Troubles passés

[Suite de la trame principale de Loucia, Sujet précédent ]

Voilà plus d'une semaine que Loucia avait quittée la vallée d'Ikana et les troupes s'opposant à Altiméria. Elle était partie sans prévenir, mais était sûre que beaucoup comprendrais ses raisons, surtout le général Kad qui lui avait offert les commandes des soldats que la marchande avait finalement déléguée à Ayame, qui était plus apte en temps que soldat de l'empire.
Elle avait peut-être sauvée l'empereur Ice mais elle ne cherchait pas pour autant la renommée que cela apportait, elle savait que sauver le givré était nécessaire à la débouchée de ce conflit.
Mais cela, elle ne s'y intéressait finalement peu, ces guerres entre les empires, elle ne devait pas y avoir l'un des plus grands nom, elle suivait les préceptes de sa grand-mère et des traditions sheikah, depuis toujours comme l'avais fait sa famille, elle assistait les plus grands dans l'ombre sans porter attention à elle-même, elle conservait seulement de grands documents en échange.

Mais cette fois-ci, Loucia voulait s'occuper un peu d'elle même, de ses problèmes à elles, elle vagabondait maintenant depuis le bourg clocher, toujours accompagné de l'Ayame gelé qui ne disait pas grand chose, Loucia non plus ne lui avais pas adressée grands mots, lui expliquant seulement de temps en temps où ils en était vis à vis de leur trajet.
S'informant depuis son départ, elle découvrir enfin la présence d'un avant poste pouvant lui révélé où serai l'homme qu'elle recherchait, elle s'y posta une nuit discrètement, faisant tourner un léger pendule sur un bandeau ayant appartenu à l'homme recherché, il pointait un autre lieu...voilà qui était suspect.
La jeune marchande s'infiltra alors dans ces avant-portes, ayant pris la peine d'écouter certaines conversation, une forêt? un charme? un nouvel ordre? Voilà qui était intéressant...

A l'aube, elle reprit à nouveau sa route en direction de cette forêt où se situait cet ordre nommé Krynn, là où elle irai le retrouver et mettre enfin les choses au clair.
Le trajet ne fût pas si long, mais assez longtemps pour que e long souvenir reviennent en elle: un masque, des combats, de longues négociations auprès d'autres marchands, quelques instants passées autour d'une simple omelette. Tout lui revenait peu à peu... mais il manquait quatre longues années à tout cela, quatre années de doute, d'incompréhension, d'inquiétudes....

Elle atteignit enfin la fameuse forêt, située comme l'avait indiqué les plans dans l'avant poste, il n'y avait pas de doute, le pendule confirmait aussi les lieux, elle s'en approcha et s'arrêta face au premier arbre.
La marchande ramassa alors un objet posé sur ses genoux, un magnifique artefact en forme de lune qui semblait former une garde autour de sa main lorsqu'elle l'empoignait. (=> Image représentative )
Le Grelot Lunaire était un vieil ustensile sheikah souvent utilisé pour contrecarrer de nombreuses malédictions ainsi que certains charmes dont étaient sujet des lieux, objets ou personnes, la marchande descendit du chariot et commença a exercer de léger contacts entre le grelot et les arbres de la forêt.
La nuit étant déjà retombée, les nombreuses bandes de soie accrochées au Grelot Lunaire créaient d'étranges ombres chinoises s'accouplant partiellement avec les rayons de la lune.

....dong....dong....dong....ting...

Le son de l'impact entre le Grelot Lunaire et cet arbre, un petit timbre qui sonnait comme une petite clochette, elle recommença sur l'arbre suivant, même topo, elle venait de trouver la faille comme on en trouvais souvent dans la zone d'effet d'un charme, la marchande se plaça alors face à l'encadrement que créait la ligne droite joignant les deux arbres et donna un puissant coup avec le Grelot Lunaire, un bruit léger retenti alors en écho dans la forêt, le charme venait d'être totalement brisé puis aspiré à l'intérieur du Grelot Lunaire, plus rien n'empêchait maintenant la marchande d'entrer.
Elle reprit sa route sur son chariot, avançant tranquillement en vue d'une clairière où elle aménagea ses affaires.

