RPG Zelda Triforce V5.0 Prélude
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 Les Guerriers Altaniens

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Sayuka
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Sayuka


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MessageSujet: Les Guerriers Altaniens   Les Guerriers Altaniens Icon_minitimeMer 27 Jan - 16:32

Courant à toute vitesse dans cet océan de verdure, je poursuivais ma cible entre les étroits espaces de la forêt afin de lui porter le coup de grâce, mais quelque chose me déconcentra. M’arrêtant en beau milieu des arbres centenaires, je scrutais ma cible elle aussi s’était arrêtée à l’affut du moindre bruit et mouvement. Ce n’était pas moi qu’elle guettait, mais autre chose de plus dangereux qu’elle et moi réunies. Soudain ma proie terrorisée se sauva, je ne pouvais la laisser fuir, les troupeaux de biches et autres herbivores étaient devenus rare dans ces contrées hostiles. Poursuivant à nouveau mon gibier, je la rattrapais au bout d’une dizaine de minutes de course endiablé à travers la forêt vierge. La plaquant à terre, je remarquais qu’elle ne tremblait pas face à moi, mais face à un autre prédateur plus redoutable que moi. Relâchant la biche, je la vis s’enfuir dans les buissons.

Quelques minutes plus tard, la même biche émit un brame terrifiant. Je la revis courir dans ma direction, mais elle s’écrasa lourdement sur le sol, inerte. Sa carcasse avait été déchiquetée par de longue griffe acérée comme des rasoirs. Regardant autour de moi, je ne vis aucune créature. Soudain à quelques mètres de moi, la terre fut retournée grâce à de puissante griffe. Une bête énorme fonça droit sur moi. Je courus entre les arbres espérant semer le prédateur, mais il était agile. Il fut à mes côtés en très peu de temps. Courant de toutes mes forces, je réussis à le distancer. Me faufilant entre les immenses arbres, j’entendis soudain un bruit sourd et puissant. Me retournant, je vis mon prédateur pris entre deux troncs d’un diamètre d’environ trois mètres ; sa tête et son buste étant coincés dans l’infime espace que laissaient les deux colosses. Je n’arrivais pas à le croire, mon prédateur étant un énorme loup brun et roux ; ses yeux d’un vert émeraude n’exprimaient rien d’autre que de la colère, sa mâchoire puissante était remplie d’une multitude de crocs blancs faisant penser à des petits diamants, son corps massif avait du mal à passer, il possédait une musculature très impressionnante, on voyait ses tendons ainsi que ses muscles qui saillaient tous son corps puissant, ses griffes pareils à de grand rasoir entamaient le contour des troncs sans pour autant les briser, une chose chez ce canin me faisait penser à un chien, c’était ses oreilles ; celui de gauche pendait et celui de droite était droite comme un i. Soudain ses babines se retroussèrent en une expression de colère noir la plus totale, ses bras puissants brisèrent les troncs des colosses qui me protégeaient, son buste se dégagea très facilement des débris. S’ébrouant pour enlever la poussière, il posa sur moi un regard assassin, meurtrier et même sadique. Il posa à peine une patte sur le sol jonché de bois que je me sauvais aillant pour seul et unique bute : atteindre la clairière et avec de la chance, la ville qui se situait à trente-cinq kilomètres de celle-ci.

C’était la première fois en huit cent ans d’existence que j’étais poursuivit par pur plaisir de destruction. N’étant pas un vampire, je me demandais pourquoi ce loup me pourchassait. Ses foulées se rapprochaient de plus en plus de moi, il fallait que je me cache, mais où. L’endroit où j’étais le plus en sécurité restait la ville. Changeant de direction et de but, je poursuivais toujours ma route en direction de la clairière, mais mon bute était de l’atteindre au plus vite. Redoublant d’effort, j’accélérais ma vitesse bien qu’elle ne fut pas aussi rapide que celle des suceurs de sang. Le loup galopait toujours derrière moi, mais soudain il bondit pour me couper la route. Je l’esquivais de justesse, mais il était plus agile que moi, retombant sur ses pattes il me suivait avec ardeur. Jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule, je fus stupéfaite de voir qu’il s’était mis sur ses deux pattes postérieur et il se servit de ses longues griffes pour briser les troncs des arbres pour me bloquer le passage, mais moi aussi j’étais agile voir plus que se meurtrier décérébré. Bondissant pour esquivait les troncs, je remarquais qu’une lumière d’un jaune éclatant m’apprenait que la clairière était toute proche. Mais il y avait un problème, je n’entendais plus la respiration rauque du canin. Je me retournais pour l’apercevoir, mais rien, plus aucune trace de lui et même son odeur avait disparut comme si je l’avais imaginé. Pourtant, la biche lacérée à coup de griffe, les arbres brisés qui jonchaient encore sur le sol qui lui aussi avait été retourné par des griffes. Non, je ne pouvais l’avoir imaginé, c’était impossible. J’étais plantée devant les traces énormes, des griffes du loup qui lui aussi était énorme. Soudain un bruit attira mon attention, il venait de ma position pourtant il n’y avait rien. Juste au moment où je venais de me souvenir des gigantesques arbres aux branches assez épais pour résister à un loup faisant quatre fois la taille de ses congénères. Levant mon visage vers le ciel cachait par une multitude de feuilles aux couleurs variées, je vis le grand loup brun-roux me faire une grimace, mais c’était plus un sourire de victoire qu’une grimace. Il tomba de sa branche pour foncer droit sur moi, sa chute lui avait rajouté de la vitesse, je n’avais plus le temps de me sauver. Je devais donc l’affronter.

