RPG Zelda Triforce V5.0 Prélude
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Ephraim
L'Ouragan Insouciant
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Ephraim


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MessageSujet: Retour en force   Retour en force Icon_minitimeMer 16 Juin - 21:12

La lune était pleine et faisait rayonner le sable du désert. Un vent léger balayait les grains dans une harmonie naturelle. Au fin fond du désert, à plusieurs semaines à cheval de la forteresse gérudo, se tenait le bastion d'Assilfenn. Dans le sous-sol, à l'abri, se trouvait une salle secrète réservée à l'état major. Ephraim trônait, attentif aux rapports de ses maîtres espions.

Ephraim : Bon... Je suis encore sérieusement dans les vapes mais on va faire avec. Qu'est-ce que j'ai raté ?

Luna : Itachie est parti. Je l'ai fait suivre et j'ai appris qu'il prépare une rébellion contre Assilfenn. Il a été chercher l'assistance de Krynn, qui ne lui a pas encore apporté de réponse claire. Il est en ce moment en train de consulter le dirigeant d'Ikana pour le rallier à sa cause.

Elle marqua un temps pour laisser l'Empereur digérer cette information. Elle sentait qu'il avait du mal depuis qu'il était revenu, et le ménageait. De son côté, Ephraim n'avait pas retrouvé tous ses souvenirs. Par exemple, il avait pris des précautions avant de partir comme cacher dans un meilleur endroit la quasi totalité du trésor d'Assilfenn ainsi que certains objets précieux comme l'Epée de Critias, et ne parvenait pas à se souvenir de l'emplacement de la cachette. Il avait très bien joué son coup car ses meilleurs hommes avaient cherché en vain à trouver l'emplacement. Autant dire qu'un étranger, aussi doué fut il, ne réussirait jamais à trouver l'emplacement en moins d'une vie. Il avait aussi des souvenirs très flous à propos des personnes. Ainsi, quand on lui parlait de la trahison d'Itachie, cela ne le choquait pas. Il trouvait ça étrange car ça ne collait pas aux souvenirs qu'il avait, mais il était trop détaché pour être choqué. Luna poursuivit :

Luna : Plus inquiétant, je pense que Moordenar veut se joindre à Itachie sous prétexte de nous écraser. Nous avons observé plusieurs mouvement inquiétants. Ils sont en train de s'armer. Je ne sais pas ce qu'ils nous préparent mais je pense qu'il faut nous préparer à une attaque de grande envergure. C'est la guerre.

Solaris : Et en plus, leur chef a l'avantage de connaître le bastion et ses défenses de base ! Je t'avais dit que tu n'aurais pas du lui faire confiance !

Malrick : Solaris ! Parlez autrement à votre empereur !

Ephraim : Suffit Malrick. Solaris a raison. Le fait que Mya connaisse autant d'informations sur le bastion est un désavantage. Fort heureusement, elle n'a vu que les quartiers de plaisance et la façade extérieure. Nous avons encore les moyens de la surprendre. Mais ce n'est pas Iker qui est censé diriger l'attaque, si attaque il y a ? Je me souviens que je m'entendais bien avec lui, nous avions prévu de collaborer dans un intérêt commun.

Luna : Iker a purement et simplement disparu. Après sa disparition, Mya s'est imposée comme chef de la guilde. Elle a fait une démonstration de force assez convaincante qui a réussi pour assurer sa suprématie sur les assassins de Moordenar. Et si tu veux mon avis, elle fera l'opposé de la politique d'Iker. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais elle n'a plus rien à voir avec la femme que tu connaissais. Elle veut l'anéantissement d'Assilfenn.

Ephraim : Et Krynn ?

Luna : Pour l'instant, rien de leur côté. Leurs chefs ont récemment rencontré Mya et ses sbires. Ils ne sont pas dangereux pour l'instant, et leur clan est en construction, ce qui fait que leur force de frappe est réduite. Mais nous devons nous attendre au pire. Et le pire, c'est une guerre contre Krynn et Moordenar. On a peu de chances.

Solaris : Je ne suis pas d'accord. Nos hommes sont en forme et très bien armés. Le désert nous offre une bonne protection. C'est notre maison, notre berceau. Nous le connaissons mieux que les lézards. Et nous avons déjà montré la finesse de nos stratégie, le nombre d'hommes ne sera pas un facteur déterminant dans cette guerre. Assilfenn n'est pas encore tombé.

