à l'elfe, Je vais aller voir si elles ont toutes quitter mes appartements, reste ici.

La demoiselle écarta les tentures aux couleurs du blason des dragons qu'elle portait depuis sa tendre enfance sans le savoir et entra dans sa chambre qui était desserte, sans aucune âme qui vive exepté la grosse boule de poil orange qui dormais paisiblement sur le lit. La maîtresse des lieux passa dans sa salle de bain qui était vide, elle aussi, la baignoire fumait tranquillement.

-Istomir, la baignoire est pleine et la voie est libre, dit puissamment la reine des reptiles volant
-Très bien, répondus l'elfe en la rejoignant dans la pièce 

Senja se retira de la salle de bain et alla s'assoir sagement sur son lit en attendant que son invité se cure.

Toujours droite dans sa grande robe rouge vin, assise au bout de son matelas, Senja buvais presque chaque mot prononcer par ce magnifique et musclé elfe, ne croyant pas qu'il était devant elle, en ce moment, juste ici, en Altiméria. Lorsque son invité bâilla et s'étira, le trésor d'Altiméria regarda avec un intérêt fin ses mules comme si elles venaient d'apparaître pour ne pas admirer les muscles d'Istomir rouler sous sa peau involontairement alors qu'il étirait tout ses membres paresseusement. La chemise d'Astadan, blanche et en lin était ouverte sur son torse ébène derrière un nuage de dentelle qui ornais aussi les manches mais en moins importante quantité. La femme voulait voir si le tissu était aussi doux que ce qu'il paraissait mais elle savais que c'était effectivement le cas. Le pantalon, emprunter à l'autre Damnias qui avait des cuisses plus musclées que son cadet moulait ses jambes des chevilles aux hanches en passant par ses cuisses. Le voir dans cet attirail de la haute société hylienne était un spectacle intéressant mais en aucun cas dans le mauvais sens. Soudainement proie à un grand malaise, la guerrière se leva brusquement et marcha jusqu'à son balcon, posant une main sur les rideaux clos qui dissimulait à ses yeux mais pas à son contact les carreaux de vitrail des doubles portes donnant vers l'extérieur. 

-Ca va Senja ?, demanda l'elfe avec un légère parcelle d' inquiétude transperçant sa voix

L'interpelée se mis dos aux portes, appréciant le contact froid du métal et du verre à travers ses vêtements alors que des gouttes de sueur coulaient librement sur sa colonne vertébrale. Elle dis prendre une longue inspiration tremblotante avant de pouvoir expirer cet air en paroles de sa voix naturellement aussi magnifique que le vol du monarque, ce papillon majestueux.

-Non, ça ne va pas, pas avec toi autour, soupira la souveraine des cieux reptiliens

Un long silence lourd pesa entre les deux êtres, la bête dormants grognant dans son sommeil ne troubles en aucun cas se silence et même se petit bruit semblait s'être engloutis dans cette lourdeur. Ou peut-être la maîtresse des lieux dramatisait un petit peu trop. Finalement, la voix du drow s'éleva, envahie non par la colère qui aurais été fondée mais par une tristesse mélancolique.

-Je peux....partir...dans ce cas....je reviendrais chercher mes vêtements demain soir............

Lentement, le visiteur nocturne se leva, dépliant tout sa silhouette comme une ombre blanche avec sa chemise qui fessait un contraste magnifique avec sa peau. Senja couvris rapidement la distance les séparants et attrapa délicatement de ses doigts glacés le poignet de l'homme qui se retourna.

-Istomir... Ce n'était en aucun cas une requête pour te faire quitter mes appartements. Si j'aurais vraiment voulus d'expulser de ma chambre, tu le saurais... Je suis juste extrêmement maladroite avec ses choses..., soupira la voix de la demoiselle
-Alors...quoi?, dit-il d'un ton de voix qui montrait clairement qu'il voulait ignorer quelque chose

Senja soupira, son délicat visage devenant atrocement sérieux alors qu'elle plongeait ses yeux si bleus dans les prunelles lavandes magnifiques de son interlocuteur. 

