RPG Zelda Triforce V5.0 Prélude
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 Marguerite sous les cerisiers blancs

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Ephraim
L'Ouragan Insouciant
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Ephraim


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Nombre de messages : 2028
Armes favorites : Les Lames Jumelles du Zéphyr et l'Armageddon ( épée magique à deux mains )
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MessageSujet: Marguerite sous les cerisiers blancs   Marguerite sous les cerisiers blancs Icon_minitimeMar 28 Juin - 1:00

Ephraim et Ombre marchaient depuis maintenant 15 heures sans s'arrêter. Pas un seul courant d'air, ni une seule goutte d'eau pour les rafraîchir. A l'origine, l'empereur et son acolyte devaient effectuer une mission banale, sans véritables risques, à savoir la récupération de divers rapports d'espions d'Assilfenn. Mais tout avait tourné au vinaigre quand ils s'étaient fait attaqués par une bande armée à la sortie d'une taverne. Les hommes qui les avaient attaqués étaient des professionnels, bien organisés. Ephraim n'avait aucune idée de l'identité du commanditaire de l'attaque, mais il n'avait pas le temps de le découvrir. Il fallait fuir. Retourner directement à Assilfenn était trop imprudent, alors il prit la décision de prendre de multiples détours par des petits villages afin de réduire le risque de tomber dans une embuscade.

Aucun mot n'avait été échangé depuis qu'ils avaient échappé à l'attaque. Ils avaient pris leurs affaires, et avaient pris la direction du nord-ouest, comme si c'était une évidence. Les relations entre Ombre et Ephraim n'étaient pas agressives, mais pas amicales pour autant. Alter ego d'Uryan, qui s'était sacrifiée pour ramener Ephraim d'entre les morts, Ombre était née de plaies profondes, de l'aigreur et du cynisme qui coulent de l'hypocrisie générale. Ephraim n'était pas non plus particulièrement loquace : partiellement amnésique depuis sa " mort ", il se posait plein de questions sur ce que devait être sa vie maintenant. Avant que tout ne se précipite, Ephraim vivait avec le poids de nombreuses fautes. Il avait été influencé, changé par ce sentiment de devoir expier en permanence ses fautes. Au final, entre son adolescence et ses premiers faits d'armes à Hyrule, Ephraim était devenu quelqu'un de complètement différent sur de nombreux points. En revenant d'entre les morts, partiellement amnésique, il avait été comme " épuré ". Depuis, il vivait avec la personnalité qu'il avait, avant. Aussi, il ne parvenait pas à savoir quel devait être son rôle, pourquoi il était revenu d'entre les morts, au mépris de la vie d'Uryan, et de celle d'Ombre, qui était désormais liée à lui par un pacte impossible à briser.


C'est donc dans ces conditions que ce duo peu loquace marchait jusqu'à ce que leurs pieds saignent, pour écarter tout danger. Ils arrivèrent enfin dans un petit village, qui semblait être un vrai trou perdu. Le parfait endroit pour se faire oublier. Ils prirent deux chambres à la taverne locale, mangèrent, toujours sans échanger un mot. Une ambiance de fête régnait. Apparemment, un mariage avait eut lieu dans le village dans la journée. L'alcool coulait à flots dans la taverne, et une bande de joyeux lurons entamait des chants grivois. Ephraim regarda Ombre et lança :

- Bon, je sais pas toi, mais j'ai soif. C'est ma tournée !

Et il commanda à boire pour eux deux. Avec l'alcool, les langues se délièrent un peu, et ils finirent en se marrant comme des imbéciles, eux qui avaient tenté d'être si sérieux depuis des semaines. La première tournée fut suivie d'une autre, puis d'une autre encore. Ils profitaient de cet instant d'euphorie qu'ils savaient éphémère, comme si rester dans le coin de cette taverne à enchaîner les verres pouvait leur permettre d'échapper à leurs responsabilités, aux menaces qui pesaient sur eux, au sentiment de malaise qui les poursuivait. Hilares et puants l'alcool, ils montèrent les escaliers, bras dessus bras dessous, et entrèrent dans la chambre unique qu'ils avaient pu avoir. La chambre contenait deux lits séparés et un mobilier sommaire. Renversant les meubles, ils s'effondrèrent, l'un sur le sol, l'autre sur le lit le plus proche de la fenêtre.
Un temps passa. L'euphorie commençait à s'apaiser. Il y eut un long silence. Finalement, Ombre parla.