Loucia ne comptait pas vraiment s'infiltrer dans l'ordre lui-même, maintenant que le charme était rompu, quelqu'un allait forcément chercher la cause de tout cela, surement lui.. il était devenu puissant depuis, il serai surement le premier à la trouver, ou peut-être pas...
Sans trop y réfléchir, Loucia laissa l'Ayame gelé sur le chariot posté un peu plus loin, et alla s'assoir sur une souche d'arbre, posa un étui près d'elle et en sorti un magnifique luth dont le signe de Nayru symbolisait le temps perdu.
Elle entrepris alors d'en jouer, doucement, futilement, d'un air et d'une mélodie que seule une personne pourrait reconnaître, une chanson mélancolique dont les paroles, tiré d'une langue perdue dont elle même ne connaissait la signification, s'éparpillaient telles de petites fées venant chatouiller les oreilles des spectateurs.

[HS : Tapion, histoire de donner une meilleure cohérence au rp cette scène se situe au moment où tu es parti méditer dans la forêt]

Ce matin-là, Light se réveilla une nouvelle fois en sursaut au milieu de ses grimoires ternis par les âges. Le demi-elfe avait autant de siècles que certains d'entre eux, et pourtant, les pouvoirs du temps n'avaient pas encore eu d'effet sur son corps elfique.
Dans un soupire, il se releva lentement. Il était tombé de sa chaise suite à un mauvais cauchemar. Le même que le soir précédent. Encore et toujours ce même mauvais rêve dont il n'arrivait pas à se libérer. Ce visage inhumain s'approchant du sien, chaque nuit, ce visage hors du temps...
Il frémit. Assez pensé à cela, ça n'était que le fruit de son imagination, ça n'était qu'un cauchemar.
Depuis son emménagement à Krynn, le mage étudiait nuit et jour d'étranges grimoires, dont beaucoup avaient été retrouvés dans les ruines de l'ancien château de la lumière. Il se rassit à son bureau, fixa un instant la page ouverte face à lui et se prit le visage entre les mains. Cela faisait maintenant un moment que cette unique page l'obnubilait. Il en était sûr, c'était elle le nouvel indice vers son prochain artefact. Vers ce satané bâton de Solinari... Mais comment savoir où le trouver ?

Soudain, un son cristallin à peine audible lui caressa l'ouïe. Light frissonna. Comme la plupart des autres du clan, il connaissait la signification de ce son pourtant mélodieux. Quelqu'un pénétrait la forêt. Jusque-là, rien d'alarmant. Mais cette même personne venait de briser le charme qui protégeait Krynn de toute approche extérieure. Le demi-elfe sortit prestement de chez lui. Un groupe de mages s'était déjà regroupé devant sa demeure, ainsi que Lylian et Rekyt.
Ce dernier prit la parole dès l'arrivée du capitaine.

- Notre hôte semble bien matinal.

- Si c'est un hôte, il doit être devin pour arriver avant même que nous ne lui envoyions une invitation... Que savez-vous de la situation actuelle des choses ?

Light avait toujours admiré le savoir-faire de Rekyt en tant qu'espion.

- Pas grand chose. La forêt est vaste. Mais ça n'est pas une raison pour ne rien faire. Quelqu'un a découvert l'existence de notre charme de protection...

Il dit cela tout en observant Lylian qui se défendit aussitôt.

- HEY j'pouvais pas savoir moi ! Bon d'accord, je reconnais ne pas avoir créé mon mei-lleur charme de protection puisque je pensais que vous n'en auriez pas si besoin que ça dans le fond... tout le monde lui jeta un regard noir, MAIS ! ....je vous promet de ne plus refaire la même erreur, mon prochain sera plus appliqué...