Ephraim : Nous devons nous attendre au pire. Imaginons que Krynn et Moordenar attaquent ensembles. Le pire cas de figure serait une attaque sur tous les terrains à la fois, nous serions submergés. Mya maitrise l'air et en tant qu'assassin elle connait bien les poisons. Elle pourrait arriver par les airs ou nous bombarder de gaz toxique, un truc du genre. Nos balistes sont elles en place ?

Solaris : Les balistes, les catapultes, les archers... Dès qu'Itachie est parti nous avons renforcé toutes les défenses.

Ephraim : Bien. Je veux que les entrainements soient renforcés. Désormais, nous nous préparons à la guerre. Ah, et je veux que la milice active le plan de repli des populations. Je ne veux pas que des civils soient impliqués. Que les rondes soient renforcées autour des villages. Je vais réfléchir à des stratégies de défense. Comprenez bien que dans une situation pareille, vous ne saurez désormais que le strict nécessaire et seulement à partir du moment où cela sera nécessaire. C'est la guerre la plus importante de notre histoire. Assilfenn ne s'est pas suffisamment imposé, et désormais on croit pouvoir le couler facilement. Nous allons nous défendre, et nous vaincrons ! Il est temps que le monde comprenne notre puissance !

Malrick : Toujours est-il que nous aurons besoin de beaucoup de chances pour repousser deux clans en même temps.

Ephraim : Ne vous en faites pas, Malrick. Krynn a un honneur. L'honneur ne s'achète pas, c'est la vertu de l'homme. Et si vous essayiez de croire en l'homme ?

Ephraim eut un léger rire et se leva. Les instructions étaient données. Désormais Assilfenn était en guerre. Les réfugiés du désert ne tomberaient pas. Et s'ils devaient tomber, Ephraim savait ce qu'il se passerait. Ca serait la fin de tout, la politique de la terre brûlée. Ils ne pouvaient pas vivre à nouveau comme des fugitifs persécutés. Soit Assilfenn gagnait, soit tout disparaissait. De l'empereur au paysan, du petit champ à la moindre pierre du bastion. C'était le moment de vérité des Fils du Sable.


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Ephraim
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MessageSujet: Re: Retour en force   Retour en force Icon_minitimeMar 10 Aoû - 22:25

Une semaine après la réunion des Etats-Majors d'Assilfenn, Ephraim continuait les préparatifs de la guerre. Ne disposant que peu d'informations pour l'instant, il n'avait pas enclenché de grands projets, mais dans l'ombre il s'activait. Les assassins de Moordenar attaqueraient sûrement en jouant sur un quelconque effet de surprise, sans aucune déclaration de guerre préalable. Assilfenn devait être prêt à repousser l'assaut.

La première visite d'Ephraim se fit à la Grande Forge du Désert. C'était un coin reculé, où les explorateurs au service de l'Empire avaient trouvé en creusant d'importants niveaux de magma, ce qui avait été propice à la création d'une armurerie assez imposante compte tenu de l'environnement hostile. Cette forge, bien que moindre par rapport à celles d'autres empires, avait été une source de profit pour Assilfenn qui avait pu faire d'importantes rentrées d'argent en vendant des armes et divers objets en métal forgé. La production n'était pas phénoménale mais la qualité était là, et ça suffisait aux clients.

Ephraim rentra dans la forge, et immédiatement une chaleur écrasante l'enveloppa. Il accéléra le pas pour aller trouver le maître des lieux, Artez Sancteforge. Le petit homme, chauve et trapu, arborant une épaisse barbe grisonnante, achevait la pointe d'une hallebarde commandée par Assilfenn pour équiper ses soldats. Apostrophé bruyamment par Ephraim, il donna encore une dizaine de coups de marteaux dans la plus stricte précision, puis, l'air enfin satisfait, il plongea son oeuvre dans une bassine d'eau froide. Il se retourna et salua son supérieur, puis saisit un tabouret pour mieux l'écouter.


- Les préparatifs avancent ?

- On a fait à peu près les trois quarts des armes que vous nous avez commandé. Vous allez être contents, c'est sûrement le meilleur lot qu'on ai jamais fait. J'ai pris la liberté de faire des petites rainures sur les lames, pour que vous puissiez les renforcer avec du poison. Croyez-moi, vu comment on s'est démenés vos hommes n'auront aucun souci à se faire niveau équipement !

Sur ces bons mots, le forgeron éclata d'un rire tonitruant puis chopa une carafe de vin qui trainait par terre et s'en envoya une bonne rasade. Il tendit la carafe à son interlocuteur qui la saisit sans boire son contenu. Artez reprit :


- Bon, par contre, dans le lot de vos " commandes spéciales " je n'ai pu en achever qu'une seule. Même avec les composants sous la main, c'est un boulot monstrueux et trop minutieux pour être fait plus vite. Pour être sûr, je suis le seul à m'en charger. Enfin, j'ai fait le plus important.

