RPG Zelda Triforce V5.0 Prélude
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 Le bal masqué

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MessageSujet: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeMer 10 Fév - 17:04

Cela faisait un moment déjà que les rues se remplissaient de rumeurs et de joie. Certains riaient de bon cœur et d'autres, seulement parce que ces rires étaient communicatifs. Mais globalement la gaïeté était bien ancrée aidée par l'arrivée du printemps et de sa célébration.
Partout la populace s'y préparait, nettoyant leurs rues, étals ou encore linges.
Mais pour certains, cette fête irait se célébrer à Bourg-Clocher même, dans une grande salle spécialement bâtie à cet effet.
J'étais de ceux là.
Peu à peu, leur envie était devenue la mienne. Le désir de connaître de nouvelles têtes, de côtoyer richesses et mets succulents mais surtout d'aller sur les pas de cet homme que j'avais un jour croisé, m'enivraient. Je ne pouvais donc résister plus longtemps à toutes ces tentations. Qui plus est - et je dois bien l'avouer - l'euphorie de la venue du printemps aidée par le bonheur des gens, m'incitait plus que tout à me rendre à ce bal.
C'est ainsi que durant deux semaines je me préparais mentalement et physiquement à cette future fête.

Habituée aux comportements plutôt rustres des marchands, vendeurs, brigands et autres, j'essayais d'apprendre un minimum de l'étiquette, pendant toutes ces semaines qui me parurent interminables et merveilleuses à la fois. Ce qui n'était pas vraiment facile. Puis je réussissais à trouver une robe des plus convenables, ainsi que bijoux, parfums, et escarpins dilapidant donc une bonne partie de mes vols mais, heureuse du résultat.
Je prenais l'initiative d'arriver à ces réjouissances en étant masquée aux couleurs et formes d'un renard. De ce fait je m'accordais au sens propre de ce bal mais je m'assurais également qu'aucune de mes anciennes victimes de mon art ne me reconnaîtrait.
Quand à Eveillé, ressentant son envie de m'accompagner mais ayant peur pour lui, il était convenu que je le laisserai venir avec moi à proximité de la salle et arrivés non loin des portes, je lui ordonnerai de hasarder aux alentours, jusqu'à ce que je revienne de ces divertissements, lui assurant que ces distractions étaient aussi le moyen de glaner informations et fortunes.
Au dernier moment, juste avant de quitter ma chambre de l'hôtel dénommé " Fille-de-la-Pluie " en l'honneur d'un mythique bateau, je me regardais une dernière fois dans un miroir craquelé par endroits mais ne gênant pas mon reflet.
Ma toilette, quoique un peu simple, n'enlevait rien à mes charmes naturels. Le haut de celle-ci était une sorte de corset brun, à l'arrière duquel des perles joignaient deux morceaux de tissus. Le reste de mon habit était fait de plusieurs segments d'étoffes blanches, s'entremêlant, et formant ainsi une longue robe aux chatoiements roses pâles, selon la position que j'abordais. Quant au reste, mes épaules dénudées ainsi que la moitié de mon dos, laissaient voir ma peau sans aucune pudeur.
Ainsi parée et repositionnant mon masque parmi les parures de mes cheveux, je me dirigeais vers le château, laissant Eveillé à l'endroit convenu.

A peine entrée dans la grande salle j'étais suffoquée par les diverses odeurs et richesses présentes. Ne percevant même pas les bruits de mes souliers claquants avec légèreté sur le sol de la salle, je m'avançais prudemment parmi les personnes présentes et le brouhaha constant.
Progressivement, je m'habituais à l'odeur assez intense de cannelle, sûrement présente dans les gâteaux que j'apercevais non loin de moi, ainsi que dans des sortes de fumoirs disposés en hauteur.


" Par les Déesses réunies, que d'effervescence ! "

Effectivement, malgré mes " cours " sur les attitudes à adopter en présence de nobles, je ne pouvais retenir mes mots d'exclamation à la vue de ce spectacle. Je mettais une main sur ma bouche, comme pour rattraper mon erreur de manières.
Tellement de gens, présents, parés de beaux costumes et bijoux, qui plus est ayant une attention plus que faible. Comment ne pas résister ? Mais, ce soir je comptais surtout m'amuser et profiter du fruit d'un dur labeur de plusieurs années.
Je me mettais donc à observer la foule. Et là je voyais cette chère Dame Coriandre, si facile à reconnaître à mes yeux, rencontre du passé et amie du présent. J'étais très étonnée de la voir en compagnie de quelqu'un, elle d'habitude si timide et réservée.
Intriguée par la femme à ses côtés et par le sort de Coriandre, mes pas sûrs me dirigeaient vers elle.
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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeMer 10 Fév - 17:34