- Qu'est-ce que tu as fait pour t'en vouloir autant ?
- Qu'est-ce que ça peut faire ? Toute ma vie n'est que flou. Je ne sais même pas si j'ai de véritables points communs avec l'homme que j'étais avant.
- Ca fait que tes remords m'ont certes libéré d'Uryan, mais ils sont aussi la cause de ce fichu pacte qui m'oblige à te servir. Alors je suis concernée, tu ne crois pas ?
- Je sais pas... Je me souviens juste d'une fille. Il y avait une espèce de conflit, des gens se battaient. J'étais en hauteur. J'utilisais ma maîtrise du vent pour combattre depuis un toit. La fille était à côté de moi. J'ai vu un homme tuer un de mes alliés, je me suis énervé. J'ai voulu l'étrangler de mes mains. La fille a voulu m'arrêter. Je l'ai poussée. Elle est morte. J'ai tué ma cible. Puis je me suis exilé à Hyrule pour ne pas avoir à faire face à mes fautes. Jusqu'à ma " mort ".

Ephraim avait raconté son histoire d'une voix totalement neutre. Comme si il racontait la vie d'un autre. Il réfléchit brièvement et fixa Ombre.

- La seule chose dont je me souvienne parfaitement, c'est Uryan. Je me souviens de ces plaies, de ses façons de réagir face à la douleur. Je sais ce que tu es par rapport à elle. Vous êtes différentes mais quelque chose vous lie. Quelque chose qu'elle a enfoui en toi. Quelque chose qui fait qu'elle comme toi êtes incapables de vous considérer dignes de vivre.

Ombre sentit les larmes monter. Le mélange de l'alcool et des sujets évoqués par Ephraim la touchaient. Il se leva, et s'assit sur le lit face à elle. Ils se fixèrent du regard, un long moment.

- Tu n'as pas à porter ce poids. Et tu n'as pas à passer par la mort pour t'en débarrasser. Tu mérites de vivre heureuse.

C'en était trop. Les larmes coulèrent. En silence. Seul l'éclat de la lune sur le visage d'Ombre montrait son état. Ephraim s'excusa. Elle fut secouée par des sanglots.

- Si tu savais à quel point je suis sale.

Puis le silence les enveloppa à nouveau. L'alcool et la fatigue prirent le pas sur leur volonté et ils furent emportés dans les bras de Morphée, emmêlés dans leurs souvenirs.
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Ephraim
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MessageSujet: Re: Marguerite sous les cerisiers blancs   Marguerite sous les cerisiers blancs Icon_minitimeSam 6 Aoû - 2:27

Quelques jours plus tard, les deux compagnons étaient en fuite. Leurs poursuivants étaient plus tenaces que prévus, et Ephraim refusait de faire appel à une de ses unités d'assassins. Un tel geste ferait ébruiter l'affaire, et ce n'était pas bon pour l'image que devait donner Assilfenn. Saloperie de politique. Les hommes qui les poursuivaient étaient bien organisés. Ephraim ignorait qui ils étaient. Mais il était sûr qu'ils n'appartenaient à aucune faction qu'il connaissait, que ce soit en Hyrule ou en Termina. Cela impliquait qu'il ignorait pourquoi ils étaient poursuivis. Ephraim était donc dans un état de nerfs peu enviable. Si il s'agissait de simples brigands, pourquoi s'acharnaient-ils à ce point ? Dès lors, il restait deux possibilités : soit les hommes qui les poursuivaient étaient payés par une faction qui en voulait à Assilfenn, soit ils s'agissait d'ennemis d'un allié d'Assilfenn. En effet, Assilfenn avait noué de nombreux contrats commerciaux et avait une relation privilégiée avec les gérudos. Peut-être faudrait-il chercher de ce côté là.

Le crépuscule tombait sur la vallée qu'arpentait Ombre et Ephraim. C'était un vieux champ en jachère. L'herbe sèche craquelait sous leurs bottes. Cela faisait plusieurs heures qu'ils n'avaient pas parlé, rongés par la fatigue. Brusquement, Ombre s'arrêta.

- On a de la visite.

