Par delà les frontières

Prologue de la guerre des empires

Quatre ans passèrent depuis la grande bataille des Dieux. Hyrule et Termina eurent le temps de reconstruire leurs habitations et de soigner leurs plaies. Bien que les blessures soient encore présentes dans le cœur de touts les citoyens, la vie avait reprit un court normal, et ainsi ces terres connaissaient une période de grande prospérité. Mais pour combien de temps encore…
Par delà les pic enneigé de la grande chaîne de montagne de Termina, là ou les vents givrants soufflaient éternellement, un homme vêtu d’une large cape noire examinait les reliefs d’une immense forteresse plongée dans la pénombre du crépuscule tandis que les plis de sa cape ondulaient, secoués par les violentes rafales habituelles. Une immense masse noire était couchée à ses pieds, elle se souleva et déploya deux grandes ailes qui précédèrent un puissant rugissement étouffé par les sifflements du vent. C’était le moment pour cet inconnu de réalisé ses plans qui n’avaient déjà que trop attendu.
Quelques minutes passèrent, des cris d’agonie et des bruits de métal se firent entendre dans la forteresse qui était plongée dans la nuit, nul ne pouvait entendre le carnage ni voir les flots de sang déversé en ces lieux reculé. Les gardiens de ce lieu reclus semblaient lutter contre un adversaire trop puissant pour eux, et même les nombreuses charges héroïques n’arrivèrent a blessé leur agresseur. Une fois toutes vies décimées, au cœur de cette forteresse, dans une salle construite de bois noble et remplie de d’étagères qui gardaient des documents oublié depuis l’aube des temps, l’assaillant tenait la pointe d’une lance sous la gorge tremblante de se qui semblait être le maître de ce domaine. Et se fut avec une voix calme et assurée que l’homme encapuchonné s’adressa au vielle homme à terre, qui était vêtu d’habit de soie blanche.

??? : Je cherche le document sur les magies de Chaos…

Après avoir prononcé ses quelques mots, il donna un léger coup de lance pour infliger une entaille dans la gorge du vielle homme qui fut prit panique, essayant malgré sa peur de montrer du doigt une vielle armoire en teck incrustée dans le mur. L’agresseur se détourna de sa victime, encore sous le choc, et examina l’armoire lui tournant ainsi le dos. Il chercha avidement dans les nombreux rouleaux soigneusement conservés en jetant à terre les mauvaises pioches, finalement il trouva l’objet de ses désirs qu’il prit avidement dans ses mains et s’adressa au maître de la forteresse, toujours couchez dans son dos.

??? : Bien, tu ne m’as pas mentit, en récompense je vais t’offrir la mort.

Le vieillard vêtu de soie, en entendant ces dernières paroles, réagit en sortant de sous sa robe deux canifs aiguisés qu’il lança avec toute sa force sur le dos de son ennemi. L’homme au visage caché fit alors volte-face et, avec une très grande agilité, dévia les deux lames, dont une lui écorcha légèrement les doigts. Puis, avec le même calme effrayant il ricana discrètement.

??? : Allons allons ! Tu ne croyais quand même pas m’avoir avec cette ruse stupide !

Le vieillard crispé par la peur regarda son adversaire avec dégoûts, ne comprenant pas d’où lui venait une telle puissance, ni comment il entra en connaissance de l’existence de ce clan reclus.

Viellard : Montre moi au moins le visage de mon assassin ! Je veux voir la tête du chien qui a réussit à mettre la forteresse d’Agora à mal !

Sans attendre l’inconnu retira sa capuche, dévoilant un visage pâle aux cheveux émeraude, ses yeux perçant fixant sa proie, un sourire au coin des lèvres se délectant de la stupeur du vielle homme.

Viellard : T-toi ! Comment ? P-pourquoi ?

AbysChaos : J’allais oublier ! Voici un cadeau de ma sœur !

Il empoigna sa lance avec sa main de libre et la lança tel un javelot sur le maître des lieux, lui transperçant le torse en lui assénant une mort rapide. Son assassin s’approcha de sa carcasse et en retira sa lance tâché du sang des nombreuses vies quelle avait ôtée cette nuit-là. Il se détourna du corps gisant et sortit de la forteresse d’Agora à la recherche de son dragon, tenant fermement d’une main sa lance et de l’autre le parchemin tant recherché…


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La suite bientôt au château d’Altiméria.