Le petit homme se leva et héla deux de ses assistants, leur demandant d'aller leur chercher son " bébé ". Les deux jeunes hommes, pleins de sueurs, accoururent bien vite, portant à deux un coffre scellé. Satisfait, le forgeron les congédia et, au moyen d'une clé dissimulée dans sa poche, ouvrit avec une extrême précaution le coffre. Il en sortit une épée massive qui se maniait à deux mains, dont la lame faisait une longueur d'environ 1 mètre 50 et dont la largeur égalait facilement celle du torse d'Ephraim. Deux saphirs ornaient les extrémités de la garde, un rubis ornait le milieu et une émeraude ornait l'extrémité du manche.


- Ca doit être l'objet le plus puissant que j'ai jamais créé. Je l'ai appelé l'Armageddon. Si vous arrivez à la manier, cette lame est assez puissante pour trancher net les composants les plus résistants et décimer les ennemis les plus... ennuyants. De plus, les deux saphirs vous permettent de stocker de l'énergie magique dans la lame, ce qui vous permet de recharger vos batteries en plein combat. Mais ce n'est pas la seule utilité magique de cette lame : le rubis vous permet de faire de l'Armageddon le convecteur de vos attaques magiques, afin de les rendre plus précises et de leur donner une forme plus efficace. Quant à l'émeraude, c'est un peu la cerise sur le gâteau. Elle vous permet d'utiliser la puissance de l'épée comme une énergie neutre, utilisant une quintessence pure, mélange de composants, de puissance et de magie pour lancer des attaques dévastatrices. Mais n'utilisez cette fonction qu'en dernier recours, l'épée résistera à quelques attaques de ce genre mais une de trop suffirait à la briser entièrement, et on en a assez bavé pour la faire.


Ephraim remercia Artez et repartit vers le château. Au moins, les préparatifs concernant l'équipement se déroulaient à la perfection. Maintenant il devait fixer quelques points de tactique primaires. Il arriva dans la cour d'entraînement du château où l'attendaient la plupart des gradés d'Assilfenn. Il passa en revue les troupes, donna ça et là des instructions relatives à l'entrainement et au recrutement, livra quelques plans tactiques à préparer au cas où. Excepté Itachie, il ne nota que l'absence de Lorinard. Personne ne savait où il était passé, on ne l'avait pas vu depuis plusieurs semaines. Après s'être assuré de la cohésion tactique des troupes, l'empereur rentra dans le château, rejoignant la salle de conférence. Malrick, le général en charge des Prières Astrales, unité d'invocateurs servant dans les situations d'urgence mais sans réel impact offensif, ainsi que des dépenses d'Assilfenn, l'attendait.


- Bon, la bonne nouvelle c'est que depuis que tu es de nouveau sur le circuit tout se passe à la perfection, on a eu des bonnes rentrées d'argent. Mais impossible de retrouver ce que tu as planqué avant de perdre la mémoire. Tu ne te souviens toujours pas ?

Ephraim hocha négativement de la tête. Il avait changé depuis qu'il était revenu parmi les vivants. Dans sa personnalité, dans sa façon d'être. Et il n'avait pas récupéré tous ses souvenirs. Certains détails, en particulier par rapport aux personnes. Par exemple, il se souvenait d'avoir été marié à Mya, il voyait son visage, mais impossible de se souvenir du son de sa voix, ou encore de sa personnalité. C'est pourquoi il ne savait même plus si il l'aimait encore, elle s'était évanoui quelque part dans son âme, tout simplement. Et il ne se souvenait plus non plus d'informations qu'il était le seul à connaitre, comme l'emplacement de la cache où il avait placé la quasi totalité du trésor d'Assilfenn ainsi que certains objets précieux comme l'Epée de Critias. C'était facheux, et c'était un mauvais coup à l'aube de la guerre. Mais l'Empire était plein de ressources et les gains obtenus depuis suffisaient à financer le nécessaire. Le point positif, c'est que si les hommes d'Assilfenn, qui connaissaient le désert comme leur poche, n'avaient rien trouvé, c'est que le trésor était introuvable. Il fallait qu'Ephraim se souvienne. Peut être avait il utilisé un sceau sur son esprit...


- ... Ce qui nous fait 20% du budget qui est libre en cas de besoin. Après, ça dépend du temps qu'on a. Mais logiquement, on est prêt. Tous les dispositifs de secours de mes hommes ont été testés. Je crois que c'est tout. Tu n'as plus qu'à attendre les informations pour agir.