Une trentaine d'hommes armés marchait vers eux, depuis le sud. Ephraim reconnut certains hommes qui avaient déjà tenté de le tuer. Il grogna. Il était fatigué, il avait mal partout. Il commençait à haïr ses agresseurs. Souvent quand il se battait, il essayait de ne pas tuer ses adversaire. A ce moment, l'empereur sentait ses principes s'écraser devant sa colère. Il tirait un couteau de sa ceinture quand il vit arriver, cette fois ci depuis l'ouest, d'autres hommes armés. Il crut d'abord qu'il s'agissait d'autres adversaires, mais les nouveaux arrivants se dirigeaient vers leurs agresseurs. Il courut vers eux, et reconnut des habitants d'un village qui était un partenaire économique d'Assilfenn. L'un des villageois, reconnaissant Ephraim, lui cria :

- Ah bah vous tombez bien ! Ces enfoirés vont en prendre pour leur grade !

- Qui sont ces gars ?

- Un gang assez organisé qui nous pourrit la vie depuis des mois. Notre milice a buté pas mal de leurs hommes, et depuis ils font tout pour nous pourrir la vie.

Tout s'éclaircit alors dans l'esprit d'Ephraim. Leurs agresseurs cherchaient à les supprimer pour priver le village qu'ils souhaitaient détruire de leur principale source de profits. Il n'eut pas le temps de réfléchir en détail aux raisons du conflit qui s'annonçait, les deux groupes étant déjà en train de se battre. Sans hésiter, il serra les doigts autour de la garde de son couteau et fonça. Aucun des hommes qu'il n'affronta n'était un grand combattant, mais la fatigue l'affaiblissait. Il ne réfléchissait plus. Une seule idée le tenait debout : en finir vite. L'empereur se battait comme une bête sauvage acculée. Chaque homme qui l'approchait recevait un coup mortel. Très vite, la peur traversa les rangs ennemis.
Après, tout ne fut plus qu'un flou de sueur, de coup et de sang dans l'esprit d'Ephraim. Il finit par tomber à genoux. Jusqu'à entendre un cri. Il tourna la tête. Ombre venait de planter une dague dans le torse d'un homme robuste armé d'une hache. Juste après, elle tomba à terre en se tenant le côté gauche. Ephraim se précipita vers elle. Il l'attrapa par le bras droit et remarqua une plaie assez large en dessous de ses côtes. Il étouffa un juron et sortit une bande de soie de la sacoche qui pendait à sa ceinture.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Laisse-toi faire.

L'empereur fit un bandage rudimentaire à la jeune femme qu'il essaya de ne pas trop serrer. Puis il la prit dans ses bras et fit quelques pas. Autour d'eux, les combats continuaient, mais seule une poignée d'hommes tenait encore debout.

- Tu es pathétique. T'as pas fini avec tes mièvreries ? Depuis quand l'empereur doit servir ses serviteurs ?

- Tu n'es ma servante que si je le décide.

La surprise marqua le visage d'Ombre. Ephraim reprit.

- Le sort gravé sur ton âme te force à respecter ma volonté. Et bien je veux que tu sois mon égale. C'est aussi simple que cela. C'est à cause de moi que tu es là, hors de question que je te laisse tomber.

Ombre voulut répondre mais aucun mot ne lui vint à l'esprit. Ephraim continua de marcher, le souffle rauque. Environ une heure après, il trouva une auberge. Après avoir appelé un médecin et lui avoir confié Ombre, il s'écroula à même le sol et dormit une heure. L'aubergiste vint le réveiller.

- Eh mon gars, quand t'auras fini de jouer les serpillières, le docteur en a fini avec ta copine.

Sans relever la boutade de l'aubergiste, Ephraim se leva, s'étira et marcha vers la chambre d'Ombre en maudissant ses membres endoloris. Ombre était allongée sur un lit paré de draps à la propreté douteuse. Elle semblait avoir de la fièvre mais avait l'air étrangement calme. Ephraim voulut parler mais sentit sa gorge se serrer. Il alla chercher une serviette et la trempa dans un évier d'eau froide. Puis il alla éponger le front d'Ombre, toujours en silence. La nuit passa sans qu'aucun des deux ne dormit ou ne parle. Puis la fièvre d'Ombre tomba et enfin ils purent s'abandonner au sommeil.
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MessageSujet: Re: Marguerite sous les cerisiers blancs   Marguerite sous les cerisiers blancs Icon_minitimeSam 17 Sep - 13:42