Le regard haineux du canin se changea en un sentiment de victoire acquise à l’avance, il ne servait plus à rien de me sauver, je devais le combattre, le tuer. Je levais mes bras en avant pour parer son attaque. Le choc fut rude ; un tourbillon de poussière se leva lors de notre collision, des pierres et même des rocher volèrent dans toute la forêt, des arbres fut déracinés et mon corps fut propulsé en arrière avec violence, par chance j’avais été projetée à la lisière de la forêt maintenant défigurée. Me relevant, je ne vis pas le coup du loup et fut projetée loin dans la clairière. Mon flanc me faisait souffrir et la tête me tournait. Le grand loup s’avançait vers moi sur ses deux jambes postérieur avec une nonchalance qui n’était pas digne d’un loup de son envergure ; sourire aux lèvres enfin plutôt grimace sur ses babines, il fit craquer ses articulations, puis bondit pour être au-dessus de moi, il me regardait avec le même regard de victoire qu’il avait lorsqu’il était perché sur sa branche.

Refermant ses griffes sur ma petite veste brune, il me souleva d’un seul bras. Je vis son autre bras se lever légèrement, ses griffes près à me réduire en bouillit, il leva encore un peu plus le bras. Je fermais les yeux aussi forts que mon corps m’en laissait la possibilité. Un orage éclata au-dessus de nous, entendant un soupir, j’ouvris les yeux par reflexe, il regardait l’orage qui se préparait avec attention. La pluie commençait à tomber. Le canin et moi étions trempés de la tête au pied, je pus voir sous son pelage trempé une blessure très profonde qui partait de son abdomen pour poursuivre sa route le long de son torse, puis de son cou, de sa mâchoire jusqu’à sa babine. Que lui été-t-il arrivé ?? Le vent soufflait dans mes cheveux argentés et dans son poil mi-court, mes yeux argentés scrutaient sa blessure et ses cicatrices, ses yeux couleur jade observaient l’orage à l’allure de tempête. Soudain son regard émeraude revint vers moi pour me détaillait comme je l’avais fait pour sa blessure. Sa bouche s’entrouvrit comme pour dire quelque chose, mais rien il l’a referma. Ma main toucha la blessure du bout des doigts, il gémit de souffrance. Je reportais ma main vers son visage, caressant sa joue, il s’appuya un peu plus sur celle-ci comme si mes caresses lui faisait oublier que j’étais sa proie et qu’il la tenait du bout de son bras sans aucun effort. Il avait fermé les yeux, puis les rouvrit en me fixant, son regard était différent, la colère, la haine et le chaos avait laissé place à la tristesse, la solitude, la souffrance, la douceur et à la paix. Son regard était doux aucune colère était visible juste la douceur de ses prunelles. Son regard regardait mes pieds pendants au-dessus du sol. Son bras libre se baissa et son autre bras qui tenait ma veste se baissa pour me poser par terre. Encore sous le choc, je me laissais glisser sur le sol jusqu’à à être assis sur le sol mouillé, ma main n’avait pas quitté sa joue qui lui restait appuyé avec douceur comme si j’étais un remède contre tous ses malheurs, la solitude, la tristesse, la souffrance et la peine. N’osant pas bouger, je le regardais. Jusqu’au moment où il laissa tomber ma main, puis se mit assis en face de moi.