-Tu ne m'aides en aucun cas, Istomir..., pensa à voix haute la demie-dragonne, ...Avec toi, je ne sais pas comment faire pour vivre parce que tu met tout mes sens en échec, tu transforme une femme de vingt-deux ans en fillette de douze ans qui ne sais rien de..., dévoila la dame, laissant le mot muet flotter dans la pièce qui lui semblais rapetisser à chaque mot qu'elle prononçait.
-C'est que....je ne peux pas y croire...., révéla Istomir
-Pourquoi pas ?, demanda la cavalière du tact au tact
-Parce que je suis un elfe noir et toi...la plus belle Hylienne qui existe. Il n'y a qu'une autre femme aussi belle que toi, mais c'est dans 7ans, longue histoire...
-Peut importe la race, le sexe, le rang ou les conventions... Nous sommes ni hylien ni drow, nous sommes Senja et Istomir. Nous ne sont pas noble de la sixième famille la plus puissante d'Outre-Terre et Reine des Dragons, nous sommes en aucun cas Dé'Arté et Siranis, nous sommes nous et ce soir encore plus que les autres soirs... N'empêche pas les autres dicter ta destinée, Istomir...
-Senja.....je.... Attends! Quoi!? la reine des Dragons? Mais c'est quoi cette conneries!? dit-il impulsivement, sans y avoir pensé
-Oui, il n'y a pas longtemps, j'ai découvert que Dorion n'était pas mon père et que mon géniteur était le roi des dragons et il refusais de prendre épouse depuis la mort de ma mère alors il a déverrouiller mon sang de demie-dragonne et m'as nommer reine des dragons car j'était la seule héritière de sang éligible à monter sur le trône de cette société matriarcale... Grâce à ça, j'ai gagner en puissance mais aussi, dans le tournant, j'ai récolter quelques capacités supplémentaire mais je ne crois pas que ce soit le temps de parler de cela, Istomir car j'essayais de t'avouer quelque chose que je crois être plus important que mon ascension au titre de reine des dragons qui ne me donne qu'un rang de plus car ce titre n'est que un symbole extrêmement respecté et écouter mais une ribambelle de dignitaires se chargent du bon fonctionnement du royaume. Alors, oui, je divague du sujet principal. Istomir, n'empêche pas une relation entre nous seulement parce que tu as peur de ce que le monde va dire. Que dirais l'empereur si il apprenais que j'était une bâtarde ? Que dirais Dorion s'il apprenais le mensonge de ma mère ? Que dirais les dragons s'ils savaient que je préfère avoir les pieds sur terre que la tête dans les nuages ? Que dirais ma mère trépassée de l'avoir fait relever par une nécromancienne, de l'avoir tirer de son sommeil éternel pour quelques minutes ? Si je ne vivrais que sur des remises en questions, je n'aurais jamais sortis de ce château et je ne t'aurais jamais rencontrer, Istomir...
-Senja...... Mais il y a un autre problème, et un problème de taille
-Tu as gravis le flanc le plus escarpé du Mont du Péril et ce seulement pour venir me voir, un exploit de cette taille peut abatre n'importe quel problème.
-En fait non, pas tous. J'ai une durée de vie de 3000ans, et toi à peine 100ans
-Tes informations sont erronées, Istomir. En laissant déferler mon sang de dragon dans celui d'hylien, mon père à considérablement allonger ma durée de vie. Il m'as dis que j'avais la longévités des dragons désormais et que cela me prendrais dix ans pour veillir d'une seule année. Alors une personne de cent ans Hylienne, à ses côtés, j'aurais l'air d'une fillette de 10 ans si j'aurais toujours eue cette impressionnante longévité. Alors tu ne me verras probablement jamais mourir de vieillesse et je ne tomberais probablement aussi jamais malade car il m'as dis que la force des dragons m'habitait
-Tu es entrain de me dire que tu pourrais cracher du feu, de l'eau, de la glace et bien d'autre chose ?, dit l'elfe d'un ton blagueur
-Je suis incapable de me brûler, je peut me faire pousser des ailes sur commande et je contrôle tout les dragons à un certain niveau. Mais est-ce vital pour toi de savoir cela ? Franchement, Istomir, je suis entrain de te déclarer ma flamme qui brûle ardemment pour toi, de mes rêves de te voir franchir le seuil de ma chambre juste pour me dire "Tu es tout ce que j'ai jamais désirer". Tu ne sais pas comment ça me tue de n'avoirs pas le cran de te dire à quel point je t'aime ..., s'énerva Senja
-En fait je blaguais pour le crachâge....