De toutes, la Solitude reste la plus fidèle maitresse des hommes. Et sans nul doute leur plus chère amie également. Ses contacts sont aussi des plus délicieux. Qu'elle nous permette de rencontrer la Sagesse, la Méditation, le Calme ou le Répit, il est rare que la Solitude désirée soit porteuse de mauvaises nouvelles ou de funestes intentions. Mais à l'instar de tous les invités dont on aime s'entourer, la Solitude est imparfaite. Et l'on ne peut vivre d'un esprit riche en ne côtoyant que son unique présence. C'est la raison pour laquelle, dans un soucis d'épanouissement, d'ouverture d'esprit et de découverte, il est très important de se mêler à la masse, à la foule, à ses frasques et à sa folie.

Les foules sont stupides. Vaines, dirais-je même.

"Le quotient intellectuel d'une foule est égal à celui du plus bête de ses participants, divisé par le nombre d'entre eux". Disait un écrivain célèbre.

Mais si l'on parvient à intégrer cette foule, cette masse, non pour suivre un mouvement, mais pour en isoler certains éléments, on découvrait alors un puits de richesse et de diversité inégalé. C'était le but de la visite de la Rose à ce bal masqué. Lui (ou elle?) n'était pas habitué au faste des fêtes. D'ailleurs il était l'un des rares individus à ne pas s'orienter une seule seconde vers la nourriture, si appetissante soit-elle, qui leur était offerte. Le Garo n'avait, d'ailleurs, pas fait le moindre effort de déguisement. Il était resté lui-même, conscient que son accoutrement était déjà, en soi, un camouflage.

Les guerriers Garos étaient portés disparus depuis de trop nombreuses générations pour que quiconque puisse concevoir qu'un survivant se montre aussi ouvertement. Son apparition, d'ailleurs, avait intrigué autant qu'elle avait amusé. La Rose avait reçu un compliment sur son masque, on lui avait demandé l'adresse du brodeur de sa toge, et toujours il avait répondu avec un humble salut mais sans un mot. Cela avait vallu le mépris de certain et l'admiration d'autres. C'est d'ailleurs cette admiration qui lui valu le salut d'une des personnalités importantes de la soirée: Dame Coriandre.
Ayant passé la majeure partie de sa vie en hermite, le Garo n'avait, avant ce soir, jamais entendu parlé d'elle. Mais bien vite en entrant dans la salle de bal, il avait entendu moult murmures et grand nombre de rumeurs à son sujet. Aussi, c'est en combinant danse et bousculade qu'il avait réussi à se hisser à son niveau, suffisamment proche pour qu'elle le remarque, mais suffisamment distant pour qu'elle ne note pas son petit manège.

Elle semblait penser qu'il était un homme. Cela lui importait peu. A dire vrai lui-même ne s'était plus regardé dans un mirroir depuis près de vingt-cinq ans. Il lui était aujourd'hui difficile de se présenter comme homme ou femme. Toutefois son homologue semblait bien aise de la compagnie masculine dont elle croyait bénéficier, alors la Rose joua le jeu.

La conversation dura peu. Le Garo reconnaissait l'admirable culture de sa compagne, mais déplorait son manque d'imagination. C'est alors qu'une autre jeune femme apparu et approcha de Dame Coriandre. Croyant voir là le début d'une discussion qui ne le concernait pas, il se prosterna humblement à l'égard de la jeune femme et commenca à partir. Coriandre l'arrêta cependant:


"Ne soyez pas si formel, cher ami. Voici l'une de mes amies, peut-être serez-vous heureux que je vous la présente. Monsieur?..."

Le Garo sourit sous son masque. Il laissa une de ses mains gantées sortir de sa cape pourpre et la posa sur son torse avant de saluer la jeune femme avec toute la grâce dont il était capable.

"Pour vous, Mademoiselle, "La Rose" suffira amplement."