Light poussa son deuxième soupir de la matinée.

- Bon. Tant pis, c'est pas grave, nous aurions dû rester plus prudent... en attendant, je veux que tout le monde parte à la recherche des intrus.

- Tout ce que je peux vous dire c'est que le charme a été rompu du côté de la plaine...

- Merci. Chacun se met d'accord sur la direction qu'il prend. Rekyt et moi allons fouiller la forêt de manière plus large.

Il sortit une pierre runique de sa sacoche qu'il illumina un instant. D'autres pierres runiques semblables naquirent dans son autre main. Il en distribua une à chacun.

- Pas le temps de vous expliquer. Si vous tombez sur les intrus, détruisez votre pierre. Une lumière s'en dégagera et avertira les autres. Si vous vous sentez apte à vous charger seul des intrus, brisez simplement votre rune en deux. Il n'y a que moi qui pourrai vous rejoindre... Bonne chance.

Puis il se matérialisa en lumière, disparaissant de la vision de chacun.

Light se déplaça au dessus des arbres. L'aube se voulait lumineux ce jour-là, rien de tel pour se rafraichir les idées ! Alors qu'il passa auprès d'une des nombreuses clairières de la forêt, une mélodie l'arrêta.

- Ce....chant....

Il le connaissait. Oui, il s'en souvenait maintenant ! Un chant issu de son peuple natal ! Depuis son réveil dû à un sommeil de quatre longues années, ses souvenirs se rassemblaient petit à petit. Le souvenir de ce chant, ses paroles, son air... tout cela déclencha en lui quelque chose d'inexplicable.
Sans en prendre conscience, il se rematérialisa sous sa forme humaine, s'écroulant au sol après une chute de quelques mètres. Mais il ne sentait pas la douleur. Il redressa la tête vers la source de cette musique. Une seule personne connaissait ce chant. Sa voix ne la trahissait d'ailleurs pas.
Le cœur elfique de Light martela sa poitrine, ses sentiments humains lui nouèrent la gorge. Il avança doucement vers la clairière, sans un bruit, comme pour ne pas interrompre la musique.

- Ai ! laurië lantar lassi súrinen,
yéni únótimë ve rámar aldaron !
Yéni ve lintë yuldar avánier
mi oromardi lissë-miruvó...

(Ah ! Comme l'or, tombent les feuilles dans le vent,
de longues années innombrables comme les ailes des arbres !
Les longues années ont passé pareilles à de rapides gorgées
de l'hydromel sucré dans les hautes salles)

Le chant se stoppa dans un decrescendo plein de grâce au moment-même où le mage arriva à quelques mètres de la silhouette féminine de l'instrumentiste. Sans détacher son regard de la forme sombre reposant sur une souche d'arbre, Light saisit lentement une pierre qu'il éclata en deux, laissant s'échapper entre les deux êtres une faible fumée lumineuse.

Entendant les frottements d'un nouvel arrivant dans les buissons alentours, Loucia pris soin d'aligner les dernières notes du chant avant de s'interrompre tranquillement, ouvrant lentement ses yeux et posant son regard sur la silhouette qui venait d'apparaitre.
La jeune marchande posa lentement son luth dans son étui, elle n'avait rien à craindre de ce nouvel arrivant, une légère lueur avait conforté la jeune femme dans ses appréhensions, il était bien venu, seul qui plus est, comme elle l'avait espérée.
Un long silence fondit alors dans la forêt tendit que la marchande refermait l'étui contenant son instrument, elle se leva ensuite, gracieusement, profitant de chaque secondes comme si elle pouvait s'imprégner de chacun de ses mouvements, ses lèvres bougèrent alors lentement, soufflant ses paroles comme s'il ne fallait pas briser le calme des lieux.