L’orage avait cessé et le soleil revenait comme si rien ne s’était passé. Sa blessure c’était remise à saigner, je me levais sous le regard doux du loup, il était inquiet, mais je le rassurais sans savoir s’il comprenait ma langue :
- Je reviens, je vais chercher de quoi te soigner…
- ………
- Je reviens, promis ne t’inquiète pas.

Un peu mince en explication, mais j’espérais qu’il comprendrait. Partant dans la forêt à la recherche de plante, je passais aussi devant des campeurs leur subtilisé ; bandage, crème et nourriture. Je revenais au bout de vingt minutes à la clairière, voyant qu’il n’avait pas bougé, je déposais ma trouvaille devant moi et entrepris de lire les modes d’emplois de chaque produit de soin que j’avais trouvée.

Une demi-heure plus tard, j’avais réussis à bander les blessures du loup, sans pour autant l’avoir changée en momie une bonne dizaine de fois et à chaque fois, il grondait enfin couinait. Mes bandages étaient parfaits, ils saillaient son corps musclé avec grâce comme si il sortait d’un médecin. Ses blessures pansées, je me reculais pour mieux l’observer ; il était toujours assis sur son postérieur, il regardait la forêt dévastée par notre récent combat, poussant un soupir, il reporta son regard sur moi, observant mes blessures à mon flanc que j’avais pansées avec ce qui restait des bandages. L’intensité de son regard émeraude m’hypnotisait comme une souris prise au piège par un serpent, j’avais l’impression de redevenir la proie et lui le prédateur. Il détourna son visage pour observer le ciel couleur bleu azur. Soudain un éclat lumineux attira mon attention, je ne l’avais pas remarquée dans ma première observation, cet objet me rappeler quelque chose qui datait de ma première vie en tant qu’humaine. Je le détaillais dans toutes ses coutures : c’étais un pendentif pas plus grand qu’un médaillon, tout en argent, au milieu du médaillon était encré une plaque en ébène avec une gravure qui représentait une croix gothique au centre, les traits des gravures étaient comblées par de l’or pur ; tous cet ensemble formait une amulette des plus majestueuses.

Soudain j’eus un éclair de lucidité, je reconnaissais cette amulette, je reconnaissais chaque gravure, chaque pierre utilisée dans la confection de ce médaillon, ce pendentif était l’insigne de la garde royal pour laquelle j’étais entrée au service d’une guilde secrète qui avait pour but de protéger roi jusqu’à ce que la mort nous prenne, les souvenirs refirent surface dans un torrent d’émotions et de sensations désagréables. Secouant la tête, je reportais mon attention sur l’amulette du loup-garou, elle était légèrement différente de celle que j’avais eue l’occasion de voir dans ma vie d’humaine, sur l’enveloppe en argent du médaillon, des inscriptions en italique écrit dans une écriture digne d’un roi puissant était inscrit :

La puissance de notre caste réside dans nos croyances et dans nos légendes

Je reconnaissais les premiers vers de la charte de ma guilde, ces vers étaient aussi la devise de mon roi mort il y a plus de huit siècles. Mes yeux couleur platine rencontrèrent le regard émeraude du lupin, ma mémoire trouva facilement la concordance du visage du loup avec l’un de mes frères d’armes que j’avais connue à l’époque. Ses yeux couleur jade n’appartenait cas une seule personne : Gareth, un guerrier qui avait rejoint la guilde presque en même temps que moi. C’était un jeune homme de dix-huit ans qui recherchait la gloire. Gareth avait toujours fuit mon regard argenté surement embarrassé et bizarrement le même phénomène se reproduisait avec le grand loup brun-roux qui était assis devant moi, regardant je ne sais quelle chose dans le ciel saphir.

Du bout de mes doigts, je touchais la fourrure du lupin ; elle était mouillée et rêche par le manque d’entretien, mais pourtant si soyeuse au regard, son échine était hérissée par la récente pluie. J’en étais maintenant sûr, ce jeune loup était Gareth car les poils de son épaule droite étaient irréguliers comme quand on brule la chaire d’un veau au fer pour le marquer, il reste toujours des traces comme, les poils irréguliers chez le jeune loup. Je souris car Gareth me regardait d’un air interrogateur avec pour bonus la tête penchée sur le côté et la langue pendante. Soupirant, je reportais mon regard sur ses yeux de jade qui me déstabilisa, j’avais beaucoup de mal à le regarder droit dans les yeux sans que je dévie de suite mes yeux sur ses pansements. Pourtant, je trouvais le courage et la volonté de lui adresser la parole depuis ces huit siècles où je le croyais mort.
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