La seule chose pour laquelle il priait, était que cette inconnue lui offrirait plus forte distraction que la précédente.
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Adrix
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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeJeu 11 Fév - 11:27

Un bal ! Il y avait un bal à Bourg Clocher ! Tout le gratin de la ville était invité, des plus riches aux plus puissants en passant par les plus humbles commerçants dont les revenus leur permettrait la folie d'acheter un costume digne de ce nom. Cela faisait bien longtemps que pareille réception n'avait plus été donnée dans le tourmenté pays de Termina. Les relations tendues entre les différents empires qui régissaient la région, et la chute relativement récente du Royaume de la Lumière avait assombri les cœurs, et bien peu se sentaient capable d'organiser une véritable soirée costumée. C'était pourtant la tradition autrefois, dans la ville des masques, où les fêtes étaient légions il n'y a pas si longtemps que ça. Le moindre prétexte était bon pour une célébration, qu'il s'agisse des solstices, de l'anniversaire du caniche de la femme du maire ou de l'arrivée d'une nouvelle année.
Des affiches avaient été placardées partout, jusque dans les toilettes du Milk Bar, et la bonne humeur avait prit place en lieu et place de l'armertume de la guerre. La populace s'organisait, les préparatifs allaient bon train et déjà chacun avait préparé sa plus belle toilette pour le grand soir. A l'arrivée du jour tant attendu, une foule compacte et riante s'était déversée dans les ruelles étroites, avait parcourut la petite bourgade à la manière d'un cour d'eau en furie pour finalement se condenser dans la plus fastidieuse et la plus vaste des salles qu'il ait été possible de trouver.
Hélas, un invité indésirable c'était glissé au milieu des bourgeois, des gens de bonne compagnie et des chantant troubadours mandatés pour l'occasion. Un intru observait la masse du peuple sans que personne ne lui prête la moindre attention. Accroupi sur une des poutres qui surplombait la réception, il profitait de l'obscurité de l'éclairage au bougies pour devenir invisible aux yeux inexpérimentés. Ce brigand était de petite stature, a peine la taille d'un enfant et pourtant il avait l'air parfaitement à l'aise sur son perchoir bancal. Un masque inquiétant dissimulait son visage, une face de renard moqueur comme on n'en voit plus que dans les mythes de démons et autres diablotin. L'objet dégageait une aura malfaisante qu'un pratiquant des arcanes aurait qualifié de "Saleté d'artefact maudit". Une tignasse de cheveux blonds dépassait de l'ensemble, pas vraiment la toilette attendue pour un bal de ce standing.
C'est ainsi qu'Adrix regardait tour à tour tous les richards venus fêter les déesses seules savent quoi. Il était le plus jeune voleur de la Guilde, accessoirement le plus doué, et d'après les enseignements de sa grande sœur, les roublards devaient toujours aller là où il y a des bourses bien remplies. Il avait entendu un conseil semblable de la bouche de sa mère, mais bizarrement il doutait que les deux femmes aient parlé exactement de la même chose... Il trouvait ça amusant, tous ces gens amassés comme ça. Il y avait de tout en plus ! Ici il voyait un homme revêtu d'un déguisement de panthère, là bas, une femme portait des oreilles de chiens tombantes sur sa tête impeccablement coiffée. Il était rare de voir pareil bestiaire. D'ailleurs là bas il y avait un... un Garo ? Ce n'était pas habituel ça, même pour un déguisement. Ces assassins d'Ikana avaient été le sujet d'un cours à Moordenaar, et coup du sort, c'était l'un de seuls où il ne s'était pas assoupi. On n'en voyait plus depuis des années de ces gaillards là !

*Rigolo le monsieur !*


Il fut tiré de sa réflexion aussi profonde qu'un biberon par les odeurs en provenance du buffet. Ses appétits pour les richesses et autres rivières de diamants volèrent en éclats sous le fumet des énormes pâtés, des biscuits, des boissons alcoolisées et tout cet rassemblement de plats à vous faire saliver un mort. D'un pas souple, à la manière des félins, il se deplaça en douceur vers la poutre juste au dessus de la grande table drapée de blanc. Il claqua des doigts, et un gigot grosse comme sa tête quitta brusquement la sûreté de son assiette pour s'envoler vers ses petites mimines avides. Tout s'était passé très vite, et quasiment personne ne remarqua l'envol soudain du plat... personne, sauf ceux dont les yeux étaient entraînés et dont l'esprit n'était pas encore embrumé par l'alcool. C'est ainsi qu'un petit glouton commença à engloutir à la chaîne morceaux de viandes sur morceaux de viandes, parts de gateaux, verres de boisson bizarres et tout ce qui lui volait entre ses griffes. Il s'était adossé à un pilier, et mangeait ainsi en altitude. L'argent lui était complètement passé en dessus de la tête.
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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeSam 13 Fév - 20:06