Soudainement, la reine des dragons réalisa ce qu'elle venait de faire sans l'avoir prémédité. Elle avais avouer l'affection qu'elle portait pour Istomir ! Elle l'avais enfin fait ! Elle aurais sauter au plafond mais elle étais toujours là, droite, tenant le poignet de Istomir, confrontant son regard mauve. Elle ferma les yeux pour prendre une longue inspiration pour s'empêcher de dire des bêtises et regarda Istomir qui ouvris la bouche pour dire une plaisanterie déplacée pour couvrir sa nervausité, selon la guerrière. Cette dernière se mis sur la pointe de ses pieds, lâchant simultanément le poignet du drow pour nouer ses bras derrière la nuque de l'elfe et l'embrasser d'un contact chaste et innocent, prudent, sur ses lèvres. Elle avait peur que son prince charmant ne la repousse.

D'un geste souple et gracieux, la cavalière sauta permis les herbes folles et fit une roulade pour amortir l'impact, aussi infime soit-il. Lorsqu'elle se releva un peu plus loin de sa dragonne, elle remarqua que c'était la première doit qu'elle sortais du Mont du Péril, à vrai dire, du Château d'Altiméria, sans aucune armes. Elle regarda furtivement son nouvel amoureux et constata qu'il n'avais pas d'armes à vue. Cela dut lui prendre que quelques secondes pour se ressaisir car l'elfe avait pied à terre lorsque Senja se dit que tout deux savaient de défendre à main nues. La demie-dragonne souris à Istomir, regardant le lac miroiter sous la lune qui, cette nuit n'altérait pas les couleurs de la peau et des cheveux de son compagnon. L'altimérienne eue une idée et alla à la rencontre de son amour pour lui prendre la main.

-Me fais-tu confiance, amour ?, demanda la demoiselle d'une voix qui contenais à peine son goût de rire
-Oui mais pas ce ton de voix que tu as en ce moment

La femme sauta de joie et déchira un pan de sa robe pour faire un bandeau à Istomir qu'elle noua solidement derrière sa tête pour lui bloquer la vision.

-Tu ne voit rien, amour ?
-Rien du tout, je le jure !
-Prend mes mains... Voilà et avance vers moi. Marche toujours tout droit, je te guide et fais-moi confiance

La belle l'emmena vers la berge mais lorsque le duo posa les pieds sur l'eau, ils ne s'enfoncèrent aucunement. L'eau clapotait sous leurs pas mais des poissons les soutenaient et les empêchaient de se mouiller. Lorsque l'eau fut assez profonde, un gros serpent de mer, communément appelé lévihatan ou dragon d'eau, embarquèrent sur leurs écailles gluantes les tourtereaux.

-Stop, Istomir, ordonna doucement la souveraine des dragons en passant derrière son homme pour lui retirer son bandeau pour lui faire découvrir qu'il se tenais au beau milieu du lac Hylia, sur un lévihatan alors que ses compères aux écailles multicolores offraient un spectacle mémorable autour des amoureux. Des poissons-lumières s'agitaient non-loin et des oiseaux nocturnes chantaient autour du couple comme une mélodie mêlée au chant délicat et profond des dragons.