Quelques jours plus tard, Ombre et Ephraim arrivaient enfin à la lisière du désert, enfin débarrassés de leurs poursuivants. La plaie d'Ombre sur le flanc droit n'était pas encore complètement refermée, aussi Ephraim avait réussi à la convaincre de s'appuyer sur lui. L'empereur essayait de ne rien laisser paraître mais il était mort d'inquiétude. Il se sentait responsable d'Ombre, et même coupable de la situation dans laquelle elle était. Peu à peu, il s'était attribué la responsabilité de tous les maux qui affectaient la jeune femme. A son insu, un lien fort s'était tissé entre eux. Sans pouvoir l'expliquer, il ne pouvait envisager de ne pas protéger Ombre. En quelques semaines à peine, les rôles s'étaient inversés et on aurait pu dire qu'Ombre était l'impératrice et Ephraim son ombre dévouée.

Une fraicheur inhabituelle entourait le désert. Pour le commun des mortels il faisait toujours très chaud, mais pour les deux acolytes qui connaissaient le désert comme leur poche, l'air était parfaitement respirable. Ephraim huma avec plaisir l'air chaud aux arômes de sable. Il n'avait jamais eu d'endroit où il se sente vraiment chez lui jusqu'à ce qu'il s'installe dans le désert. Le calme, le sable et le vent en harmonie qui fouettaient les feuilles des rares palmiers éparpillés entre les différentes oasis... Il ne connaissait rien de comparable. Il se laissait tomber dans le sable, et se mit à fixer le ciel, d'un bleu très pâle.

- Ca fait du bien. J'en pouvais plus des auberges.

- Tu es si attaché que ça au désert ?

- Ici tout est silence. Je n'aime pas les auberges et les villages. Il y a trop de bruit, trop de gens. Je n'aime pas ça.

- Alors tu es empereur et misanthrope ?

- En quelque sorte. Mais certaines personnes méritent de vivre en paix, alors si je dois être le garant de leur bien-être, c'est de bon coeur.

Ombre ne répondit pas. A ses yeux, l'homme était fondamentalement mauvais. L'humanité n'avait fait que la décevoir. Même Ephraim. Elle l'estimait mais son acharnement à vouloir s'occuper des autres l'irritait, la décevait. Elle avait l'impression de voir un aigle refuser de voler. Comme si elle dégradait ce qu'il y avait de bon en lui. Cette pensée la choqua. Elle réalisa qu'elle aurait préféré ne jamais être liée à Ephraim, non pas pour pouvoir être totalement libre, mais parce qu'elle avait tellement d'estime pour lui que l'idée qu'elle puisse lui faire du mal lui était insupportable.

- Où vivais tu, avant ? Quand toi et Uryan n'étiez qu'une seule et même personne ?

- Je ne sais pas. Aucune importance.

Sans laisser à Ephraim le temps de répondre, elle se mit en marche d'un pas déterminé. Le jeune homme se leva et l'aida à marcher. Elle voulut protester dans un juron mais il n'écoutait pas. Il était réglé comme une machine. Il faisait ce qu'il estimait devoir faire, et rien ne pouvait l'en empêcher. Ombre se surprit à apprécier cette attention qu'il lui portait. Malgré tous les dangers qu'elle voyait dans ce lien, elle avait envie de laisser la vie suivre son cours, pour une fois. Elle s'appuya contre l'épaule de son compagnon et le laissa les guider jusqu'au château d'Assilfenn. Ephraim lui, ne réfléchissait pas. Peu importe où il allait. Il devait épauler Ombre et c'était tout.

Ils eurent l'impression d'arriver rapidement au château, malgré les vingtaines de kilomètres qu'ils avaient parcourus. Ephraim demanda à un garde de lui envoyer un médecin pour Ombre puis la raccompagna jusqu'à ses appartements.

- Merci.

Elle allait refermer la porte derrière elle quand Ephraim lui dit :

- Au fait. Je te disais que je ne te voyais pas comme une servante. Je sais comment je te vois. Comme une amie. Et c'est très rare en ce moment.

Elle lui sourit et referma la porte. C'était la première fois qu'il la voyait sourire comme ça, sincèrement, spontanément. Et ça le rendait terriblement heureux, comme s'il avait remporté une victoire contre les démons de la femme qu'il estimait le plus au monde. N'ayant aucune envie de rester au château à la merci des diplomates, il décida de retourner se balader dans le désert.
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