Une femme ? Un homme ? Je l'ignorais, même si aux premiers abords j'avais eu l'impression d'avoir affaire à une dame. Enfin, je réussis à sourire tout en me courbant légèrement pour le saluer, toujours selon l'étiquette.
La Rose...
Un nom tout aussi vague et mystèrieux que l'apparence de son porteur. Je lui souriais une seconde fois, sans lien avec les manières que j'avais apprises jusqu'ici, sans savoir pourquoi... Coriandre me lorgna une seconde, s'excusa, pretextant l'arrivée d'une amie qu'elle ne pouvait absolument pas se permettre de rater, et nous laissa seul à seul. C'est alors qu'un doux effluve de nymphéa parvint jusqu'à moi. Ces plantes à la verdure courbée ondoyante, aux fleurs esseulées, sereines sur des eaux calmes que je chérissais tendrement. Cette seule odeur me remémorait milles et unes choses. De façon contradictoire, cette fragrance provenanait de La Rose elle-même. Coriandre à mes côtés avec son parfum indiscernable en nom mais pas en arôme, avait sûrement tout étouffé de celui des nénuphars car, une fois partie, tout s'était révélé à moi.

Il y avait autre chose, s'accordant d'ailleurs à cette senteur.
C'était un bal. Il y avait de la musique, des musiciens, des troubadours, de la nourriture et de la boisson à foison, pourtant plus je l'observais et tentais de voir quelque chose sous ce déguisement, plus une étrange sensation, suivit d'un frisson, venaient m'envahir. Un tout qui s'opposait totalement à l'ambiance festive de la soirée. Et là, sans pouvoir me contrôler, au-delà du rôle que je devais jouer selon les bons moeurs, je tendais une main vers lui. J'arrêtais mon geste avant de toucher sa toge. Je sentis un souffle tiède. En un soupir, je basculais. Quelque chose sur ma peau....
Il y eut une bousculade générale qui peu à peu se mouva en une danse commune. Mon compagnon et moi ne fûmes pas épargnés. Son bras accroché je ne sais comment au mien, je l'y entraînais malgré lui, malgré moi.
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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeLun 15 Fév - 13:58

La vitesse des événements n’eut d’égal que l’incompréhension qui s’ensuivit chez la Rose. La jeune inconnue sembla prise d’un frisson, d’un vertige, d’un sentiment étrange qui transparut dans son regard, perçant la beauté plastique du masque qu’elle portait pour devenir une Beauté sensible très particulière. Le garo eut un instant de surprise, s’apprêta à la rattraper alors qu’il eut l’impression qu’elle chutait, et avant que son esprit ne parvienne à jauger la situation, se retrouva entrainé dans une danse avec elle. Ironiquement, sa première pensée fut de remercier son maître d’arme qui l’avait initié aux arts sociaux afin de ne s’intégrer que mieux à des galas potentiellement intéressant. Mais bien vite, son esprit revint à l’incroyable situation à laquelle il faisait face.

Au delà de son masque doré, la jeune femme pouvait percevoir un regard paniqué, surpris, exprimé à travers deux grands yeux bleus clairs presque blancs. A coté de ce regard perdu, la Rose parvenait à danser à merveille, et pourtant Dieu que son esprit était embrumé !

Le garo regarda la jeune femme un long moment. La danse dura, sans un mot, uniquement entrainée par le rythme des cordes et des cuivres qui poursuivaient leur valse interminable. Plongé dans ce regard qu’il ne parvenait à cerner, la Rose sentit qu’il était temps de briser le silence. Petit à petit son caractère sérieux et taciturne reprit le dessus. Au fil des secondes et des croches son regard passa de la panique à l’observation. Que s’était-il passé ? Pourquoi lui ? Qu’avait provoqué cette rencontre chez la jeune femme ? Il avait l’impression d’avoir sous les yeux une entité sensible dont le destin était lié au sien. Et pourtant qui était-il pour avoir cette sensation ? Comment quelqu’un rencontré moins d’une minute pouvait prendre une telle importance dans son analyse de l’humanité ? Toutes ces questions ne pouvaient rester sans réponse. Il devait réagir.


« Si la musique adoucit les mœurs, j’ignorais que la danse soignait les vertiges. »

Dans son ton, une pointe de malice, sans moquerie, sans méchanceté. Curiosité, intrigue, analyse. Une voix douce mais ferme, audible mais qui ne couvrait pas la mélodie perpétuelle de la salle. Un timbre mélodieux mais ni mâle ni femelle. Les sens du Garo étaient à l’affût. Ses oreilles et son esprit décortiqueraient le moindre propos de la Belle. Son toucher attendait le moindre frémissement, la moindre sueur froide, le moindre tressaillement. Et sa vue cherchait, dans ce regard étrange, un quelconque secours à son enquête spirituelle.