-Istomir Dé'Arté, me ferriez-vous l'honneur de m'accordez cette danse ?, demanda solennellement la noble, fessant une agile et gracieuse révérence devant l'elfe
-Euh...hey bien je sais pas trop....cela fait un méchant bout que je n'ai pas danser...., rétorqua l'elfe
-Ne vous inquiétez pas, la danse ne se perd jamais, répondus Senja en calant sa main droite entre les épaules de son cavalier, le bras sous celui de l'elfe qui avais placer sa main dans le bas du dos de la souveraine alors que leurs autre main vacante étaient jointes. Deux dragons d'eau s'échangeaient les danseurs, les gardant hors de l'eau au sec mais sans les bousculer et ce, avec une aise tirée de l'expérience. Les parents de la belle hylienne devaient avoir appris aux habitants du lac Hylia comment créer cette ambiance romantique et agréable, sans aucun défaut. Senja profitait de la danse, regardant Istomir dans les yeux alors qu'il prenait petit à petit contrôle de cette chorégraphie improvisée sous le clair de lune, au cœur même du lac agite par le mouvement de l'éventail de créatures marines. Lorsque la valse finie, Senja se sépara à contre-cœur de son partenaire en applaudissant chaleureusement l'orchestre animal tout en entraînant son compagnon vers la crête de corail d'un des deux dragons qu'elle empoigna solidement pour laisser l'animal les ramener sur la berge. Istomir était à la foit désorienté et passionnée, ses puissants bras enserrant la frêle demoiselle qui contrôlait fermement le dragon. Le duo fut escortés, sec et au chaud sur la terre ferme par des tortues de bonnes tailles. La scène au complet était digne d'un conte de fée fantastique racontée par de vielles nourrices le jour que leurs protégées étaient malades, cloués au lit dans leurs jeunesse innocente. Cette période semblait si loin pour Senja mais elle se réconforta en se disant que pour Istomir, cela devait faire encore plus longtemps qu'elle.

-Amour, quel âge as-tu réellement ?, questionna la demoiselle en se demandant si c'était une question à poser...

Senja se réveilla avec le soleil illuminant délicatement son visage majestueux dont les yeux papillonnèrent et s'ouvrir, leurs teinte bleue argentée regardant les rideaux s'agitant sous la brise. La femme s'assit dans le lit à baldaquin et s'étira longuement, suivie dans son mouvement par sa monture qui venais de se réveiller au pied du lit de la belle. Lorsque la reine des dragons s'étira les cotes, elle aperçut le visage endormis, si paisible d'Istomir sur les oreillers de plume d'oie. Cela tira un sourire à la beauté qui, à contre-cœur, se retira dans son salon annexe à sa chambre pour ne pas le reveiller. J'enfila dans mon boudoir une tunique à mi-cuisse du mauve foncé d'Altiméria, des braies noires et des bottes de cuir repliés sur mes genoux et nouée derrière mes jambes. Refusant de tirer l'elfe endormis de son sommeil si confortable, la guerrière agrippa l'épée et son fourreau dorsal caché derrière la coiffeuse en ébène puis enfila le fourreau sous la tunique, cachant le manche de sa chevelure unique. Satisfait du résulta que lui reflétais le miroir, elle sortis des appartements, fermant doucement les doubles portes pour signaler à ses servantes que elles ne devaient pas entrer. C'était un code simple et efficaces, surtout du fait que l'entrée des appartements se trouve le long d'un couloir sans autres portes. La souveraine des reptiles volants traversa se long couloir comportant les portraits des générations passées des Siranis. La demoiselle passa les doubles paires de portes, les refermant tout deux pour empêcher qu'une servante ne vois Istomir durant sa journée. Des gardes saluèrent avec beaucoup de chaleur la demoiselle qui leurs rendit un salut modéré avec un de ses sourires qui veut tout et rien dire. La demoiselle traversa tout le château vers les quartiers des gardes. Astadan était la, fidèle au poste, comme chaque matin que la femme se réveillais dans ses draps de soir du Mont du Péril. Il tenais dans ses mains son arc et voyant son élève sans son arc, le lui tendus et pointant quelques cible qu'il avait placer à distance tellement loin qu'elle devenais qu'un point rouge dans la poussière de la montagne. La belle tandis la corde de l'arc, utilisant sa bouche comme point d'encrage et appela son sang de dragon en elle. Lorsqu'elle rouvrais les yeux, ce fut comme si ses prunelles bleus acier étaient devenues des jumelles car l'archère voyait désormais clairement la cible que lui désignait avec hargne l'homme en blanc. La flèche siffla dans l'air, la corde résonnant dans un bruit familier et délicieux aux oreilles de la demoiselle dont la flèche transperça sans problème le centre même du cercle rouge et noir. Un garde siffla d'admiration alors que son compagnon grommelait le mot sorcière dans sa barbe fournie. Astadan n'en avais pas fini avec son élève. La cavalière et sa monture qui s'était étendue à l'ombre  ne furent libérer que lorsque le soleil plombait sur le mot du péril alors que Senja devait abbattre plus de dix cibles mouvantes d'une seule flèche. Heureusement, Andalos apparus sur sa monture noire de jais comme un prince ténébreux venus tirer sa princesse des griffes du dragon. L'après-midi, succédant un copieux dîner avec Dorion qui s'enquis de ses progrès et ses missions, ne fut pas un conte de fée. L'homme ténébreux fit de son duel avec Senja une chorégraphie mortelle, surtout qu'il ne retenais aucun coup et que l'aventurière n'était pas habituer de dueller avec une seule lame. Le combat entre les deux hyliens attira bien des spectateurs qui étaient surpris par l'endurance de la femme et de sa facilité de repousser les attaques féroces et chiennes de l'homme qui semblait détester passionnément cette frêle femme. C'est essoufflée et exténuée que Senja retraversa le château pour s'effondrer dans son salon, hors d'haleine et sûrement dégageant une belle odeur de sueur toute fraîche.

