Livraison (libre)

Il était tard. Le scientifique du Lac rentrait dans son laboratoire en chantonnant. La journée avait été productive, et, dans sacoche qu'il transportait, les restes soigneusement emballés d'un Bigocto valaient largement le déplacement.
Dés qu'il rentra dans son atelier, il sentit que quelque chose n'allait pas: la porte était déjà ouverte. La grande silhouette emmitouflée dans une cape en lambeaux roussie confirma ses doutes.
"Bonsoir, Professeur. ,dit-elle, Vous n'étiez pas là alors je suis rentrer pour vous attendre. Accepter mes excuses."
Le scientifique n'était pas bête, et, contrairement à ce que la plupart des gens pensaient, certainement pas fou. Il avait le sentiment que de se plaindre du comportement d'un individu qui faisait presque trois fois sa hauteur et deux fois sa largeur n'encourageait pas ses chances de survie.
"Que voulez-vous, monsieur? demanda-t-il, anxieux. L'autre parut sourire sous sa capuche. Il lui lança une fiole contenant un liquide orange et épais, qui le professeur déboucha et renifla avec précaution. "C'est de l'extrait d'Illys, aussi connus son le nom de..."""Dernier festin", oui. Une goutte de salive, une goutte de jus de citron et Bam! Le mec explose. Les riches en mangent sans citrons pour prouver qu'ils sont riches, les assassins l'utilisent avec pour prouver que les riches sont mortels, et les suicidaires pour avoir un dernier repas spectaculaire. Il fit une pause. "J'ai toute une caisse de fioles comme celle-là, et vous êtes le seule avec des clients qui ont ce genre de demandes. Dit-leur que je reviendrai demain si ils veulent m'acheter ses trucs. Au revoir. Et il partit, laissant le Professeur surpris. Mais il connaissait effectivement les bonnes personne pour ça...

Après avoir pêché une journée entière pour profiter de mon jour de congé tant bien mérité, je décidait de rentrer à Cocorico avant le matin histoire que je dorme ne serait-ce qu'une heure. Effectivement, il était minuit lorsque je commençait à marcher. Je n'avais pas mes protections, juste mes habilles en tissus, ma capuche et ma cagoule, et j'avais pour seul arme mon hallebarde. Le reste se trouvait chez moi, je me suis dit que en congé, il était inutile d'emmener ce genre de matériel. Marchant en cadence régulière et rapide, j'arrivait à côté de la maison du scientifique, du moins, c'est ce que disait la pancarte.

Des rumeurs disait que ce docteur est fou, et qu'il mijote des plans tout au plus bizarres dans son laboratoire. Mais ce n'était que des légendes urbaines, que je m'y méfiait au plus au point. Quoique, j'étais bien curieux, aussi je décidais d'y faire un détour. Mais je croisa sur le chemin un grand (très grand même) homme en cape noir. A son contact, l'ambiance avait changé, elle était devenue plus sombre, plus obscure, ce gars n'était pas net. QUelque chose ne tournais pas rond chez, rien qu'a voir sa taille, ça se voyait qu'il n'était pas humain. De plus, il faut avouer qu'il puait la mort.

Je décidais d'établir un contact avec cet homme, l'hallebarde à la main et prête à se battre, caché derrière mon dos, je m'approchait d'elle tout en ayant l'ai décontracté, alors que j'étais bel et bien concentré au cas ou la créature m'attaquerais par suprise.

"-Qui est tu ? Ame traversant mon chemin ?"

Je ne savais que dire d'autre, je ne lachait que la chose la plus logique qui me vint à l'esprit en premier lieu. Est ce que cette taille anormal était une des creation du docteur fou ? Je ne savais pas, et je décidais donc de lui demander directement après qu'il m'ai répondu. Du moins, dans l'hypothèse ou il me réponde. Il avait l'air bien aggressif effectivement, mais j'esperait le contraire. Je ne voulais pas de combat maintenant.

hrp : si tu ne veux pas que je m'incruste dans ton RP, que je comprend que ce soit bien normal, envoie moi un MP, je supprimerais mon post.

Hématus parut surpris de cette interpellation. Il détailla l'homme tout aussi incognito que lui.

"Jolie halebarde, gamin, dit-il. Qui je suis? Pour l'instant, je suis un ... fournisseur potentiel du type qui habite là." Et il pointa un pouce ganté par dessus son épaule, sur le laboratoire.

"Tu devrais faire attention dehors à cette heure de la nuit."

L'homme à la cape parut encore plus surpris par cette question. Puis il se mit a rire, si l'on pouvait appeler ça rire.

"Huk huk huk...non, c'est juste une histoire de croissance ... Huk huk huk... d'ailleur, c'est la première foi que je voyais ce type."
"Et sinon, qu'est-ce vous faites là, vous? C'est plutôt dépeuplé, par ici..." questionna-t-il aimablement.

"Comme je vous l'dit, monsieur" répondit son interlocuteur.
"Bon, vous m'excuserez, mais j'dois y aller. Au revoir."
Et la silhouette partit dans la nuit.

Hrp:1. je faisais déjà cette taille quand j'étais en vie et 2. je riais déjà comme ça aussi.Hrp

Eh ben, la silhouette partit au loin en me laissant seul. Quelle culot ! Mais bon, je commançait à avoir l'habitude. Voyant personne à l'horizon, je me souvint de mon but précis qu'étais de rentrer chez moi. Je ne tarda pas à prendre ma seul arme présente, et commença à courir à cadence régulière. Dès que je serai rentrer, la première chose que j'allait faire, c'est se laver, j'avait encore l'odeur de l'homme dans les narine. Quoique, celui ci, dans un sens ou dans l'autre, avait marqué ma mémoire. Ce n'est pas le genre de personne que l'on oublie si facilement, et de plus, j'avais l'impression que nos chemin allait se recroiser, et croyez moi, mes impression était souvent vraie, ou du moins s'en approchait.

hrp : Mouais mais comment je peux savoir ? ^^

C'était le lendemain de sa première visite. Hématus tenait une imposante caisse ferrée sur son épaule quand il rentra dans le laboratoire. Il s'adressa au scientifique: "Alors, des clients?"