La Rose ne s’en rendit pas compte. Mais sous son masque, pour la première fois depuis bien des lunes, il offrait un sourire sincère au Monde qui lui avait offert cette rencontre.
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Adrix
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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeJeu 18 Fév - 1:02

Le bal battait son plein maintenant que les gens avaient commencés à danser sous le regard amusé du petit glouton qui ne perdait pas une miette de ce spectacle ennivrant. C'était vraiment le pied comme situation : de belles valses à admirer, de la nourriture à chipper, et la pouttre était presque confortable pour son petit postérieur dodu. Si ses intentions ici n'étaient pas purement chapardeuses, il se serait bien joué à la fête à vrai dire. Il n'avait jamais appris à danser, mais gesticuler n'importe comment sans suivre la moindre logique, ça il en était parfaitement capable, et il avait même un certain talent dans le domaine. Pourquoi les voleurs devaient-ils toujours se priver des plaisirs les plus simples des récéptions où ils s'invitent illégalement ?! C'est injuste comme système ! Sous prétexte qu'on est pas autorisé dans la salle, on aurait pas le droit d'y être ?! N'importe quoi voyons !
Son attention c'était, par un hasard du destin, concentré sur le monsieur déguisé en Garo qui se payait maintenant le plaisir d'échanger quelques valses avec une jolie dame aux arguments plutôt conséquents et d'ailleurs bien assez mis en avant pour qu'il soit difficile aux hommes de lui refuser quoi que ce soit. Dans le cas d'Adrix, c'était bien entendu aussi inefficace que de faire miroiter un rouleau de papier toilette à une tortue. Mais ce n'est pas ça qui nous interesse ici. Il s'était glissé jusqu'au dessus d'eux, et continuait à grignoter en contemplant de son oeil curieux de tout les gestes souples et fluides de l'homme masqué. A côté de lui traînait une grande assiette garnie d'une quantité gastronimique de morceaux de viandes dégoulinants d'une sauce grasse et brunâtre.

*Ils sont doués quand même !*

Mais un détail le perturbait cependant. Même d'ici, il pouvait sentir l'extrème attention avec laquelle les deux protagonistes s'observaient mutuellement, faisant preuve d'une concentration extrème juste pour un petit pas de danse. Il n'allait pas pousser l'analyse très loin, mais considérait que c'était dommage de se gâcher la soirée avec des préoccupations compliquées d'adultes. S'il avait été courrant du trouble qui habitait l'esprit de la Rose, il serait sans doute descendu pour l'engueler gentillement et lui expliquer que ce n'était pas le moment de méditer bêtement alors qu'il y avait un banquet à proximité pour oublier les traquas !
Petit à petit, il se laissa aller à la féérie de l'ambiance, le peu de conscience professionnel qui lui restait disparut une fois pour toute en fumée et il commençait même à danser tout seul sur sa poutre, bercé par la musique ennivrante et, aussi par le cocktail bizarre qu'il venait d'ingurgiter. Dans son enthousiasme, il ne remarqua pas le coup de pied maladroit qu'il donna à l'assiette posée à ses côtés et qui envoya la précieuse nourriture pile là où il ne fallait pas...
C'est ainsi que le duo de Céleste et de l'assassin fut brisé par l'arrivée innattendue d'une pluie de projectiles comestibles, et l'atterrisage sans douceur de nombres d'entre eux dans le decolté de la demoiselle, qui ne devait pas avoir l'habitude de recevoir de la viande en sauce à cet endroit là...
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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeJeu 18 Fév - 19:59

La beauté implacable de cet instant.
C'était tout.
La musique vibrait toujours à mes oreilles à la différence que je ne voyais que La Rose dans cette salle. Personne d'autre que nous. C'est cet instant présent que je vivais pleinement. Comme il était rare et aérien... Une atmosphère qui se propageait lentement mais sûrement jusqu'au plus profond de moi, me berçant chaudement.

Tout doucement, je tentais de trouver se que ce parfait inconnu avait éveillé en moi. A travers son parfum, peu à peu, les choses me revenaient tout en me laissant porter par ses pas. Des instants. Des échos. Des sons. Un nom. Plus précisèment un prénom. C'est cela, Léger, un de mes trois jeunes frères disparus.