La demoiselle se laissa aller contre son amour, inspirant et s'enveloppant de l'odeur de sa peau aussi sombre que l'ébène. Elle soupira et étira son cou, fit rouler ses épaules et ses doigts qui craquèrent en un bruit répugnant mais procurant une sensation délicieuse. Puis une sensation bizare s'instala entre ses épaules, comme si elles étaient glacées mais pourtant, il en était rien du tout. Elle les roula et sentis les articulations, les veines et les tendons suivre le mouvement mais cette sensation désaréable persistait. La reine des dragons se leva rapidement du divan, le visage défiguré par l'incompréhension et la frustration. Elle avait beau rouler ses omoplates, cela n'atténuait en rien cette sensation extrêmement pointue. Puis, une douleur incroyable traversa le long de sa colonne vertébrale. La belle tombas au sol, son cri percant le silence de ses appartements, la douleur insoutenable fessant ses bras trembler. Heureusement, elle avait tendus ses mains vers le sol pour ammortir sa chut mais la douleur n'arrêtait pas pour autant. Istomir était à ses côtés mais le sillement qui vibrait dans les oreilles du Trésor d'Altiméria couvrait les paroles paniquées de son compagnon. Puis, soudainement, la douleur cesa. La jeune dame roula ses épaules, au sol, et tout souvenir physique de cette aventure incongrue se dissipa. Débousollée, la belle se releva, inébralable mais incroyablement hésitante. Ce fut l'expression facniné de mon compagnon qui inquiéta Senja.

-Istomir ? Demanda-t-elle en se retournant vers un grand miroir qui ornait un pan entier du mur

Sa silouhette se détachait, parfaite, devant la beauté sombre et magnifique de l'elfe. Dans le dos de cette belle s'étendais de longues ailes repliées blanches comme la neige parcourues de fines et minces veines écarlates. Bizarement, la femme ne s'inquiéta pas outre-mesure. Comme si voir deux longues ailes parer ses épaules était normal. La demie-dragonne pris la main d'Istomir et l'entraîna à ses côtés, regardant le reflet de ce couple impossible qui s'affichait dans le miroir. La reine des cieux et le noble d'Outre-Terre. Une union impossible, inconcevable mais réalistique. Elle se dessinait là, droit devant eux, lumière contre ténèbres, ange contre démon, Senja contre Istomir. La femme posa una pâle main sur la joue d'Istomir et l'embrassa doucement, l'entraînant vers la chambre. Là, ils s'unirent chair contre chair, d'une manière que seuls une femme et un homme puisse s'unirent.

Lorsque Senja ouvris ses prunelles bleues acier, étendue sur le torse d'Istomir, elle soupira de bonheur et d'aise. Elle murmura dans le creux de l'oreille de l'homme les mots que tout homme veut entendre de leurs compagne. ''Je t'aime''. Comme une promesse et une caresse à la foit. La reine des dragons ferma les yeux et sombras dans le sommeil le plus réparateur et parfait qu'elle n'ait jamais eue.