Ephraim remercia son général puis gagna le sommet du château. Il y avait là un observatoire duquel on pouvait observer la région aisément. Ephraim prit un siège et s'assit au milieu des vigies. C'était un très bon endroit pour réfléchir. Calme. Et surtout, propice à l'apparition d'idées. Voir des hommes et des femmes s'affairer dans le désert était source d'inspiration pour l'empereur. Calme, il se mit à attendre.
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Ovan
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MessageSujet: Re: Retour en force   Retour en force Icon_minitimeLun 13 Sep - 16:51

Le soleil brillait de mille feu sur le château d’Assilfenn, baigné dans le sable éternel du désert, en cet après midi ardant qui aurait fait succomber n’importe quel individus n’était pas habitué à cette température. Dans cet océan de sable, au loin, un duo de soldats gardant l’entrée principal du palais put apercevoir une sombre silhouette humaine s’approcher d’eux. Cette personne inconnue portait une toge aussi noire qu’une nuit sans lune et était surmonté d’une capuche qui voilait son visage d’ombre. Dès que l’étranger fut à une distance acceptable, les gardes croisèrent leurs lances pour bloquer le passage.

Garde 1 : Ceci est le château d’Assilfenn. Qui êtes vous et pour quelle raison voulez-vous entrer?

???: …Ovan…

En entendant ce nom les soldats se figèrent. L’homme dénommé Ovan, un lieutenant de l’armée d’Assilfenn, avait été déclaré mort il y a longtemps. L’individu releva sa capuche et l’on pouvait voir en effet le masque habituel d’Ovan : Un visage légèrement souriant avec un éclair mauve traversant l’œil droit. Ce faux visage était couvert de coupures et de fissures, qui montrait que la personne avait combattu. Le problème c’est que malgré le fait qu’Ovan soit bien connut, très peu de personne connaissait son vrai visage…donc il pouvait être très facile de se faire passer pour lui si l’on ne le connaissait pas personnellement et ces deux gardes ne faisait pas partie de ces rares personnes.

Garde 2 : Ce n’est pas possible, le lieutenant Ovan est mort! Il doit s’agir d’un espion de Moordenaar.

Prenant leurs positions de combat, ils pointèrent le fer de leurs lance vers Ovan qui quant à lui, ne semblait aucunement troublé. D’un mouvement pratiquement invisible à l’œil nu il lança la toge sur les deux gardes, qui s’empressèrent d’empaler le morceau de tissus, espérant toucher l’homme supposé se trouver derrière. Malheureusement, la seconde après que les deux fers de lance touchèrent le tissu, deux mains se posèrent sur la tête des gardes et ceux-ci commencèrent à se convulser par le choc électrique qu’Ovan venait de leurs envoyer avant de tomber par terre, inconscients. Des citoyens virent la scène et appelèrent à l’aide et d’autre soldats venait vers lui, mais le lieutenant n’avait pas le temps pour ça. Avec une série de sauts très agiles, il se retrouva sur les toits et se mit à courir vers le château, d’immeuble en immeuble pour évité tout ses opposants.

Soldat : Arrêtez-le! Il se dirige vers le château, ce chien de Moordenaar va tenter de prendre la vie de l’empereur!

Ovan fut quelque peu surpris de voir à quel point les troupes étaient bien organisées comparé à la dernière fois où ils les avaient vus mais ne s’y attarda pas trop. Lorsqu’il fut aussi près du château que possible, il sortit une dague accroché à un câble de fer de sa poche et le lança. La lame s’enroula autour d’un poteau où était accroché le drapeau de l’empire et il s’en servit pour escalader le palais à toute vitesse et finit par apercevoir son empereur, assit dans un siège observant la ville. Toujours accroché à son fil, il prit de l’élan et rejoint son empereur, mais son corps ne supportant plus l’effort, il atterrit brutalement à plat-ventre au pied d’Ephraim. Quelques seconde s’écoulèrent puis des soldats entrèrent brusquement dans la pièce, armés, seulement pour découvrir la personne qu’ils pourchassaient changer de position pour se mettre à genoux devant son empereur pour s’incliné. Il retira son masque pour que ce dernier voit son visage et confirme son identité. Mis-à-part ses yeux qui étaient injectés de sang probablement par la fatigue et ses cheveux qui avait beaucoup poussé et qui étaient beaucoup moins bien entretenues, son visage restait le même.

Ovan : Je suis de retour du royaume des morts pour vous servir, sire Ephraim…
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