Loucia: "Désolée d'avoir employée la manière forte pour entrer dans la forêt, mais je n'avais pas spécialement envie de passer par toutes ces formalités, de plus il parait que tu as de nombreuses responsabilités maintenant..."

Un léger sourire appuyais le visage de la jeune femme, cependant ses yeux semblaient démontrer une certaine gêne, comme si la jeune femme était émue. Depuis leur dernière rencontre, la marchande avait su prendre du recul vu à vu du tabou qui flottait entre elle et le mage de lumière, ce problème qui l'avait poussée à le gifler à Ikana avant de fondre en larmes, mais cette fois-ci, elle s'était promis de ne pas pleurer.

Loucia: "Je n'ai pas bien compris pourquoi tu étais parti à l'époque, était-ce pour construire un tel lieu? C'est vrai que cela ne doit pas se construire en quelques jours...."

Loucia radotait, et lançais ses hypothèses à Light, mais cela résonnait tellement faux, elle en avais toujours été certaine, Light n'était pas partit pour ce genre de choses, en quatre ans elle l'aurai forcément retrouvé dans ce cas, mais elle ne pouvait pas y trouver de raison logique, elle ne faisait que réfléchir encore et encore, derrière ce sourire tellement faux.

Loucia: "Et, je suis désolée... tu sais.. pour Ikana..."

La givrée lia alors ses mains derrière son dos, elle voulais lui dire tellement de choses, trop de choses à la fois, mais ne fit que baisser la tête alors que ses yeux fixant le sol se refermèrent brutalement, elle s'était pourtant promis de ne pas pleurer....

Ces larmes... Le demi-elfe les connaissait. Depuis son réveil à Hyrule, elles l'empêchaient de réfléchir. Elles lui interdisaient de regarder en arrière. Il avait perdu la mémoire contre sa volonté, cela, il en était sûr. Mais au fond de lui, il savait tout aussi bien qu'il n'avait pas cherché obstinément à la retrouver. La peur du passé l'avait rongé jusqu'à l'âme, elle l'avait forcé à ne se concentrer que sur le présent, quitte à sacrifier peut-être les plus beaux souvenirs de son existence, et ce aux côtés de sa meilleure amie...
Ces larmes avaient été pour lui la prison de l'amnésie... jusqu'à ce jour. Il fallait arrêter de se voiler la face et affronter ses démons, que ce fut pour lui ou pour le pays.

Il leva lentement un doigt. La première larme de la jeune femme n'eut pas le temps de toucher le sol, elle disparut dans un très faible halo lumineux. Il en fut de même pour chaque autre goutte, disparaissant une à une dans le silence de la forêt.
Pour unique réponse, Light ne réussit à articuler que quelques mots, tentant lui aussi de résister à l'appel des larmes. Il éleva lentement la voix.

- Tu as bien grandis... en quatre ans.

En effet, elle était devenue une belle et jeune humaine depuis la dernière fois qu'il l'avait vu... Mais quand l'avait-il vu pour la dernière fois, avant Ikana ? Il devait se souvenir...
Ils continuèrent à se regarder quelques instants. Personne ne savait quoi dire, ou plutôt personne ne savait par où commencer. Seul le bruissement des feuilles était audible. Light n'appréciait pas ce silence gênant.

- Je...

Elle s'était excusée pour Ikana. Il ne savait même plus pourquoi. Tout cela était déjà du passé.

- ...tu m'as manqué.