... Léger. Je me rappellais de lui. Son attirance, similaire à la mienne, envers les lettres faisait de lui le préféré de mes frères. Dans ses mains, un objet des plus banal, était un objet d'art. Quand je doutais d'exister, il m'arrivait parfois de relire ces petites histoires au sujet d'aventuriers de la mer que nous écrivions ensemble à nos heures perdues. Plusieurs fois même je me le suis imaginé mort, et dans mes plus sombres moments je me demandais combien de temps encore j'allais devoir attendre pour savoir ce qu'il y avait trouvé, combien de temps encore m'éloignait de lui...

C'est alors qu'il parla :


« Si la musique adoucit les mœurs, j’ignorais que la danse soignait les vertiges. »

La mémoire, comme les photos, gèle les souvenirs. Mais le même vertige de ce jour marquant me reprit. Je repensais alors aux souvenirs d'un frère ayant frôlé la mort par noyade. A mon incapacité d'agir, engendrant contrariété et colère de soi. Ainsi je l'avais vu disparaître au fond d'un étang, figée par la peur d'un tas de choses, surtout par l'eau. Au dernier moment je m'étais comme éveillée d'un long rêve. Je suis allée chercher de l'aide. On l'avait sorti des eaux tout crachotant et tremblant, mais bien vivant. Je me suis mise à pleurer sans pouvoir m'arrêter. Je l'étreignais comme jamais, me promettant qu'un jour j'expierai ma faute, mon nez plongé dans les plis de ses vêtements imbibés, empestants les nénuphars. Une odeur qui lui collerait à la peau et aux souvenrirs.
Je secouais la tête.

Et si ce n'était pas lui ?
Non. Je savais tout au fond de moi, que mon désir mêlé à l'espoir infini de le retrouver; m'ancreraient dans ma détermination. Jamais de ma vie une personne m'avait autant fait penser à Léger que lui, que cette Rose à laquelle j'attachais mes yeux.


* Les mêmes... *

Ces yeux qui donnent l'impression de voir un autre monde, un monde où l'on peut goûter tous ses fruits, un monde où les choses appartiennent à ceux qui les regardent. Le regard de Léger. Ce regard, je le retrouvais chez cet inconnu, dans ces yeux aux vastes couleurs limpides et pleins de malice mais aussi d'incessantes questions.

Un insant qui fut brisé en quelques menues secondes par l'arrivée d'une viande juteuse accompagnée de sa sauce sur... moi-même. Tout retrouva son sens et sa réalité. Mon premier réflexe face à cet évènement, un tantinet contrariant, aurait été de retrousser les babines à la manière d'Eveillé. Ayant apparament conservé un soupçon de manières, je serrais simplement les dents.
Alors que mes pas commencèrent à me guider rapidement vers un coin éloigné des regards, je reprenais le dessus sur la couardise exigée en de telles circonstances. Je leur faisais face, à eux tous, hésitant entre colère et autodérision. De nouveau par contrôle de soi, je choisissais la dernière option. J'affichais un grand sourire en faisant moults courbettes, pour claquer des mains en direction des musiciens qui s'étaient arrêtés devant ce nouveau spectacle.


" Damoiseaux ! damoiselles ! Que le temps et la musique reprènent leurs droits. Que toutes ces âmes aujourd'hui réunies reprennent leurs pas. Que tout va. Que tout s'en va. Dansez à en perdre vos bas ! "

Troubadours et musiciens, comme de nouveau ragaillardis par ces simples paroles, enchaînèrent alors la plus épique et endiablée de toutes les danses de la soirée.
Une aubaine parfaite me permettant de m'éclipser sur un balcon et d'y enrager en paix.
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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeJeu 18 Fév - 22:21

Dansent et dansent et dansent les acteurs. Tournent et tournent et tournent les penseurs. La réaction de la jeune femme aux propos de la Rose fut subtile, imperceptible, doucereuse et torturée à la fois. Le Garo ne savait pourquoi, mais il se reconnaissait en ce regard éperdu, mêlant espoir et désespoir. Ambition et résiliation. Désir et dégout. Il avait également l'impression d'avoir sous les yeux quelque chose qu'il avait perdu depuis trop longtemps. Mais ce n'était à l'évidence pas la même chose que sa congénère. Etait-ce son inoncence passée? Sa Beauté première? Son humanité originelle? Il n'était même pas en mesure de répondre à cette question. Dès que ses yeux fouillaient le regard et l'âme de la Belle pour y trouver des réponses, ils ne se heurtaient qu'à un blocage psychologique qui les renvoyait à leur fonction d'admirateurs.