C'est tout ? Il n'avait réussi qu'à prononcer trois petits mots. Et pourtant, quel incommensurable poids s'allégeait soudain en lui ! Cette petite phrase, ne tenant que dans un souffle, avait tourmenté le demi-elfe même dans ses rêves les plus profonds. Ces quatre syllabes l'accompagnaient quotidiennement depuis son réveil, elles lui brûlaient l'esprit, le cœur... Mais c'était fini, il avait enfin pu s'en défaire, les extraire une par une de son corps, il se sentait enfin libre !
Les images du passé revinrent à lui. Quelle surprise, ils avaient donc vécu tant de choses ensemble ? Ces rires, ces cris pourtant affectifs, ces peurs et... quelque chose. Oui, il était parti. C'était sa faute s'ils en étaient arrivés là. Il n'aurait pas dû... Un frisson incontrôlable s'empara de son corps. Il ne se souvenait pas de tout, mais quelque chose lui disait que le pire n'allait pas tarder à lui revenir...
Il ne s'en soucia plus très vite. Son amie venait de lui prendre les mains. Un contact chaud et agréable qu'il n'avait plus ressenti depuis quatre ans... Il ne tint plus. Il la pris dans ses bras et l'enlaça. Qu'est-ce qui lui avait donc pris... Ce n'était pas à elle d'être désolée.

- Pardonne moi plutôt...

Elle se sentais tellement bête de pleurer, elle laissais derrière elle un immense blanc qui n'arrangeais pas la situation tandis que la jeune marchande se perdais dans ses pensées: quatre ans, cela la hantais encore, quatre ans étaient passés et elle avait belle et bien changée comme lui faisait remarquer le jeune elfe, alors que lui, était toujours le même: ses cheveux n'avaient pas poussés d'un brin, son visage n'était pas plus marqué par le temps que depuis ces dernières années, elle avait l'impression que tout s'était figé pour lui tandis qu'elle avait évoluée, seule.

Light: "Je... tu m'as manqué"

Ces quelques mots suffirent à la jeune femme pour sortir de ses pensées et de ces multiples hypothèses qui rongeait son esprit depuis que son ami avait refait surface, ne voulant pas que le silence s'étale à nouveau entre eux deux, Loucia attrapa soigneusement les mains de son interlocuteur alors qu'un léger sourire apparaissait sur son visage.

N'ayant à peine le temps d'ajouter que la Givrée se retrouvait maintenant enlacée dans les bras de l'elfe, un contact bien plus que réconfortant dans lequel elle se perdit durant quelques minutes qui lui paru être des heures.
Le pardon, voilà quelque-chose que son ami lui demandait, ce pardon, elle lui avais offert il y à bien longtemps et cela même si il en avais pas été le premier spectateur. Elle se desserra alors de son partenaire, plongeant ses yeux perlés dans les siens, puis, posant délicatement sa main sur sa joue elle lui souffla quelques mots.

Loucia: "L'important maintenant, c'est que je sache que je puisse encore compter sur toi après tout ce temps, car malgré ton absence j'ai toujours espérée que tu revienne à moi..."

Il était bien difficile de comprendre le vrai sens de cette phrase dans une situation telle qu'elle, mais les deux amis ne cherchèrent pas midi à quatorze heures et continuèrent à se fixer un instant dans les yeux avec un regard plein de tendresse. C'est alors que la jeune marchande fit le premier pas, et se rapprochant doucement de Light fermais lentement son regard pour profiter du moment comme il se devait.

CRAC ... BAM

Voilà que nos deux compères étaient maintenant à terre, sans vraiment comprendre ce qui venait de provoquer un tel tumulte la jeune femme ouvrit les yeux, elle était allongée à terre, Light était à califourchon au dessus d'elle et semblait la serrait de tout son être, elle pu cependant constater qu'un arbre venait de s'effondrer à proximité d'eux, le bas semblait avoir été entaillé par quelque-chose de très tranchant.
Se desserant lentement de Light, Loucia pu constater que leur agresseur n'était autre... que le Ayame gelé qui avais déployé une immense épée gelé....ceci explique donc cela, Light avait esquiver l'attaque en protégeant Loucia tant bien que mal

Ayame-gelé: "Putain Light! Quatre ans que l'ont à pas eût de nouvelles! On s'était fait un sang d'encre!"

La statue sembla alors exprimer un sentiment ému envers ce qui était son confrère et son arme disparu aussitôt alors qui vint serrer ses deux amis dans ses bras.