Cet hypnose, si exquise et délicieuse qu'elle fût, aurait pu être fatale pour le ninja. Car si en lieu et place d'un amas de plats cuisinés, c'eut été des boules de feu, son esprit ne les aurait pas senti arrivé tant il était occupé à autre chose. La surprise, arrivant bien trop tard, lui fit faire un pas en arrière. Il leva aussitôt les yeux vers le ciel en direction du fauteur de trouble qui était responsable de cette mascarade. Se moquant éperdument du salissement de sa toge, qui avait connu des affres bien plus sanglants, il n'était pas sans considérer ca comme une profonde humiliation. Une seconde son aura se crispa et il faillit bondir asséner un coup de pied à cet insolent. Mais avant qu'il n'ait pu laisser sa colère s'exprimer, la jeune femme qui avait jusque là partagé sa danse, eut une réaction plus logique et plus humaine. Il fut d'abord prit de peine pour cette pauvre victime. Pas de pitié, car la pitié implique que l'on se sent supérieur. Mais il comprenait très bien la déferlante de colère qui avait traversé son esprit et qui avait été arrêté au stade de quelques crispations faciales pour cause de bienséance. Cette image, ce reflet de lui-même le désola et le calma.

Puis ce fut l'admiration. La jeune femme, outre ses talent d'hypnotiseur, savait s'armer d'audace et de courage, et elle vernissait son admirable tableau d'un dialecte très raffiné. La Rose Noire resta immobile, écoutant, et la laissant prendre un moment d'avance lorsqu'elle sortit furieuse.

La danse reprit. Le Garo restait seul dans un espace qui lui avait été laissé au milieu de la salle. Il leva une nouvelle fois les yeux vers l'inconnu qui avait laissé tombé son repas, et se concentra juste assez pour lancer une légère rafale de vent qui le fit trébucher et tomber de son perchoir au milieu d'une horde de femelles superficielles en furie, qui ne manqueraient pas de le traiter de pervers pour avoir oser choir dans leur décoleté. Ca lui apprendrait.

Suite à ce petit réglement de comptes, la Rose s'avanca dans la foule en direction du buffet, demanda de quoi nettoyer sa toge pourpre. Heureusement il était parvenu à esquiver la mauvaise chute et n'avait que quelques eclaboussures et une tache qui partirait vite. Il prit le temps de la nettoyer un peu et pris quelques serviettes avec lui. En passant devant le buffet il eut une idée. Il saisit trois verres en cristal qui reposaient là, vestiges de toute la suffisance et de la vanité de ce genre de soirée. Puis il se rendit vers le balcon.


Contrairement à l'intérieur particulièrement bruyant, le silence de la nuit offrait un spectacle de silence très intense. Passant la porte qu'il s'assura de refermer derrière lui et de bloquer afin de n'être plus dérangé, il se dirigea sereinement vers son inconnue qui lui tournait le dos. Peut-être était-ce une déformation professionnelle, mais il se déplacait comme à son habitude: sans émettre le moindre son. Arrivé suffisamment près il se permit de prendre la parole:


"Vous avez raison. Nyx nous ouvre son sein de calme et de Beauté, nous aurions tort de nous en priver."

Il tendit vers elle les serviettes sur lesquelles reposaient les trois verres de cristal d'une admirable facture et reprit:

"Tenez. Je crois savoir que détruire spontanément des objets de valeurs est un excellent défouloir."

Il ajouta également, avant qu'elle n'ait eu le temps de le contredire (sans doute quant à l'insolence de son acte vis à vis de leur hôte):

"Vous êtes un tempérament colérique et spontané au fond, je me trompe? Du peu d'expérience que j'ai en la matière, il me semble qu'il n'est jamais bon pour semblable tempérament de rester enchainé trop longtemps."


Encore une fois, si sa voie ne laissait rien présager de son identité, son ton était sympathique, malicieux et presque complice. Une tinte d'humour incorrect dans des propos qui étaient du plus grand sérieux dont le Garo pouvait faire preuve.
Peut-être pourraient-ils reprendre leur discussion une fois la belle inconnue calmée.
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Adrix
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Adrix


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MessageSujet: Re: Le bal masqué   Le bal masqué Icon_minitimeMar 23 Fév - 1:41

Le jeune garçon mit un moment à réaliser sa bourbe, alors que des exclamations de surprise résonnaient juste sous ses pieds. Il constata avec frustration que son assiette adorée n'était plus là, et que son précieux contenu, bien loin d'attérir dans son estomac, avait prit pour cible une femme innocente ! Quel gachîs ! Il ne prenait pas en compte la robe bien entendu, ni même l'humiliation dont venait d'être victime la demoiselle, mais l'immondice d'une bonne nourriture qui ne serait pas engloutit par un humain ! Il ne pouvait pas saisir le concept du désordre ressenti par Celeste. A ses yeux, qu'une avalanche de denrées alimentaires choisisse de faire de vous sa proie, c'était un rêve, pas un effroi ! Il aurait tout donné pour être recouvert de sauce juteuse des pieds à la tête, tremper dans une mer de chocolat et gravir des montagnes de sucre ! Il en salivait !
Il regarda d'un oeil tristounet la danseuse qui s'éclipsait discrètement vers le balcon, sans doute, pensa-t-il, pour manger toute seule les morceaux glissés dans son décoltée ! C'était injuste ! Ce plat était le sien ! C'était du vol pure et simple ! Comment pouvait-on oser dérober son bien à autrui ? C'était quelque de mal, d'injuste, de vilain même ! C'est ainsi que ruminait le prince des voleurs depuis le haut de sa poutre, oubliant un instant le titre qui planait au dessus de sa tête. Il allait parler à la dame tiens ! Lui passer un savon digne de ce nom pour revendiquer les mets qui lui revenaient de droit ! Elle allait voir ce qu'elle allait voir cette chapardeuse et aussi...

-Oooooh, ca souffle !


Tels furent les dernières paroles d'Adrix au moment où l'impulsion magique du Garo brisa le peu d'équilibre qui lui restait encore après avoir gesticulé dans tous les sens comme un chimpanzé. Il commença à vaciller, agitant les bras comme des hélices pour retrouver son centre de gravité perdu. En vain hélas, si ses talents de tueur accompli faisait de lui un acrobate indéniablement doué, et s'il était capable de léviter, son cerveau déjà bien peu volumineux était trop tourné vers la viande pour qu'il pense à se servir de tout cela. Comme la feuille morte qui se fane en automne, telle la bouse qui s'écoule du postérieur du bovin, il chût lamentablement au milieu d'un groupe de demoiselles dont les poumons avantageux firent de parfaits coussins pour sa petite tête blonde. Là où un homme normal aurait découvert le paradis entre ses volumineuses paires de seins, lui trouvait juste ça confortable, et drôlement bien placé surtout ! Les furies masqués hurlèrent comme des oies furieuses en découvrant qu'un abominable pervers en voulait peut être à leur pureté toute relative. C'est ainsi que le pauvre petit garçon, innocent de tout pêché, fut attaqué becs et ongles par l'espèce la plus dangereuse que cette terre ait portée : La femme en colère. Son supplice prit fin lorsqu'un coup du sort décolla son masque maudit d'un revers de poing, et que son visage d'ange apparaisse enfin à la vue des démone furax. Toutes passèrent presque instantanément du stade de la tueuse assoiffée de sang à celui non moins dangereux de la fan-girl déchaînée. Cette variante, cataloguée comme supra-mortelle dans le guide du maître du jeu, pousse de petits cris aigus pouvant être traduits par "KAWAIIII" et tente de vous étouffer à tout prix soit par une poigne de fer ou par la suffocation entre réservoirs à lait.
Il aurait pu trépasser au milieu de cette marée féminine en effervescence, il cherchait désespérément un peu d'oxygène, revoir la lumière du jour, ce genre de choses quoi. C'est la téléportation qui incarna son salut alors qu'il disparaissait en un petit nuage de fumée des bras de ces vampires en jupes pour réapparaître à l'extérieur, son masque à la main. Il avait vécu un véritable cauchemar il n'aspirait maintenant qu'à respirer un peu d'air frais... et à avaler quelque chose de nourrissant tiens ! Manger c'est toujours bien après les chocs émotionnels ! Il entendit une voix provenant du balcon sur sa gauche


"Tenez. Je crois savoir que détruire spontanément des objets de valeurs est un excellent défouloir."

*Qu'est qui dit ? N'ai comprit détruire*


"Vous êtes un tempérament colérique et spontané au fond, je me trompe? Du peu d'expérience que j'ai en la matière, il me semble qu'il n'est jamais bon pour semblable tempérament de rester enchainé trop longtemps."

*Nien ?*


Un mal de crâne soudain le prit, alors que ses neurones grillaient à l'apparition de tous ces mots trop compliqués pour son cerveau constitué a 90% de flotte. Il apparut en titubant devant le "couple improvisé" et s'écroula au sol, les yeux troubles, et de la fumée sortant par les oreilles comme s'il avait prit une sacrée cuite. Ah oui, ca a fait "Pounk" quand il s'est écrasé.

-Agageuhhhh
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